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Chronologique
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LE LIVRE DE LA RÉVÉLATION / APOCALYPSE Chapitre 12

par panthère58, mardi 19 avril 2022, 15:31 (il y a 709 jours)

:-) Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

On ne peut pas être un ésotériste du Nouveau Monde si on traine dans son baluchon les falsifications du Vieux Monde.

LE LIVRE DE LA RÉVÉLATION / APOCALYPSE Chapitre 12
par panthère58, vendredi 31 juillet 2020, 08:31 (il y a 627 jours) @ panthère58

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=167510

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:-) Chapitre 12 : http://www.bible-en-ligne.net/bible,66N-12,apocalypse.php


Lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ZuHOnvIhRF0

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Anton Parks, 2009

En page 31 : La différence entre l’ouvrage que vous avez en main et ma série des « Chroniques » est que le contenu principal de cette dernière est rédigé sous la forme d’un récit. Le lecteur le sait dès le début. Il a le choix de croire ou de ne pas croire ce récit et les nombreuses notes et dossiers explicatifs qui l’accompagnent. Ici, la démarche est différente, et le doute n’est pas acceptable. Lorsqu’un véritable travail de recherche est engagé, il est toujours important de donner des références sérieuses.

En page 372 : Apocalypse : du grec άποκάλυψις (Apokalipsis), littéralement "loin de cacher", mais traduit par "révélation". Son équivalent hébreu est Nigla dont les sens sont "mis à nu", "enlèvement du voile" ou "révélation". Dans la Bible, ce terme désigne la révélation des mystères ou des secrets relatifs au développement de l'histoire humaine. Les interprétations bibliques ont peu à peu transformé ce terme en "fin du monde" ou "catastrophe".

En page 244 : Un autre fragment, tiré de la Bible cette fois-ci, nous raconte l'histoire de la naissance du Christ, et de sa mère, tous deux pourchassés par un ennemi redoutable et menaçant. Il s'agit de l'Apocalypse attribuée à l'apôtre Jean et rédigée en grec. Le terme "Apocalypse" provient du grec Apokalypsis qui est une "action d'enlever", tiré de Apo, "loin de", Kalyptô, "cacher". Apokalypsis ("Apocalypse") est généralement traduit par "révélation". Xavier Léon-Dufour indique dans son Dictionnaire du Nouveau Testament que, contrairement aux idées reçues, cette Apocalypse ne relève pas des royaumes à venir, mais plutôt des dimensions cachées, liées à la profondeur permanente de l'histoire...

Le chapitre 12 de ce texte assez hermétique évoque distinctement la Vierge et l’enfant, poursuivis par un ennemi qui souhaite les éliminer. Voyons cela de plus près – à la loupe comme on dit :

"Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme ! le soleil l'enveloppe, la lune est à ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement. Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d'un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la Terre."

12:1 Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

12:2 Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.

12:3 Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.

12:4 Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre.

En pages 244-245 : Cette femme n'est autre que Marie-Isis. Le terme grec utilisé pour la nommer est Gune, également employé pour désigner une "vierge" ou une "veuve". Le soleil l’enveloppe, elle est la matrice du logos, du nouveau soleil. Elle porte la lune à ses pieds et les douze étoiles. Nous connaissons désormais la symbolique de la lune et avons noté plus haut que l’astre nocturne était régulièrement associé à Isis. Les gravures égyptiennes montrent souvent douze étoiles comme étant celles des douze heures du jour ou de la nuit. Ces étoiles sont très souvent en relation avec la résurrection de l’âme. Un Dragon menaçant surgit du ciel. Il possède sept têtes qui symbolisent les sept grands archontes qui dirigent le monde (selon les gnostiques), ou bien les sept Ušumgal ("Grands Dragons") ou encore les sept divinités de l’épopée babylonienne, l’Enûma Eliš. Cela sous-entend donc que ce dragon est à leur service. L’identification de ce Dragon ne fait aucun doute : il s’agit de Seth-Enlil, le Šàtam, "l’administrateur territorial" des sept Ušumgal. La queue du Dragon balaye les étoiles du ciel et fonce sur la Terre. Nous voyons ici l’aspect menaçant du Dragon assimilé à la venue de l’astre perturbateur. Une combinaison regrettable, mais elle est à l’image de l’idéologie judéo-chrétienne qui mélange allègrement Satan (Seth) et Lucifer (Horus), qui se livreront une bataille féroce pour l’accès au trône.

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En page 245 : "En arrêt devant la femme en travail, le Dragon s'apprête à dévorer son enfant aussitôt né. Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer; et son enfant fut enlevé jusqu'auprès de Dieu et de son Thronos (trône), tandis que la femme s'enfuyait au Eremos (désert), où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours."

12:4 Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.

12:5 Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône.

12:6 Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.

Le Dragon souhaite tuer l’enfant mâle, car son avenir est tout tracé : il doit gouverner les nations ! L’enfant mâle est bien entendu le fils d’Isis qui doit reconquérir les territoires de son père. Qu’est-ce donc ce sceptre de fer ? Jésus-Christ nous offre une partie de la réponse lorsqu’il annonce en Apocalypse 2:26-28 : "Le vainqueur, celui qui restera à mon service jusqu’à la fin, je lui donnerai pouvoir sur les nations : c’est avec un sceptre de fer qu’il les mènera comme on fracasse des vases d’argile ! Ainsi, moi-même j’ai reçu ce pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l’Étoile du Matin." Ce passage reprend partiellement celui cité en Psaume 2:9. [Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier.] Mais il récupère surtout l’idéologie égyptienne qui fait que chaque pharaon était une image d’Horus, lequel est identifié à l’Étoile du Matin (Vénus). Les divers pharaons possédaient plusieurs bâtons de pouvoir, souvent en bois. Cependant, le seul qui était très souvent en métal était l'Ankh, ou "croix de vie", qui préfigure le signe de Vénus.

En pages 245-246 : La royauté que le Dragon semble posséder, et qu’il a sans doute dérobée, est donc menacée. Il en ressort clairement que la vierge et son enfant sont cachés, soustraits à la vue du Dragon. Une chose confirmée par le Coran où il est dit en Myriam 19:22-23 : "Elle devient enceinte [de l’enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. Puis, les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier… "

En page 246 : Le message est transparent : la montagne figurant la Grande Pyramide est celle qui donne naissance au nouveau soleil. Aujourd’hui, le hiéroglyphe A’akhet placé au-dessus de la porte de la Grande Pyramide n’est plus complet. De mon point de vue, il lui manque le soleil, qui adoptait peut-être la forme d’une sphère en or, installée entre les deux collines. Sans doute a-t-elle été volée un jour par des pillards. Désormais, il ne reste plus que le hiéroglyphe Dju (Zu) qui veut dire "montagne".

En page 247 : Notons que dans la formule 148 des Textes des Sarcophages, Atum-Râ (An) reproche à Isis d’avoir dissimulé aux dieux sa grossesse issue de la semence d’Osiris, raison pour laquelle elle doit se cacher de Seth pour donner naissance à Horus : "Atum-Râ dit alors : ‘Que tu sois enceinte signifie que tu caches aux dieux, ô jeune fille, que tu mets au monde, que tu es enceinte et que c’est la semence d’Osiris'."

[…] De mon point de vue, ce fut bien à l’origine Atum-Râ (An) qui fit le reproche à Isis de cacher sa grossesse, et ce fut ensuite au champion des dieux, Horus l’Aîné (Râ), de se charger de la protéger, elle et son enfant.

En pages 247-248 : Reprenons l'Apocalypse de Jean. Étant immergés dans un univers symbolique, où certains mots ont été astucieusement détournés par les traditions orales et écrites de l'Orient, nous ne sommes pas étonnés de lire que l'enfant est dirigé vers le Thronos ("trône") de Dieu, il s'agit bien entendu du trône d'Isis. De son côté, la Vierge semble fuir vers un Eremos, un lieu qui, en vertu de la sémantique, a le sens d’"endroit désertique" ou "délaissé". Il est frappant de voir la mère et l’enfant séparés. Nous l’avons remarqué, ce n’est pas le point de vue du Coran, ni celui de Matthieu (2:13-15), où Marie et Jésus doivent fuir ensemble vers… l’Égypte. Joseph [Yuef, ou le corps (d’Osiris)] fait bien entendue partie du voyage après qu’il eût été réveillé par "l’ange du seigneur", tout comme Osiris avait été symboliquement réveillé par Isis dans le but de participer à la conception virginale d’Horus. L’utilisation de terme grec Eremos ("désert") est bien entendu un jeu de mots. Désormais, vous connaissez mon point de vue et vous savez que les langues anciennes ont été codifiées à partir d’un idiome proto-sumérien, ou bien à l’aide de particules sumériennes et akkadiennes. Eremos découle simplement du terme sumérien ERIM3-UŠ, litt. "les fondations de la chambre du trésor"… [chambre du petit trésor…] Cela veut donc dire que la vierge Isis n’a pas fui vers le désert, mais qu’elle se trouve avec son enfant solaire quelque part dans la Grande Pyramide, tous deux momentanément placés dans des pièces différentes, sans doute guère éloignées.

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En page 248 : "Alors, il y eut une bataille dans le ciel: Michel et ses anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta avec ses anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le diable ou le Satan, comme on l'appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la Terre et ses anges furent jetés avec lui [...]."

12:7 Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,

12:8 mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.

12:9 Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

En pages 248-249 : L'identité du Dragon est attestée : il s'agit de Satan, alias Sàtam, c. à d. Seth-Enlil. Pendant que la mère et l’enfant sont cachés, Michel livre une bataille dans le ciel une bataille contre le Dragon. Le combat millénaire contre les forces du mal se retrouve systématiquement reproduit de la même façon dans les Écritures. Tout dépend du point de vue où se place le narrateur de l’histoire décrite. Michel provient de l’hébreu (Mikael, généralement traduit par "semblable à Dieu"). Il ne s’agit pas d’un véritable nom propre, mais d’une épithète appliquée à l’ange du combat, celui qui est à la tête de l’armée du Seigneur.

Chez les Hébreux, Mikael est le protecteur du peuple d'Israël, alors qu'en Égypte, ce nom évoque Râ sous sa forme créatrice et guerrière : Mekha-El ou Mekha-Er, "le valheureux qui crée". Il est tout simplement l'ange solaire, protecteur du pays d'Égypte, considéré comme créateur parce que son apparition auprès de l'humanité se situe après le Grand Déluge, lorsque la vie a repris péniblement le dessus.

Plus tard, Horus – remplaçant de Râ – prendra aussi cette forme guerrière en combattant le même dragon : Seth. Les coptes assimilaient d’ailleurs le fils d’Isis à Saint George ou Michel. Le texte se poursuit en nous indiquant que le Dragon semble perdre la bataille.

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12:10 Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.

12:11 Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.

12:12 C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps.

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En page 249 : "Se voyant rejeté sur la Terre, le Dragon se lança à la poursuite de la Femme, la mère de l'Enfant mâle. Mais elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au désert jusqu'au refuge où, loin du Serpent, elle doit être nourrie un temps et des temps et la moitié d'un temps". [généralement traduit par 'trois ans et demi']

12:13 Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle.

12:14 Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent.

En pages 249-250 : Nous pouvons facilement imaginer que le site de Gizeh a été continuellement protégé tout au long de l’histoire. Manifestement, il est arrivé un temps où la protection de la mère et du fils n’était plus assurée, et où ces derniers ont dû abandonner le lieu du prodige, celui de la Grande Pyramide, pour se diriger vers une autre localité, elle aussi cachée. La vierge "reçoit" des ailes comme celles des anges, à l’image de celles qu’Isis porte dans l’imagerie égyptienne. Ces ailes symboliques vont la déplacer de l’Eremos (= ERIM3-UŠ, "les fondations de la chambre du trésor") vers un lieu nommé Topos, traduit par "refuge", "lieu", "place" ou "district". Nous savons dans quel district, ou région, Isis se réfugie pour élever son fils : le Delta du Nil. C’est là que la mère et l’enfant passent plusieurs années à vivre parmi les roseaux, soustraits de la vue de Seth qui ne cesse de les pourchasser.

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En page 250 : "Le Serpent vomit alors de sa gueule comme un fleuve d'eau derrière la Femme pour l'entraîner dans ses flots. Mais la terre vint au secours de la Femme : ouvrant la bouche, elle engloutit le fleuve vomi par la gueule du Dragon. Alors, furieux contre la Femme, le Dragon s'en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus."

12:15 Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve.

12:16 Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche.

12:17 Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus.

En page 250 : Les activités guerrières du Serpent Seth provoquent des inondations comme la crue du Nil, mais les deux fugitifs parviennent à rester cachés, loin du regard menaçant de l’assassin d’Osiris. Une autre possibilité s’offre à nous pour expliquer les flots débordants : le grand dégel planétaire provoqué parle passage de la future Vénus transformée en étoile des mages dans le Nouveau Testament. Furieux, Seth le Dragon, poursuit sa bataille et guerroie contre les enfants de la Vierge, ceux qui gardent les commandements de Dieu, c’est-à-dire d’Osiris et de son fils, qui n’est autre qu’Heru (Horus).

En pages 250-251 : Dans la littérature égyptienne, les deux événements distincts que sont Isis se cachant pour accoucher, et Isis se dissimulant ensuite dans les marais avec l’enfant, semblent se mélanger en un seul épisode. Ce mélange paraît venir d’un jeu de mots entre le nom égyptien Ah-Bit (Chemmis) – nom mythologique d’une île dans les marais du Delta où Isis aurait donné naissance à Horus – et la formulation égyptienne Akha-Bit, "elle cacha".

En page 251 : Cette mini exploration de l'Apocalypse de Jean nous démontre une fois encore l'incessante et implacable manipulation des textes. Cela en devient fatigant, voire véritablement agaçant. Il en ressort sans l'ombre d'un doute que ce passage, trop souvent considéré comme prophétique, a allègrement été inspiré par l'Égypte ancienne, plus précisément l'épopée osirienne, antérieure de plusieurs milliers d'années à la rédaction de la Bible. Il n'y a donc dans ce passage précis aucune annonciation ou autre révélation concernant un futur plus ou moins proche.

Bien que des « Rapaces » puissent s'en servir pour nourrir leur AGENDA et « endormir » les « croyants-moutons ».

Aussi incroyables soient-ils, tous les éléments que nous venons de relever vont être aisément confirmés dans ce même chapitre. Nous n'allons plus tarder à découvrir ce que renferment "les fondations de la chambre du trésor".

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12:18 Et il se tint sur le sable de la mer.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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EDEN / LA BIBLE DÉVOILÉE

par panthère58, jeudi 21 avril 2022, 15:21 (il y a 707 jours) @ panthère58

:-)

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© 2011, Éditions Nouvelle Terre, Anton Parks

En page 241 : "En 2002, un livre parut en France, sous le titre La Bible dévoilée. Finkelstein et Silberman, deux archéologues israéliens universellement respectés, établissent, preuve en main, que depuis trois mille ans et plus, on nous raconte des salades.

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Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145685

Abraham, Isaac, Jacob : des personnages imaginaires. L'exode, la fuite d'Égypte : une fiction. Moïse, la révélation des 10 commandements sur le mont Sinaï : du baratin... Les auteurs [de la Bible] ont rassemblé les souvenirs, les débris d'anciennes coutumes, de légendes en provenance de toutes les régions. Objectif du roi Josias : souder le peuple juif éparpillé en minuscules principautés pour faire face à la menace des empires voisins.

Le livre, fondateur de nos civilisations occidentales et méditerranéennes, socle de la foi des trois religions monothéistes, est bidonné d'un bout à l'autre. Et cette découverte ne nous vient pas de n'importe où. Elle a été révélée à Jérusalem. Les peuples qui ne supportent pas "qu'on les prenne pour des cons" auraient dû exploser de colère à cette annonce... Quelques orthodoxes les mirent à l'index sans d'autres effets que de se ridiculiser. Le plus large public apprit le mensonge biblique sans émotion. Vrai ? Faux ? Est-ce essentiel ? Pas vraiment... Qu'est-ce que ça change ? Notre croyance reste vraie et c'est elle qui importe, pas l'authenticité historique, dont, en vérité, tout le monde se fiche. Nos anciens mensonges valent bien mieux que leur nouvelle vérité. En tout cas, on y tient davantage. Au diable les historiens pointilleux, qu'ils nous laissent nous réchauffer à nos légendes millénaires. La vérité, les peuples s'en moquent quand leur identité est en cause..."

Guy Sitbon, "Les plus gros mensonges de l'histoire pour le meilleur et pour le pire", magazine Marianne No 67 - décembre 2009 / janvier 2010

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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