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L'ÉNIGME S / CORPUS D : MARIE MADELEINE PORTEUSE DU GRAAL 5

par panthère58, lundi 13 septembre 2021, 16:06 (il y a 955 jours) @ panthère58

:-) L’ÉNIGME SACRÉE / CORPUS DEAE : MARIE-MADELEINE PORTEUSE DU GRAAL 5

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« Énigme Sacrée », en page 296 : Sang de Jésus et sang mérovingien… À quel niveau insoupçonné se situait leur lien ?

« Énigme Sacrée », en page 299 : Cette hypothèse, la voici : Magdeleine, le personnage mystérieux de l’Évangile, était en réalité la femme de Jésus. Tous deux avaient un ou plusieurs enfants et après la Crucifixion cette dernière gagna clandestinement la Gaule où elle savait pouvoir trouver refuge auprès des communautés juives fixées dans le sud du pays. Une descendance directe de Jésus prit donc racine en Gaule, Magdeleine ayant amené avec elle un ou plusieurs de ses enfants, et ce « sang réal » par excellence se perpétua dans le plus grand secret pendant environ quatre cents ans, laps de temps normal pour un haut lignage. Plusieurs alliances dynastiques s’ensuivirent avec d’autres familles juives, mais aussi avec des Romains et des Wisigoths. Au Ve siècle, la lignée de Jésus, se croisant avec celle des Francs, engendra la dynastie mérovingienne.

114. Cela expliquait tout : Mérovée fils d’une créature marine, Jésus le poisson mystique…

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© 2019, Hanael Parks, Édition Nouvelle Terre

En pages 15-16 : Depuis sa naissance, Hanael porte en elle l’histoire d’une certaine Anna, petite fille d’Enlíl, figure importante du panthéon mésopotamien.

En Orient ancien, il s’agit de la déesse Inanna, nom sans doute tiré de NIN-ANNA, « la Dame du Ciel ».

Une œuvre originale pour de multiples raisons. Capter la vie et relater l’histoire d’une immortelle dénommée Anna – connue sous les noms d’Inanna-Ištar-Anat en Orient ancien, Nebet-Hut (Nephtys) « la Maîtresse du Temple » ou Meri-Miktal, « la Bien-aimée de la Tour » en Égypte, Marie-Madeleine dans la Bible et les écrits apocryphes – relève d’un exercice très périlleux et totalement inédit.

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« Le Testament de la Vierge », Anton Parks, en page 140 : Tout comme sa sœur Hathor (Isis), dont le nom est composé du hiéroglyphe du temple entourant un faucon, Nephtys affiche, elle aussi, le symbole du temple, mais sur sa tête. Son hiéroglyphe est allongé, ce qui lui donne l’aspect d’une tour de château qui se termine par la coupe dont nous avons démythifié le sens dans le dossier "Enki au Pays des Morts" du tome 2 des « Chroniques ».

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Ce qui est remarquable, c’est justement cet aspect de temple-tour placé sur la tête de Nephtys. En effet, la maîtresse du Messie Jésus est dénommée en hébreu "Miriam de Migdal", traduit par "Marie-Madeleine". […] Le mot hébreu « Migdal » veut dire "tour" et "étage" ou "lit surélevé". Ce qui nous renvoie donc à Nephtys avec sa tour surmontée de la coupe sur la tête. "Myriam de Migdal" ("Marie-Madeleine") est donc très clairement "Marie de la tour". Cette analogie aurait pu se terminer ici, sauf que le terme « tour » se dit Miktal en égyptien…

Lien : https://decodagetrevelation.wordpress.com/2016/09/21/marie-madeleine/comment-page-1/

Extrait : Officiellement, la couronne que Nephtys porte sur la tête est le hiéroglyphe signifiant « maison ». Et Nephtys signifie « maîtresse de la maison ».

Pour Anton Parks, ce que Nephtys porte sur la tête est une tour surmontée d’une coupe. Pour lui, la déesse Nephtys a très bien pu porter l’épithète Meri-Miktal, « Marie de la tour ». Il tend là à démontrer que la Marie Madeleine des évangiles, ou tout du moins son histoire, serait simplement un « copier-coller » de celle de Nephtys. Beaucoup de similitudes existent en effet entre les deux femmes : elles sont toutes deux considérées comme prostituées et maîtresses du Messie (Osiris/Horus dans un cas, Yeshua dans l’autre).

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Le secret de Marie Madeleine la madone de L de Vinci
par baltazar10668 @, Nivelles Belgique, lundi 04 août 2014, 13:42 (il y a 2596 jours)

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=108503

J'ai passé quelques heures à Rennes le château en France et je crois que le talon d'Achille de la religion catholique est là.

Marie Madeleine Et La Tombe Perdue De Jésus
par baltazar10668 @, Nivelles Belgique, mardi 05 août 2014, 06:08 (il y a 2595 jours) @ ve2 lom

Marie-Madeleine et son Message - - Christian Doumergue

Se dessine à travers toutes ces époques un seul et unique message.
Le message jadis porté par Marie-Madeleine. Et dont la force pourrait changer le monde?
J'ai commencé très tôt à m'intéresser à l?affaire de Rennes-le-Château.j?ai retrouvé la figure de Marie-Madeleine, et son importance, cruciale, dans l'histoire du christianisme.

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http://www.dailymotion.com/video/xers46_marie-madeleine-et-la-tombe-perdue_webcam

http://www.dailymotion.com/video/xercig_marie-madeleine-et-l-arche-de-renne_webcam

http://www.dailymotion.com/video/xercze_marie-magdala-et-le-tombeau-de-renn_webcam

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Lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=baLkaEnu66E
« Le Mystère de Marie Madeleine » avec Christian Doumergue - NURÉA TV
77 424 visionnements • Diffusé en direct le 1 oct. 2019
NURÉA TV - Au coeur de l'inexpliqué

A l’occasion de la sortie du film « La Passion de Marie Madeleine », un documentaire-fiction dédié au personnage biblique de Marie Madeleine réalisé par Marc Bielli, j’aurais le plaisir d’accueillir sur notre antenne Christian Doumergue qui intervient dans ce film.

Dans ce film, nous (re)découvrons Marie Madeleine, icône féminine de l'entourage du Christ et certainement l'un des personnages les plus fascinants et énigmatique de la Chrétienté. Pécheresse, prostituée repentie, Apôtre des apôtres, compagne du Christ voire mère de ses enfants, Marie Madeleine est l'objet d’innombrables questionnements auxquels notre invité apportera ses réponses et des éléments susceptibles de redonner à Marie Madeleine la place centrale qui est la sienne dans l’Histoire de la Chrétienté. Et si l’histoire telle qu’elle nous est contée avait omis l’essentiel ?

Écrivain et documentaliste, Christian Doumergue est considéré comme un des grands spécialistes français de l’énigme de Rennes-le-Château. Diplômé en Histoire des Arts et Archéologie (Maîtrise) ainsi qu’en Lettres Modernes (DEA de Littératures Comparées), il est l’auteur de nombreux ouvrages dont, entre autres, « Le secret dévoilé : Enquête sur les mystères de Rennes-le-Château » (2013), « Le mystère Marie Madeleine » (2006), « L’Évangile interdit : Enquête sur sainte Marie Madeleine » (2001), « Marie-Madeleine, la Reine Oubliée : L’Épouse du Christ » (2004).


Lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=IuVxThxK59I

À 0H09’42" du vidéo : Marie Madeleine, appelée Marie de Magdala

. Marie Madeleine, un personnage capital, fractionné en plusieurs « Marie » pour l’effacer, minimiser son importance, la réduire à des préjugés
. L’expression « être assis aux pieds de » signifierait « être le disciple de »
. Un maître qui enseigne à une femme seule dans une pièce, c’est contraire à la tradition hébraïque
. La place de la femme peut varier selon le judaïsme hellénistique ou hébraïque
. Ça expliquerait des tensions, des querelles entre les disciples dont Marie-Madeleine versus Pierre

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Jésus et Marie-Madeleine, un couple resté dans l'ombre
par Brigitte, lundi 29 avril 2013, 09:46 (il y a 3058 jours)

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=79034

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. Marie-Madeleine, Marie de Béthanie, et la pécheresse qui oint le Christ serait la même
. Le discours universitaire est de les distinguer, mais Doumergue les associe

À 0H20’12" du vidéo : Marie-Madeleine la pécheresse : une construction imaginaire

. L’exorcisme des 7 démons ne serait pas littéral mais symbolique
. Marie-Madeleine était probablement une femme libre, émancipée, mais décrite comme prostituée à cause du partage de ses connaissances, fait qui s’avère un point de discorde avec Pierre plutôt traditionnaliste

Lien : http://www.bible-en-ligne.net/bible,46N-14,1-corinthiens.php

14:32 Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes;

14:33 car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints,

14:34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.

14:35 Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Église.

À 0H28’01" du vidéo : Écrits gnostiques considérés « hérétiques », disparaissent

. Hérésie signifierait « Choix » ; catholique : « Universel »
. Les écrits gnostiques apocryphes authentiques réapparaissent à partir du XVIIIe siècle, notamment « Pistis Sophia » ; vinrent ensuite ceux de Nag Hammadi où Marie-Madeleine va être réhabilitée

Wikipédia : La Pistis Sophia est un traité gnostique, écrit en grec vers 330 par un Grec d'Égypte, conservé dans sa version copte écrite vers 350. La Pistis Sophia (la « Foi et Sagesse » ou « Foi de la Sagesse ») est un compte rendu allégorique de la conception du monde des gnostiques, que C. G. Woide, en 1778, attribua à tort (en référence à un texte de Tertullien) à Valentin lui-même. Une traduction française fut publiée dans le premier volume du Dictionnaire des Apocryphes (tome 23 de l'Encyclopédie Théologique) de Migne, en 1856.

Wikipédia : La bibliothèque de Nag Hammadi est un ensemble de douze codex de papyrus reliés en cuir, et partie d'un treizième (un traité en 8 folios), du milieu du IVe siècle. Retrouvés en 1945 sur le site archéologique de Jabal al-Tarif (en) à proximité du village de Hamrah Dom situé à environ 5km au nord de la ville de Nag Hammadi au nord-ouest de Louxor par deux paysans égyptiens, ils sont désormais conservés au musée copte du Caire.

Wikipédia : On qualifie généralement d’apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») un écrit « dont l'authenticité n'est pas établie » (Littré). Cependant dans le domaine biblique l'expression désigne, à partir de la construction des canons, un écrit considéré comme non authentique par les autorités religieuses.

À 0H34’51" du vidéo : « Le » disciple que Jésus « aimait »

. Dans « Pistis Sophia », le disciple qui intervient le plus c’est Marie-Madeleine
. Et pour le Christ, elle est son disciple le plus spirituel ; il va la rendre « Parfaite » [catharisme] en toutes choses, dans une logique d’enseignement des mystères de l’Antiquité
. C’est elle qui comprend le mieux le message du Christ et elle bénéficie d’un enseignement privilégié
. S’ensuit un schisme entre Marie-Madeleine et Pierre dans les Évangiles de Marie, Thomas, Philippe
. Mais, à ce jour, le secret de l’enseignement de Marie-Madeleine reste entier et à être découvert

Christian Doumergue : Donc, la logique spiritualiste des gnostiques c’est ça : c’est de dire que notre âme est d’essence divine, qu’elle est prisonnière du monde matériel, et qu’il faut trouver, en gros, la voie de la libération.

. Les Évangiles cathares ont disparu sur les bûchers comme les écrits gnostiques des origines de la chrétienté
. Les Cathares se targuaient d’avoir les des écrits, des évangiles plus authentiques que ceux du Nouveau Testament

À 0H47’42" du vidéo : La fresque de la dernière Cène de Léonard de Vinci

. Jean sous des traits féminins, assis à la droite de Jésus, qui se retrouve aussi dans d’autres tableaux
. En réalité, il existe différentes théories sur la question du disciple que Jésus aimait et qui serait assis à sa droite lors de la dernière Cène : Lazare, Marie-Madeleine, Jean…

Lien : http://www.bible-en-ligne.net/bible,43N-13,jean.php
Extrait : 13:23 Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus.

À 0H52’42" du vidéo : Le cercle secret de l’Académie des Lynx avec Poussin, Galilée

. Nicolas Poussin se serait targué de posséder des secrets qui sont au-dessus des rois
. Les tableaux de Juan de Joanes et de De Vinci lors de la dernière Cène évoquent un lien entre Jésus et Marie-Madeleine et la jalousie de Pierre bien avant la résurgence des écrits gnostiques qui vont le confirmer
. Donc un savoir occulte se transmettait secrètement à cause notamment de l’Inquisition

À 1H01’09" du vidéo : Baisers sur la bouche et compagne du Christ

. Le baiser représente symboliquement la transmission de la connaissance
. La compagne veut dire l’égale du Christ dans la pensée gnostique

Doumergue va dans le sens de Serge Cazelais, plus bas, mais nous présente des preuves qui vont dans le sens d'un lien charnel entre Jésus et Marie Madeleine :

. Par contre, d’autres sources (médiévales) évoquent un lien amoureux entre eux dont un moine Pierre des Vaux de Cernay qui témoignait de la Croisade des Albigeois et qui affirmait que les Cathares croyaient, dans leur hérésie, que Marie Madeleine était la concubine sexuelle du Christ
. D’ailleurs, cette croisade commence par la prise de Béziers le 22 juillet 1209, jour de la Sainte Marie Madeleine

Wikipédia : Pierre des Vaux de Cernay est un religieux de l'abbaye des Vaux-de-Cernay. Il est le neveu de Guy, abbé de ce monastère et évêque de Carcassonne en 1214. Il suit son oncle lors de la quatrième croisade et revient en France en 1212. Il est mort après 1248. Chroniqueur des croisades albigeoises. Son Historia Albigensium ou Historia Albigensis (1218) est une des sources importantes pour en connaître la chronologie.

. Un fragment (L’Évangile de la Femme du Christ) trouvé et analysé voilà quelques années, fait dire à Jésus que Marie-Madeleine étaient sa femme

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Lien Complément Surprenant :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=114075

Extrait : Confirmé par un Manuscrit, Jésus était marié à Marie-Madeleine, ils ont eu 2 enfants

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Jésus aurait été marié à Marie-Madeleine et aurait eu des enfants avec elle, selon un manuscrit vieux de près de 1 500 ans mis au jour à la British Library.

Le soi-disant "manuscrit perdu", qui a été traduit de l'araméen, révèle des allégations surprenantes, rapporte le SundayTimes.

Le Professeur Barrie Wilson et l'écrivain Simcha Jacobovic ont passé des mois à traduire le fameux texte, et selon eux, celui-ci révèle que Jésus a eu deux enfants avec la vierge Marie-Madeleine.

De nombreux experts ont minimisé l'importance historique de la figure biblique, mais, selon les traducteurs du nouvel Évangile, la Sainte aurait beaucoup plus d'importance qu'on ne le pensait précédemment.

Marie-Madeleine dispose déjà dans les évangiles existants d'une présence importante dans la vie de Jésus. Et "l'Évangile perdu" n'est pas le premier à affirmer que Jésus a épousé Marie-Madeleine.

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À 1H09’40" du vidéo : Jésus est appelé rabbi et il faut être marié pour être rabbin

. Comme Jésus est en guerre contre la tradition, il y a un doute sur cet argument

À 1H11’19" du vidéo : L’émergence de Marie, mère de Dieu, au Ve siècle

. Il n’y a pas d’ambiguïté dans les textes bibliques des évangiles entre Marie et Marie-Madeleine
. On se sert de Marie pour évincer l’hérétique Marie-Madeleine

À 1H26’55" du vidéo : Marie Madeleine plie bagages pour le Sud de la Gaule (France)

. Il n’y a pas de textes antiques pour soutenir cette théorie ; mais il y a des éléments la rendent plausible

À 1H36’30" du vidéo : Rennes-le-Château, l’abbé Saunière, en pays cathare

. On y retrouve Marie Madeleine dans la Tour Magdala, la Villa Béthania
. Quand on s’intéresse à Rennes-le-Château, Marie Madeleine resurgit toujours (le livre « L’Énigme Sacrée » mentionné)
. Le rêve de la femme de Pilate démontrerait qu’elle était une suivante du Christ
. Plusieurs apocryphes chrétiens parlent de la femme de Pilate, comme de la famille de l’empereur, originaire du Sud de la France (Gaule)
. À l’époque, Narbonne était une colonie romaine très importante
. L’hypothèse de Doumergue est que la femme de Pilate, Claudia Procula, n’ayant pu sauvé le Christ, serait venue en aide aux proches les emmenant avec elle à son lieu natal
. Et Rennes-le-Château était un lieu de villégiature, avec station thermale, pour les Narbonnais

À 1H52’27" du vidéo : Marie Madeleine et la théorie d’une progéniture avec Jésus

. Elle serait arrivée en France enceinte et avec le corps du Christ

Ça ressemble à Isis qui enfante Horus à partir du corps d’Osiris. Et Doumergue met l’emphase sur l’héritage spirituel de Marie-Madeleine plutôt que sur une possible descendance ayant un impact sur la monarchie française. Tout transposé dans un message spirituel est une échappatoire pratique pour éluder les questions difficiles sans risquer de mettre à mal sa réputation. Surtout qu’il l’a dit : on ne connaît pas son enseignement.

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Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

Chapitre : Jésus était-il marié ?
Par Serge Cazelais

En page 175 : Si on s’en tient aux Évangiles canoniques (« Matthieu, Marc, Luc et Jean »), il ne semble pas possible de répondre directement à la question. Par ailleurs, malgré ce qui est souvent rapporté dans les médias et dans la littérature populaire, les évangiles apocryphes ne nous en révèlent pas plus sur ce sujet.

En page 176 : Ils [Jésus et Marie Madeleine] auraient été amants selon les uns, voire mariés, et selon certains autres le couple aurait même eu des enfants.

En pages 176-177 : Par exemple, un livre est paru en français en 2006 sous le titre « Les secrets de Marie Madeleine ». Il est exemple typique du genre de publication qui se présente comme étant scientifique, mais qui mêle le vrai, le faux, la fiction et le farfelu.

Lien de l’analyse de Serge Cazelais sur ce livre de Dan Burstein :
https://www.erudit.org/fr/revues/ltp/2009-v65-n1-ltp3405/037944ar/#s2n10

En page 179 : Examinons l’extrait de cet évangile [Évangile selon Philippe-Nag Hammadi] qui est le plus souvent mis de l’avant par ceux qui souhaitent prétendre que Jésus et Marie Madeleine étaient mariés :

(55) La Sagesse qu’on appelle la « stérile » est la mère [des] anges et [la] compagne du S[auveur]. [Quant à Ma]rie Ma[de]leine, le S[auveur l’aimait] plus que [tous] les disci[ples et il] l’embrassait sur la [bouche sou]vent. Le reste des [disciples] […] ils lui dirent : « Pourquoi l’aimes-tu plus que nous tous ? » Le Sauveur répondit et leur dit […] « Pourquoi ne vous aimé-je pas comme elle ? »

On ajoute parfois cet autre extrait, qui semble venir le confirmer et qui désigne aussi Marie Madeleine comme étant la compagne de Jésus :

(32) Il y avait trois femmes qui étaient proches du Seigneur : sa mère Marie et [sa] sœur et Marie Madeleine, qu’on appelait sa compagne. En effet, sa sœur était une Marie, sa mère et sa compagne aussi.

Serge Cazelais explique que ce qu’il y a entre parenthèses, a dû être comblé à cause de la détérioration du papyrus. Il y a des mots qui sont certains, d’autres probables, et d’autres trop difficiles à restituer au risque d'en fausser le sens.

En page 181 : Mais revenons à la citation avérée telle qu’elle est conservée, et arrêtons-nous sur le mot « compagne ». Sur le papyrus, c’est le terme « koinõnos » qui est traduit par « compagne ». Il s’agit d’un terme d’origine grec qui, selon les dictionnaires, veut dire « compagnon », « partenaire », « associé » ou « familier ». Il ne signifie pas « épouse », comme on le prétend trop souvent.

Pour Christian Doumergue, dans le vidéo ci-haut, la compagne voudrait dire « l’égale » du Christ dans la pensée gnostique, ce qui se rapproche « d’associé et partenaire ».

En page 182 : Si on revient au mot « compagne » (koinõnos) en référence à Marie Madeleine, il s’agit bien d’une relation de compagnonnage entre un personnage masculin et un personnage féminin. Mais cela n’a rien à voir avec une relation amoureuse.

En page 183 : Ainsi, plutôt que d’être offensés en exprimant leur désaccord au sujet d’une relation amoureuse entre le sauveur et une femme (comme on le suggère dans le « Da Vinci Code), les disciples seraient troublés du fait qu’une femme soit associée à Jésus dans l’annonce de la Bonne Nouvelle !

Ça rejoint le propos de Doumergue et Deseille sur la question de la place de la femme dans le contexte religieux de l’époque. Serge Cazelais confirme le tout en nous référant à « L’Évangile selon Marie », où Pierre s’interroge (10, 1-8) et (17, 16-22).

En pages 184-185 : Ce qui trouble Pierre et l’amène à se questionner, c’est le fait que le Sauveur se soit entretenu avec une femme, sans que les autres disciples le sachent. Et qu’en plus elle ait été choisie par Jésus afin de leur transmettre à eux la teneur de son enseignement !

En page 186 : Ainsi le Sauveur a aimé Marie Madeleine plus que les autres disciples, et c’est ce qui apparaît aussi dans « L’Évangile selon Philippe ». De toute évidence, cette relation d’amour n’est pas revêtue d’aucun caractère conjugal. Il ne s’agit pas de refuser par principe qu’une telle chose ait pu avoir lieu, mais plutôt de noter que rien dans les textes n’est dit à ce sujet.

En pages 186-187 : En relisant avec des yeux neufs cet extrait de « Jean » [20, 17-18], c’est la mission donnée par Jésus à Marie Madeleine qu’on met en lumière au moyen de deux évangiles apocryphes. Jésus avait confié à Marie Madeleine le soin d’être son messager auprès de ses frères.

En page 187 : En d’autres mots, confier à une femme le mandat d’annoncer et d’enseigner aux frères, cela, c’est révolutionnaire !

Voici donc quelques extraits des revues qui indiquent que cette révolution avait déjà eu lieu. C'est pour ça que j'appréhende ces textes, apocryphes, canoniques, mythologiques, avec la prémisse que c'est le miroir de l'histoire de la trinité égyptienne Osiris, Isis et Horus. Et que la disciple que Jésus aimait plus que les autres disciples, c’est Nephtys-Inanna-Ištar et autres titres ou pseudonymes dont Marie Madeleine.

Parce qu'il faudrait que Serge Cazelais nous explique pourquoi, s'il n'y a pas de lien amoureux entre Jésus et Marie Madeleine, pourquoi elle est son disciple privilégié pour l'initier à son enseignement et transmettre son message. Ça ne cadre pas du tout avec le contexte de l'époque. Ça ne cadre pas du tout avec le fait de mettre à l'écart ses autres disciples, ses apôtres, comme si c'était des cruches. Ça voudrait dire qu'il se serait trompé en les recrutant.

Pour moi, il ne fait aucun doute que la relation Jésus - Marie Madeleine est un copier-coller d'Horus - Nephtys. Et comme les dieux se sont éclipsés, ils ont laissé un vide. Et au début de l'ère chrétienne, les querelles intestines représentent le désir de chacun de remplir ce vide à sa façon.

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php
Extrait :

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Interview avec Florence Quentin sur son livre « LE LIVRE DES ÉGYPTES »
En page 25, F. Quentin : Mais quand vous parlez de « mère », comment oublier l’influence extraordinaire du culte d’Isis sur le monde gréco-romain, de Londres aux confins du Danube, en passant par Rome ou Lutèce. Isis, la mère qui donne le salut à ses enfants… La déesse préférée des Égyptiens en est un exemple éclatant : elle est devenue l’archétype de toutes les mères courageuses, aimantes et opiniâtres de par le monde.

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En page 33 : À plusieurs reprises au cours de sa très longue histoire, des femmes ont exercé le pouvoir en Égypte. Par rapport à d’autres civilisations qui lui étaient contemporaines ou qui ont été postérieures, la femme avait un statut privilégié, même si l’Égypte antique restait une société d’hommes. La femme pouvait atteindre des postes sociaux importants, jouer un rôle officiel ou sacerdotal de premier plan et même occuper la fonction suprême. L’image traditionnelle de la monarchie en Égypte n’est pas un homme seul dirigeant ses sujets, mais celle du couple royal, le modèle hérité du couple divin des origines : le pharaon et sa grande épouse royale, qui bien souvent est une de ses sœurs ou demi-sœurs.

N’est-ce pas ici l’essence des extraits de l’Évangile selon Philippe ? Trouvez-moi une autre civilisation qui pourrait mieux correspondre à cet évangile apocryphe ? Alors, quand je dis que ces extraits me parlent différemment, voilà.

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En page 51 : Au Moyen Empire, la fonction sacerdotale d’« épouse du dieu » (Amon) fait son apparition.

En page 60 : Dans la vie courante, la piété populaire se tournait aussi vers des divinités protectrices, telles qu’Isis, sœur-épouse d’Osiris, la grande magicienne qui protège les hommes contre tous les maux qui pouvaient les affecter.

En page 62 : Aussi tous les Égyptiens portaient une affection particulière à Osiris, ce dieu si proche, car presque humain, mort et ressuscité pour régner sur les défunts dans le monde souterrain.

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En pages 24-25 Christian Jaqc : Et plus on avance, plus on se rend compte que la pensée égyptienne est bien plus profonde qu’il n’y paraissait au premier regard. Par exemple, ce fut la seule civilisation de l’Antiquité qui mit la femme à égalité avec l’homme ! La « grande épouse royale » était le complément du pharaon…

Peut-on avancer que Marie-Madeleine était le complément du Christ ? Et j’ai mis l’extrait suivant parce que l’auteur Serge Cazelais se réfère au Cantique des cantiques, et que dans le livre « La Bible dévoilée » de Finkelstein et Silberman, en page 19, on établit qui en seraient les auteurs : « Dans la même veine, David était l’auteur des Psaumes, et Salomon celui des Proverbes et du Cantique des cantiques. Pourtant, à l’aube de l’ère moderne, au XVIIe siècle, les érudits qui se consacraient à l’étude détaillée, littéraire ou linguistique, de la Bible, s’aperçurent que les choses n’étaient pas aussi simples qu’elles le paraissaient. »

En page 35 : Les seuls textes religieux connus sont les deux « hymnes » à Aton : le Grand Hymne à Aton, gravé dans la tombe du pharaon Aÿ, qui n’existe qu’en exemplaire unique, et le Petit Hymne à Aton… […] C’est la ressemblance entre certains passages du Grand Hymne avec le Psaume 104 de l’Ancien Testament qui a alimenté bien des spéculations. […] Ils ne sont pas totalement nouveaux dans la mesure où ils s’inspirent de textes antérieurs à la gloire d’Osiris ou même d’Amon.

Je spécule par déduction : si effectivement David a écrit les Psaumes et qu’il y ait un lien probant entre le Psaume 104 et le Grand Hymne, alors il serait légitime d’envisager que l’histoire de David et Salomon soit le miroir d’une histoire égyptienne ramenée à l’avant-plan par les scribes d’Israël, du royaume du nord ou du sud.

D’autant plus, que la Conquête de Canaan par Josuée, et la monarchie unifiée sous David et Salomon pourrait en fait avoir été inspirée encore une fois par l’histoire égyptienne. N'oublions pas que l'archéologie récente (Finkelstein & Silberman) remet nettement en question la monarchie unifiée sous David et Salomon ainsi que la Conquête de Canaan par Josuée. Que ces histoires auraient puisé à des événements antérieurs, possiblement de la tradition orale :

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En page 35, du dossier “Les Guerres de l’Égypte pharaonique” :

Les Guerres nationales / Unifier le Double-Pays

Avant de constituer un seul État puissant ayant à sa tête un souverain incontesté, le pharaon, l’Égypte était divisée en deux grandes entités bien distinctes : au nord, la Basse-Égypte, le delta du Nil et au sud, la Haute-Égypte, la vallée du Nil. La Haute-Égypte était elle-même divisée en trois royaumes : Thinis, Nagada et Nekhen. Ces trois entités luttèrent entre elles pour la suprématie de la région et ce fut Nekhen qui l’emporta. Ce sont les rois de Nekhen qui partirent ensuite à la conquête progressive de l’ensemble de l’Égypte.

Bon, c’est un peu fastidieux, et ça semble s’éloigner du sujet de l’article sur « Jésus était-il marié ? », mais c’est un détour nécessaire pour soutenir mon point de vue que c’est de l’histoire égyptienne qu’il serait en fait question dans les écrits apocryphes ou canoniques.

L’auteur, Serge Cazelais, termine son exposé en décriant les faussaires qui s’y mettent eux aussi. Et malgré son éloquente démonstration, il admet que le débat reste ouvert sur la question de savoir si Jésus était marié ou non.

Ce texte de Serge Cazelais me permet de « tester » la crédibilité des quelques revues que j’affectionne depuis quelques années. Entre autres choses, ce trimestriel a un numéro sur Marie-Madeleine. Comme Serge Cazelais l’a fait en confrontant Dan Brown aux écrits apocryphes, je vais confronter cette revue au texte de M. Cazelais. Malheureusement, je n’ai pas l’image couverture qui correspond au No 21.

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En pages 49-50 de l’article “La Compagne du Christ !” : Pour Alain Houziaux, docteur en théologie et en philosophie, qui a participé à la conférence de L’Étoile sur le thème « Marie-Madeleine était-elle la compagne du Christ ? », les baisers de Jésus à Marie-Madeleine mentionnés dans l’évangile selon Philippe sont sans doute la marque du caractère confidentiel et intime de l’enseignement ésotérique qui était dispensé à Marie de Magdala. Dans la pensée gnostique et dans la tradition juive de l’époque, le baiser était en effet l’allégorie de la communication d’un souffle divin – le pneuma – qui avait pour fonction de faire naître en chacun un être spirituel. D’ailleurs, l’Évangile de Philippe précise que « celui qui se nourrit de la parole qui vient à la bouche va vers son accomplissement. L’homme accompli devient fécond par un baiser et c’est par un baiser qu’il fait naître. Et c’est pourquoi nous nous embrassons les uns les autres et nous nous donnons mutuellement naissance par l’amour qui est en nous ». Point d’ambiguïté sexuelle donc pour une majorité de spécialistes ; le baiser est représenté comme l’expression physique de l’amour fraternel commandé par Jésus.

Ma revue passe ce premier test ! Bien sûr l’article renchérit par la suite sur des point non-évoqués par Serge Cazelais mais qui viennent soutenir sa démonstration.

Quant au baiser sur la bouche, Serge Cazelais explique avec moult détails que cette coutume peu orthodoxe pour notre civilisation contemporaine serait associée à une symbolique spirituelle de cette période, même entre hommes, et qui transcende le simple geste amoureux.

Pour Christian Doumergue, le baiser sur la bouche représente symboliquement la transmission de la connaissance. C’est cohérent avec ce que nous partage Serge Cazelais.

En page 189 : Revenons sur terre, parce qu’à lire attentivement les extraits de ces deux apocalypses, on voit bien que le baiser sur la bouche est associé à la révélation d’enseignements et de mystères.

En page 190, extrait de « L’Évangile selon Philippe » :

(31) « En effet, les parfaits [les Cathares…], c’est par un baiser qu’ils conçoivent et engendrent. C’est pourquoi nous aussi nous embrassons mutuellement et c’est par la grâce qui est en nous mutuellement que nous recevons la conception. »

En page 191 : Avec ce nouveau bagage dans sa besace, un lecteur avisé qui connaît bien la Bible pense immédiatement aux premiers mots du « Cantique des cantiques » : « Qu’il m’embrasse à pleine bouche. » Serait-il possible que certains théologiens chrétiens des premiers siècles aient gardé en mémoire une ancienne interprétation du « Cantique » dans laquelle les baisers seraient associés à la transmission du souffle et de la connaissance ?

Et le deuxième test est réussi dans la suite de l’extrait : La sentence qui précède la référence au « baiser de Jésus » présente…

Puisque l’auteur Serge Cazelais présente justement dans son article l’Évangile selon Philippe comme des sentences narratives.

En page 52 : Certains exégètes sont ainsi convaincus que les textes gnostiques ont cherché à développer la notion de « mariage spirituel » ; Jésus et Marie-Madeleine auraient été des « époux en esprit ».

Donc quelque chose qui se rapproche de la notion des « âmes jumelles », semblable au couple Osiris-Horus / Isis (Nephtys).

En page 57, la conclusion d’Alain Houziaux rejoint celle de Serge Cazelais : Donc, sur la question du mariage de Jésus et de sa continence, il est impossible de conclure.

En page 59, de l’article « La lignée secrète de Jésus et Marie-Madeleine » qui aborde les théories sur le sujet comme l’a fait Serge Cazelais : Le personnage de Marie-Madeleine est bien mystérieux. Son identité même demeure obscure, car plusieurs Marie historiques s’entremêlent dans les récits bibliques.

Exactement comme dans l’entourage d’Horus !

En page 63 : Au Moyen Âge, quantité de légendes fleurissent à ce sujet, affirmant que Marie de Magdala, enceinte de Jésus, se serait réfugiée dans le Sud de la France après sa crucifixion. Et c’est en Provence qu’elle aurait élevé cette lignée sacrée en toute discrétion, engendrant la dynastie des rois Mérovingiens.

Et bien sûr, la revue aborde les livres « L’Énigme sacrée » et le « Da Vinci Code ».

En page 64 : Reste que tout ceci demeure pure spéculation et que le roman de Dan Brown mêle allègrement faits historiques et pure fiction.

Bien, jusqu’ici, ma revue passe le test « Cazelais » : 3/3 ! Ça me rassure sur le fait qu’elle recèle des articles relativement sérieux et intègres desquels je peux me fier. Parce que je continue avec de l’information sur Marie Madeleine tirée de cette revue, en marge du texte de Serge Cazelais, avec, bien entendu, une interprétation originale qui m’est propre.

En page 41, extrait de l’article « Une femme parmi les Apôtres » : Dans le Dialogue du Sauveur, elle fait partie, avec Jude et Matthieu, du petit groupe qui reçoit une instruction particulière du Seigneur et elle est louée comme une femme qui « connaît le Tout ». Les conflits entre Pierre et Marie-Madeleine sont d’ailleurs très significatifs des antagonismes entre le courant du christianisme orthodoxe (symbolisé par Pierre) et le courant gnostique (représenté par Marie-Madeleine).

Elle est « l'égale, l'associée ou la partenaire » de Jésus et « connaît le Tout ». Donc, Marie Madeleine n'est pas n'importe qui. Qui peut avoir autant de connaissances et avoir la capacité de les transmettre sinon une déesse nommée Neptys ou encore Inanna-Ištar ?

En page 47, la revue pose la question : Marie-Madeleine était-elle la vraie chef de file du christianisme originel, « la femme qui savait Tout » ?

C’est sûr que j’appréhende le texte en fonction de l’Égypte. C’est ma prémisse. Donc, Isis pourrait-elle être cette « femme qui sait Tout » ? De par son statut de déesse, il m’est personnellement fort raisonnable de le croire. Mais elle n’est pas Marie Madeleine, mais la mère du Christ égyptien.

En page 179 du texte de Serge Cazelais : (32) Il y avait trois femmes qui étaient proches du Seigneur : sa mère Marie et [sa] sœur et Marie Madeleine, qu’on appelait sa compagne. En effet, sa sœur était une Marie, sa mère et sa compagne aussi.

Isis était en couple avec Osiris. Dans l’histoire égyptienne, ils sont frère et sœur. À la mort d’Osiris, elle prélève ses gènes pour donner la vie à Horus. Elle fait un rituel pour que l’âme d’Osiris s’incarne, se fasse chair en Horus. Ainsi, Isis est la mère d’Horus, en même temps qu’elle a été la sœur et la compagne d’Osiris et qu’elle deviendra la compagne d’Horus qui se trouve à être l’incarnation d’Osiris ressuscité. Avouons qu’il est légitime de se poser des questions sur le lien entre le texte apocryphe et ce que l’on considère comme un mythe, soit la trilogie égyptienne d’Osiris, Isis et Horus.

Maintenant à la lumière d’une transcription différente, ma revue ne passe pas le dernier test « Cazelais » : 3/4 soit 75%. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne fait pas sens comme vous allez voir selon ma prémisse.

De quoi est-il question ? D’un extrait de « L’Évangile selon Marie ». Dans l’article de Serge Cazelais, en page 185, il est dit :

Lévi prit la parole et dit à Pierre : « Pierre, depuis toujours tu es un tempérament bouillant, je te vois maintenant argumenter contre la femme comme un adversaire. »

Tandis que dans la revue, en page 42 :

Lévi prit la parole et dit "Pierre, tu as toujours été un emporté ; je te vois maintenant t’acharner contre la femme, comme font nos adversaires."

Pour moi, cette différence entre un ou plusieurs adversaires est importante. Car Isis, et ses sœurs, avait des adversaires en Mésopotamie / Sumer : les Anunnaki et Enlil / Seth / Satan, qui dans le récit de Parks maltraitent les femmes et en abusent.

En page 45 : Les évangiles apocryphes se placent donc en opposition avec les évangiles canoniques de Marc, Luc et Matthieu, qui décrivent Marie-Madeleine comme une exclue du cercle des apôtres, lui donnant une place de simple femme parmi d’autres gravitant autour du Christ.

En page 46 : Et ce sont finalement les partisans du « masculin exclusif » qui ont gagné la bataille, écartant du Nouveau Testament tous les manuscrits faisant allusion au principe du féminin sacré. Le théologien James Caroll voit dans cette lutte intestine sur l’identité de Marie-Madeleine l’histoire entière de la civilisation occidentale…

Ce qui est validé par les Doumergue et Deseille.

Ça vient modérer le propos de Serge Cazelais qui récuse les allégations contre l’Église d’avoir fait disparaître ou d’avoir cachés des documents. Selon cette source, on les aurait tout simplement écartés du Nouveau Testament, et ce faisant, ils seraient tombés dans un certain oubli, en arrière-plan.

Mais selon Doumergue, Deseille, l’Église aurait procédé à leur élimination, leur exaction, ce qui expliquerait pourquoi on aurait caché à Nag Hammadi ces écrits pour qu’ils échappent à cette purge.

Sans compter qu’une autre source, Herbert Ziegler, dans son livre « L’Évangile Ultime », basé sur la source « Q », soutient, en page 27, de la revue qui suit ce texte, que « la doctrine et les messages de l’Église contemporaine étaient fort éloignés de la pensée originelle du Jésus historique et de son parcours terrestre. L’auteur affirme en effet, en s’appuyant notamment sur l’œuvre magistrale de Karlheinz Deschner, « Histoire criminelle du christianisme », que le Nouveau Testament a été soumis à de nombreuses modifications majeures, les premiers chrétiens puis les théologiens des siècles suivants apportant aux textes sacrés leur « touche personnelle », modifiant la spiritualité originelle au gré de leurs sensibilités théologiques. La fiabilité du Nouveau Testament est remise en question et le manuscrit ne peut donc guère nous apporter d’informations pertinentes sur l’historicité véritable de Jésus. Car telle est la quête d’Herbert Ziegler : distinguer les messages du Christ mythifié par l’Église de ceux du véritable personnage historique.

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Toujours à partir de cette revue, en page 28 : Pour mettre en lumière les divergences, parfois très marquées, entre la véritable parole de Jésus et les interprétations ultérieures synthétisées dans les saintes Écritures, l’analyse des textes non canoniques est sans doute la meilleure piste de recherche. En effet, ces écrits apocryphes témoignent des affrontements théologiques ayant opposé plusieurs mouvements du christianisme initial.

En page 47 de la revue "Les Énigmes de l'Histoire" : De par les querelles de pouvoir au sein du mouvement chrétien des premiers temps, qui se traduisent par de fortes contradictions au cœur même des différents évangiles, il n’est pas aisé, quoi qu’il en soit, de faire la part de la réalité historique des faits et de leur interprétation mythique. Une chose demeure certaine néanmoins : Marie-Madeleine n’est pas seulement l’une des femmes les plus fascinantes de l’Histoire des hommes, mais très certainement aussi un emblématique chef de file spirituel, comme le démontre un autre texte gnostique, la Pista Sophia…

La seule chef de file spirituelle de cette envergure se retrouve en Égypte : Isis ! Mais c'est sa jumelle Nephtys qui prendra sa place après son trépas.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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