Agapèthérapie

par Samädhi , dimanche 30 décembre 2012, 21:30 (il y a 4669 jours) @ Vulcain

Alors, peut-être que la violence découle d'un manque d'amour reçu autant que d'amour émis. Et si une forme de chute de l'Humanité il y a eu, je la verrais alors simplement comme le processus d'incarnation dans la matière. La perte relative de connexion à l'Esprit qui en a découlé aurait engendré un sentiment de perte ou d'abandon, sentiment se transformant ensuite en impression de manque d'amour reçu (de la part du divin?).

Oui, bien sûr ! La violence découle toujours d’un manque d’amour (entre 0 et 12 ans). Mais aussi qu’il faut ajouter à ça qu’il y a une part d’interprétation de la part de l’enfant qui est en nous. Parce qu’entre 0 à 12 ans il est certain qu’un enfant ne connait rien de la vie des adultes, où un geste, une parole de travers peut devenir un drame au niveau de l’interprétation de l’enfant. Puis, il y a aussi les modèles psychologiques que nous empruntons de nos parents. Lorsqu’un parent n’a jamais eu d’affection durant son enfance, il ne faut pas s’attendre à ce que la transmission affective soit différente, c’est de cette manière que ce transmet les paternes de génération en génération. Lorsqu’on parle de maladie, il faut prendre en compte qu’elles ont principalement des causes psychosomatiques, et pas nécessairement génétiques. À mon avis il serait mieux de dire ; maladies généalogiques, qui signifie tout d’abord qu’il y a une base psychosomatique dont l’histoire est inscrite dans la généalogie et seulement après se retrouve inscrite dans le bagage génétique.

Le côté psychosomatique est l’action de la pensée (le clavier de l’ordinateur) sur le corps ; qui passe par l’intermédiaire de la généalogie (le disque dur), puis le bagage génétique (le corps).

Il n’existe pas de mède aussi radical que celui du Pardon pour guérir sans effets secondaires. Le Pardon c’est remettre dans le champ d’une expérience mal vécue, la dimension de l’amour à l’endroit où nous en l’avions pas vue parce qu’elle était cachée derrière un tas de souffrances refoulées dans l’inconscient.

C’est dans la zone de l’inconscient que se situe un tas de réactions imprévisibles qui peuvent se déchaîner comme dans les premières pages des journaux pour choquer et s’accumuler dans les records scandaleux de notre société en mal d’aimer.

En cette période des fêtes, il serait bien que nous puissions faire la démonstration de savoir pardonner à ceux qui nous ont offensés, pour faire passer le message de Jésus-Christ en nous.