LE PÈRE NOËL N’EXISTE PAS !
LE PÈRE NOËL CHEZ LE SOCIOLOGUE
L’enfant a tout à gagner à miser sur l’existence du père Noël et à s’accrocher à ce conte merveilleux qui ne lui promet que de belles choses, affirme l’auteur Réjean Bergeron.
L’auteur est philosophe. Il a publié «Je veux être un esclave» (2016), «L’école amnésique ou Les enfants de Rousseau» (2018) et «Homère, la vie et rien d’autre!» (2022).
23 décembre 2023
À l’ère des fake news, des vérités alternatives et des multiples théories du complot, il peut être intéressant de s’attarder aux mécanismes psychologiques qui amènent les enfants à croire à ce personnage fantastique et encore plus à comprendre ce qui les pousse, lorsqu’ils atteignent un certain âge, à abandonner cette croyance pour ainsi accepter de vivre dans une réalité quelque peu désenchantée.
C’est d’ailleurs à cet exercice que s’est livré le sociologue Gérald Bronner dans le cadre d’une recherche qu’il a dirigée en 2000 à partir de 142 entretiens répartis en deux groupes d’âge, soit 71 participants âgés de 10 à 12 ans et 71 autres âgés de 25 à 30 ans. Dans l’article qui s’est ensuivi et qui a pour titre « Contribution à une théorie de l’abandon des croyances. La fin du père Noël », l’auteur explique que sa recherche poursuivait deux objectifs : comprendre comment les participants percevaient aujourd’hui ce mythe, mais surtout « obtenir des récits expliquant comment, pourquoi, ils en étaient venus à ne plus croire au père Noël ».
Bien que certains participants fussent incapables de se souvenir pour quelles raisons ils en étaient venus à rejeter cette croyance, 81,6 % s’en souvenaient parfaitement ; et c’est ici que les choses deviennent intéressantes.
81,6 %
C’est le pourcentage des participants interrogés par le sociologue Gérald Bronner qui se souvenaient parfaitement des raisons pour lesquelles ils en étaient venus à ne plus croire au père Noël.
Comme l’explique Gérald Bronner, un mythe a besoin pour devenir crédible d’être entouré d’une nébuleuse d’opinions, d’attitudes, de représentations sociales et de croyances secondaires qui viennent l’appuyer et le consolider. Ainsi, si l’enfant adhère au mythe du père Noël, c’est en grande partie grâce aux discours, allusions, petits mensonges et promesses provenant des adultes, mais aussi grâce à un ensemble de « preuves » et de faits divers dont il est le témoin : les lettres qu’il envoie au père Noël, ses voeux réalisés le 24 au soir, les biscuits et le verre de lait consommés, les rennes et le traîneau volant dans le ciel, les lutins au pôle Nord, sans oublier l’ensemble des attributs physiques et psychologiques composant la figure bienveillante du père Noël lui-même.
Désenchantement
Mais un jour, en atteignant graduellement ce que l’on appelle l’âge de raison et en prenant conscience d’un certain nombre d’incohérences, l’enfant se mettra à douter, non pas de l’existence du père Noël, mais plutôt d’un certain nombre d’éléments qui composent l’univers féerique dans lequel évolue ce dernier. Que faisait le cadeau que j’ai demandé dans le placard de mes parents la veille de Noël ? Pourquoi les grands se mettent-ils à rire lorsque je leur parle du renne au nez rouge ? Comment le père Noël peut-il se déplacer dans le ciel avec son traîneau, être partout à la fois dans la nuit du 24 décembre et réussir à passer par la cheminée pour déposer les cadeaux au pied du sapin ?
Toutes ces questions ont de quoi ébranler la foi d’un croyant ! Toutefois, un peu à l’image du pari de Pascal en ce qui a trait à l’existence de Dieu, l’enfant a lui aussi tout à gagner à miser sur l’existence du père Noël et à s’accrocher à ce conte merveilleux qui ne lui promet que de belles choses. Face à ses doutes, son premier réflexe sera donc de ratiociner, de colmater les failles ou d’adapter son système de croyances.
Mais lorsque la dissonance cognitive devient trop forte, que le doute en vient à contaminer trop d’éléments périphériques qui composent son mythe, un jour l’enfant n’a d’autre choix que de remettre en question ce qui en constitue le coeur même, pour finalement en venir à la conclusion ultime que le père Noël n’existe pas.
Rite de passage
Cette prise de conscience sera vécue par plusieurs enfants comme une expérience douloureuse et parfois traumatisante. Eux qui avaient naïvement fait confiance au monde des adultes se diront qu’il n’est plus possible dorénavant de se fier entièrement à leurs beaux discours.
Mais après cette désillusion, l’enfant comprendra qu’il vient de franchir une étape importante qu’on peut voir comme une sorte de rite de passage qui lui ouvre les portes du monde des adultes. Comme il est dorénavant dépositaire d’un secret auquel n’ont pas accès les plus jeunes que lui — à savoir que le père Noël n’existe pas —, une complicité et un sentiment d’appartenance s’établiront entre lui et les adultes. L’enfant en sortira alors grandi.
Évidemment, le mythe du père Noël n’est qu’un exemple qu’utilise Gérald Bronner pour mieux appréhender les processus cognitifs qui peuvent intervenir lors de l’abandon d’une croyance profondément ancrée chez l’être humain. En fait, ce qui motive avant tout le sociologue dans cet exercice, c’est de voir jusqu’à quel point la grille d’analyse qu’il propose pourrait nous aider à mieux comprendre ce qui se joue dans la tête des adeptes des théories du complot ou des fanatiques religieux, par exemple, et ce, dans l’espoir de trouver une approche qui permettrait de déradicaliser les porteurs de tels discours. D’ailleurs, Gérald Bronner poussera plus loin sa réflexion sur ces thèmes dans des essais comme La démocratie des crédules, Déchéance de rationalité et Apocalypse cognitive.
Pour conclure sur un ton plus léger, disons que, lorsqu’on s’attarde à dresser la liste des similitudes qui existent entre la croyance au père Noël et celle en Dieu le Père — et en son fils —, on en vient à penser que ce n’est sans doute pas un hasard si ces personnages, qui tous nous promettent de bien belles choses, sont célébrés le 25 décembre avec autant d’allégresse et de ferveur…
Source : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/804326/processus-cognitifs-pere-noel-sociologue
Nuance, le père Noël n’existe pas sur notre plan matériel, sauf au centre commercial ou dans le sous-sol d’oncle Gaston. Cependant, il existe vraiment dans le monde des pensées, celui de l’imagination où tout peut exister, sur le plan astral en fait. Il pourra y avoir des rues pavées d’or ou une Jérusalem céleste. Carrée, si c’est cela votre désir. Vous pourrez serrer la pince à Dieu le père en personne ou converser avec Wonderwoman, selon votre créativité. Vos pensées seront réelles sur ce plan-là.

LE PÈRE NOËL N’EXISTE PAS ! La magie
Salut corveau
Tu soulève un point imnpotant, entre la magie noire et la magie blanche.
Aide toi et le ciel t'airdera.
Une machine robot de la logiques a t'elle besoin de croire au père noel.
La croyance est du domain de dieu et non des Hommes.. L'Homme a pas inventé dieu. Il est pas assé intelligent.
Je croix a la providence, non celle que l'Ont veut avoir mais celle qui se présente a nous.
Le dieu révélé des prophètes. Ce n'est pas logique sa apparait tout seul.
Le mental est une machine robot biologique.
Le père noel dépent de l'agir d'une autre personne. L'intenion du père noel.
L'univers qui cré des êtres vers l'infinie. L'intention est elle bonne ou pas bonne.
C'est relatif.
La mémoire ce n'est pas du père noel.
L'action du père noel ne vint pas de son vouloir mais de une autre.
Si l'Homme est un robot, on peut dire que son mental est la souce de son abondance. Si l'Homme est pas un robot sa richesse vien de nul part mais elle arrive pareil a lui.
La richessea créer pas les ombres est différent de celle acquise pas la lumière.
Si tu es dieu, bonne chance avec ton existance. Si tu es pas dieu, l'univers peut t'aider.. Si tu es dieu tu as pas besoin de personne pour exsiter.
Sa dépend de ta création.
Salut corbeau
Fernand
LE PÈRE NOËL N’EXISTE PAS ! La magie
Salut corveau
Tu soulève un point imnpotant, entre la magie noire et la magie blanche.
Aide toi et le ciel t'airdera.
Une machine robot de la logiques a t'elle besoin de croire au père noel.
La croyance est du domain de dieu et non des Hommes.. L'Homme a pas inventé dieu. Il est pas assé intelligent.
Je croix a la providence, non celle que l'Ont veut avoir mais celle qui se présente a nous.
Le dieu révélé des prophètes. Ce n'est pas logique sa apparait tout seul.
Le mental est une machine robot biologique.
Le père noel dépent de l'agir d'une autre personne. L'intenion du père noel.
L'univers qui cré des êtres vers l'infinie. L'intention est elle bonne ou pas bonne.
C'est relatif.
La mémoire ce n'est pas du père noel.
L'action du père noel ne vint pas de son vouloir mais de une autre.Si l'Homme est un robot, on peut dire que son mental est la souce de son abondance. Si l'Homme est pas un robot sa richesse vien de nul part mais elle arrive pareil a lui.
La richessea créer pas les ombres est différent de celle acquise pas la lumière.
Si tu es dieu, bonne chance avec ton existance. Si tu es pas dieu, l'univers peut t'aider.. Si tu es dieu tu as pas besoin de personne pour exsiter.
Sa dépend de ta création.
Salut corbeau
Fernand
Salut ami Fernand,
