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Chronologique

Québec suspend les consultations sur la ligne rose

par Jeromec, vendredi 24 novembre 2023, 13:39 (il y a 721 jours)

Il y en a à Montréal qui ont perdu leur job pour moins que ça....

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-11-24/quebec-suspend-les-consult...

Québec suspend les consultations sur la ligne rose

es consultations publiques sur le tronçon sud-ouest de la « ligne rose », qui devaient avoir lieu en novembre, ont été suspendues par Québec, a appris La Presse de plusieurs sources près du dossier. L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui chapeaute le dossier, et la Ville de Montréal avaient donné leur aval au processus, mais le gouvernement Legault a mis son veto. La directive émane du bureau du premier ministre, selon nos informations.

Publié à 1h23 Mis à jour à 5h00Partager
Charles-Éric Blais-Poulin
CHARLES-ÉRIC BLAIS-POULIN
ÉQUIPE D’ENQUÊTE, LA PRESSE
Cette intervention s’inscrit dans un contexte tendu entre le gouvernement du Québec et certains partenaires municipaux et régionaux en matière de transport collectif. Au début du mois, François Legault a rejeté le plan du tramway du maire Bruno Marchand à Québec et a chargé la Caisse de dépôt et placement de déterminer le meilleur projet de réseau de transport structurant pour la capitale. C’est maintenant au tour de la ligne rose de subir un ralentissement.


INFOGRAPHIE LA PRESSE

L’ARTM était censée divulguer cet automne plusieurs scénarios de tracés et de modes de transport pour le « projet du grand Sud-Ouest », qui doit relier Lachine au centre-ville de Montréal. Des consultations publiques ont eu lieu au printemps et d’autres devaient débuter le 20 novembre sur la base des différentes options proposées.

Le calendrier s’avère maintenant incertain. Aucune date de reprise des consultations n’a été fixée. Tant la Ville de Montréal que l’ARTM disent avoir eu l’assurance que les consultations iraient de l’avant à une date ultérieure non précisée.

« Les consultations publiques auront lieu », assure Simon Charbonneau, directeur des affaires publiques de l’ARTM. « Avec nos partenaires, nous analysons présentement les possibilités calendaires afin d’être en mesure de communiquer le moment où se tiendront les consultations publiques du projet du grand Sud-Ouest. »

Des tracés toujours attendus
Le projet structurant à l’étude correspond à la seconde phase de la ligne rose rêvée par l’administration Plante depuis 2017. La première phase, un métro qui devait connecter le centre-ville à Montréal-Nord, a été abandonnée en 2021 au profit du Réseau express métropolitain (REM) de l’Est, toujours sur les rails.


En 2019, l’administration Plante avait offert 800 millions d’argent fédéral au projet de tramway de Québec – aujourd’hui compromis – en échange d’un financement équivalent du gouvernement Legault pour construire un tronçon de « ligne rose » entre Lachine et le centre-ville.

L’ARTM a reçu 20 millions de Québec en 2021 pour mener des études et des consultations afin de présenter les meilleures options pour le grand Sud-Ouest, qui comprend les arrondissements de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Lachine, LaSalle, Le Sud-Ouest, Verdun et Ville-Marie ainsi que les municipalités de Dorval, Montréal-Ouest et Westmount.

La Ville de Montréal et l’arrondissement de Lachine ont signifié dans le passé leur nette préférence pour un tramway qui longerait l’emprise ferroviaire de la rue Victoria.

En juin dernier, l’ARTM affirmait à La Presse n’écarter aucune option1. Elle devait en présenter « entre deux et dix », tant pour les modes que pour les tracés, au mois de septembre. Ces informations du dossier d’opportunité n’ont toujours pas été rendues publiques.

« Tous les projets de transport collectif doivent être accélérés au Québec, et nous sommes rassurés que les consultations publiques entourant la ligne rose puissent reprendre », écrit dans un courriel à La Presse Catherine Cadotte, attachée de presse du cabinet de la mairesse Valérie Plante.

Elle ajoute que « la ligne rose, comme le projet structurant de l’Est et la ligne bleue, sont les projets qui doivent continuer d’être développés de façon prioritaire ».

Silence à Québec
Le cabinet du premier ministre n’a pas répondu à nos questions pour connaître le motif de son intervention dans les études de la ligne rose et pour savoir si le dossier pourrait éventuellement tomber dans le giron de la nouvelle agence que Québec compte créer après les Fêtes pour gérer les grands chantiers de transport collectif.

« Il est prévu que des consultations publiques soient tenues et elles auront lieu prochainement », s’est contenté d’écrire par courriel Ewan Sauves, attaché de presse du premier ministre, en soulignant que le projet du grand Sud-Ouest figure au Plan québécois des infrastructures.

Tout indique que la nouvelle structure à qui sera confiée une partie des responsabilités du ministère des Transports sera intimement liée à CDPQ Infra, filiale de la Caisse de dépôt responsable de la construction du REM.

À Québec, en plus de reprendre le dossier du tramway, le maître d’œuvre doit aussi proposer un scénario de troisième lien. Depuis 2020, CDPQ Infra étudie aussi les options de réseau de transport structurant pour Longueuil – probablement un prolongement est-ouest de l’antenne Rive-Sud du REM. Le dossier progresse à pas de tortue.

Rappelons que la filiale de la Caisse s’était retirée du REM de l’Est en mai 2022 après l’abandon du tronçon dans le centre-ville, faute d’acceptabilité sociale.

En entrevue avec La Presse en début de semaine2, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guibault, a soutenu que le gouvernement du Québec manquait d’expertise en matière de projets de transport collectif. Elle ouvrait ainsi la porte à une plus grande contribution de CDPQ Infra au détriment, notamment, de l’ARTM, qui chapeaute le dossier d’opportunité dans le grand Sud-Ouest.

Drainville accorde un sursis aux com scolaires anglophones

par Jeromec, vendredi 24 novembre 2023, 17:15 (il y a 721 jours) @ Jeromec

Pour mieux comprendre ce qui se passe, voici les dernières de sondages en fonction de la région et de la langue...

https://twitter.com/QcLibreFrancais/status/1728067872000188564/photo/1

La CAQ a un maigre 8.2% d'appui chez les anglos et ses appuis se situe majoritairement dans la tranche des gens de 65 ans et plus.. et en régions...

Donc ''investir'' à Montréal politiquement parlant c'est vraiment pas payant, donc autant annuler la ligne rose pour tenter d'acheter des appuis en régions et tenter de sauver les meubles, pour ce qui en reste, à Québec....

Ha oui, le Ministre de l'éducation accorde un privilège aux anglophones mais maintient le cap de sa controversée réforme d'un ministre de l'éducation fort impopulaire et qui multiplie les gaffes, et les mensonges....

Ce qui tient la CAQ en vie, les retraités qui écoutent LCN et TVA à longueur de journée... l'équivalent de la propagande nord coréenne mais en plus efficace....:-)

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/802538/drainville-accorde-sursis-commissions-...

Devant le risque d’une contestation judiciaire, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, exclut les commissions scolaires anglophones d’une partie de sa réforme.

Il a présenté mardi des amendements à son projet de loi 23. Ces modifications instaurent un régime particulier pour les dirigeants des commissions scolaires anglophones. Si le projet de loi est adopté, ceux-ci ne seront pas nommés par le ministre, contrairement à leurs homologues des centres de services scolaires francophones.

La réforme Drainville prévoit entre autres que le ministre de l’Éducation puisse nommer les directeurs généraux pour des mandats de cinq ans et annuler leurs décisions pour « prendre celle qui, [de l’avis du ministre], aurait dû être prise en premier lieu ». Ces dispositions ne s’appliqueraient pas dans le réseau anglophone, conformément aux amendements.


Ces pans du projet de loi ont des implications différentes dans les commissions scolaires anglophones, puisque les présidents et les directeurs généraux y sont choisis par des commissaires élus. Du côté des centres de services scolaires, la nomination des directeurs généraux relève plutôt des conseils d’administration.

La réforme Drainville concentre les pouvoirs en éducation entre les mains du ministre
Québec a déposé son appel sur les commissions scolaires anglophones
« On suivait [l’étude du projet de loi] de très près et on l’avait déjà annoncé : si jamais c’était adopté, on était prêts à le contester [devant les tribunaux] », a rappelé jeudi au Devoir Joe Ortona, président de l’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ). Son organisation juge que le projet de loi 23 ne respecte pas l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit à l’instruction dans la langue de la minorité.


Un dialogue fructueux

Dans une déclaration au Devoir, l’attachée de presse du ministre Drainville, Florence Plourde, a écrit que l’élu avait eu des échanges « avec les représentants des centres de services scolaires anglophones, plus particulièrement l’ACSAQ ». Il a déposé ses amendements à la suite de ces rencontres, a-t-elle ajouté.

« Je souhaitais vraiment un dialogue fructueux, positif, et c’est ce que nous avons eu, a aussi déclaré M. Drainville dans les couloirs du parlement. Nous nous sommes entendus, les commissions scolaires anglophones sont heureuses. Elles le voient comme un geste positif et nous aussi. »

Les articles du projet de loi suspendus par les amendements du ministre Drainville n’entreront « pas en vigueur dans le réseau anglophone tant et aussi longtemps que le gouvernement n’adoptera pas de décret » à ce sujet, a souligné M. Ortona.

« Le ministre s’est engagé à ne pas adopter ce genre de décret avant d’avoir communiqué avec l’ACSAQ. Donc, il n’y a pas de date d’entrée en vigueur prévue. Et nous, on espère qu’ils n’entreront pas en vigueur, parce que notre position est claire : ils ne sont pas conformes à la Charte », a-t-il souligné.

La députée libérale Marwah Rizqy a, quant à elle, déclaré que les assouplissements du ministre Drainville constituaient une « bonne nouvelle ». À son avis, le sursis proposé par le ministre deviendra permanent si les commissions scolaires anglophones ont gain de cause dans leur contestation de la réforme de la gouvernance scolaire. « Si le gouvernement perd [dans une décision finale], le décret ne prend pas application. Donc ça veut dire que ni la loi 23 ni la loi 40 ne s’appliqueraient aux commissions scolaires anglophones », a-t-elle affirmé au Devoir.

En ce qui concerne le côté francophone, M. Drainville a par ailleurs proposé de modifier son projet de loi pour y prévoir que le ministre tienne « compte des besoins locaux exprimés par le conseil d’administration du centre de services scolaire » lors de la nomination des directeurs généraux. « Je ne veux pas aller plus loin que ça », a-t-il dit dans un échange avec Mme Rizqy, qui proposait que le conseil d’administration soit « consulté » avant les nominations. De l’avis du ministre, une consultation implique « des règles, une mécanique, un processus, bref, une certaine rigidité, et donc, je ne veux pas mettre le doigt dans cet engrenage ». Il a assuré que « dans les faits », il y aurait « un dialogue » avec le conseil d’administration avant la nomination d’un directeur général.

jessiejanecallaghan résume tout....

par Jeromec, vendredi 24 novembre 2023, 18:25 (il y a 721 jours) @ Jeromec

jessiejanecallaghan nouvelle star d'istragram résume tout.... nous ne sommes pas fâché, nous sommes ÉCOEURÉ de monsieur Légros... elle explique et résume pourquoi....

jessiejanecallaghan
https://www.tiktok.com/@jessiejanecallaghan/video/7304673079710485765?fbclid=IwAR0pfERN...


PS : Il y a des cotes d'écoute sur instragram à faire pâlir de jalousie les médias subventionnés...

PPS : Samedi, les Kings Rencontre les Canadiens de Montréal en après-midi, surveillez les médias sociaux.. .:-D

il pourrait y avoir autre chose que du hockey en commentaire..

R-C AnalyseLes fautes directes de François Legault

par Jeromec, vendredi 24 novembre 2023, 18:56 (il y a 721 jours) @ Jeromec

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2029458/fautes-directes-erreurs-francois-legault-caq

R-C AnalyseLes fautes directes de François Legault

On compare souvent la politique au hockey, mais être premier ministre est davantage un sport solitaire, comme le tennis.
Et, depuis des mois, François Legault multiplie les erreurs non provoquées qui contribuent à couler son gouvernement.

François Legault en conférence de presse devant des drapeaux du Québec.
Ouvrir en mode plein écran
François Legault, premier ministre du Québec (Photo d'archives)


Alec Castonguay (Consulter le profil)

Alec Castonguay
Publié à 4 h 00 HNE
Le premier ministre du Québec est un grand amateur de sport. Chaque automne, François Legault sélectionne avec soin les joueurs de son pool de hockey, une compétition amicale qui l’oppose à ses conseillers depuis plusieurs années — il est d’ailleurs en tête du classement et s’amuse à le rappeler à son entourage. Dans un autre pool de hockey auquel il participe, celui très difficile du quotidien La Presse, il est actuellement 74e sur… 18 729 participants. Comme quoi, tout ne va pas mal.:-D

Ce n’est pas le seul sport qui attire son attention. S’il existait un pool de tennis, François Legault en serait. Ce sport figure tout en haut de ses préférences. Malgré son horaire de premier ministre, il le pratique encore régulièrement et manque rarement une finale ou une demi-finale de l'Omnium Banque Nationale, début août, à Montréal.

On compare souvent la politique au hockey, en affirmant que c’est un sport d’équipe, avec le caucus des députés, le Conseil des ministres, les conseillers… On joue, on gagne et on perd en groupe. Ce n’est pas faux. La composition et la performance de l’équipe sont importantes.

Mais à bien des égards, être premier ministre est davantage un sport solitaire, comme le tennis. La fonction permet de récolter le crédit des bons coups et force à assumer les mauvaises décisions. Il doit maîtriser tous les dossiers. Se mêler de toutes les controverses. Le premier ministre est constamment sous les projecteurs, et se sent parfois bien seul quand ça va mal sur le terrain.

Le tennis, contrairement au hockey, compile à chaque partie une statistique révélatrice : les fautes directes. Des erreurs auto-infligées qui ne sont pas provoquées par un bon coup de l’adversaire.

La balle est en plein centre du court, facile à retourner, mais une mauvaise concentration ou une impatience dans le geste, même minime, engendre une faute.

Le tennis, comme la politique, est un sport qui se joue surtout entre les deux oreilles. Une bataille mentale. Un exercice de discipline. Tous les joueurs, tous les gouvernements commettent des erreurs non provoquées. Le défi consiste à éviter l’accumulation des fautes directes. À limiter les dégâts.

Sinon, la nervosité grimpe. Le joueur se met à serrer un peu trop sa raquette. Il perd ses repères, tente de se reprendre, de rattraper son retard, mais précipite ses actions et finit par accentuer ses difficultés.

Vous me voyez venir. Depuis quelques mois, François Legault accumule les fautes directes.

Voici quelques exemples d’erreurs non provoquées
En avril, la CAQ abandonne sa promesse-symbole de construire un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis. À 10 milliards de dollars, un tunnel qui ne pouvait plus accueillir les camions (en raison de la pente) et qui réservait une place minime aux transports en commun n’avait plus de sens. Mais la manière de l’annoncer a été catastrophique.

Les députés n’avaient pas été consultés ni prévenus, les explications étaient bancales, les raisons de la volte-face semblaient changer au gré des élus interrogés, le premier ministre n’a pas daigné se présenter aux côtés de sa ministre des Transports pour assumer sa décision… Bref, les électeurs de la grande région de Québec se sont sentis trahis, déconsidérés.
Quelques semaines plus tard, pour calmer un caucus échaudé, François Legault fait adopter à toute vapeur une hausse de 30 % du salaire des élus à l’Assemblée nationale – avec l’appui du Parti libéral du Québec. Une augmentation immédiate, sans toucher au généreux fonds de pension (ce que recommandaient pourtant les rapports d’experts sur le sujet, comme celui de Claire L’heureux-Dubé, Claude Bisson et François Côté (Nouvelle fenêtre), en 2013).

Une proposition que le premier ministre et les ministres du gouvernement n’ont pas défendue sur la place publique, sinon du bout des lèvres. Elle survenait au moment où les citoyens devaient se serrer la ceinture en raison de l’inflation, sans que ceux-ci aient le privilège de se voter une généreuse augmentation de salaire. Cette hausse est une goutte d’eau dans l'océan des finances publiques de l’État (4,4 millions de dollars), mais elle hante encore le gouvernement. L’équivalent d’une double faute quand la première manche est en jeu…
L’automne se pointe le bout du nez, et avec lui réapparaît… le troisième lien! Au lendemain de la sévère défaite lors de l’élection partielle dans Jean-Talon, à Québec, François Legault se présente devant les journalistes et improvise une réponse sur un troisième lien qui renaîtrait de ses cendres sous une nouvelle forme à définir. Ses conseillers sont abasourdis. Ils écoutent en direct le premier ministre faire dérailler le plan de match.

François Legault devait simplement faire acte de contrition, affirmer qu’il allait prendre le temps de réfléchir, de consulter son caucus sur les causes de la défaite et se mettre à l’écoute des gens de Québec. Mais il va plus loin.

Ses députés sont aussi surpris que lors de l’annonce d’avril, son Conseil des ministres est sous le choc, et la population se gratte la tête. Ce n’était vraiment pas nécessaire, me résumera un membre du gouvernement quelques jours plus tard. La balle est hors ligne, et loin.
Puis, à la mi-octobre, le Parti québécois (PQ), fort de sa victoire dans Jean-Talon, présente son budget de l’an 1 d’un Québec souverain. Un exercice télégraphié auquel le premier ministre a été préparé à répondre. À l’entrée de la période de questions, il lance aux journalistes que pendant que le PQ s’amuse avec la Banque du Québec, il va s’occuper des banques alimentaires. Il juxtapose sa lutte contre l’inflation à la piastre à Plamondon.

Tout va bien… jusqu’à la question de Paul St-Pierre Plamondon en Chambre, à laquelle François Legault répond en parlant des emplois du gouvernement fédéral. « Est-ce qu’il pourrait, en même temps, dire combien il y a de Québécois qui perdraient leur emploi avec les coupures de 8 milliards? »

C’est l’argument de la peur utilisé par le camp fédéraliste depuis des décennies, mais dans la bouche de l’ancien péquiste pressé devenu chef de la CAQ, ça sonne faux. Les nombreux indépendantistes au sein de la Coalition avenir Québec avalent de travers.

Puis, comme pour se racheter, cinq jours plus tard, il réplique sèchement à Paul St-Pierre Plamondon, qui l’accuse de reprendre des arguments de Jean Charest : « Me faire traiter de Jean Charest, y'a-tu quelque chose de plus insultant que de se faire traiter de Jean Charest? », lance le premier ministre (Nouvelle fenêtre), en répondant brièvement à un journaliste après avoir quitté le Salon bleu. Il a même dit Jean Chrétien, quand même!

La CAQ est une coalition d’électeurs ayant voté pour d’autres partis dans un passé récent. Même au sein de son équipe ministérielle et parmi les employés des cabinets, toutes les couleurs politiques se côtoient. C’est une force, mais aussi une fragilité.

Dans l’opinion publique, la claque aux indépendantistes, puis celle aux anciens libéraux, en moins d’une semaine, ont fait grimacer d’anciens partisans des deux camps. On s’est mis à saigner des deux bouts…, me souffle un conseiller politique du gouvernement.
Revenons maintenant au sport. Il arrive dans le cours d’une partie que le joueur soit certain de frapper un coup gagnant, et qu’à sa grande surprise la balle percute le cadre de la raquette et se retrouve loin dans les gradins. Faute gênante. Généralement, c’est signe que le protagoniste, trop sûr de lui, a quitté la balle des yeux à la dernière minute. Il pensait déjà à son coup suivant.

Le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, n’a jamais vu venir l’erreur lorsqu’il a annoncé une subvention de 5 à 7 millions de dollars à Québecor pour inciter les Kings de Los Angeles à venir jouer deux parties hors concours au Centre Vidéotron en octobre 2024. Son sourire témoignait d’un homme convaincu d’annoncer une bonne nouvelle. Et pourtant.

La somme servira à couvrir les dépenses des trois équipes qui vont s’affronter – les Kings, les Panthers de la Floride et les Bruins de Boston – ainsi que les pertes aux guichets de ces équipes, qui vont jouer loin de leur amphithéâtre, a justifié Eric Girard.

Un non-sens pour tout amateur de hockey le moindrement attentif. Les Kings de Los Angeles doivent quitter leur aréna l’automne prochain, puisqu’il sera en rénovation (Nouvelle fenêtre). Loin d’une faveur, ils se cherchaient un domicile temporaire. Les Panthers de la Floride jouent presque toutes leurs parties hors saison loin de chez eux, parce que leur aréna est vide, faute de partisans en nombre suffisant pour regarder du hockey sans importance. Cette année, l’équipe a pris part à une rencontre du concours Kraft Hockeyville, en Nouvelle-Écosse, parce que c’était plus payant pour elle de jouer à Sydney que dans son propre amphithéâtre. C’est dire.

Chaque année, des équipes de la LNH jouent des matchs hors concours loin de leur ville afin de conquérir de nouveaux marchés sans décevoir leurs partisans, qui n'aimeraient pas voir leur équipe jouer des parties importantes loin de chez eux. Et chaque fois, aucun fonds public n’est dépensé (Nouvelle fenêtre).

On a essayé de négocier à la baisse, a dit Eric Girard. Et puis c’était ça ou rien. La réponse aurait dû être rien. Dans le contexte des finances publiques qui se détériorent, de l’inflation qui frappe, des négociations dans le secteur public, le message, même si le montant est petit à l’échelle du budget du Québec, est désastreux. Le plus récent sondage sur les intentions de vote (Nouvelle fenêtre), réalisé dans la foulée de l’annonce, en témoigne. La CAQ recule partout, y compris à Québec.

Notez toutefois que même si l’idée vient d’Eric Girard, cette subvention aux Kings a franchi toutes les étapes habituelles. Le Conseil des ministres l’a approuvé. Le premier ministre aussi. Eric Girard n’a pas fait une grande conférence de presse au Centre Vidéotron dans le dos de ses collègues.
Les vents de face
Cinq fautes directes en quelques mois seulement.

Or, lorsqu’on affronte un adversaire redoutable, chaque erreur non provoquée fait doublement mal.

Tous les gouvernements occidentaux affrontent actuellement un opposant de taille : une économie au ralenti, un coût de la vie en hausse et une grogne populaire post-pandémie. Les gouvernements, si puissants et agiles pendant la crise sanitaire, semblent soudain impotents et peinent à s’attaquer aux crises ambiantes, ce qui nourrit l’exaspération.

Le citoyen moyen qui vit en démocratie a l’impression qu’il n'en a pas assez pour son argent, que ce soit à l’épicerie, en regardant sa facture de loyer ou d’hypothèque, ou encore en recevant les services de l’État. Les guerres en Ukraine et au Proche-Orient ajoutent à la morosité.

Le monde va mal. Les attentes sont déçues. L’électeur en colère a beaucoup de choses à dire, mais il a le sentiment qu’il n’est pas entendu. Il ventile dans les sondages et sur les réseaux sociaux.

La cote de popularité des partis au pouvoir en souffre, autant ici qu’aux États-Unis, en France ou en Grande-Bretagne. Les électeurs regardent ailleurs. Dans plusieurs pays, les options politiques radicales progressent. Aux Pays-Bas, cette semaine, l’extrême droite a remporté les élections.

Au Québec, il faut ajouter à l’ambiance les négociations ardues avec les syndicats de la fonction publique. C’est près de 600 000 employés (et leurs familles) qui ne sont pas de bonne humeur ces temps-ci.

Un adversaire redoutable qui s'affronte mieux avec de la patience et une discipline de fer. Deux qualités que ne possède pas François Legault.

Le premier ministre est authentique, franc, pressé et parfois bouillant. Une recette qui lui a permis de connaître du succès pendant la pandémie et de gagner la confiance de la population. Mais quand la crise s’estompe et qu’il faut gouverner avec des objectifs à moyen et à long terme, le tempérament pressé du PDG qui cherche des résultats immédiats est mis à rude épreuve.

Or, le gouvernement et son patron semblent constamment en mode « gestion de crise » depuis des mois, à la recherche du coup gagnant à tout prix pour se replacer dans le match le plus vite possible.

Au contraire, les erreurs s’enchaînent. Le message s’embrouille.

Au point d’effacer les bons coups, comme le recrutement de 5000 à 7000 personnes qui suivront une formation accélérée pour intégrer l’industrie de la construction. Ou encore la somme de 1,8 milliard de dollars pour la construction de milliers de logements abordables dans les prochaines années. Le nouveau pacte fiscal avec les villes n’a pas non plus retenu l’attention qu’il mérite.

Le joueur à la tête du gouvernement a-t-il été trop confiant? S’est-il habitué aux bons sondages et à des victoires éclatantes (90 députés!) au point de perdre ses repères?

La CAQ vient de compléter la première année de son deuxième mandat. Le mot d’ordre en coulisses à la CAQ consiste à dire qu’il reste encore trois ans avant les prochaines élections, que les sondages vont et viennent, que le temps n’est pas venu de peser sur le bouton panique…

C’est vrai, mais il pourrait être temps de se ressaisir.

On a déjà vu des joueurs incapables de se remettre d’un mauvais début de match.

QC innovation quantique de Sherbrooke

par Jeromec, samedi 25 novembre 2023, 00:30 (il y a 721 jours) @ Jeromec

Pénurie de main d'oeuvre dans presque tous les domaines critiques, notamment santé, éducation, construction, la logique de la CAQ subventionons davantage de poste vacants.... importons de la main d'oeuvre étrangère pour aggraver la pénurie de logement, l'inflation et les manques chroniques dans les infrasctrutures actuelles... il y avait des centaines de manifestants, dont certains avec le chandails des ISLANDERS de New York (l'équipe de #22 Mike Bossy)pour les acceuillir

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2029789/quebec-sherbrooke-legault-quantique

Québec annonce des investissements dans la zone d’innovation quantique de Sherbrooke

Québec annonce des investissements dans la zone d’innovation quantique de Sherbrooke
Le premier ministre François Legault en train de faire un discours.

Le premier ministre François Legault était de passage à Sherbrooke vendredi.

Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé
Radio-Canada
Publié à 14 h 08 HNE

Lors d’un passage dans la région, le premier ministre François Legault a annoncé des investissements et des prêts s’élevant à 65,3 M$ dans la zone d’innovation quantique de Sherbrooke.

"Ces fonds serviront à soutenir la réalisation de cinq projets, dont les coûts totalisent plus de 166,1 millions de dollars, dans la zone d’innovation quantique DistriQ", précise le cabinet du premier ministre dans un communiqué.

Le gouvernement versera notamment plus de 28 M$ à un espace collaboratif de développement en technologies quantiques qui pourra un jour accueillir jusqu’à une trentaine d’entreprises. "C’est la première vitrine du genre en Amérique du Nord dans le domaine du quantique", a souligné le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon, qui a participé à l’annonce.
Un groupe de personnes assises avant une annonce, dont le premier ministre François Legault.

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, et le premier ministre François Legault étaient de passage à Sherbrooke vendredi.

Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé

Ce sont également 4,5 M$ qui contribueront à la création de nouvelles entreprises de technologies quantiques, et 7,05 M$ qui seront remis à l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke pour soutenir la formation.

Le premier ministre François Legault s'est réjoui de cette annonce. "Ça ne fait pas juste ma journée, ça fait ma semaine, et Dieu sait que ça n’a pas été une semaine facile", a-t-il lancé.

On est en train de créer les emplois pour nos enfants et nos petits-enfants.
Une citation de François Legault, premier ministre''

Sont en train de nous enfoncer là où le dos perds son nom l'agenda 2030 ultra communisme sous les illusions du développement durable pis toute la bullshit qui va avec...

Heureusement, Légros a une mauvaise face de poker.... un super mauvais menteur qui n'est pas capable d'expliquer à sa face de faire semblant de mentir..... sa face, de menteur, parle plus fort que ces mots...

L'Agenda 2030 est en route avec la complicité des journaleux lourdement subventionnés qui font semblant de ne rien voir pour ne pas perdre leur jobs.. et un PKP qui est subventionné par ricochet via la subvention des Kings de LA.... (Québécor a reçu des subventions dans ce dossier tout comme le centre Vidéotron... on te salue PKP par la même occasion et Jean Chrétien également qui a tenté d'enfouir tous les déchets nucléaire dans le nord du Canada, via quelques pot$ de vin$ je l'ignore... je ne veux pas spéculer comme sur la cargaison des bâteaux de Paul Martin... quel beau pays le Canada)

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2029652/front-commun-greve-fiq-legault

Des professionnels en soins attendaient François Legault en visite à Sherbrooke
Des nuages de fumée bleue.

Des manifestants ont déclenché des fumigènes bleus lors du passage de François Legault.

Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé
Radio-Canada
Publié à 8 h 13 HNE

Il était primordial pour les syndiqués en grève d'interpeller François Legault lors de son passage en Estrie vendredi. Celui-ci est passé rapidement en voiture devant les manifestants vers midi, qui ont déclenché des fumigènes bleus sur son passage.

"C’est rare qu’on ait la visite d’un ministre à Sherbrooke, ça n’arrive pas souvent", lance la présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l'Est (SPSCE), Stéphanie Goulet. Celle-ci ne se dit pas surprise du passage rapide du premier ministre.

Le représentant syndical et professeur au Triolet, Mathieu Cayer, se dit "fâché" de ce passage en coup de vent.

Le premier ministre était dans la région vendredi à la rencontre des experts du domaine quantique à Sherbrooke, à l’occasion d’une annonce qualifiée d'importante dans le domaine de la science quantique au Québec.
Publicité

Il était accompagné du ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie Pierre Fitzgibbon.

Un comité d'accueil, formé d'employés du SPSCE, attendait le premier ministre. Vendredi marque leur deuxième journée de grève prévue par la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ).

Une dizaine de lignes de piquetage étaient ouvertes à travers la région. "Chaque membre a un temps de grève de prévu à son horaire sauf les membres de l'urgence et des soins intensifs. Elles vont sortir à tour de rôle sur les lignes", explique Stéphanie Goulet.
Des employés du SPSCE en grève.

Un comité d'accueil, formé d'employés du SPSCE, attend François Legault.

Photo : Radio-Canada / André Vuillemin

"Quand on a eu la nouvelle, pour nous c’est important d’aller lui faire un petit comité d’accueil entre autres pour lui rappeler que ses choix politiques sont très, très, très discutables depuis quelques semaines et quelques mois. C’est vraiment important d’investir en santé parce que la population québécoise, sa priorité c’est la santé, c’est l’éducation, ce n’est pas le hockey", fait savoir la présidente par intérim du SPSCE.

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