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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE : Conclusion

par panthère58, jeudi 06 avril 2017, 21:56 (il y a 2570 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 4


[image]

Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

12. L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ? / Serge Cazelais

En page 197 : Quelle grande question ! Des livres cachés, nous dit-on, confisqués et secrets qui gênent le Vatican…

Il réfute ces allégations. Puis, l’auteur précise l’usage du terme « apocryphe » qui varie selon son usage en anglais ou en français, et la correspondance du terme anglais en français qui est « deutérocanonique ». Et ce qui est considéré comme « apocryphe » en français, est appelé « pseudépigraphe » en anglais. Et cette façon de nommer différemment certains textes aurait contribué à semer une confusion, particulièrement mesurable sur le réseau internet. Il prend de l’espace pour démêler ces trois appellations en donnant quelques exemples dont la littérature sur Henoch. Il situe la littérature dite « intertestamentaire » parmi ces dénominations.

Puis il trace le portrait de ce qui finira par composer le Nouveau Testament en retournant dans la littérature chrétienne ancienne lue par les différentes communautés. Il part donc du IIe siècle avec Irénée, passe par le IIIe siècle avec Origène et remonte jusqu’au IVe siècle pour démontrer que Constantin n’aurait pas été à l’origine de la sélection des 27 livres du Nouveau Testament mais que ça été un processus qui se serait étalé sur quelques siècles. Selon son propos, il semblerait que Constantin n’ait pas eu son mot à dire dans cette sélection finale.

Il conclue son article en rétablissant les faits concernant l’Évangile selon Thomas qui a été très médiatisé et qui a été l’objet du film « Stigmates ».

En page 215 : Le mieux à faire, si on est curieux et si on veut en savoir plus, est de consulter les volumes énumérés ci-dessous, en plus de ceux mentionnés dans les notes de bas de page. Ainsi, la prochaine fois que vous verrez un documentaire ou lirez un roman ou un ouvrage aux prétentions scientifiques affirmant que l’Église a retiré des livres de la Bible et qu’elle les cache, vous saurez à quoi vous en tenir et, surtout, où les trouver.

Je vous réfère à la question précédente (lien précédent) où le sujet a aussi été abordé par Serge Cazelais et à laquelle j’ai soumis quelques sources divergentes. Je ne vais que rajouter ici le récent vidéo de Roger Sabbah qui évoque une Septante grecque qui aurait été modifiée par Ptolémée.

13. Que s’est-il passé autour du tombeau de Jésus ? / Serge Cazelais

Dans son introduction, l’auteur fait un plaidoyer pour expliquer et justifier les différences, les discordances qui se retrouvent dans les divers textes de la Bible et donc, par ricochet, dans les quatre évangiles.

En page 217 : À lire les évangiles canoniques, on dégage quelques constantes, mais également des différences qui font apparaître la difficulté de nous en tenir uniquement à une lecture événementielle, comme s’il s’agissait de reportages.

Ainsi, on reporte sur le lecteur le fardeau de la preuve. Ce n’est pas la Bible en soi qui poserait problème, mais le lecteur qui n’aborderait pas les textes de la bonne façon. Il faudrait y voir avant tout des enseignements à valeur théologique que des reportages journalistiques de faits historiques séquentiels, identifiables, vérifiables.

En page 218 : Certains diront que si un détail, même le moindre, se révélait ne pas s’être vraiment produit dans le passé, la Bible serait alors démasquée et son caractère de livre inspiré réduit à néant !

Anton Parks sait de quoi il en retourne. À cause de certains détails, pas nécessairement démontrés, toute son œuvre, en partie « inspirée » elle aussi, et en partie une compilation de recherches, est réduite à néant par certains.

Concernant la Bible, on ne peut pas l’aborder comme on aborde un livre d’Homère ou de Platon, ou comme on aborde Star Wars, parce qu’elle est la base fondamentale des croyances de plusieurs centaines de millions de personnes qui s’appuient sur elle pour se faire dicter leur conduite personnelle et la conduite géopolitique de leur pays. L’enjeu, la portée, n’est pas le même.

De plus, avec les récentes découvertes archéologiques transmises par Finkelstein et Silberman, dans leur best-seller « La Bible dévoilée », on ne parle pas de menus détails ; on remet en cause rien de moins que les patriarches, l’Exode, la Conquête de Canaan, la monarchie unifiée, et par la bande, YHWH lui-même. Et on n’a aucune référence directe à David sinon un fragment d’une stèle trouvé sur le site de Tel Dan en 1993, au nord d’Israël qui fait référence à la « maison de David » du IXe siècle av. notre ère. Il a été démontré que Juda a connu son véritable essor à la fin du VIIIe siècle.

Toujours dans ce livre, on y explique en long et en larde l’idéologie deutéronomiste, particulièrement sous Josias vers la fin du VIIe siècle, qui instrumentalise ces textes pour ses ambitions nationalistes. C’est grave. On adapte des histoires antérieures au contexte de l’époque. Une véritable usurpation ! Et faire passer Josias pour un « bon roi », tout simplement parce qu’il se serait aligné sur l’idéologie deutéronomiste alors, que dans les faits, il aurait agit plutôt en dictateur. Ce n’est pas rien. À côté de ça, Dan Brown c’est de la p’tite bière. Cette mauvaise blague se poursuit aujourd’hui avec les ambitions sionistes d’Israël qui pourraient faire basculer la planète dans le chaos. Ainsi, en adoptant l’Ancien Testament, la Bible chrétienne le valide. C’est tout dire. « Crime » par association. Alors, que doit-on penser du Nouveau Testament ?

Dans le cas de la présumée résurrection du Jésus, les détails sont importants eu égard à l’envergure de l’événement et de sa portée mondiale. Mais on cherche à nous égarer dans un labyrinthe de technicalités pour minimiser l’impact de ces différences entre les récits des évangiles.

L’auteur précise que ces différences entre les évangiles étaient connues, commentées et acceptées par les Pères de l’Église. Même que pour certains, c’est l’Esprit Saint qui l’aurait voulu ainsi.

En page 219 : On découvre rapidement que, dès les premiers siècles, les auteurs chrétiens qu’on désigne souvent sous le nom de « Pères de l’Église » s’intéressaient beaucoup plus à la vérité théologique du texte biblique et à sa dimension spirituelle qu’à l’insaisissable vérité des faits qui se seraient ou ne se seraient pas déroulés.

Peut-être parce, qu’effectivement, ils ne savaient rien de la vérité des faits et qu’ils étaient dans l’impossibilité de les valider. Si la vérité des faits est aussi insaisissable, ça devrait au contraire nous obliger à être plus critique vis-à-vis des écrits bibliques.

Aucune argumentation, aussi solide soit-elle, ne peut rivaliser avec « l’Esprit Saint » qui fait foi de tout. C’est comme la formule : « C’est la volonté de Dieu ! ». Ça ferme la porte à toute discussion, à toute contestation. Et ce n’est pas parce que cette assertion remonte à presque 2000 ans qu’elle est plus judicieuse pour autant.

Pour d’autres sources, ces discordances reflètent plutôt les conflits idéologiques entre les diverses communautés chrétiennes du début et que certains vont jusqu’à qualifier de « guerre intestine ».

Si on prend l’hypothèse que Jésus est historique et qu’il aurait accompli tout ce qui est rapporté dans les textes, alors pourquoi est-ce que ça suscite autant de conflits, autant de polémiques entre les communautés chrétiennes du temps des Pères de l’Église ? Quand quelque chose d’aussi grandiose ne fait pas l’unanimité dès le départ, il y a là, à mes yeux, matière à réflexion. Il y a des lumières qui devraient s’allumer. On dirait que le schisme entre le culte égyptien d’Aton et d’Amon s’est transposé en terres de Canaan tout au long de l’Antiquité jusqu’au début de l’ère chrétienne.

En pages 218-219 : Nos frères dans la foi qui ont canonisé l’un ou l’autre livre étaient-ils étourdis au point de ne pas s’être rendus compte qu’il y a des différences au sein des quatre évangiles ? Allons donc… Quelle improbable distraction !

Je vais répondre sur le même ton : les Juifs dans la foi qui étaient dans l’attente du messie, étaient-ils étourdis au point de ne pas s’être rendus compte que Jésus était celui attendu ? Allons donc… Quelle improbable distraction !

Pour moi, c’est une preuve circonstancielle que malgré tous les miracles du Christ, ses guérisons, ses exorcismes, ses discours, ses origines davidiques, s’il est passé sous le nez des Juifs, c’est qu’il n’était probablement pas de leur époque, mais bien antérieur.

En page 220 : Ainsi, les récits mettent en scène des personnages qui ont vraiment existé, des lieux aussi, mais on leur fait jouer des rôles, dire des mots qui détonnent, dans des mises en scène qui, si l’on s’intéresse uniquement à une vérité événementielle, sont invraisemblables.

Là, c’est comme une confirmation en bonne et due forme que la Bible serait une fiction. Dan Brown doit rire dans sa barbe. Mais, j’acquiesce. On peut lire la Bible comme on va aller voir au cinéma une fiction qui nous fait réfléchir, qui ouvre notre champ de réflexion. Mais de mon point de vue, les gens se perdent plus qu’ils ne se trouvent dans cette création littéraire qu’est la Bible.

Comme plusieurs civilisations ont des contenus considérés comme mythiques et / ou légendaires très élaborés et structurés, et qu’elles partagent des points communs comme le déluge, il m’apparaît vraisemblable que ces témoignages seraient une mémoire vivante de faits antérieurs et qui se rapportent aux origines de l’humanité. Alors restreindre ces textes à une certaine interprétation théologique, à une dimension spirituelle pour alimenter et légitimer une croyance religieuse, c’est nier que l’humanité a des origines, ce qui me semble le summum de l’absurde. En bout de piste, ce n’est pas leur contenu qui serait invraisemblable, mais la façon de le raconter, de l’exprimer. Et j’ai l’étrange impression que l’on a tendance à confondre cela dans l’appréhension de ces textes.

Mais je vais me répéter. Je crois sincèrement que ces récits parlent d’une vérité événementielle même s’ils apparaissent invraisemblables. Et c’est sous cet angle, cet aspect, que les travaux de chercheurs indépendants m’intéressent. Pour ce qui est de ma spiritualité, je n’ai pas besoin d’une telle Bible pour la développer. À bien des égards, je la trouve factice. Curieux qu’elle ait été imposée, au lieu de s’imposer par elle-même.

En page 221 : C’est simple, mais peut-être trop simple pour certains esprits de notre temps qui veulent imposer à la Bible et aux évangiles des critères de validité qui n’étaient pas ceux de l’Antiquité.

D’accord sur le fond. On doit déterminer avec les critères de l’Antiquité si cette Bible était valide pour cette période. Mais pour le reste, nous ne sommes plus dans l’Antiquité. Je pense donc, au contraire, qu’il est non seulement légitime mais nécessaire de déterminer, avec les critères d’aujourd’hui, si ces écrits sont encore valides pour nous. L’enjeu doit transcender le simple exercice académique.

Cette Bible a encore tellement d’influence aujourd’hui qu’on ne peut se permettre de faire perdurer des falsifications, des usurpations, ou des fabulations si cela s’avère le cas. Donc il s’agit essentiellement de savoir à quoi s’en tenir. Mais peut-être que c’est trop simple pour les esprits savants. Ainsi, la saga Star Wars, par exemple, a été faite pour correspondre aux critères d’aujourd’hui. Ça explique en bonne partie son succès.

Puis, une fois le terrain préparé, l’auteur attaque directement le sujet qui fait l’objet de son article : « Que s’est-il passé autour du tombeau de Jésus ? », en comparant les récits des évangiles canoniques et aussi l’Évangile apocryphe de Pierre.

En page 226, tiré de l’Évangile de Pierre, le bruit dans le ciel, les cieux qui s’ouvrent, les personnages brillants qui descendent : résurrection ou phénomène extraterrestre avec abduction du corps ?

14. A-t-on le temps d’aller à l’épicerie avant la fin des temps ? / Francis Daoust

En page 234 : L’idée d’une fin des temps est un concept foncièrement biblique.

L’auteur fait la distinction entre la « fin des temps » biblique et la « fin du monde » en se référant autant aux récits prophétiques de l’Ancien Testament que du Nouveau. Il fait aussi référence au texte babylonien « Atrahasis » dont la Genèse se serait fortement inspirée. Il définit à quoi correspond les termes « Apocalypse » et « Armageddon ».

On s’est donc passé la « puck » de l’inspiration divine… « Passe moé la puck pis j’vas compter des buts ! »

En page 235 : À titre d’exemple, dans l’Atrahasis, tous les dieux, à l’exception d’Enki, sont furieux de voir des humains survivre au déluge et mettent sur pied de nouveaux stratagèmes comme la maladie, les accidents et la mort, afin de contrôler l’expansion de la population humaine.

Ça ressemble aux Georgia Guidestone… Quand je dis qu’Enlil / Seth / Satan détestait l’humanité et que Sa’am / Enki / Serpent d’Éden / Ptah / Osiris / Horus en était le protecteur… et qu’il aurait payé de sa vie pour nos péchés (la rébellion dans le Jardin biblique, laquelle il aurait planifiée).

Le principal problème avec sa démonstration, c’est que selon « La Bible dévoilée », des Finkelstein et Silberman, en fait, les prophètes prophétiseraient sur des événements passés! Oups !

Conclusion : Ouverture / Sébastien Doane

Une invitation à lire la Bible sur la base des informations partagées par le présent collectif d’auteurs.

Bien, je planifie effectivement d’acheter une Bible, d’ici la fin de l’année, probablement celle de Jérusalem, sauf avis contraire.

Ma conclusion : Je suis satisfait de cet achat. Cette lecture m’a permis d’en apprendre un peu plus sur la grille d’analyse des exégètes et des savants, sur la façon qu’ils appréhendent les textes bibliques. Et cette année, je suis comme dans une année « biblique » dans mon énergie. En début janvier, une connaissance m’a référé à Israël Finkelstein et ça l’a fait boule de neige depuis. Et comme je m’étais promis, et que j’avais aussi promis, de me procurer un éventuel livre où Serge Cazelais s’y serait investi, eh bien, voilà.

Je ne suis pas un exégète ou un savant de ces textes. Ma grille d’analyse en toute chose est la recherche de la cohérence, de la vraisemblance, du gros bon sens, soit les meilleurs atouts pour ne pas être « troublés ».

C’est sûr que la lecture du livre « La Bible dévoilée » des Finkelstein et Silberman est venue raffermir et soutenir mon sens critique face aux écrits bibliques. Je me sers des informations et des sources qui sont à ma portée, qui se retrouvent sur mon chemin depuis plusieurs années, parfois d’une façon imprévisible et / ou inattendue.

Globalement, j’en retiens que les exégètes et les savants sont très critiques et sévères face aux sources qui sont extérieures aux institutions académiques, alors qu’ils ont plein de réserves et d’excuses pour expliquer les lacunes des écrits bibliques. Je prends pour exemple ces quelques points :

1. La recherche des faits, de la vérité doit céder le pas aux messages théologiques, spirituels.

2. L’approche basée sur le « in absentio » où l’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence.

3. Il y a aussi les blancs du texte.

4. Il y a la formule « clé en main » : ça vient du Saint Esprit !

5. Le lecteur est le problème, pas la Bible en soi.

6. Textes inspirés par leur expérience avec le divin ou insufflé par le Saint-Esprit.

Comment savoir si les auteurs ont vraiment été inspirés par des sources divines positives et spirituelles, ou manipulés par des sources divines négatives, voire maléfiques qui les auraient abusés ? Comment peut-on juger que des personnes vivent réellement une expérience avec le divin et qu’elles ne soient pas manipulées ?

7. On souligne les récentes découvertes archéologiques mais on continue d’argumenter sur des bases obsolètes.

8. Les critères pour valider des écrits doivent être intemporels, objectifs, définis et non limités à la période qui leurs correspond. Parce qu’il y a une différence entre comprendre le contexte qui a entouré l’écriture de ces textes, et valider, authentifier leur contenu. Ce que l’archéologie a compris au tournant des années 1970.

Alors voilà pourquoi les Roger Sabbah et les Anton Parks ont du mérite de s’engager dans une voie aussi périlleuse. Ils se mettent la tête sur le billot comme on dit. Tandis que les savants, les exégètes se la jouent facile, sécure.

Personnellement, la seule valeur que je donne aux textes bibliques, c’est qu’ils seraient porteurs d’une mémoire historique sur nos origines comme humanité, et qui reste à être décryptée.

Si la Bible était d’inspiration divine, ou une expérience réelle avec le divin, ou encore insufflée par l’Esprit Saint, ça se reflèterait dans les textes. Mais non, ces textes sont empreints de misogynie, d’homophobie, de violence, de xénophobie, de psychopathie. Pourquoi la Bible réussit malgré tout à conserver une crédibilité virginale ? Voilà le seul miracle que je reconnaisse. Qu’est-ce que ça va prendre pour qu’on la perçoive comme elle est, et non comme on voudrait qu’elle soit ? Plus on s’éloigne de la Bible, plus l’humanisme a tendance à ressortir chez l’Humain.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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