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Symbolisme du Nombre 72

par panthère58, mardi 06 février 2018, 21:02 (il y a 2264 jours) @ gilles surprenant

:-) 72

Que cet anniversaire soit avant tout un début de réflexion sur les 72 dernières années, réflexion pouvant s’écouler sur les 5 prochaines années menant à 2023. Et bonne année du Chien [1946 / 1958] !

Prendre note que 72 – 14 = 58 !
Un autre lien avec 58…

N.B. Il se peut qu’il y ait des erreurs de transcription de ma part des extraits du livre de Parks, malgré toute ma bonne volonté.


Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=8lQ5ZF0odX8&feature=youtu.be

Extrait VOR180203 sur le sujet des écoles de mystères à 0H55:14 :

Claude-Gérard Sarrazin : « Officiellement, lorsque l’empire romain est devenu chrétien, mais ce n’est pas le christianisme de Jésus-Christ, c’est un christianisme plus normal comme on connaît, plus règlementaire, ils ont fermé les écoles de mystères et tous les temples grecs, romains, et surtout égyptiens, puisque tout venait de l’Égypte. Les Grecs ont été initiés en Égypte. »

[image]

Anton Parks
Testament de la Vierge
2009
Éd. Nouvelle Terre

Extrait pp.112-119 :

Les assassins et la mort d’Osiris dissimulés par la gématrie

Désolé, mais cette partie risque de faire grincer des dents. Je vous rassure, ce fut également le cas pour les miennes.

Plutarque, dans son Isis et Osiris, ainsi que la littérature égyptienne, indiquent que Seth s’adjoignit 72 complices pour tuer Osiris, ou bien 71 complices + lui-même. Nous savons comment Osiris a été assassiné à Abydos, près de son temple aquatique, lors d’une attaque surprise rendue possible grâce à l’intervention de traîtres présents au sein de sa garde rapprochée. Les textes des Pyramides évoquent cet événement de façon très fragmentée. L’histoire du coffre dans lequel Osiris aurait été enfermé provient de documents plus récents et impliquent une lecture purement symbolique que nous allons étudier.

L’auteur Doumbi-Fakoly a synthétisé le mythe osirien à partir de la littérature égyptienne dans son ouvrage Horus fils d’Isis, il explique la scène du coffre de cette façon :

"Une nuit, alors que la lune était plein et que les étoiles scintillaient de multiples couleurs sur le corps de Nut, Seth invita les dieux à un festin qu’il organisait dans son palais. Hormis ses 71 compagnons, tous les dieux déclinèrent l’invitation. Ils ne comprenaient pas pourquoi Seth avait choisi une heure aussi tardive pour les réunir. Même Osiris se demandait pourquoi son frère n’avait pas retenu de les convier dans la journée. Mais Seth insista tellement pour qu’Osiris fût présent que ce dernier finit par se laisser convaincre. […] Lorsqu’Osiris arriva au palais de Seth, il fut accueilli à la porte par son frère et la femme de celui—ci, leur sœur Nephtys. Ses hôtes l’encadrèrent jusqu’è son siège, à la droite de Seth. […] Quelques instants après qu’Osiris fût installé, les déesses musiciennes ainsi que Nephtys prirent congé. Elles avaient accepté d’être présentes seulement pour offrir à Osiris l’accueil digne de son rang. […] Seth, qui avait bu beaucoup moins que ses invités, demanda l’attention et dit, en désignant du doigt un objet dans un coin de la salle : […] "Mes amis, ce coffre appartiendra à celui d’entre vous qui pourra le remplir de son corps. […] Mon frère Osiris ne doit pas être le dernier à entrer dans ce coffre. Parce que s’il est vrai qu’il est mon invité, il n’est pas moins vrai qu’il est aussi l’invité de chacun de vous qui êtes mes compagnons […]". Ta proposition m’agrée, reconnut Osiris ; elle est équitable. Les compagnons de Seth partageaient l’avis d’Osiris, 14 d’entre eux tentèrent d’entrer dans le coffre, mais en vain ! Il était soit trop court, soit trop étroit […]. [Peu après]Osiris entra dans le magnifique coffre et se coucha. Il était à ses justes mesures. Alors que ses lèvres commençaient à dessiner un sourire de victoire, Seth et deux de ses compagnons se précipitèrent pour rabattre le couvercle et le fermer hermétiquement. Puis la magie de Seth transforma le coffre en un tronc d’arbre compact. […] [Alors] sur les épaules de six de ses compagnons, plus Seth lui-même, Osiris fut transporté jusqu’au Nil et jeté dans les eaux calmes du fleuve."

Plusieurs éléments ressortent clairement de cet épisode :

1. Le fait que la réception se déroule tardivement : nous allons en parler d’ici peu.

2. Les 71 compagnons de Seth : nous allons tenter de comprendre la symbolique 71 + 1 et l’interpréter.

3. Les 14 compagnons qui tentent de rentrer dans le coffre avant Osiris : idem, ce chiffre sera détaillé un peu plus loin.

4. Osiris enfermé dans le coffre : le coffre n’est rien d’autre que le réceptacle où l’on dépose un trésor matériel ou spirituel. Le coffre est l’instrument de la présence divine. Fermer un coffre et dissimuler son contenu revient à cacher un secret. Le coffre désigne aussi le tabernacle qui occupe le milieu de l’autel d’une église, lequel contient le ciboire (vase des hosties consacrées), ainsi que l’arche de la Nouvelle Alliance. Cette alliance n’est autre que celle établie entre Yahvé et l’humanité, celle qui passe par le sacrifice du Christ attaché sur la croix et se matérialise à travers le symbole de l’Eucharistie.

5. Le coffre se transforme en arbre : ce détail est sans doute là pur coïncider avec les versions datant d’avant le Nouvel Empire, lesquelles stipulent bien qu’Osiris aurait été attaché à un arbre (sycomore ou tamaris) ou aurait fusionné à un arbre sacré lors de sa mort (par ex. Textes des Pyramides, des Sarcophages, papyrus Louvre N 3129…). Ceci fait bien entendu penser à Jésus-Christ.

6. Seth et six de ses compagnons vont livrer le corps d’Osiris au Nil : nous pouvons suggérer que les six compagnons représentent les traîtres enrôlés dans la garde rapprochée d’Osiris. Ils ne devaient pas être nombreux. Nous n’avons aucune preuve, mais nous pouvons noter cette éventualité.

Le chiffre 71 (ou 72 en comptant Seth) indiqué pour dénombrer les meurtriers d’Osiris est assez déroutant, car il reprend celui du grand conseil à qui les Écritures imputent le procès de Jésus et donc sa mise à mort. Ce fait n’est pas isolé dans le Nouveau Testament et il est repris par les trois synoptiques, ceux de Marc, Matthieu et Luc. Jérôme Prieur et Gérard Mordillat, enquêteurs acharnés des écritures bibliques, nous expliquent dans leur ouvrage, Jésus, illustre et inconnu, le rôle de ce conseil religieux : "Établi dans les bâtiments du Temple, le Shanhédrin représentait l’autorité suprême du judaïsme tant sur le plan religieux que sur le plan civil et politique. ‘Sanhédrin’ est d’ailleurs la transcription du mot grec signifiant ‘conseil’. C’est un grand conseil constitué de 71 membres, il était présidé par le grand-prêtre en exercice et réunissait trois groupes, les représentants des principales familles sacerdotales (notamment les anciens grands-prêtres), les Anciens provenant de l’aristocratie laïque et les scribes. Il réunit donc des membres surtout d’obédience sadducéenne, mais aussi quelques pharisiens. Selon la procédure adoptée par Marc et que suivent Matthieu et Luc, c’est au grand complet que le Sanhédrin se rassemble en pleine nuit pour examiner le cas de Jésus. […] Au terme du procès, le Sanhédrin décide que Jésus est ‘passible de mort’ (Mc 14:64) Chez Luc, cette sentence n’est pas prononcée, mais Jésus est emmené chez Pilate…"

Plus loin, Jérôme Prieur et Gérard Mordillat s’étonnent à juste titre des invraisemblances exprimées dans les trois évangiles synoptiques comme le fait que le Sanhédrin ait par exemple pu siéger de nuit et être réuni au grand complet en si peu de temps. Autre point déroutant, les évangiles de Marc et Matthieu stipulent que le jugement et la condamnation à mort de Jésus se seraient produits de la nuit au matin, alors qu’il aurait fallu au minimum un jour de délai pour confirmer l’arrêt du tribunal.

Tous ces petits détails rappellent pourtant l’histoire d’Osiris, lequel est invité le soir à rejoindre Seth et ses 71 acolytes ou simplement les 72. C’est lors de cette soirée qu’il est enfermé dans le coffre et ensuite livré au Nil pendant la nuit. Plus qu’étrange…

Que signifie le chiffre 72 ? Ce chiffre correspond aux 72 génies tutélaires des demi-décans du zodiaque. Ces génies ou anges sont répartis tout au long de l’année sur les 360° que parcourt le soleil autour du zodiaque, 72 étant précisément le nombre d’années que met le soleil équinoxial à opérer un déplacement précessionnel d’un degré le long de l’écliptique. Dans la Kabbale, ces 72 génies correspondent à la milice céleste ou l’armée créée par Yahvé, dénommée Shemamphorash. Cette armée est organisée de façon hiérarchique, en neuf chœurs d’anges suivant la figure de l’arbre de vie. Leurs noms sont dissimulés dans les trois verset 19, 20 et 21 de l’Exode, chacun étant justement composé de 72 lettres. L’angélologie traditionnelle considère ces 72 anges comme étant des états de perception qui agissent en permanence sur les champs de conscience de la Terre et qui peuvent guider l’être humain vers une réalisation spirituelle. Ces 72 anges se trouvent également dans le Livre d’Henoch ou Enoch (3 Hen. 18-31) sous la forme des 72 princes des royaumes célestes.

Le texte gnostique intitulé Le deuxième Livre de Iéou recense un total de 72 archontes, tout en préconisant de faire très attention à eux. Il est précisé : "En réalité, leur dieu est maudit. […] Il est l’ennemi du Royaume des Cieux". La pensée gnostique rapportée dans le livre La Pistis Sophia les nomme "Les Grands Archontes de la Sphère". Ces derniers asservissent les âmes et amoindrissent les facultés vitales des humains. Ceci implique que la milice céleste de Yahvé, transformée en anges bienfaiteurs par le judaïsme, était regardée de façon nettement plus négative par les gnostiques des 1er et 4e siècles ap. J.-C., considérés par l’Église comme de dangereux hérétiques qui prétendaient détenir la connaissance ultime de la Source originelle.

Ajoutons que 72 est le nombre de races issues de Noé, ces dernières étant énumérées au chapitre 10 de la Genèse. Notons également que le mot "malédiction" est employé 72 fois dans la Bible, soit 66 fois dans l’Ancien Testament et 6 fois dans le Nouveau Testament.

Le plus grave, à mon sens, est ce qui suit : 72 est aussi la somme numérique des lettres qui forment le nom du dieu biblique Yahvé, restituée en gématrie (ou gamatria), YHWH (Iod Hé Waw Hé) : iod (10) + iod hé (15) + iod hé waw (21) + iod hé waw hé (26) = 72 ! Si nous prenons en considération le chiffre 72, lequel transparaît dans le nom de Yahvé et dénombre les traîtres ayant participé à l’exécution d’Osiris, nous pouvons en déduire que ces derniers possédaient la caution d’Atum-Râ, dont nous savons qu’il est le Yahvé biblique et le dieu sumérien An. Ceci pourrait, par exemple, expliquer le passage :

"Alors j’interrogeai l’ange de de paix qui était avec moi, et je lui dis : pour qui réserve-t-on ces chaînes et ces instruments de supplice ? Il me répondit : Tous ces tourments sont préparés pour l’armée d’Azazel (Asa’el) ; c’est là que ses soldats impies seront précipités sur des pierres aiguës ; ainsi le veut le Seigner des armées [Yahvé]."

Le Livre d’Enoch, chapitre 53:4 et 5

La littérature égyptienne ne cache pas que Seth était secrètement couvert par Atum-Râ. Ce fait est stipulé dans plusieurs textes comme le papyrus Chester Beatty 1. Ce document retrace en partie le conflit entre Seth et Horus ainsi que les débats du Grand Tribunal. À un moment donné, alors que la déesse Neith a transmis son avis en donnant raison à Horus, le grand conseil de l’Ennéade s’exclame à l’unanimité : "Cette déesse a raison !". Atum-Râ, sous son épithète de "Seigneur de l’Univers", se met en colère contre Horus et lui dit : "Tu es un gringalet et cette fonction est trop grande pour toi, gamin à la mauvaise haleine !". Atum traite ici Horus de nourrisson dont la bouche sent encore le lait maternel.

Examinons maintenant le chiffre 14 associé à la "deuxième mort" d’Osiris. La mythologie égyptienne nous rapporte que le corps d’Osiris aurait été récupéré par Seth et fragmenté en 14 ou 72 morceaux (comme nous le savons, le chiffre représentant Seth et ses partisans). C’est encore Plutarque dans son "Isis et Osiris" qui nous évoque ces 14 morceaux : "Isis […] avait déposé le coffre où était Osiris dans un endroit retiré. Mais Typhon (Seth), une nuit qu’il chassait durant la pleine lune, le trouva, reconnut son corps, le coupa en 14 morceaux et de tous les côtés le dispersa."

Dans la généalogie de Jésus-Christ proposée par Matthieu, on rencontre étrangement le chiffre 14. Ce chiffre correspond également aux différentes générations avant le Christ :

1. d’Abraham à David : 14 générations,
2. de David à la déportation de Babylone : 14 générations
3. de la déportation de Babylone au Christ : 14 générations (cf. Matthieu 1:1-17).

Matthieu démarre son évangile en stipulant que Jésus descendrait d’Abraham et de Davide ("le bien-aimé"). David, alias DWD, est restitué en gématrie de cette façon : D(4) + W(6) + D(4) = 14. En utilisant le chiffre 14 associé au roi David, Matthieu répète symboliquement que Jésus est bien le fils de David, donc du bien-aimé qui correspond à Osiris en Égypte. Les 14 morceaux d’Osiris représentent bien les 3 X 14 générations aboutiront non pas à Jésus, mais à Horus ! Le chiffre 3 figure en occultisme le sommet de la hiérarchie divine. Il est également le symbole du Christ, qui est généralement regardé à la fois comme Roi, Prêtre et Prophète.

Le chiffre 14 coïncide aussi avec les 14 stations du chemin de croix du Christ, correspondant à la moitié du cycle lunaire. 14 est également le chiffre de la Tempérance du 14e arcane du Tarot, l’arcane de la transmutation de l’eau en eau de vie ! 14 est le chiffre de l’incarnation de l’esprit dans la matière. Agrippa associe, lui aussi, le chiffre de la lune au Christ : "14 représente la figure du Christ immolé le 14e jour de la lune…"

Je ne le répéterai jamais assez : l’assassinat d’Osiris s’est déroulé à Abdju (Abydos) lors d’une attaque-surprise menée par Seth et ses compagnons (étaient-ils 71 ou 72 ?) et rendue possible par l’entremise de plusieurs traîtres présent au sein de la garde rapprochée d’Osiris. Je suis d’avis que le corps d’Osiris a par la suite effectivement été démantelé par Seth lors d’une profanation de la sépulture royale. Par contre, l’épisode tardif du coffre rapporté par plusieurs philosophes grecs, comme Plutarque, et quelques papyrus me semble n’être qu’une version symbolique du meurtre d’Osiris.

Le bilan que nous pouvons effectuer grâce aux éléments repérés dans cette partie est le suivant : les chiffres 72 et 14, rattachés à l’assassinat d’Osiris, reflètent dans la Bible les anciennes générations antédiluviennes, les générations d’avant le Christ Jésus, la milice céleste de Yahvé et finalement Yahvé lui-même. Difficile de ne pas conclure qu’Osiris aurait été assassiné par des personnages ayant appartenu à la milice du dieu biblique. C’est d’ailleurs ce qui est stipulé dans le Livre d’Enoch à plusieurs reprises à propos de Asa’el (Azazel) dont nous savons qu’il est Osiris. Dans la Bible, ce meurtre est imputé au clergé hébreu, alors que dans la littérature égyptienne, il est attribué à Seth et ses compagnons, dont nous savons qu’ils étaient couverts par Atum-Râ (Yahvé-An). Dans les deux cas, nous passons d’un ordre relevant du pouvoir absolu à un autre.

Il est de plus en plus indéniable que les différents rédacteurs de la Bible et de textes apocryphes comme celui d’Enoch se sont largement inspirés du mythe osirien. Pourquoi et dans quel but ? Cette étude va nous révéler encore bien des secrets qui vont nous permettre de démystifier l’insondable et de dévoiler l’impensable au grand jour.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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