Le cas Adamski par Marc Hallet.

par Le Voyageur , samedi 07 novembre 2015, 23:12 (il y a 3095 jours) @ Le Voyageur

Le cas Adamski
Marc Hallet. Éditions de l’Œil du Sphinx, Les Cahiers Fortéens, Vol.1, 2010, 280 pages, 22 €

Le cas Adamski

D’une « rencontre du 3e type » savamment organisée et mise en scène et de photos truquées qui vont lui apporter la notoriété, Adamski va se lancer dans le récit de voyages à bord d’engins spatiaux toujours plus mirobolants. Mythomanie, forfanterie, escroquerie ? On peut s’interroger sur les délires du personnage. De son travail, Marc Hallet penche tout de même pour la dernière hypothèse, tant Adamski a sciemment organisé, corrigé, réajusté ses écrits et manipulé les personnes qui le côtoyaient, tout au long de cette carrière entre littérature bon marché et ufologie de bazar (si tant est qu’il puisse y en avoir une sérieuse...).

WHY I CAN SAY THAT ADAMSKI WAS A LIAR
POURQUOI JE PEUX DIRE QUE ADAMSKI ÉTAIT UN MENTEUR
En anglais
http://www.marc-hallet.be/Adamski.htm

En fait, Inside The Space Ships n'est rien de plus qu'un livre de science-fiction. La meilleure preuve que nous avons de cela est que c'est un « remake » d'un livre de science-fiction intitulé 'Les pionniers de l'espace'

que Adamski a écrit en 1949.

Ce livre a été écrit par Lucy McGinnis de fantôme et a maintenant été réédité par Timothy Green Beckley. Vous pouvez facilement comparer son contenu avec à l'intérieur la vaisseaux spatiaux.

Pioneers of Space - The Long Lost Book of George Adamski: A Trip To Moon, Mars and Venus

À votre grande surprise vous découvrirez que ces deux livres donnent exactement les mêmes descriptions de l'espace (les lucioles), la lune (avec de la neige sur les montagnes, les forêts, les lacs, les cintres artificiels et même de petits animaux en cours d'exécution), le navire de scout (avec l'objectif de qualité dans le milieu de la cabine et les graphiques sur les murs), le navire-mère (avec ses deux "skins") et même les petits détails tels que le portrait du grand One dans le vaisseau-mère, le célèbre badge saturnien avec le solde, etc....

Vous serez également heureux aussi de voir que les déclarations pompeuses des maîtres sont exactement la même chose, quelque chose qui montre qu'Adamski avait une imagination pauvre et n'a pas pu créer de nouveaux ou originaux des concepts philosophiques. Son manque d'imagination était si grande que son livre que philosophie cosmique publiée en 1961 reposait essentiellement sur des textes qu'il avait écrit dans les années 30 et que Alice K. Wells a été assez stupide pour publier à nouveau, dans son Bulletin cosmique, après la mort de Adamski.

Ainsi, grâce à Mme Wells, il est prouvé que philosophie cosmique s'inspire certainement pas ceux de l'espace !

Maintenant, nous allons regarder le témoignage d'Adamski. Dans les soucoupes volantes ont atterri, il a dit il a rapidement pris deux photos et ensuite, se rendant compte que le vaisseau spatial était trop volumineux pour tenir entièrement dans l'image, tourné la caméra sur l'oculaire et pris une autre photo alors que le navire scout était encore en vol stationnaire. Il a ensuite pris un quatrième coup quand le vaisseau spatial a commencé à se déplacer à nouveau. Dans un premier temps, seuls trois photos ont été publiées. Le quatrième, inconnue depuis de nombreuses années, est reproduit ci-dessous. Maintenant, regardez les quatre photos prises par Adamski. Seul montre le profil tronqué du vaisseau spatial et trois montrent l'engin entier vénusienne. Comparer tous les quatre photos et le témoignage : il est clair que ce que dit Adamski ne correspond pas à ce que ses photographies montrent.

On a retrouvé la soucoupe d'Adamski
par André Gunthert
http://culturevisuelle.org/icones/2671

L’information n’a pas été diffusée au-delà des cercles spécialisés, je n’en ai pris connaissance que récemment. Il s’agit pourtant de la confirmation longtemps attendue du caractère factice d’un des principaux motifs de la subculture ufologique: la soucoupe “vénusienne” d’Adamski.

Dès 1953, les allégations d’Adamski avaient été reçues avec scepticisme. Le faussaire allait rapidement se discréditer en produisant d’invraisemblables récits de voyages sur Vénus ou sur Saturne. Plusieurs spécialistes avaient également estimé de longue date que ses photos ou ses films n’étaient que de grossiers trucages (cf. Marc Hallet, Le Cas Adamski, 2010), mais aucun n’avait réussi à en apporter la démonstration.

Ce n’est qu’en avril 2012 que Joel Carpenter réussit à identifier la lampe à pétrole, modèle 1935, dont le couvercle avait selon toute vraisemblance servi de base à la construction de la maquette d’Adamski (voir ci-dessous). L’enquête se poursuit pour identifier ses autres composants, mais la preuve est faite dès maintenant que les objets photographiés en 1952 étaient de nature trivialement terrestre.