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Mauro Biglino : Le Dieu de la Bible vient des étoiles #3

par panthère58, mardi 28 novembre 2017, 12:26 (il y a 2339 jours) @ panthère58

:-) LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES
De la traduction littérale des codex hébraïques initiaux

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2011 Uno Editori

© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières

À NOTER QU’ANTON PARKS NE FAIT PAS PARTIE DE LA BIBLIOGRAPHIE DE MAURO BIGLINO ET QUE CELUI-CI N’EN FAIT JAMAIS MENTION DANS SES LIVRES. C’EST L’ÉDITEUR QUI A PRIS L’INITIATIVE D’EN FAIRE MENTION À L’ENDOS DE CE LIVRE DE BIGLINO PUISQUE JUSQU’À RÉCEMMENT, IL PUBLIAIT LES LIVRES DE PARKS.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits du livre ou d'autres sources [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 10 : SATAN – LUCIFER

Si ange signifie « messager », « s »atan équivaut plutôt à un « adversaire » de différents types, autant des hommes que des « anges », et non à un nom propre puisque le terme désignerait plutôt une fonction, une charge qu’un individu. Il s’appuie toujours sur des versets bibliques de l’Ancien Testament pour sa démonstration.

En page 211 : Le nom de Lucifer serait en réalité celui que cette entité portait avant d’être chassée du ciel par "Dieu". L’ange "porteur de lumière" serait ainsi devenu le Satan, c’est-à-dire "l’adversaire" par excellence. […] On peut essentiellement dire que ces Pères de l’Église établiront une identité entre le Lucifer d’Isaïe et le Satan de Job et des Évangiles, nouant ainsi un lien qui est entré dans la tradition religieuse populaire. On gardera pour l’instant en mémoire que cette définition d’"adversaire de Dieu" est, comme nous venons de le voir, totalement inadéquate.

L’auteur aborde le Lucifer d’Ézéchiel et celui d’Isaïe, et la façon dont les Pères de l’Église auraient à tort associé le nom de Lucifer à Satan avec le soutien plus tard de Thomas d’Aquin.

En page 215 : Un verset qui s’adressait à Xerxès a été récupéré au bénéfice d’une figure qui semble n’être que le fruit d’une construction théologique sans réelle substance !

Pour l’auteur, la Gnose a fait de même mais en renversant les qualificatifs de Lucifer, passant du négatif au positif.

En pages 215-216 : Selon cette hypothèse, le serpent/Lucifer décrit dans La Genèse serait celui qui a incité l’homme à acquérir la connaissance du Bien et du Mal et à s’émanciper au point de se faire pareil à "Dieu".

Sa conclusion porte à réflexion sur le satanisme qui en a malheureusement découlé.

CHAPITRE 11 : LES CHÉRUBINS SONT-ILS DES ANGES ? [kerubìm]

Toujours en s’appuyant de versets bibliques, l’auteur pose la question à savoir si les Chérubins seraient similaires aux [karibu] assyro-babyloniens. Il explique pourquoi ces Chérubins n’auraient rien d’un ange ailé, épée à la main. On serait plutôt en présence d’un objet volant.

En page 223 :

• ils sont reliés à une arme brûlante et tournoyante ;
• ils peuvent atteindre des dimensions considérables ;
• ils disposent d’éléments ayant des fonctions distinctes : couvrir et voler ;
• ils représentent "quelque chose" où l’Elohìm se pose, s’assoit et se tient.

Et plusieurs autres caractéristiques surprenantes, dont Yahvé qui chevaucherait son « chérubin » au cours de la bataille pour sauver David.

En page 229 : Concernant cette narration, nous regrettons quant à nous la disparition (accidentelle ou voulue ?) du document Le Livre des Guerres de Yahvé. Ce livre est cité dans les versets 14-15 de Nombres 21…

Puis l’auteur se concentre sur les versets d’Ézéchiel pour la suite de sa démonstration sur les chérubins.

En page 233 : On peut être certain que s’il ne s’agissait pas de la Bible, personne n’aurait la moindre difficulté à y voir la description d’un objet mécanique.

En page 241 : Souvenons-nous encore une fois que notre objectif n’est pas de définir "dans l’absolu" s’il existe ou pas des personnages angéliques, mais plutôt d’en vérifier l’existence dans l’Ancien Testament, ainsi que la description qui en est faite pour la comparer à ce que contient en général la tradition religieuse et spiritualiste.

Ainsi, l’auteur pose des questions fort pertinentes sur les Chérubins.

CHAPITRE 12 : LES CHÉRUBINS DE L’ARCHE D’ALLIANCE
[berìt-ha-aròn kerubìm]

L’Arche : un bleu d’architecte… ?
Le Propitiatoire : couverture de l’Arche ou récupération théologique pour « couvrir les péchés » ?
Différentes hypothèses (2) et clefs de lecture concernant les différences entre les Chérubins de l’Arche et ceux d’Ézéchiel.

En page 256 : C’est dans Exode 28 6 et suiv. que sont décrits ces objets que la tradition religieuse a toujours voulu considérer comme un élément purement ornemental, au point même de modifier la traduction d’un certain nombre de termes pour appuyer cette thèse. Nous en verrons un exemple plus loin.

Une digression par Aksoum, une ville en Éthiopie où on envisage la possibilité que l’Arche y soit. Parce qu’une photo y a été prise et montre à quoi peut ressembler lesdits Chérubins de l’Arche.

En page 265 : Sachant par conséquent que des termes identiques étaient utilisés pour désigner des éléments distincts, leurs description et fonction devraient à chaque fois être ramenées au contexte.

En conclusion, les Chérubins de la théologie ne correspondraient en rien à ceux des textes bibliques.

Ça ne m’étonne pas du tout… !

CHAPITRE 13 : ÉLIE : LE MIRACLE CHIMIQUE [Eliàh]

Faits d’arme du prophète Élie. Son enlèvement, abduction ou transport prévu ?

L’auteur aborde le défi qu’Élie pose entre Yahvé et Baal pour établir la supériorité entre les deux. Élie évoque même les raisons de l’absence de Baal pour relever adéquatement le défi.

En page 271 : Il était évidemment nécessaire de relever l’absence de ce gouverneur qui, comme nous le voyons, était également appelé le "Cavalier des Nuages", une épithète qui le dépeint de la même manière que Yahvé. Dans le Psaume 68, Yahvé est lui aussi vu comme "chevauchant les nuages" : il n’est ainsi guère difficile de comprendre que ces Elohim avaient également en commun les modes de transport qui leur servaient à se déplacer dans les cieux !

L’auteur apporte des précisions sur Baal / le temple de Baalbek. De même, il pose de bonnes questions et réflexions sur le « miracle » de Yahvé qui parvient à allumer l’autel du sacrifice qui lui est dédié, malgré toute « l’eau » versée sur le bois, les pierres et le taureau dépecé. Le tout, se terminant par la suite avec le massacre des prophètes de Baal par Élie.

En page 280 : Comme nous l’avons déjà dit, ne pas choisir le "Dieu" adéquat pouvait coûter très cher, étant donné que le "Dieu" vainqueur se révélait tout sauf conciliant.

CHAPITRE 14 : LE PÉCHÉ ET LA CONDAMNATION [eden]

L’auteur pose des questions et y réfléchit, toujours à partir des textes bibliques :

Un ou deux arbres dans le fameux Jardin ?
Découverte de leur nudité, ou de leur sexualité et de leur autonomie à se reproduire ?

En page 291 sur les interrogations du professeur Luzzatto (ex-président de l’Union des Communautés Hébraïques Italiennes) :

• Pourquoi "Dieu" n’interdit-il pas la consommation des fruits de l’Arbre de Vie ?
• Dans l’esprit divin, qu’y avait-il de plus grave : que les hommes deviennent immortels ou qu’ils comprennent le Bien et le Mal ?

L’auteur explique qui a dit vrai entre Dieu et le serpent tentateur, ce que représentait la menace de mort pour Adam et Ève, et ce que signifie dans le texte « la connaissance du Bien et du Mal » / « sentence post eventum ».

En page 295 : Nous y apprenons en effet que le Bien et le Mal ne sont pas séparés, et que le "mal" est une donnée essentiellement physique, le fait de souffrir étant compris comme une donnée inhérente à la vie dans son quotidien "matériel".

L’auteur s’attarde sur le serpent tentateur : qui est-il vraiment ? Il se réfère aux mythologies suméro-akkadiennes concernant le profond désaccord entre Enki vs Enlil à propos de l’espèce humaine.

En conclusion, selon la linguistique, il n’y aurait pas de condamnation, mais seulement l’expérimentation de ce qui vient avec l’autonomie, autant les bonnes que les moins bonnes choses que Yahvé aurait lui-même créée (Is 45 7). Donc, point de péché originel ni de condamnation proprement dite.

CHAPITRE 15 : LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES

Les textes bibliques reflèteraient un Yahvé qui serait tout sauf ce qu’en a fait l’élaboration de la pensée théologique des religions monothéistes. Yahvé serait un puissant individu parmi d’autres puissantes « divinités » à vouloir imposer ses propres conditions et qui n’aurait pas d’intérêt spirituel ni théologiques, mais qui serait plutôt bien ancré dans le matérialisme.

En page 305 : En disséquant le soi-disant concept de "monothéisme" et le choix dont disposaient ces peuples, nous avons en effet pu voir que Moïse, Josué et la totalité du peuple qu’ils conduisaient n’étaient pas monothéistes. Ils étaient totalement conscients de l’existence avérée d’autres Elohim, en outre de celle de leur Yahvé, et ils savaient pouvoir s’adresser à eux sur le même mode concret qu’ils employaient avec ce "dieu" qui les avaient guidés hors d’Égypte.

Ces Elohim se déplaçaient physiquement grâce à des appareils volants dont celui dénommé la « gloire » de Yahvé.

En page 306 : L’on se souviendra que ces passages bibliques correspondent étonnamment aux récits des Sumériens où l’on nous décrit les Anunnaki se déplaçant dans les cieux sur leurs machines volantes.

En page 307 : Il ressort ainsi de tout ce qui a été dit que "LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES" – avec sa cour de personnages et les appareils associés à ses aventures – et se présente sous des habits bien différents de ceux que les religions leur ont cousus sur le dos. Nous mentionnerons en dernier lieu la caractéristique la plus "inacceptable" : le fait que les Elohim (c’est-à-dire ce "dieu") meurent.

En page 308 : Les religions sont nées d’une tentative de renouer le contact et de retisser un lien avec des êtres qui furent considérés comme supérieurs et divins du fait de l’avance considérable qu’ils avaient sur l’homme en termes de connaissances, d’aptitudes et de puissance…

En page 309 : Ce ne sont bien entendu que des hypothèses, les preuves absolues nous faisant encore défaut. Il ne sera néanmoins pas aisé d’écarter comme trop imaginatives des interprétations qui ont le mérite de coller au plus près du texte biblique.

Et l’auteur finit par une question ouverte : sont-ils partis (et si, vont-ils revenir) ou encore ici ?

J’ajouterais : seraient-ils morts ?

ANNEXES

Ici, il s’agit principalement d’un glossaire des termes suméro-akkadiens et autres termes liés aux textes bibliques.

COMMENTAIRE : Très bon ! Les reproches que certaines critiques lui ont été faites, siéent mieux à ceux qui les lui ont adressées ou endossées.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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P(3)58

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