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Québec exempte l'Université Bishop's d'une hausse des frais de scolarité

Mis à jour le 14 décembre 2023 à 12:26
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L’Université Bishop’s pourra continuer d’accueillir des étudiants canadiens hors Québec au tarif actuel soit environ 9000$ par année. La ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, a annoncé, jeudi matin, que l'établissement d'enseignement supérieur sherbrookois sera exempté par Québec.
Des exceptions ont été prévues pour l'Université Bishop's de Sherbrooke en raison de son «statut particulier» et de sa «situation démographique et linguistique dans la région de l’Estrie étant distincte de celle de la grande région de Montréal».

L'établissement pourrait accueillir «un nombre fixe d'étudiants CNRQ au tarif actuel, pour un total de 825 exclusions tarifaire à terme». Ils devront franciser 80% des nouveaux étudiants non québécois faisant un programme d'études anglophone, mais «son financement ne sera pas conditionnel à l'atteinte de cette cible».

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La ministre a publié sa lettre officielle envoyée récemment aux recteurs de l'Université Bishop's, de l'Université Concordia et de l'Université McGill sur X afin d'expliquer sa décision.

Par contre, les étudiants canadiens hors Québec des universités McGill et Concordia payeront quant à eux 12 000$ par année.

Rappelons que Québec voulait doubler les frais de scolarité des étudiants canadiens non québécois, passant de 8 992 $ à 17 000 $. D'ailleurs, le gouvernement a confirmé également l'augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers allant jusqu'à 20 000 $.

«Le gouvernement du Québec estime qu'il est primordial de rééquilibrer les revenus en provenance des étudiants internationaux afin de permettre aux universités francophones de poursuivre leur croissance et de maintenir les plus hauts standards d'excellence», a ajouté la ministre Déry dans sa lettre.

À VOIR AUSSI | Frais de scolarité des universités anglophones: l'Université Bishop’s en péril?

À la suite d'une rencontre tenue le 27 novembre dernier, le gouvernement et les universités anglophones se sont entendus à revoir la hausse des frais de scolarité et de franciser une partie des étudiants anglophones.

«Le gouvernement du Québec estime qu'il est primordial de rééquilibrer les revenus en provenance des étudiants internationaux afin de permettre aux universités francophones de poursuivre leur croissance et de maintenir les plus hauts standards d'excellence», a ajouté la ministre Déry dans sa lettre.

Celui-ci invite notamment les universités anglophones du Québec à faire des efforts pour développer les compétences en français et modifier leurs politiques linguistiques «afin d’inclure clairement leur engagement à cet égard».

Aussi, on leur demande qu'à partir de l'année universitaire 2025-2026, 80% des nouveaux inscrits non québécois dans un programme d'études anglophone devront atteindre «le niveau 5 à l'oral, selon l'Échelle québécoise des niveaux de compétence en français au terme de leur programme de grade de premier cycle», a-t-on ajouté.

Ces nouveaux frais de scolarité entreront en vigueur à partir de l'année universitaire 2024-2025. Le gouvernement du Québec publiera la nouvelle grille tarifaire «dans les plus brefs délais» après son adoption.

Les profs vont adorer la nouvelle.... du nouveau Super Minisse de l'éducation des écoles fermées...

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/803781/comite-d-experts-drainville-nomme-pres...

Drainville a nommé une présidente en conflit d’intérêts, selon doyens et oppositions

La nomination de la directrice du Département d’éducation de la TELUQ, Caroline Brassard, à la tête d’un comité d’experts qui doit majoritairement approuver des formations offertes par la TELUQ suscite l’indignation des partis d’opposition et des doyens, qui y voient de sérieux risques de conflits d’intérêts.

En nommant Mme Brassard à la présidence du CAPFE — le Comité d’agrément des programmes de formation à l’enseignement —, le ministre de l’Éducation « a fait fi d’à peu près toutes les règles de base en termes de consultations, d’éthique, de prise en considération des conflits d’intérêts », a lancé mercredi la professeure Julie Desjardins, qui préside l’Association des doyens et directeurs pour l’étude et la recherche en éducation au Québec (ADEREQ).

« Le conflit d’intérêts est évident », a aussi observé la députée libérale Marwah Rizqy. « À ce moment-ci, je pense que Mme Brassard devrait se récuser. »

Bernard Drainville a ressuscité le 1er décembre le CAPFE, qui a entre autres pour mission d’approuver les programmes de formation à l’enseignement. Ce comité d’experts doit traiter de façon « impartiale, juste et équitable » les demandes à propos de la création de ces nouveaux programmes.

Or, le cabinet du ministre de l’Éducation a ouvertement affirmé qu’il recréait le CAPFE parce qu’il souhaite « reconnaître de nouvelles voies accélérées d’enseignement pour favoriser la qualification du personnel enseignant non légalement qualifié ». Il existe actuellement cinq voies rapides de ce type. Trois d’entre elles sont offertes par la TELUQ.

Dans une réponse transmise au Devoir par courriel, Mme Brassard a affirmé qu’elle avait l’intention de se retirer « de tout échange en lien avec les programmes offerts par la TELUQ », conformément au code d’éthique et de déontologie du CAPFE. Sollicité à propos de son choix de nommer Mme Brassard à la tête du CAPFE, le cabinet du ministre Drainville a, de son côté, renvoyé Le Devoir au ministère de l’Éducation. Celui-ci n’avait pas répondu à nos questions en fin de journée mercredi.

Mme Brassard a aussi déclaré au Devoir qu’elle avait renoncé à être membre de l’ADEREQ. Elle a expliqué qu’il y avait, selon elle, une « incompatibilité » dans sa présence aux deux instances.

Un conflit plus important

Sauf que son retrait de l’ADEREQ est loin d’apaiser les craintes des recteurs. « C’est plus que ça, le conflit d’intérêts », a observé la présidente Desjardins.

La double fonction de Mme Brassard — à la direction du Département d’éducation de la TELUQ et à la tête du CAPFE — suscite des inquiétudes, exprimées par plusieurs doyens au cours des derniers jours. « Quand les universités ont des questions, des projets à développer, elles vont s’adresser au CAPFE. […] Mme Brassard va donc se retrouver dans un poste clé pour avoir accès à de l’information sur toutes les universités », a expliqué Julie Desjardins. « Donc, il y a quelque chose de très troublant dans le fait qu’elle maintienne son poste de direction de département et qu’elle ait accepté la présidence du CAPFE. »

Cette dernière fonction requiert une indépendance. « Il ne faut pas que tu aies une longueur d’avance », fait valoir Mme Desjardins. Elle souligne au passage que l’ADEREQ n’avait pas soumis la candidature de Mme Brassard lorsqu’elle a été sollicitée par le ministre Drainville. « Nous, on a proposé plusieurs noms pour la présidence, des gens de grande qualité, avec un parcours exemplaire. Le ministre a choisi d’aller vers une personne qui, à mon avis, n’a été soumise par aucune instance », a-t-elle déclaré. C’est là que M. Drainville a, selon elle, fait fi des règles les plus élémentaires en matière de consultation et d’éthique.

« Indépendant, neutre et objectif » ?
La nomination de Mme Brassard à la présidence du CAPFE irrite aussi les partis d’opposition. « De toute évidence, M. Drainville n’a pas compris l’objectif d’avoir un comité indépendant, neutre et objectif », a déclaré Mme Rizqy, en qualifiant l’exercice de « mascarade ». « Tu ne peux pas être juge et partie, c’est une règle de base », a-t-elle souligné.

« Le ministre de l’Éducation nomme juste des gens qui pensent comme lui, c’est inquiétant ! » a aussi réagi Ruba Ghazal, responsable solidaire en matière d’éducation. « L’encre est à peine séchée sur le projet de loi 23 qu’on constate déjà comment le ministre compte imposer ses vues au milieu de l’éducation. On redoutait la centralisation et la concentration des pouvoirs, on en a au jour 1 de la réforme Drainville le meilleur exemple possible », a également lancé le porte-parole du Parti québécois en matière d’éducation, Pascal Bérubé.

Mme Ghazal a par ailleurs rappelé que les anciens membres du CAPFE avaient démissionné en bloc lors du dépôt de la réforme Drainville. Ceux-ci estimaient qu’il était impossible pour eux de travailler de manière rigoureuse. Ces ex-membres « n’auraient jamais accepté de niveler la formation par le bas », a-t-elle affirmé.

Bernard Drainville accueilli par des dizaines de manifestants

TVA Nouvelles| Publié le 12 décembre 2023 à 22 h 17

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a été accueilli par des dizaines de manifestants du Front commun, mardi soir, lors d’un événement de réseautage à St-Michel-de-Bellechasse.

Sur les images obtenues par TVA Nouvelles, on voit le ministre de l’Éducation escorté par ses deux gardes du corps jusqu’à l’entrée du bâtiment.

Le ministre Drainville était attendu à l’espace Dina Bélanger pour une soirée réseautage.

Les manifestants qui se sont déplacés pour l’accueillir étaient équipés de pancartes, de sifflets et de drapeaux.

Rappelons qu'il y a plusieurs employés du milieu de l'Éducation dans le Front commun.

Ce dernier a été créé pour faire pression sur le gouvernement pour tenter d'obtenir un meilleur contrat de travail.

https://www.tvanouvelles.ca/2023/12/11/personnes-en-situation-de-handicap--completement...

handicap: complètement abandonnées en raison de la grève

ersonnes en situation de handicap: complètement abandonnées en raison de la grève
Nicolas St-Pierre| Publié le 11 décembre 2023 à 00 h 00 - Mis à jour à 09 h 30
Irina Gagnon, Christophe D’Anjou, et Justine Bureau parlent de l’effet que la grève a sur les personnes handicapées.Photo Didier Debusschère
Irina Gagnon, Christophe D’Anjou, et Justine Bureau parlent de l’effet que la grève a sur les personnes handicapées.

Laissées à elles-mêmes depuis le début de la grève du Front commun, des personnes en situation de handicap peinent à recevoir les soins et les services de base comme se laver et aller aux toilettes, offerts par des préposés du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

«On est réduit en services, en douches, en personnels, mais surtout en qualité de vie et c’est extrêmement dommageable et désagréable», explique Irina Gagnon, qui réside dans un immeuble appartenant au Groupe O’Drey à Québec.

«Juste pour donner un exemple, quand on a envie d’aller aux toilettes, on doit attendre au moins 10 à 15 minutes et il y en a qui ne réussissent pas à se retenir», ajoute Justine Bureau, qui réside au même endroit.

Steeve D’Anjou, le père d’un autre résident a d’ailleurs dû faire l’aller-retour depuis Clermont seulement pour venir donner une douche à son fils.

«Le gouvernement parle souvent des étudiants, j’ai vraiment l’impression qu’il nous considère comme des citoyens de deuxième classe. On aimerait vraiment que ça se règle au plus vite pour qu’on puisse avoir notre dignité s’il vous plaît», confie Christophe D’Anjou.

«Je ne peux pas comprendre que les douches ne soient pas considérées comme un service essentiel. Je serais curieux de savoir s’ils ne se laveront pas pendant une semaine eux», renchérit son père.

PAS LA FAUTE DES PRÉPOSÉS
Même s’ils sont «complètement abandonnés», les résidents qui ont témoigné de leur situation au Journal ainsi que leur famille ont tenu à préciser que les tristes événements ne relèvent pas des préposés qui offrent les soins, mais plutôt de la gestion effectuée par leurs dirigeants.

«Les services qui sont offerts ici sont exceptionnels, mais en temps de grève, il y a des décisions syndicales qui se prennent pour faire avancer leur cause, mais au détriment des personnes handicapées. Je ne peux pas concevoir qu’on prive une clientèle vulnérable comme ça», déplore le père de Justine, François Bureau.

Le Journal a d'ailleurs tenté de contacter les représentants syndicaux concernés, mais sans succès.

Pour sa part, Christophe D’Anjou croit que le gouvernement a aussi une partie du blâme à porter alors qu’il estime que les préposés en général ne reçoivent pas assez de crédit pour leur travail.

BEAUCOUP D’INQUIÉTUDE
Alors que sa fille et plusieurs autres résidents sont toujours coupés de «besoins de vie essentiels», François Bureau espère que la situation sera corrigée rapidement puisque ce ne sont pas toutes les personnes en situation de handicap habitant dans un appartement qui ont la chance d’avoir leurs parents près d’elles.

«Si c’est comme ça pour eux, c’est certain que c’est comme ça ailleurs également. Ils sont complètement abandonnés et c’est très déplorable», précise-t-il.

«On comprend leurs revendications et on est très sensibles à ça, mais est-ce qu’ils peuvent au moins être en conflit, mais sans toucher cette clientèle-là? Parce qu’en ce moment, ils abandonnent les personnes handicapées pour des considérations syndicales», a conclu M. Bureau.

Considérant que le fantasme du premier jouet de Noël ça été un char d'assault en version jouet..

Donc ça prend pas la tête à Papineau qu'on se dirige vers une loi spéciale, éventuellement les lois de meusure de guere, et ou d'urgence...

L'ensemble des écoles sont fermées au Québec, en grève, la SQ en moyen de pression avec des pantalons de clowns,
la loi sur la santé adopté sous baillon...

Manque d'ambulancier
Des gens qui crèvent à l'urgence faute de soins...

Le Québec n'a jamais été aussi mal en point qu'actuellement, avec le PM le moins populaire au Pays... et qui s'enfonce dans un délire autoritaire mais incompétent...

Ha oui la Mairesse de Montréalqui s'effondre et qui alimente les ''théories du complot''à l'effet que ça pourrait être dû à.... As... ET ph.. avare de commentaire à sujet...

Une chose sûre je compte sur le gouvernement pour faire pire, pire, et encore pire à chaque jour... ça j'ai pleinement confiance que c'est possible...

En attendant avec impatience la venue des Kings de LA l'ennemi juré des Canadiens de Montréal lourdement subventionné à Québec, ça va bien aller...