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LES SECRETS DE L'EXODE des frères Messod et Roger Sabbah 1

par panthère58, dimanche 03 décembre 2017, 20:22 (il y a 2329 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

Endos du livre : Selon Messod et Roger Sabbah, Moïse et Abraham n’étaient pas hébreux, mais, de surcroît, ils étaient pharaons ; les Hébreux ne furent jamais esclaves, et le « peuple élu » se composait simplement des habitants – égyptiens – de la ville sainte d’Akhet-Aton.

D’autres idées sont avancées dans cet ouvrage : la Genèse reproduirait la cosmologie égyptienne, l’alphabet hébreu tirerait son origine des hiéroglyphes et les personnages historiques de l’Ancien Testament seraient des personnalités de l’histoire égyptienne…

Messod et Roger Sabbah nous convient à une lecture nouvelle de l’Ancien Testament et à la mise au jour de l’histoire véritable, dissimulée au sein de la tradition biblique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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PRÉFACE

En page 7 : Bien qu’une grande partie du récit biblique se passe en Ancienne Égypte, Abraham, Joseph, Moïse restent encore introuvables dans l’état actuel des recherches archéologiques.

Assertion onfirmée par le livre La Bible dévoilée.

De même pour le peuple des Hébreux.

En page 8 : Une nouvelle approche des textes bibliques associée à l’étude archéologique de l’ancienne Égypte, depuis les coutumes les plus intimes, de la circoncision jusqu’au culte des morts, permet de découvrir que la réalité historique va bien au-delà de la « vérité biblique ».

CHAPITRE 1 : LA TOMBE ET SES SECRETS

On fait référence ici à la tombe de Toutankhamon. Les secrets, eux, résident dans des inscriptions religieuses sur certains murs de la chambre funéraire qui s’apparentent à l’hébreu, dans d’autres symboles ou objets de ladite chambre funéraire qui, eux aussi, se retrouvent dans la langue hébraïque, et concernent aussi les chapelles qu’on y trouve.

En page 16 : Lorsque Howard Carter ouvrit la troisième chapelle, il remarqua sur l’un des panneaux latéraux deux anges aux ailes déployées vers le haut, évoquant les anges situés sur l’Arche sainte du récit biblique.

[image]

Les auteurs associent plusieurs objets à des versets bibliques correspondants de l’Exode.

En pages 19 : Akhénaton portait le nom de son dieu Aton sur sa poitrine, et vénérait Maât, déesse de la justice te de la vérité… La Bible parle du « pectoral du jugement » incrusté de douze sortes de pierres… [douze tribus d’Israël]

En résumé, la chambre funéraire de Toutankhamon recèle plusieurs liens avec l’Exode de l’Ancien Testament. Les auteurs expliquent pourquoi la langue hébraïque a plus de similitudes avec les hiéroglyphes qu’avec l’écriture phénicienne.

En page 22 : Faut-il rappeler que la plus grande partie de l’histoire biblique se déroule en Égypte ancienne, dans la période appartenant au Nouvel Empire ? Faut-il rappeler que Pharaon est un acteur important de la Bible même si son nom n’est pas dévoilé ? Par les nombreux enseignements qu’elle apporte, la Bible doit être considérée comme un ouvrage d’égyptologie.

[image]

À 0H34’35’’ du VOR171125 : Égypte VS Bible

Kiwan : Pourquoi dans la Bible, ils ont quitté l’Égypte, avec Moïse, et nulle part dans la Bible on parle de l’Égypte, on parle des pyramides ? Les pyramides avaient déjà été bâties.

Extrait Complément Surprenant :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=149753

« vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les pyramides égyptiennes et les grands temples ne sont pas mentionnés dans la bible ? Savez-vous que l’Egypte est mentionnée dans la bible environ 600 fois ? Ce chiffre est phénoménal et laisse perplexe en même temps, car personne ne peut revisiter l’Egypte tant de fois et ne jamais se référer une seule fois à ses icônes passées: les Pyramides.Il n’y a même pas eu une mention des pyramides, une des merveilles du monde ancien, dans les histoires israélites. Vous ne pouvez pas demeurer si longtemps en Egypte sans remarquer les pyramides. La très vaste majorité des historiens et des leaders militaires qui vinrent en Egypte depuis l’antiquité comme Alexandre le Grand, Strabo, Diodorus Siculus et bien sûr Hérodote, tous mentionnèrent et documentèrent leurs souvenirs et commentaires au sujet de ce site si célèbre.Mais quand on en vient aux Israélites, leur bible hébraïque est complètement silencieuse non seulement au sujet des pyramides mais aussi de toute caractéristique de l’ancienne culture ou architecture égyptienne ancienne.70 ans de captivité à Babylone ont laissé leur marque sur la culture hébraïque, le talmud et la bible hébraïque. Des thèmes de la mythologie sumérienne et babylonienne comme ceux du déluge, d’Adam et Eve et de l’arbre de la connaissance peuvent être reconnus dans la bible hébraïque.Le séjour de 400 ans en Egypte aurait dû laisser une empreinte sur les Israélites et leur culture, mais on ne la trouve nulle part.Peu importe la profondeur à laquelle vous creusez dans les histoires israélites, vous ne trouverez aucune influence égyptienne, pas un gramme d’impact culturel, à part peut-être la seule mention du mot “pharaon”. »

En page 30 : Le « Hé » hébreu ה, cinquième lettre de l’alphabet, se prononce en soufflant du fond de la gorge. Il a pour signification originelle : souffle.

En page 31 : Dans la correspondance d’Amarna, (Akhet-Aton), le pharaon Akhénaton est appelé « le souffle » par ses vassaux, rois cananéens et phéniciens…

Le rapprochement continue entre la chambre funéraire de Toutankhamon : les 12 provinces de la Haute et Basse-Égypte et les 12 tribus d’Israël.

Après le « Hé », on présente le lien qui unit le « Yod » hébreu au « Yod » égyptien. De même avec d’autres lettre hébraïque et son équivalent égyptien.

En page 37 : Par contre, en ce qui concerne le « ch » hébreu figurant dans les manuscrits de la Mer Morte, il est absolument identique au « ch » hiéroglyphique du psaume d’Akhénaton.

En page 38 : Pourquoi les trois Chin’ du psaume d’Akhénaton se trouvent-ils inscrits dans la Bible dans le thème de la création, avec la même signification ?

En page 41 : Le Hé, le Chin et le Tsadé, ainsi que le Yod, le Beth, le Guimel, le Vav (comparé plus loin), se trouvent dans la première tombe de Aï, et constituent autant d’indices archéologiques mettant en évidence l’origine égyptienne et amarnienne de l’hébreu.

Pour l’anecdote, en page 44, les frères Sabbah datent le règne d’Aménophis IV / Akhénaton de 1358 à 1340… (Sur Wikipédia, on date de -1355/-1353 à -1338/-1337.) Dans le Larousse, il est dit qu’il serait de « sang-mêlé ».

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Aménophis_IV_qui_prit_le_nom_d_Akhenaton...

Il y a une variation de dates, expliquée sur le lien :
https://www.universalis.fr/encyclopedie/akhenaton-amenophis-iv/

Mais qu’importe, pour moi, l’anecdote est de retrouver le « 358 ».

Les auteurs font un résumé biblique de l’Exode. Puis ils font la description de ce qui entoure la création de la cité d’Akhet-Aton et de son fonctionnement.

En page 47 : Toutes les richesses du pays confluaient vers Akhet-Aton. Les nourritures sacrées étaient offertes au dieu Aton avant d’être consommées. Le pain et le vin consacrés promettaient l’abondance. Les animaux autorisés étaient sacralisés dans les temples atoniens et redistribués dans le pays, comme dans le temple de Salomon.

Dans le fond, et c’est mon opinion personnelle, l’équivalent de la somptuosité dévolue au pseudo-temple de Salomon ne peut être retrouvée que dans la ville d’Akhet-Aton, puisqu’il n’y a rien dans les récentes découvertes archéologiques (La Bible dévoilée) qui vienne confirmer l’existence même de Salomon, encore moins de son temple tel que décrit dans la Bible.

Il y a aussi de nombreuses autres corrélations entre ce qui se faisait à la période d’Akhénaton et ce que l’on retrouve dans divers versets de la Bible hébraïque.

Voici un passage du livre des frères Sabbah concernant le tandem Aï / Toutankhamon, en page 58 : Par son omniprésence, Aï est le grand prêtre qui, bien avant de devenir pharaon d’Égypte, prendra la plus importante de toutes les décisions… Aï va changer le destin d’un empire, Aï va changer le destin de toute l’humanité. À la mort du pharaon Semenkharé, il prendra les rênes de l’Égypte, Touthankhaton (Touthankkamon) étant trop jeune pour régner. Il participe au couronnement et décide dans un premier temps de « transférer » le nouveau pharaon, à Thèbes selon certains égyptologues, à Memphis selon d’autres.

Toutankhaton fut couronné et, toujours sous l’influence du Père Divin Aï, prit le nom de Toutankhamon. Ce changement indique clairement la gravité de la situation : il signifiait le retour à la religion d’Amon par un pharaon trop jeune pour comprendre ce qui lui était imposé.

[image]

Passage qui me rappelle un autre du même genre dans le livre La Bible dévoilée, avec le tandem Hilqiyyahu / Josias, en page 407 : D’après le second livre des Rois, Amon « fit ce qui déplaît à Yahvé, comme avait fait son père Manassé » (2 R 21,20) Il ne s’écoula pas deux ans qu’un coup d’État éclate à Jérusalem, au cours duquel Amon est assassiné. Horrifié, « le peuple du pays » – probablement l’élite sociale et économique de Juda – tue les conspirateurs et met Josias, le fils d’Amon, âgé de huit ans, sur le trône.

Et dans un cas comme dans l’autre s’amorça une importante réforme religieuse. Et on sait que c’est sous Josias que fut principalement écrit la Bible sous l’influence nationaliste des Deutéronomistes.

En page 59, suite à la contre-réforme religieuse d’Aï : Pierre Grandet a raison en ce qui concerne le reste de l’Égypte, se conformant à la volonté des nouveaux dirigeants du pays. Par contre, il est certain que les habitants du « paradis terrestre » Akhet-Aton furent contraints d’abandonner leur ville.

Serait-ce là le véritable exode ? C’est l’objet du prochain chapitre.

CHAPITRE 2 : LE PHARAON DE L’EXODE

Toutankhamon pourrait-il être le pharaon de l’Exode et ce à l’âge de huit ans ?

Les auteurs nous réfèrent à Christiane Desroches-Noblecourt en page 67, qui : …dans son livre Ramses II La Véritable Histoire, affirme que le massacre des enfants n’était absolument pas une coutume égyptienne, et ceci dans toute l’histoire de l’ancienne Égypte. Aucun document, aucune fresque n’atteste la réalité historique d’un tel événement, ni des autres plaies…

Les auteurs nous expliquent pourquoi Semenkharé serait le pharaon de l’Exode. Puis, ils se tournent vers le Divin Père Aï pour expliquer sa contre-réforme religieuse et, ce faisant, le retour au culte d’Amon.

En page 71 : Akhet-Aton, la ville sainte entre toutes les villes, le paradis terrestre avait son corollaire : la grande misère pour le reste de l’Égypte. C’est une des raisons pour lesquelles le Divin Père Aï prend la décision irrévocable d’abandonner la religion monothéiste, la religion d’Aton, qui s’est révélée catastrophique.

Ce ne serait donc pas les « Hébreux » qui souffraient en Égypte, mais les Égyptiens. Il y avait donc une révolte qui couvait contre ce qu’engendrait le culte d’Aton dans le reste du pays.

On nous explique pourquoi il ne faut pas confondre les Hébreux d’avec les Hapirous.

En page 83 : C’est principalement à partir de l’écriture hiératique utilisée sous la XVIIIe dynastie, à l’époque du pharaon Akhénaton, que l’analogie entre l’écriture égyptienne et hébraïque doit être recherchée. La similitude entre les deux écritures, hébreu carré manuscrite, et écriture égyptienne, est évidente.

Sur cette base, les auteurs parlent du mystère du « Aleph » qu’ils décortiquent et relient à l’Égypte.

En page 86 : Les concordances permettent de mettre en évidence l’approche égyptienne antique de nombreux mots hébreux au niveau du sens, comme de la prononciation. L’écriture protégea la langue hébraïque, malgré les tendances déformantes du temps. Elle serait alors le support d’un langage caché hiéroglyphique, qui dissimulerait la vérité historique à travers la légende biblique. Fabre d’Olivet en a fait le thème principal de son livre La langue hébraïque restituée. […] Elle est le langage de la Bible et le langage des pharaons de la Bible.

En page 87 : La véritable origine du Aleph est reliée au Ankh.

Les auteurs expliquent comment par le rapprochement hébraïco-hiéroglyphique on arrive à identifier les divers pharaons sous leur pseudonyme d’Abraham, Aaron, Moïse et autres.

Au final, Akhénaton serait vraiment à l’origine du monothéisme selon la démonstration des frères Sabbah. Comme Adam et Ève, les Hébreux n’auraient pas fui mais auraient plutôt été chassés d’Égypte parce qu’ils auraient refusé de revenir au culte polythéiste d’Amon.

En page 100 : Durant son règne, Akhénaton avait dispensé, comme un maître à ses disciples, un enseignement qui véhiculait une notion révolutionnaire pour l’époque quant à la conception et la notion du divin. Cet enseignement, glorifiant un dieu unique, devait être plus tard le fondement de l’idéologie d’un dieu abstrait, invisible, transcendant, omniprésent et omniscient.

CHAPITRE 3 : LA STÈLE DU RETOUR À AMON

CHAPITRE 4 : LA XVIIIe DYNASTIE

CHAPITRE 5 : LA BIBLE DE AÏ

CHAPITRE 6 : LA GENÈSE

CHAPITRE 7 : LE PARADIS PERDU

CHAPITRE 8 : ABRAHAM L’ÉGYPTIEN

CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ?

CHAPITRE 10 : L’EXODE

CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?

CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?

CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?

CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM

CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ

CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX

BIBLIOGRAPHIE

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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