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Les squelettes de Chrystia Freeland et le silence de Justin

par Jeromec, vendredi 27 janvier 2023, 08:02 (il y a 417 jours) @ Jeromec

Mme Freeland semble toujours anormalement nerveuse, on se demande bien pourquoi... ha ha ha ha....:-|


Pourquoi l'UKraine est plus importante à ''défendre'' que le Yémen par exemple... ''on'' se demande bien pourquoi...:-|


https://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/page_article.php?article_id=3480

Les squelettes de Chrystia Freeland et le silence de Justin Trudeau

Ci-joint un très intéressant texte signé par Robin Philpot, et publié au départ sur le site de mondialisation.ca, en 2017, puis sur le site de l'aut'journal, et qui traite à la fois du très gros squelette que madame Chrystia Freeland, aurait dans son placard, ainsi que du silence plutôt ahurissant du Premier ministre, Justin Trudeau, maintient dans cette affaire.

Il ne s'agit pas d'un " fait alternatif ". Le journal " Globe and Mail " en a fait état. Pourtant, du côté du gouvernement, ainsi que de la plupart des grands médias, ici au Québec, c'est le silence. Politique oblige. Selon la ministre, son grand-père aurait été un grand défenseur de la " liberté ". C'est ce qu'elle continue toujours à prétendre; il aurait même été une " source d'inspiration ". La vérité est qu'il fut pendant la dernière 2e guerre mondiale un sympathisant nazi.

Ce qui rend encore plus ahurissant l'attitude de ce gouvernement est de voir qu'il n'hésite pas, en même temps, à tenter de nous faire la morale avec cette fameuse motion M-103 portant sur l'importance de combattre la montée des intolérances, chez les Québécois et les Québécoises face aux minorités, et plus spécifiquement face à la communauté musulmane. Quelle hypocrisie !

Madame Freeland est la nouvelle étoile montante dans le Parti libéral fédéral. La plupart des grands médias fédéralistes ont jusqu'ici que des éloges pour elle. Évidemment ... Nous reproduisons ici ce texte pour le bénéfice de tous nos lecteurs et lectrices, même s'il date un peu.

***

Par Robin Philpot

Le deux poids deux mesures du Canada en ce qui concerne l'antisémitisme ne cessera jamais d'étonner. Le cas de Madame Chrystia Freeland saute aux yeux. Si jamais une politicienne ou politicien québécois, à Québec ou à Ottawa, avait un squelette dans le placard comme celle qu'on vient de découvrir dans celui de Mme Freeland, elle aurait déjà été destituée, sinon jetée en prison.

Regardons les faits. Selon Madame Freeland, son grand-père, Michael Chomiak, était un « patriote » ukrainien et un « réfugié politique ». En août 2016, elle a dit de lui qu'il « a travaillé fort pour restaurer la liberté et la démocratie en Ukraine ». Les histoires sur son passé de collaborateur nazi, de propagandiste anti-Juif, d'adulateur de Hitler et de Goebbels seraient, selon son bureau et elle, des la propagande russe. Il faudrait regarder d'où viennent ces informations, disent-ils, prétendant que ce ne sont que des ragots provenant de sites Russes ou pro-russes.

Il ne s'agit pas ici de lui attribuer une quelconque responsabilité pour les crimes de son grand-père. Mais de là à transformer ses crimes en combat pour la liberté et la démocratie, il y a un énorme pas que le Parti Libéral du Canada et une bonne partie de la classe politique canadienne semble être prêt à franchir.

Voici comment elle décrit dans un Brookings Essay le parcours de son grand-père en mai 2015, alors qu'elle n'était pas encore députée.

« Je suis... une fière membre de la communauté canado-ukrainienne. Mes grands-parents maternels (Chomiak) ont fui l'ouest de l'Ukraine après la signature par Hitler et Staline du pacte de non-agression en 1939. Ils n'ont jamais osé y retourner, mais ils ont gardé un contact étroit avec leurs frères et soeurs et leurs familles qui y sont restés. Pour le reste de leur vie, mes grands parents se voyaient comme des exils politiques ayant la responsabilité de maintenir en vie l'idée d'une Ukraine indépendante, qui avait existé brièvement pendant et après le chaos de la révolution russe de 1917. Ce rêve a persisté, dans la génération suivante et, dans certains cas, dans la troisième génération. »

Il s'agit là d'un mensonge éhonté et ce n'est pas une source russe qui nous le dit. Mais d'abord les archives de l'Alberta (p. 14) et sa propre famille.

« Chomiak, Michael, fonds Date Range: 1919-1983

En 1928, à titre de journaliste, il a commencé à travailler au quotidien Dilo, et de 1934 à 1939, il était membre du comité éditorial. Pendant l'occupation nazie, il était rédacteur de Krakivski Visti, publié d'abord à Cracovie et après à Vienne. La famille Chomiak a immigré au Canada en 1948. Après une brève période de travail manuel, Michael Chomiak a trouvé un emploi chez Sherritt Gordon Mines Limited à Fort Saskatchewan, en Alberta. Il y est resté jusqu'à la retraite. »

Krakivski Visti n'était pas n'importe quel journal : c'était, comme l'indique le musée de l'Holocauste de Los Angèles, un « journal collaborationniste ukrainien ». La publication a commencé dès le début de l'occupation allemande en 1940. Il a pu voir le jour parce que, avec le soutien allemand, il pris les équipements d'une maison d'édition appartenant jusque-là à des Juifs qui avaient été chassés conformément à la politique d'aryanisation (transfert de propriété de Juifs vers des non Juifs). Les anciens propriétaires juifs ont été transportés au camp de concentration Belzec où ils sont morts. Et si le grand-père de Madame Freeland a déménagé à Cracovie et à Vienne, c'était parce que les Nazis se faisaient chasser de ces régions par l'Armée rouge. Mais le journal, dont il était rédacteur, a continué à être le porte-parole en ukrainien de Joseph Goebbels et de Hitler et des pires attaques antisémites, particulièrement à partir de 1943.

Autre texte intéressant
et du même auteur :

Le nouvel ordre mondial frappe Québec : L'islamophobie fait partie des enjeux géopolitiques plus globaux. Ce texte est également issu du site internet mondialisation.ca.

Madame Freeland savait-elle que son grand-père était un collaborateur nazi? Le Globe & Mail nous informe qu'elle le savait depuis plus de 20 ans. En fait, son oncle, John-Paul Himka, un universitaire, a remercié Mme Freeland pour son aide dans un article publié en 1996 sur la relation entre les Ukrainiens et les Juifs qui décrit clairement le rôle de collaborateur nazi du grand-père.

Mais on ne peut pas dire que le Parti libéral du Canada n'a pas de la suite dans les idées. En effet, dans la période d'après guerre, le gouvernement du Canada -- encore les Libéraux -- comme le gouvernement américain recrutaient activement d'anciens Nazis et d'anciens collaborateurs pour les aider dans la prochaine guerre qu'ils préparaient contre l'Union Soviétique. C'est probablement dans ce cadre que le collaborateur Michael Chomiak et sa famille sont arrivés en 1948.

Aujourd'hui, le gouvernement du Parti libéral se fait provocateur et belliqueux avec la Russie. Et la nomination d'une personne animée par une telle virulence antirusse à un tel poste de ministre fait partie de cette provocation.

Aussi, le silence du premier ministre Trudeau et le refus de demander à Mme Freeland de se récuser pour avoir menti sur le passé collaborationniste de son grand-père démontrent une insensibilité inouïe à l'égard des millions de victimes juives et non juives des Nazis.

Source: mondialisation.ca. Copyright Robin Philpot, 2017.


Sur la photo: Michael Chomiak, qui fut le grand-père de Chrystia Freeland, est à côté de l'homme qui fume. Emil Gassner, administrateur nazi de Cracovie, est en bas à droite.

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