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Mauro Biglino "Il n'y a pas de Création dans la Bible" Concl

par panthère58, dimanche 07 mai 2017, 22:23 (il y a 2545 jours) @ panthère58

:-) IL N’Y A PAS DE CRÉATION DANS LA BIBLE
La Genèse nous raconte une autre Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 2

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2012 Uno Editori

Macro Éditions, 2016, 300 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 3 : Le [ruach, kavod] et les [keruvim] d’Ézéchiel

En page 90 : Il faut préciser que ces textes ont été rédigés après que tous ces événements s’étaient déroulés : il s’agit donc des classiques prophéties dites post eventum, comme d’ailleurs le sont toutes les prophéties bibliques en notre possession.

Il identifie qui est le prophète Ézéchiel et les nouveaux rapports avec Yahvé, en particulier en lien avec l’offrande des premiers-nés. Il définit le sens des « visions bibliques » d’Ézéchiel (particulièrement en Ézéchiel 1:1-28) où les chérubins sont décrits comme des ovnis.

Sachant que plusieurs textes sont dans la mouvance de se référer à des événements antérieurs qu’on ramène à l’avant-plan, comme les prophéties qui n’ont rien de prophétiques, est-ce que la vision décrite par Ézéchiel est vécue ou simplement rapportée par celui-ci ? La question est légitime ; mais Biglino ne pose pas son regard sur cet aspect.

En page 97 : La tradition a vraiment laissé libre cours à sa fantaisie en tentant d’expliquer et de représenter de plusieurs manières les similitudes et comparaisons dans le texte : homme, aigle, lion et bœuf. Chaque interprétation donnée prend donc son origine dans le spiritualisme qui conditionne de façon dogmatique et préjudiciable la lecture du texte biblique.

En page 98 : La ressemblance, en effet, ne doit pas être exclusivement ou nécessairement formelle. Pensons aux Indiens d’Amérique du Nord qui appelaient le train « cheval de fer »…

En page 107 : Notons au passage que le [ruach] et le [kavod] produisent exactement les mêmes effets visuels et sonores, prouvant une fois de plus que le [ruach] ne représente pas toujours la manifestation éthérée et impalpable de « l’esprit divin » mais est souvent un objet concret, matériel, solide, évident, bruyant, que tous peuvent voir et entendre lors de ses déplacements.

CHAPITRE 4 : Les chérubins

L’auteur a parlé des chérubins dans ses publications antérieures. Il poursuit avec des extraits bibliques les impliquant. Rien à voir avec l’angélologie qui se serait développée sur une fausse prémisse.

. Genèse chap. 3
. Premier livre des Rois, chapitre 6
. Premier livre de Samuel 4:4 / Deuxième livre de Samuel 6:2 / Premier livre des Chroniques 13:6
. Deuxième livre de Samuel, chapitre 22

En page 123 : Nous savons en effet que les ailes, qui ont été attribués aux anges de la hiérarchie décrite par la religion chrétienne, l’ont été très tardivement. On le fit parce que des ailes étaient présentes sur des êtres vénérés par d’autres cultes et qu’on ne pouvait accepter que les anges chrétiens n’en possèdent pas.

Il termine ce chapitre en émettant plusieurs interrogations pertinentes sur les chérubins qui remettent en question la représentation de ceux-ci telle que la doctrine religieuse veuille bien nous les représenter.

CHAPITRE 5 : L’arche d’Alliance : moyen de communication et arme ?

Informations et questionnement sur l’arche, vue comme un objet technologique, et les chérubins qui la « couvrent » [krv]. Des chérubins dont la fonction diffère selon qu’ils accompagnent l’arche d’Alliance ou le [kavod] (Ézéchiel). De même, des infos sur comment on se protège de l’arche et, d’autre part, ce qu’il en est lorsque l’arche est présente ou absente. Ce qu’il en advient après le décès de Moïse et lors de son passage dans le camp des Philistins.

Mon propre questionnement : pourquoi YWHW fait construire cette arche par Moïse au lieu de la faire lui-même ?

En page 146 : Nous verrons que c’est plutôt son aspect mécanique qui frappe ceux qui analysent le texte l’esprit libéré des conditionnements théologiques ou spiritualistes.

La question qui tue : comme « La Bible dévoilée » des Finkelstein et Silberman remet en question l’essence même des écrits bibliques de la Torah, qui était vraiment Moïse, et où le situer dans l’espace-temps ?

CHAPITRE 6 : L’Elohim Yahvé et l’or des Hébreux

Il est question de l’utilisation de l’or réquisitionné avant l’Exode, de la question d’hygiène en présence de YWHW, de l’épisode du Veau d’Or.

En page 183 : Je souligne immédiatement qu’il ne faut pas se laisser dérouter par des siècles de doctrines et d’utilisations religieuses qui ont présenté la figure du sacerdote sous un jour qui n’a pratiquement rien à voir avec celui auquel se référaient les cultures moyen-orientales de l’époque.

Il définit donc ce qu’est un sacerdote, en la personne de Jéthro-Réuel, le beau-père de Moïse dans l’Exode. Étrangement, cette définition rejoint le thème des Archontes puisqu’en page 184, il l’exprime ainsi : « C’était donc là encore une sorte de gouverneur, de prince, un personnage agissant pour le compte du seigneur local. » Puis dans les pages 185 à 187, il écrit un texte intitulé : LA MATÉRIALITÉ DU SACERDOTE, qui renvoie à l’idée des hyliques développée aussi dans le vidéorandia VOR170401 et rapportée dans le Complément Surprenant :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=146058

En page 192 : Ces événements [traversée de la mer Rouge / de jonc] confirment une fois de plus l’hypothèse que j’ai émise comme base de travail : la Bible, étudiée et analysée de façon littérale, apparaît toujours davantage comme un texte racontant des chroniques concrètes.

CHAPITRE 7 : La technologie des Elohim et l’[adam]

Bien sûr, il est question de la création génétique d’Adam et Ève mais d’un point de vue technologique, biogénétique. Il est question aussi de relations sexuelles entre des anges et des humaines pour engendrer des enfants demi-dieux. J’ai trouvé et copié la racine hébraïque qui se rapprochait le plus de celle du livre pour [tselem].

En page 211 : Ceux qui ont écrit puis vocalisé les versets voulaient être certains que le lecteur ait bien saisi que les Elohim avaient produit l’homme en utilisant leur צלם [tselem].

Il explique pourquoi l’Adam aurait été créé non pas à l’image des Elohim, mais plutôt avec ce qui contenait l’« image » de ceux-ci. Il explique comment on doit interpréter l’expression « fils de ». De même, il en arrive à cerner le personnage de « l’archange Gabriel » qui n’en serait pas un, ce qui mènerait à une possible relation sexuelle explicite avec Marie, quand il la « visite » lors de l'annonciation.

En page 226 [Dieu qui insuffle la vie à Adam] : Mais ce n’est très probablement pas ce que voulaient dire les auteurs bibliques, qui ne parlaient absolument pas d’« âme » ou de « mondes spirituels ». Le récit semble extrêmement concret y compris dans ce passage. Là encore, appuyons-nous sur la comparaison avec les termes suméro-akkadiens dont proviennent ces récits bibliques de la supposée création de l’homme.

Il termine ce chapitre en mettant en évidence les faiblesses des théories créationniste et évolutionniste, et en suggérant une intervention extérieure exprimée dans divers textes antiques ainsi que dans la Bible.

CHAPITRE 8 : Création ou… ?

Il examine dans divers extraits bibliques si le terme [bara] mérite d’être traduit par « créa ». Dans Genèse 5:1-2, par exemple, le terme est en lien avec la racine [asah] qui voudrait dire « faire, fabriquer, construire ». Dans les autres extraits présentés, il explique pourquoi [bara] ne peut être traduit par « créa ».

Il explique que contrairement à la pensée grecque abstraite, la pensée hébraïque est concrète.

En page 265 : C’est ce que j’affirme dans tous mes travaux : le sens littéral immédiat est, très probablement, celui qui prête le mieux à comprendre la pensée des auteurs bibliques qui nous ont transmis des chroniques, des récits d’événements réels et non des concepts abstraits.

CHAPITRE 9 : … ingénierie hydraulique ?

En page 267 : Poursuivons notre recherche analytique de la signification du verbe [bara] dans les passages bibliques où il se rencontre.

Il parle de la mauvaise interprétation du septième jour de la création qui ne serait pas littéralement un jour de « repos absolu ».

En page 270 : À propos de la concrétude de la langue hébraïque, je vous renvoie à l’affirmation du chercheur J. Benner, citée à la fin du chapitre précédent. Ce prétendu « acte de création » se manifeste donc en réalité par une opération bien plus concrète qui a consisté à construire, agir, opérer sur ce qui existe déjà afin de le transformer.

En page 44 du Chaos des Origines d’Anton Parks [Gn 1:2- ] (complété par :
Le Livre des Jubilé 2:2
Midrash Ha Neelam, Berechit 2d
Le Zohar, Berechit 1:16a
Genèse Rabba, Berechit 2:4), il semble que Parks va dans le même sens que Biglino :

La Terre se trouve dans "l’Antériorité", ceci nous indique, non une création, mais plutôt une recréation sur la Terre. Cette précision capitale change bien des aspects de l’histoire de la Terre par rapport à la version du Texte Saint : la Terre possédait obligatoirement une histoire avant la venue des Elohim ; la version gnostique de la Création placée en seconde partie de cette étude nous le confirmera.

En page 69, toujours du livre de Parks : Juste après le septième jour "d'assainissement", le second chapitre de la Genèse ne met plus en scène les Elohim comme seuls maîtres de la Création, mais une association YHWH avec Elohim. Le même constat se retrouve dans les textes parallèles utilisés ici. Une fois encore, je me suis résigné à devoir placer des entrées supplémentaires. Nous l’avons vu, certains chercheurs modernes veulent voir dans les deux récits de la Création, une volonté de dissimuler plusieurs sources antiques impossibles à unifier. Selon eux, ceci expliquerait les deux versions de la Création assez contradictoires disponibles en Genèse 1 et 2. Mais il n’en est rien, les sources rabbiniques réfutent formellement cette idée. Les étapes de la Création biblique vont d’ailleurs dans le sens d’une forme de destruction globale et d’une recréation :

[image]

De ce que je comprends de la Genèse biblique, selon la thèse de Biglino, il ne s’agirait pas de la création de la Terre mais bien de l’énumération des étapes d’installation des Elohim sur Terre et ce qui s’en ait suivi. Les journées de la création représenterait chacune une étape pouvant être d’une durée non-déterminée mais relativement longue. Il se sert de textes suméro-akkadiens dont se seraient inspirés les textes bibliques de la Genèse.

En pages 283-284 : Commençons par préciser que les passages qui semblent renforcer l’hypothèse que nous examinons sont nombreux : les Elohim sont intervenus, ont identifié un territoire, l’ont modifié, l’ont amélioré et ont fait en sorte de le rendre habitable et fonctionnel. Leur lecture nous aide à comprendre encore mieux à quel point le concept de création était absent des esprits et des intentions des auteurs bibliques.

CHAPITRE 10 : Pour conclure

Il n’est pas question de « création » dans la Bible. Les textes extrabibliques le corroborent. Le sens du terme [bara] dans la Bible a été travesti.

En page 300 : Un travail colossal durant lequel les pères de la civilisation humaine, les formateurs de l’Homo sapiens, ont utilisé leurs connaissances technologiques pour garantir leur survie par la réalisation d’une importante œuvre d’ingénierie hydraulique : la première véritable intervention majeure. C’est, selon moi, ce qui s’est réellement produit [bereshit] « au commencement ».

Conclusion personnelle : À part le fait que Biglino ne s’intéresse qu’à l’analyse du texte, sans s’intéresser à son authenticité et sa véracité, c’est excellent. En plus de nous donner de l’information et des explications pertinentes, ça met en lumière l’entêtement de la science officielle « spiritualiste » à réduire les textes bibliques à des abstractions alors que les auteurs parleraient plutôt de choses concrètes.

Après avoir lu « La Bible dévoilée » des archéologues Finkelstein et Silberman, avec en arrière-plan Sabbah et Parks, cette approche de Biglino permet d’être mieux équipé pour ne pas s’en faire passer des « p’tites vites » par l’exégèse officielle, académique.

Comme Biglino passe une partie de son livre sur l’épisode de l’Exode, pour moi, le seul Exode qui convienne, serait celui de ceux qui ont dû quitter l’Atlantide lors de sa destruction, pour se rendre à pied en direction de l’Égypte.

Je trouve que ces informations qui nous parviennent aujourd’hui, font office de « Révélations » pour une meilleur compréhension de nos origines.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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