Hé oui, le Père Ovide au 19e siècle était la version adoucie des rapporteurs officiels tandis qu'il y a eu des rapporteurs ou délateurs impitoyables au 20e siècle sous les régimes nazi, communiste, sans oublier les dictatures de tout acabit avec leur police secrète (Stasi, Gestapo, KGB, etc) et l'espionnage des lignes téléphoniques fixes.
Adoucie ou brutale, la délation m'apparaît répugnante; je me demande, avec les 100 jours de confinement avec la pandémie du Covid-19, si le zèle est le même envers TOUS les citoyens, lorsque des prostituées reçoivent des riches messieurs d'une certaine classe sociale, la police et les voisins fermaient-ils les yeux en échange de quelques billets verts lorsque la proximité était trop nombreuse?
Une réflexion, comme cela a surgi dans mon esprit, je suis sceptique à l'idée que tout le monde soit soudainement devenu vertueux pendant les 100 jours de confinement ordonné par le gouvernement provincial selon les recommandations du Dr Tartelette.
La description du mot "Ovid" dans Covid19, s'associe au personnage du père "Ovide" de la série et le parallèle est étonnant:
"Pour assurer son pouvoir économique et politique sur sa paroisse, Séraphin Poudrier utilisait des prête-noms, comme celui de père Ovide. Un « père Ovide », c’est une mitaine, un béni-oui-oui qui fait ce que son patron lui dicte de faire à la table du conseil municipal. Même s’il est « collé hier, collé aujourd’hui, collé demain », le père Ovide est une marionnette qui n’a aucun pouvoir ; sa colonne vertébrale en Jell-O officialise la mainmise de son patron sur le système politique."
Les Ovides du monde veillent sur nous et nous surveillent ...!