https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2030874/greve-fermeture-eleves-apprentissages-rive...

Grève du Front commun : craintes pour les apprentissages

Une élève qui tient une calculatrice dans les mains et un enseignant.
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Jusqu'à maintenant, la plupart des écoles publiques de la région ont été fermées durant trois jours et demi dans le cadre des grèves du Front commun. (Photo d'archives)

Radio-Canada
Publié à 8 h 11 HNE
Mis à jour à 13 h 07 HNE
Les écoles primaires, secondaires et collégiales publiques du Québec seront fermées du 8 au 14 décembre en raison des nouvelles journées de grève annoncées par le Front commun, ce qui inquiète le directeur général de Centre de services scolaire de la Riveraine, Pascal Blondin.

C'est clair que chaque journée perdue, c'est une journée de moins, au niveau des apprentissages de nos élèves et particulièrement de nos élèves les plus vulnérables, soutient-il.

Pascal Blondin souligne que la pandémie a déjà laissé des séquelles. On note certains retards, [...] davantage du côté de nos élèves les plus vulnérables.

Chaque jour de grève va rendre plus difficile le rattrapage qu'on doit faire auprès de ces élèves, ajoute-t-il.

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Pour l’instant, le Centre de services scolaire de la Riveraine, qui regroupe des écoles du Centre-du-Québec, ne sait pas encore quel impact les jours de grève auront sur le calendrier scolaire. Le directeur général affirme que c’est le ministère de l’Éducation du Québec qui prendra la décision ou non d’ajouter des journées d’école.

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On souhaite le meilleur pour nos membres du personnel, puis pour nos élèves aussi, donc on veut que ça se règle le plus rapidement possible, conclut Pascal Blondin.

Casse-tête potentiel pour les cégeps
Les sessions d’automne et d’hiver doivent obligatoirement durer 82 jours au niveau collégial. La tenue de journées de grève, qui entraînent la fermeture des établissements publics, vient nuire à cette obligation.

En raison de la COVID et des grèves étudiantes, par exemple, le calendrier scolaire avait dû être revu. Cette fois, il faudra peut-être allonger la session d’automne, ce qui empiétera sur le temps des Fêtes ou se poursuivra jusqu’au début janvier, ce qui peut nuire à certains étudiants.

Le président-directeur général de la Fédération des cégeps, Bertrand Tremblay, explique qu’une dérogation peut être obtenue pour raccourcir la session.

C’est prévu dans le règlement sur le régime d'études qu'il puisse donc y avoir une autorisation de données par la ministre de l'Enseignement supérieur pour à un cégep à ces. Chaque cégep doit faire une demande pour ouais, pour réduire donc son calendrier.

Si la session est plus courte, ça peut toutefois nuire aux apprentissages, souligne Bertrand Tremblay.

D'après les entrevues réalisées à l'émission Toujours le matin

https://www.tvanouvelles.ca/2023/11/26/ou-est-le-fonds-de-greve-inquiete-une-enseignant...

Où est le fonds de grève? Inquiète, une enseignante de la FAE se confie
TVA Nouvelles| Publié le 26 novembre 2023 à 16 h 41
Où est le fonds de grève? Inquiète, une enseignante de la FAE se confie - reportage

Devant la perspective d’une grève générale illimitée qui pourrait s’étirer jusqu’à Noël, une enseignante de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) se dit «inquiète» devant l’absence de fonds de grève pour les syndiqués.

• À lire aussi: Des enseignants partagent un «guide d’autodéfense intellectuelle» contre les arguments de Sonia LeBel

La FAE, qui représente 65 000 enseignants, est en grève générale illimitée depuis jeudi.

Alors que 40% des écoles publiques québécoises sont fermées pour une durée indéterminée, le personnel enseignant se retrouve sans salaire.

Une enseignante – qui a témoigné à TVA Nouvelles sous le couvert de l’anonymat – réclame davantage de transparence de la part de son syndicat.

Écoutez l'entrevue avec Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) à l’émission d’Alexandre Dubé via QUB radio :

Cette dernière, «comme beaucoup d’autres collègues», se demande les raisons justifiant l’absence de fonds de grève.

«Je suis inquiète, parce qu’il n’y a pas de fonds de grève. Cela m’interpelle, parce que nous cotisons à notre syndicat environ 1000 $ par année. Moi, je me dis, depuis 20 ans que je travaille, ça veut dire que j’ai cotisé plus de 20 000 $ », a-t-elle remarqué.

«Il y en a beaucoup qui sont inquiets, parce qu’ils sont seuls, ils ont un enfant à charge, ce n’est pas tous les ménages qui ont deux revenus.»

Elle ajoute avoir beaucoup de questions concernant l’envoi des cotisations qui, selon elle, représente plusieurs «millions de dollars».

L’enseignante soutient que les autres syndiqués du réseau de l’éducation, membres du Front commun, ont un fonds de grève.

Ces syndiqués ne sont toutefois pas en grève générale illimitée.

TVA Nouvelles

«Je pose la question ouvertement. J’aimerais ça que le syndicat soit transparent là-dessus. Qu’est-ce qu’ils ont fait de tous ces millions de dollars accumulés depuis des années?», s’interroge-t-elle.

En entrevue avec le journaliste Philippe Bessette, la dame confie avoir trouvé une collègue en pleurs, craintive de la suite des choses.

Des enseignantes avaient exprimé leur angoisse, mardi, relativement à la perspective de vivre sans salaire pendant la grève générale illimitée.

LE CHOIX DES MEMBRES
De son côté, la présidente de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal, Catherine Beauvais-St-Pierre, indique que ce sont les membres de la FAE qui ont pris la décision de ne pas avoir de fond de grève.

«C’est un débat qu’on a périodiquement, explique-t-elle en entrevue à LCN. On a fait des analyses à plusieurs reprises et la décision qu’on a prise c’est de ne pas en avoir pour toutes sortes de raisons techniques et pratiques vu le statut de notre syndicat qui représente un seul quart d’emploi.»

«On accompagne nos membres là-dedans et on sait que ce n’est pas facile, ajoute-t-elle. Il faut aussi se souvenir que nos membres ont voté à plus de 98% pour faire cette grève générale illimitée là en sachant qu’on n’avait pas de fond de grève. Ça en dit très long sur la détermination des profs en ce moment.»

L'Alliance des professeures et professeurs fait partie de la Fédération autonome de l'enseignement.

Drainville ouvre la porte à prolonger l’année scolaire après la Saint-Jean

Le ministre de l’Éducation estime qu’il est trop tôt dans la grève des enseignants pour savoir comment et quand les élèves pourront reprendre les journées perdues. Mais Bernard Drainville rappelle que la loi permet de prolonger l’année scolaire au-delà du 24 juin.''

L'art de se faire des amis...

bonne chance pour ramener les élèves au bercail en plein été!

Mes sympathies aux profs, ils auraient eut tout intérêt à trouver un autre moyen de pression que la grève, ils sont les principal perdants.

très content de ne pas avoir d'enfants dans ce monde de débiles... .c'est de pire en pire à tous les points de vue ou presque... éducation, santé, environnement, sécurité publique, choisissez la thématique c'est de pire en pire...

Bonne nouvelle Bettman a dit NON au retour des nordiques, encore un dossier sur lequel la CAQ a été aussi maladroit qu'incompétent

Gardons le Sourire malgré tout. Jésus Sauve. il ne reste plus beaucoup de temps sur cette Terre... bonne journée!

https://courrierlaval.com/milliers-enseignant-laval-manifestations/#google_vignette
Le jeudi 23 novembre, la Ville de Montréal a tremblé sous les pas d’environ 40 000 manifestant.e.s souhaitant «sauver l’éducation publique», dont 1500 étaient de la région de Laval.

De par son nombre impressionnant de participant.e.s autant que par la ferveur de ces-derniers, cette manifestation marquera à coup sûr l’histoire.

«On sentait que c’était une marche historique, affirme André Arsenault, président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL). Ç’a permis de motiver aussi. Parce qu’une grève générale illimitée (GGI), on sait quand ça commence et on ne sait pas quand ça finit. C’est épeurant et stressant pour nos membres; on se prive de notre salaire. Cette marche-là a permis d’injecter de l’énergie à nos membres. Ils se sont rendu compte qu’ils n’étaient pas seuls.»

(Photo gracieuseté – Alexandre Claude)
Une deuxième manifestation imposante a également eu lieu au cours des derniers jours, cette fois en sol lavallois.

Effectivement, plusieurs centaines d’enseignant.e.s, accompagnés de leurs partisans, ont pique-niqué devant les locaux du Centre de services scolaire de Laval (CSSL) le lundi 27 novembre.

«On sent que les membres sont prêts, exprime le président du SERL. Ils sont en même temps inquiets. Ils souhaitent que le gouvernement se mette à écouter pour vrai et que les choses avancent réellement.»

(Photo gracieuseté – Page Facebook SERL: Syndicat de l’enseignement de la région de Laval)
Prochaines actions
Une table de négociation s’est tenue le dimanche 26 novembre, en plus de la présence de la présidente du Conseil du trésor québécois, Sonia LeBel, à l’émission de télévision Tout le monde en parle.

Le lundi 27 novembre, le conseil de négociations se réunissait afin de discuter des avancées et de prévoir les prochaines actions.

Une marche organisée par le SERL aura lieu à Laval ce vendredi 1er décembre. Plus de détails à venir.

Rappelons que le SERL est en GGI depuis le jeudi 23 novembre, de par son affiliation avec la Fédération autonome de l’enseignement (FAE).

Depuis ce jour, les enseignant.e.s font du piquetage devant les établissements scolaires de la région tous les jours où ils auraient travaillé en temps régulier.