Chute de la CAQ et de Legault gains du PQ
Quel plaisir délectable de lire les nouvelles le matin avec des merveilleuses nouvelles...
La lune de miel est-elle terminée?
"Vous dites une chose un jour et son contraire le lendemain. Problème de mémoire ou d'honnêteté?"
Horoscope de François Legault. 31 octobre 2023. ''
https://www.journaldequebec.com/2023/11/01/legault-en-chute-pspp-en-profite-la-caq-en-t...
Chute de la CAQ, gains du PQ
Chute de la CAQ, gains du PQ: Legault obtiendrait un gouvernement minoritaire si le vote était aujourd'hui
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PARTAGE
Quebec
GENEVIÈVE LAJOIE
Mercredi, 1 novembre 2023 05:00
MISE À JOUR Mercredi, 1 novembre 2023 05:00
Les signaux sont au rouge pour François Legault, qui voit ses appuis dégringoler dans les intentions de vote au profit du PQ de Paul St-Pierre Plamondon. Si des élections avaient lieu aujourd’hui, la CAQ devrait se contenter d’un gouvernement minoritaire.
• À lire aussi: Meilleur premier ministre: PSPP dépasse Legault aux yeux des Québécois
Les plaques tectoniques de la scène politique québécoise bougent. Même s’ils sont toujours en tête, les troupes caquistes ne récoltent désormais que 30% des voix, une baisse de quatre points en un mois et de onze points depuis l’élection, révèle un sondage Léger/Le Journal-TVA.
«C’est le pire score qu’ils ont obtenu depuis qu’ils sont au gouvernement», lance le sondeur Jean-Marc Léger.
Les points perdus par la CAQ se transfèrent directement au Parti Québécois, qui gonfle ses appuis d’autant.
Les Québécois semblent avoir trouvé une «vraie alternative» au gouvernement Legault, alors que plusieurs souverainistes rentrent au bercail, souligne le président de la firme de sondage.
Ayant la faveur de 26% des électeurs, les troupes de Paul St-Pierre Plamondon soufflent dans le cou des caquistes. La CAQ ne devance son plus proche rival que de quatre points également chez les francophones. «On a un gouvernement minoritaire avec un score comme celui là», estime M. Léger.
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PSPP meilleur PM, devant Legault
Et François Legault n’est pas étranger à cette baisse. Son étoile pâlit aux yeux des Québécois, qui lui préfèrent désormais Paul St-Pierre Plamondon comme meilleur premier ministre.
Le chef de la CAQ est maintenant moins populaire que son parti, une première. Seulement 23% des citoyens le voient comme le leader politique le mieux placé pour occuper le siège de PM.
Le cœur des électeurs bat maintenant davantage pour le chef péquiste, sur une lancée depuis la victoire historique de son parti à la partielle de Jean-Talon. «Les Québécois aiment des chefs qui sont gagnants», souligne le président de la firme Léger.
En 2017, le triomphe de Geneviève Guilbault dans la circonscription de Louis-Hébert avait donné des ailes à la CAQ, qui a ensuite réussi à déloger les libéraux du pouvoir. Le gain dans Jean-Talon apparaît de plus en plus lui aussi comme un élément déclencheur de changement.
«La victoire dans Jean-Talon a libéré la parole souverainiste. Le PQ, c’était une cause perdante pendant de nombreuses années», signale Jean-Marc Léger.
Il attribue aussi une bonne part de la chute de la CAQ et de l’insatisfaction à l’égard du gouvernement à la crise de l’inflation.
Attention aux souverainistes de la CAQ
La souveraineté est stable à 35% d’appuis chez les électeurs, ce qui fait dire au sondeur que les péquistes ont le potentiel de grimper encore dans les intentions de vote.
Mais surtout, les indépendantistes sont nombreux à la CAQ. Les récentes attaques acerbes du premier ministre à l’égard des conséquences d’un pays du Québec pourraient profiter à PSPP.
«Chez les caquistes qui sont souverainistes, qui entendent Francois Legault avoir un discours aussi dur à l’égard de la souveraineté, ça risque d’avoir un impact auprès de sa clientèle», analyse le sondeur. ''
https://www.journaldequebec.com/2023/10/31/cette-semaine-ca-passe-ou-ca-casse-pour-le-t...
12 à 13 milliards $ pour le tramway de Québec
La facture a plus que triplé, a appris «Le Journal», et le maire Marchand fera le point mercredi à 9h30
STÉPHANIE MARTIN
Mardi, 31 octobre 2023 11:18
MISE À JOUR Mardi, 31 octobre 2023 15:13
Le coût total du projet de tramway de Québec a connu une hausse fulgurante et est maintenant évalué entre 12 et 13 G$, a appris Le Journal auprès de sources près du dossier.
Les dernières informations publiques sur le projet de tramway de Québec le chiffraient à 4 G$, mais on sait depuis des mois que ce prix était appelé à gonfler, en raison notamment du contexte économique et de l’inflation.
Le Journal a appris que la facture a explosé pour se chiffrer en date d’aujourd’hui entre 12 et 13 G$. Cela inclut les 569 M$ de contrat à Alstom pour la conception et la fabrication du matériel roulant, soit les rames du tramway.
Aux dernières nouvelles, on ne sait toujours pas si un ou deux consortiums sont toujours sur les rangs pour réaliser le volet infrastructures du tramway. Les seules informations qui ont filtré identifiaient deux consortiums qualifiés. Le premier, Mobilité de la Capitale, qui compte dans ses rangs le géant français Vinci, et le second, ModerniCité, dont on sait très peu de choses.
Ça passe ou ça casse
Mercredi matin, 9h30, Bruno Marchand fera le point sur le projet de tramway, qui vit une période de turbulences importantes, et c’est cette semaine qu’on saura si «ça passe ou ça casse», selon nos informations. Nous sommes à 48 heures de la date du 2 novembre, où la Ville de Québec attend les soumissions des consortiums pour la construction des infrastructures du tramway. On ne sait pas s’il y aura bel et bien dépôt.
«Demain matin, on va se revoir pour une annonce importante, à 9h30, où on va faire le point sur où nous en sommes par rapport à la suite des choses», a indiqué M. Marchand plus tôt en journée, en impromptu de presse, en marge d’une conférence de presse sur le Carnaval.
«Période importante»
«On est dans une période importante. Présentement, on discute avec le gouvernement et c’est de ça qu’on va vous faire part, entre autres, demain. C’est une période très importante, mais j’ai confiance.»
Le maire a réitéré mardi son intention de réaliser le tramway. «Je ne vais pas abandonner le projet de tramway. Je ne vais jamais abandonner le projet de tramway. [...] On travaille un plan A, on se prépare avec un plan B. Notre objectif, c’est d’être prêt à toute éventualité. Et vous allez voir, nous sommes prêts.»
Il dit ne pas avoir l’intention de couper le tracé ou de changer le mode de transport. Le gouvernement discute avec la Ville et il est au courant du plan B, a-t-il indiqué. «On cherche des solutions.»
Lundi, le premier ministre François Legault avait parlé d’ajustements au tramway.
«Un, ça prend un coût raisonnable et deux, il faut peut-être ajuster le projet pour qu’il réponde mieux au besoin de la population. Tout ça, actuellement, c’est dans les mains de Bruno Marchand», a déclaré le premier ministre.
Cela survenait après le dévoilement des résultats d’un sondage qui révélait que 36% de la population est pour le projet et 54%, contre, avec 10 % d'indécis.
CITATION DE BRUNO MARCHAND, EN PRÉVISION DE L’ANNONCE DE MERCREDI
«On est dans une logique de faire en sorte que ce projet-là voie le jour et on travaille avec notre partenaire principal, qui est le gouvernement, à comment on fait pour le réaliser. Présentement, les échos sont bons.»
«Je ne gagne pas du temps.»
«Les canaux sont ouverts, on a des discussions franches [avec le gouvernement].»
«Changer le mode de transport, c’est repartir dans une réflexion, une construction, de la recherche de financement qui va nous amener dans 5, 10 ans, avant d’en être au point où nous en sommes. [Raccourcir le tracé, c’est] non. J’ai une vision et je veux qu’on serve l’ensemble de la région et je veux trouver les différents moyens pour servir l’ensemble de ce qui est prévu présentement et plus encore, notamment la couronne nord.»
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Meilleur premier ministre: PSPP dépasse Legault aux yeux des Québécois - explication
https://www.youtube.com/watch?v=cwcOg7KABBU
ça sert à rien de tenter de construire un tramway à coût pharaonique et en même temps faire des coupures dans le transports en commun qui existe déjà... (et où est passé le 800 million$ volé par la CAQ à Montréal pour le Tramway nommé plus de de 13 milliard$ (minimum)
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2022819/transport-commun-guilbault-nouvelle-propos...
Transport en commun : les villes se disent « acculées au pied du mur » par Québec
Un homme marche près d’un autobus de la STM.
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La ministre des Transports s'engage à présenter une nouvelle offre aux villes du Grand Montréal, mais elle tente de tempérer les attentes.
La Presse canadienne
Publié hier à 15 h 32 HAE
Québec va présenter une nouvelle proposition aux municipalités du Grand Montréal qui réclament une bonification du financement du transport collectif. Les maires et mairesses affirment se sentir « acculés au pied du mur », tandis que les villes doivent entériner leur budget d'ici quelques jours.
On se sent acculé au pied du mur, déplore la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en conférence de presse, mardi. Le 15 novembre, la Ville de Montréal adopte son budget.
Les maires et mairesses de la région du Grand Montréal sont revenus à la charge tandis qu'ils affirment se buter à un silence radio dans leurs négociations avec le gouvernement. Mme Plante était accompagnée du maire de Laval, Stéphane Boyer, de la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, et de la mairesse de Mercier, Lise Michaud, pour presser le gouvernement de bonifier son offre.
La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, répond qu'elle présentera une nouvelle offre. Elle n'a pas voulu dévoiler les contours financiers de sa proposition avant de l'avoir présentée aux municipalités, a-t-elle dit lors d'une mêlée de presse à Québec.
Le gouvernement Legault proposait de couvrir 20 % du déficit résiduel des sociétés de transport en commun pour la période 2024-2028. Une proposition que les villes jugent inacceptable et insuffisante pour maintenir la fréquence des services.
Avec la pandémie et l'essor du télétravail, le déficit structurel des sociétés de transport en commun s'est accru. Les villes plaident qu'elles ne peuvent pas financer 80 % du déficit structurel tandis qu'elles n'ont pas le droit de faire des déficits.
Les négociations entre Québec et les villes représentent un bras de fer entre David et Goliath, dénonce le maire de Laval, Stéphane Boyer.
[Pour nous,] les municipalités, nos revenus, ils croissent deux fois moins rapidement que ceux du gouvernement du Québec. On ne peut pas faire de déficit, ce que le gouvernement provincial peut faire. Alors, on ne joue pas à armes égales.
Une citation deStéphane Boyer, maire de Laval
Pour Laval, l'écart à combler serait de 30 millions de dollars, a donné en exemple M. Boyer. Trente millions, c'est la croissance de mon budget total pour la ville, pour tous les services : pour le déneigement, pour l'entretien des parcs, pour l'entretien des immeubles, pour tout.
Ce n'est pas acceptable, ajoute le maire de Laval. On ne peut pas digérer ça en dedans de quelques semaines.
La ministre Geneviève Guilbault s'est engagée à présenter une nouvelle offre, mais elle a voulu tempérer les attentes. Elle a souligné que les municipalités réclament des fonds au provincial, mais que le gouvernement n'a aucun contrôle sur les dépenses des sociétés de transport. On n'a pas notre mot à dire sur la manière dont les opérations et les décisions sont prises.
Elle rejette l'analogie faite par les maires et mairesses qui ont comparé le financement du transport en commun à une tarte, en déplorant l'absence de l'un des pâtissiers, le gouvernement du Québec.
On paie grosso modo la moitié de la tarte, mais on n'a aucun contrôle sur les coûts de production de la tarte.
Une citation deGeneviève Guilbault, ministre des Transports du Québec
La ministre assure qu'il est possible de réduire les dépenses des sociétés de transport, sans effet négatif sur les services, ce que contestent les municipalités. Je suis assez certaine qu'il y a d'autres façons d'économiser qu'en fermant le métro ou en demandant au gouvernement de payer 75 % des déficits d'exploitation.
Au Parti québécois, on juge que l'offre de la ministre est insuffisante. Le gouvernement traîne la patte, [il] n'est pas prêt à prendre le leadership sur cette question-là, déplore Joël Arseneau, porte-parole du troisième parti d'opposition en matière de transport.
Manon Massé, de Québec solidaire, s'inquiète de voir les sociétés de transport collectif être contraintes de réduire leurs services. On dirait que la CAQ ne réalise pas que les travailleurs et travailleuses de toutes les classes sociales prennent l'autobus, le métro, le transport en commun, pour aller au travail, pour porter les enfants à la garderie, pour se déplacer.
La coalition de François Legault se fracture
Je suis allé finalement à la manif hier au Centre Vide de Montréal, plusieurs pancartes exprimait avec peu de courtoisie leur dépréciation du premier sinistre du Québec, notamment en le comparant à un rat....
https://www.journaldemontreal.com/2023/11/01/la-coalition-de-francois-legault-se-fracture
La coalition de François Legault se fracture
La perte d’appuis au profit du PQ pose une menace existentielle pour la CAQ
Mercredi, 1 novembre 2023 05:00
MISE À JOUR Mercredi, 1 novembre 2023 05:00
L’épée de Damoclès est tombée pour François Legault.
La crise du coût de la vie a eu raison de son monopole sur le paysage politique québécois.
On avait passé toute la dernière campagne électorale à se demander si une alternative à la CAQ allait s’imposer. Un an plus tard, le verdict est confirmé. C’est le Parti Québécois qui remporte la mise.
Avec 26% des intentions de vote, selon le dernier sondage Léger, aux 30% de la CAQ, Paul St-Pierre Plamondon s’impose comme LE rival de François Legault.
Or ce transfert direct d’appuis pose une menace existentielle à la coalition au cœur même du projet politique de la CAQ.
Écoutez la rencontre politique Latraverse-Abdelfadel avec Emmanuelle Latraverse via QUB radio :
Maudit 3e lien
Le leadership de François Legault a toujours été personnel, ça lui permettait de «tirer son parti vers le haut».
Ce n’est plus le cas. Pour la première fois, il est moins populaire que la CAQ.
Ce rejet trouve probablement son origine dans le spectaculaire recul du premier ministre sur le 3e lien au printemps dernier.
C’est la crédibilité même de François Legault qui s’est évaporée dans une opération politique bâclée au terme de laquelle trop d’électeurs demeurent convaincus qu’il a menti en campagne électorale.
Ça ne pardonne pas, ce qui explique pourquoi les dommages transcendent la région de Québec.
Puis est arrivée la partielle dans Jean-Talon, l’opération salissage de la CAQ contre le candidat du PQ s’est retournée contre le gouvernement. Il a perdu.
Le message était clair pour l’ensemble des électeurs. Ni François Legault ni la CAQ ne sont invincibles.
Dans les temps difficiles, les partis se rabattent sur leur marque de commerce propre. Or qu’est-ce que la CAQ sans François Legault?
PHOTO AGENCE QMI, RENÉ BAILLARGEON
Quel nationalisme?
Depuis l’élection, tous les appuis que la CAQ a perdus sont allés au PQ.
Il serait, certes, jovialiste pour les souverainistes d’y voir la preuve que leur option a le vent dans les voiles. L’appui à la souveraineté stagne à 35%, comme elle le fait depuis des lunes.
N’empêche, c’est la promesse d’un nationalisme gagnant qui a attiré tant de souverainistes à la CAQ. Ils sont aujourd’hui déçus.
La promesse d’un référendum ingagnable allait être remplacée par des gains tangibles au chapitre de l’immigration, la culture et j’en passe.
Or, après cinq ans au pouvoir, où sont ces gains?
Tenir tête à Ottawa sur la laïcité et la langue française a permis de soutenir le premier mandat. Mais depuis?
Parfois, Québec reçoit son chèque sans condition, comme sur le logement et les garderies.
Pour le reste, il trime et négocie dur à force de compromis comme tous ses prédécesseurs. C’est la nature de la fédération canadienne.
Pire, la CAQ semble impuissante face à l’ambition fédérale d’accueillir 500 000 immigrants par an. L’affaiblissement démographique du Québec est programmé sans que ce gouvernement nationaliste y ait formulé une réponse cohérente.
Dans un tel contexte, peut-on se surprendre que le Parti Québécois, à force de discipline, et de quelques coups de gueule, convainque petit à petit les souverainistes de rentrer au bercail?
On comprend maintenant pourquoi François Legault semblait si déterminé à achever le PQ. Il savait la menace que son ancien parti allait finir par poser advenant sa résurrection.
Plus d’un demi-milliard de rabais secrets d’électricité
https://www.journaldemontreal.com/2023/11/01/plus-dun-demi-milliard--de-rabais-secrets-...
Plus d’un demi-milliard de rabais secrets d’électricité aux grandes entreprises en trois ans
SYLVAIN LAROCQUE
Mercredi, 1 novembre 2023 00:00
MISE À JOUR Mercredi, 1 novembre 2023 00:00
Les rabais secrets sur l’électricité que le gouvernement consent à des dizaines de grandes entreprises ont coûté plus de 520 M$ aux Québécois au cours des trois dernières années
Ces rabais, qui peuvent atteindre 20% de la facture d’électricité des entreprises qui en bénéficient, ont été mis en place en 2016 par le gouvernement Couillard. Ils s’appliquent au tarif L, accessible seulement aux grands consommateurs, lequel est déjà beaucoup plus avantageux (environ 5,5 cents/kWh) que celui que paient les particuliers (environ 7,8 cents/kWh).
En novembre 2019, le ministre des Finances, Eric Girard, a prolongé le programme jusqu’à la fin de 2023. Les entreprises ont donc jusqu’au 31 décembre pour présenter une demande, mais elles pourront recevoir les rabais jusqu’à la fin de 2032.
Pour bénéficier du programme, les entreprises doivent s’engager à réaliser des investissements dans leurs usines, notamment pour accroître leur productivité, démarrer une nouvelle production ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Confidentiel
Au cours des trois dernières années, le Programme d’aide financière à l’investissement (PAFI) a coûté 521,7 M$ à Québec, dont 179 M$ l’an dernier. Selon Radio-Canada, 82 des quelque 165 clients industriels d’Hydro-Québec en bénéficient. Le gouvernement refuse toutefois de révéler leur identité.
On ne sait donc pas si Northvolt, qui a récemment annoncé la construction d’une méga-usine de cellules de batterie sur la Rive-Sud de Montréal, largement subventionnée par Québec et Ottawa, aura droit aux rabais.
Par contre, l’entreprise québécoise Nouveau Monde Graphite, qui projette la construction d’une mine et d’une usine, a récemment dit avoir obtenu la confirmation qu’elle se qualifiait pour le PAFI.
Encore renouvelé?
Mardi, M. Girard n’a pas voulu dire s’il allait renouveler, une fois de plus, le programme.
«On va faire connaître notre décision à la mise à jour [économique]», prévue le 7 novembre, a-t-il déclaré à Québec.
Mais d’après le premier ministre François Legault, ça ne sera pas le cas.
«Le ministre de l’Économie est en train de l’abolir [le PAFI] pour s’assurer que, dans les futurs contrats, il y aura toujours plus de retombées pour les Québécois que le coût pour les Québécois», a-t-il affirmé à l’Assemblée nationale.
Il y a quelques mois, les multinationales ArcelorMittal et Rayonier Advanced Material ont demandé au gouvernement de prolonger le PAFI, a révélé La Presse en mars.
Des spécialistes dans le domaine s’étonnent toutefois que de tels rabais existent encore alors que les grandes entreprises du monde entier s’arrachent l’énergie renouvelable dans le but de décarboner leurs activités. D’autant plus qu’une pénurie d’électricité se profile au Québec.
«Même en 2019, on savait que le bilan énergétique allait se resserrer et qu’on n’aurait plus [beaucoup d’électricité disponible] en 2025 ou en 2027», rappelle Jean-Pierre Finet, analyste en énergie au Regroupement des organismes environnementaux en énergie.
«Ce n’est pas pertinent d’un point de vue de la valeur de notre ressource et de sa rareté», renchérit Jean-François Blain, analyste indépendant «Le Dollarama de l’énergie que craignait tant Sophie Brochu [ex-PDG d’Hydro-Québec] et qui a expliqué son départ est grand ouvert, ajoute-t-il. On offre [aux consommateurs industriels] des prix qui ne sont disponibles à peu près nulle part ailleurs sur la planète.»
– Avec Pascal Dugas-Bourdon
COÛT DES RABAIS D’ÉLECTRICITÉ CONSENTIS AUX GRANDS INDUSTRIELS
2022-2023: 178,9 M$
2021-2022: 186,1 M$
2020-2021: 156,7 M$
Total: 521,7 M$
Source: Ministère des Finances du Québec
loi 22 expropriation
https://www.fasken.com/fr/knowledge/2023/10/reforme-du-droit-de-lexpropriation-au-quebe...
La réforme du droit de l’expropriation au Québec par le projet de loi 22 :
La réforme du droit de l’expropriation au Québec par le projet de loi 22 : dérive du droit de propriété et déclassement du Québec à l’échelle de l’Amérique du Nord
Fasken
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18 MINUTES
ACCUEIL RESSOURCES LA RÉFORME DU DROIT DE L’EXPROPRIATION AU QUÉBEC PAR LE PROJET DE LOI 22 : DÉRIVE DU DROIT DE PROPRIÉTÉ ET DÉCLASSEMENT DU QUÉBEC À =
Bulletin droit immobilier
2 OCTOBRE 2023
Résumé
Le 25 mai 2023, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault a déposé le projet de loi 22 intitulé Loi concernant l’expropriation (le « PL-22 »). Ce projet de loi, actuellement étudié par l’Assemblée nationale du Québec, vise à remplacer complètement la Loi sur l’expropriation afin de réduire substantiellement les indemnités versées aux parties expropriées par le gouvernement du Québec, les organismes parapublics provinciaux et les municipalités. Le PL-22 fait suite à de nombreuses demandes médiatisées de maires(ses) qui souhaitent acquérir, à faibles coûts, des propriétés en milieux naturels afin de les protéger. Or, il ne vise pas seulement les expropriations de milieux naturels, mais bien l’ensemble des expropriations qui seront effectuées à compter d’un délai de six mois de l’entrée en vigueur éventuelle de la Loi concernant l’expropriation. De plus, le projet de loi reconnaît formellement pour la première fois le concept d’expropriation déguisée, dans le but de permettre aux municipalités, qui s’adonnent à de telles pratiques, de revenir sur leurs décisions à l’issue d’un jugement final de la Cour supérieure qui les condamnerait à verser une indemnité à un propriétaire foncier.
Le commentaire des auteurs
A. Philosophie de la loi
Notons d’emblée qu’il s’agit d’un projet de loi détaillé et complexe qui constitue une approche fort limitative à plusieurs égards, notamment quant au droit de propriété en général. À notre première lecture, nous avons constaté que le PL 22 codifie de façon excessive des enjeux rencontrés par des parties expropriantes au cours des dernières années. En effet, la Loi sur l’expropriation actuelle contient deux articles sur la notion d’indemnité, ce qui permet au Tribunal administratif du Québec (le « Tribunal ») de statuer sur les indemnités au cas par cas avec la flexibilité requise. Quant au PL-22, il vient codifier, avec une centaine d’articles, chaque scénario envisageable, ce qui limite énormément les pouvoirs du Tribunal et vient diminuer l’importance de son expertise en la matière.
Un autre exemple démontrant la nouvelle philosophie du législateur est l’absence d’effet suspensif, sur l’instance d’expropriation, découlant d’une contestation du droit à l’expropriation devant la Cour supérieure. Historiquement, les procédures de contestation devant le Tribunal étaient suspendues par respect pour l’autorité de la Cour supérieure qui devait statuer sur la légalité de l’expropriation en urgence. L’absence d’effet suspensif avait fait son apparition dans quelques lois particulières dans des contextes précis (ex : Loi concernant le Réseau électrique métropolitain et Loi sur l’accélération de certains projets d’infrastructure), mais n’avait jamais été appliquée de façon générale à toute instance d’expropriation. Le législateur présume maintenant essentiellement que les corps expropriants ont toujours raison quant à la légalité de l’expropriation et n’abuseront pas du pouvoir d’exproprier. Cela risque d’entraîner des coûts importants pour les expropriés, même dans la mesure où ils ont ultimement gain de cause quant à l’illégalité des procédures d’expropriation dont ils font l’objet.
De plus, la remise en question du droit de propriété dans une loi est une approche sans précédent au Québec. Si le PL-22 est adopté tel quel, après les différentes étapes parlementaires qui sont en cours, il y a fort à parier que des contestations constitutionnelles auront lieu.
La réaction de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), de la Ville de Montréal et de plusieurs autres élus municipaux à travers la province au dépôt du PL-22 devrait inquiéter les promoteurs immobiliers et propriétaires fonciers.
B. Approches d’indemnisation
L’article 75 du PL-22 prévoit six approches distinctes parmi lesquelles le Tribunal devra choisir pour fixer l’indemnité définitive d’expropriation. Ces six approches sont les suivantes :
L’ approche basée sur le coût d’acquisition du droit exproprié ;
L’ approche basée sur le réaménagement d’un immeuble ;
L’ approche basée sur le déplacement d’une construction ;
L’ approche basée sur la cessation de l’exploitation d’une entreprise ;
L’ approche basée sur le déménagement ; et
L’ approche basée sur la théorie de la réinstallation.
Notons d’emblée que pour un locataire ou un occupant de bonne foi, seules les approches no 2, 4 et 5 seront disponibles.
Les articles 76 à 81 du PL-22 encadrent le choix de l’approche qui s’applique à une expropriation donnée. Il y a lieu de s’attendre à ce qu’une bonne partie des litiges éventuels portent sur l’approche à retenir puisque celle-ci aura un impact substantiel sur l’indemnité finale.
Pour déterminer le montant d’une indemnité définitive d’expropriation lorsque l’approche retenue n’est pas celle de la théorie de la réinstallation, laquelle ne s’appliquera que dans des circonstances plutôt rares, le législateur prévoit que l’approche à retenir sera celle qui entraînera la moindre des indemnités, même si une approche plus appropriée pourrait être retenue. Ceci est un autre exemple d’une atteinte à l’expertise du Tribunal, qui se voit retirer sa capacité d’accorder la meilleure indemnité basée sur la preuve et les circonstances précises d’un dossier. La seule exception à la règle de la « moindre des indemnités » se trouve à l’article 117 du PL-22, qui permettrait au Tribunal d’accorder une indemnité supérieure lorsqu’il estime que l’intérêt public le justifie, notamment lorsque l’exploitation de l’entreprise ou la poursuite des activités institutionnelles est essentielle à la collectivité. À notre avis, ceci risque de poser de graves problèmes d’interprétation, et possiblement des injustices, sur la notion de ce qui constitue une « entreprise essentielle à la collectivité ».
Il est également intéressant de noter qu’en vertu de l’article 108 du projet de loi, le Tribunal pourrait déterminer, d’office ou sur demande d’une partie à un stade préliminaire du dossier l’approche d’indemnisation retenue. Cela implique que les experts pourraient être liés par une décision préliminaire du Tribunal dans l’exploration des scénarios envisageables pour s’assurer que la partie expropriée ne subit pas un appauvrissement en raison de l’expropriation. Contrairement à l’objectif qui semble être de simplifier le processus d’expropriation, nous sommes d’avis que plusieurs contestations, devant le Tribunal et en appel, pourraient avoir lieu à tout moment de l’instance, ce qui alourdira le processus et augmentera les coûts des professionnels pour toutes les parties impliquées.
Toutefois, le Tribunal qui se penche sur la question de l’approche d’indemnisation à retenir à un stade préliminaire pourrait avoir le bénéfice des transcriptions d’interrogatoires de certains témoins puisque les interrogatoires au préalable, c’est-à-dire avant le procès au fond, seront désormais permis dans les dossiers d’expropriation dans lesquels une déclaration détaillée supérieure ou égale à 500 000 $ a été produite.
C. Composition de l’indemnité définitive en fonction des approches d’indemnisation
L’ indemnité définitive qui sera due à un exproprié correspond au total des indemnités suivantes :
L’ indemnité immobilière ;
L’ indemnité en réparation des préjudices ;
L’ indemnité pour perte de valeur de convenance ; et
L’ indemnité pour les troubles, les ennuis et les inconvénients.
Seuls les propriétaires de résidences expropriées pourront réclamer les indemnités no 3 et 4, qui sont par ailleurs limitées respectivement à 20 000 $ et 5 000 $. Ceci est une nouveauté qui semble minimiser les impacts subis en raison d’une expropriation, que ce soit pour un commerce, en empêchant toute indemnité à cet égard, ou pour une résidence en la limitant à des sommes dérisoires.
Pour ce qui est de l’indemnité immobilière, l’article 87 du PL-22 propose de limiter à trois ans l’horizon probable de la réalisation d’un usage afin qu’il puisse être retenu comme l’usage le meilleur et le plus profitable (UMEPP) aux fins de l’évaluation de la valeur marchande du bien exproprié. Or, il arrive fréquemment que des terrains soient détenus à des fins d’investissements pour des projets qui seront réalisés sur un horizon plus éloigné que trois ans, ce qui explique pourquoi les normes professionnelles des évaluateurs agréés les obligent à retenir un horizon plus éloigné en matière d’expropriation. Une interprétation restrictive de l’article 87 par le Tribunal pourrait conduire à des situations d’appauvrissement évidentes, dans la mesure où un terrain pouvant faire l’objet d’un développement immobilier, par exemple dans cinq ou dix ans, ne pourrait être évalué avec ce potentiel lors de l’expropriation, bien que sa valeur serait évidemment supérieure sur le libre marché vu son potentiel.
Quant à l’indemnité en réparation des préjudices pour une entreprise expropriée, les critères d’éligibilité sont si sévères qu’ils rendent improbable toute possibilité de l’obtenir. À titre d’exemple, un promoteur immobilier qui serait exproprié, alors qu’il n’aurait pas encore obtenu l’ensemble des permis nécessaires à la réalisation de son projet, ne pourrait obtenir une indemnité pour compenser la perte de ses profits. Cela ouvre la porte, selon nous, à des situations d’abus de pouvoir manifestes où les municipalités expropriantes pourraient vouloir volontairement retarder les processus de délivrance de permis afin de réduire les indemnités qu’elles auront à payer, ce qui va à l’encontre de la jurisprudence unanime depuis plusieurs décennies qui empêche les municipalités de poser des gestes visant à réduire artificiellement la valeur des immeubles avant de procéder à leur expropriation.
De façon assez exceptionnelle, le PL-22 prévoit que des travaux préparatoires pourront être faits par un corps expropriant avant même le dépôt d’un avis d’expropriation. De plus, le PL-22 prévoit notamment une dispense d’indemnité pour tout dommage causé par la construction du projet d’infrastructure donnant lieu à l’expropriation (ex : bruit, poussière ou toute autre nuisance causant la perte de bénéfice ou d’achalandage d’une entreprise).
D. Abandon de la notion de la valeur au propriétaire
L’un des points les plus problématiques du PL-22 est à notre avis l’abandon de la notion de valeur au propriétaire d’un bien exproprié pour la remplacer par la simple valeur marchande. La raison pour laquelle les indemnités étaient historiquement fixées à la valeur au propriétaire était que la personne expropriée n’est pas un vendeur ordinaire qui débat son prix comme il l’entend avec un acheteur sur un marché libre. Au contraire, l’exproprié est forcé de transiger à un moment qu’il n’a pas choisi, et c’est pourquoi la valeur potentielle du bien était incluse dans la détermination de l’indemnité.
Avec la nouvelle méthode préconisée par le PL-22, il nous semble que le législateur tient pour acquis que les biens immobiliers n’ont pas de valeur potentielle, mais uniquement une valeur fixe au moment où le corps expropriant juge opportun de le confisquer. En fait, il existerait maintenant une présomption que tous les propriétaires fonciers détiennent leurs biens à des fins purement spéculatives, sans avoir de projets concrets à long terme, ce qui est évidemment contraire à la réalité. Il nous semble que cela est incompatible avec les valeurs et les principes de notre démocratie constitutionnelle.
E. L’expropriation déguisée
Les articles 170 et 171 du PL-22, qui se retrouvent dans la partie V intitulée « Droit résultant de l’application de certains règlements municipaux », visent les cas où les propriétaires fonciers se font exproprier de manière déguisée. En fait, il s’agit de la première fois que le législateur provincial traite expressément du concept d’ « expropriation déguisée », qui était jusqu’à maintenant, uniquement défini par la jurisprudence.
Il semble que l’intention du législateur soit de donner une porte de sortie aux municipalités dépossédant des propriétaires sans avoir préalablement payé une juste indemnité. Ainsi, les nouvelles dispositions proposées donnent la chance aux municipalités de revenir sur leur décision, et ce, seulement une fois que la Cour supérieure aura rendu un jugement favorable pour le propriétaire de l’immeuble faisant l’objet du litige. Ceci amènera inévitablement une multiplication des recours judiciaires en expropriation déguisée dans la mesure où les municipalités auront un incitatif législatif à tenter de faire des expropriations déguisées sans conséquence, en gardant à l’esprit l’opportunité qu’elles auront de révoquer leurs actes advenant que la Cour supérieure donne raison au contribuable dépossédé de son bien.
À titre d’exemple, si une municipalité décidait d’adopter un règlement qui aurait pour effet d’exproprier de manière déguisée la propriété d’un promoteur immobilier, ce n’est qu’après un jugement final rendu par la Cour supérieure, donc après plusieurs années et vraisemblablement des procédures d’appel à grands coûts, que la municipalité en question se verrait accorder le choix d’abroger son règlement, qui n’aurait pas dû être adopté au départ, ou encore de payer l’indemnité déterminée par la Cour supérieure. Il est prévisible que les municipalités décideront dans la plupart des cas de retirer la ou les dispositions problématiques. Ceci engendrera des pertes de temps et d’opportunités énormes pour toutes les personnes victimes d’expropriation déguisée au Québec, de même que des dommages en lien avec le gel du capital dans une propriété expropriée de façon déguisée « temporairement ».
Les municipalités pourraient dorénavant sciemment bloquer des projets immobiliers, en adoptant des règlements qui restreignent les usages permis sur l’immeuble en question, et ce, sans conséquence.
Contrairement aux représentations faites par les organismes municipaux ayant témoigné devant la Commission des transports et de l’environnement de l’Assemblée nationale du Québec dans le cadre des consultations parlementaires sur le PL-22, un simple changement de zonage qui ne prohibe pas toute utilisation raisonnable d’un immeuble n’est pas synonyme d’expropriation déguisée dans l’état du droit actuel. Au contraire, les demandes de ces organismes visant à permettre que tout règlement adopté en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, RLRQ, c. A -19.1 et de la Loi sur le patrimoine culturel, RLRQ, c. P-9 002 ne puisse servir de fondement à un recours en expropriation déguisée entraîneront la dépossession complète de plusieurs immeubles détenus par des propriétaires, au nom de l’atteinte de certains objectifs de nature publique.
Essentiellement, dans la mesure où de telles demandes visant à anéantir le recours en expropriation déguisée étaient acceptées par le législateur, les municipalités n’auraient plus besoin d’avoir recours à leur pouvoir d’exproprier, et ainsi devoir verser une indemnité juste et raisonnable aux expropriés, lorsqu’elles souhaitent protéger des terrains et des immeubles qu’elles convoitent pour atteindre leurs objectifs, le tout de façon contraire aux principes fondamentaux codifiés par l’article 6 de Charte des droits et libertés de la personne et par l’article 952 du Code civil du Québec.
F. Les dispositions transitoires
Point positif, toute instance d’expropriation déjà entamée continuera d’être régie par la loi actuelle et il en sera ainsi jusqu’à la date qui suivra de six mois la sanction du PL-22. Toutefois, cela risque d’inciter les corps expropriants à retarder indûment la signification d’avis d’expropriation afin de pouvoir bénéficier des nouvelles dispositions législatives. Compte tenu des nouvelles restrictions relatives aux indemnités, il y a lieu de s’interroger sur les dommages qui pourraient être subis entretemps par les propriétaires qui engagent des frais pour un terrain qui ferait normalement déjà l’objet de procédures d’expropriation.
Aussi, le PL-22 prévoit que le gouvernement pourra, par règlement, édicter toute autre mesure transitoire qu’il jugera nécessaire, ce qui nous semble très large. Une surveillance sera effectuée à cet égard et fera l’objet d’un prochain bulletin, le cas échéant.
Conclusion
Nous sommes d’avis que le PL-22 amène plus de questionnements légitimes que de réponses dans son état actuel. En effet, la plupart des acteurs invités dans le cadre des consultations parlementaires ont, selon nous, traité avec moins d’importance les droits des expropriés pour se concentrer uniquement sur ce qui avantage les expropriantes dans le projet de loi. Si le PL-22 est adopté et sanctionné dans son état actuel, il est inévitable que plusieurs litiges surviennent sur l’interprétation.
Ce texte a été initialement publié dans La référence, sous la citation EYB2023REP3658.
Alstom déraille en bourse (Tramway)
Alstom a absolument besoin d'un projet de Tramway pour renflouer ses coffres? Et pourquoi la CAQ continue de défendre le projet malgré les dépassement$ de coûts et la faible acceptabilité sociale....?
https://www.journaldemontreal.com/2023/10/05/alstom-deraille-en-bourse-apres-labandon-d...
Alstom déraille en bourse après l'abandon d'un objectif financier
AFP
PARTAGE
AGENCE FRANCE-PRESSE
Jeudi, 5 octobre 2023 09:50
MISE À JOUR Jeudi, 5 octobre 2023 09:50
Les investisseurs ont très mal réagi jeudi à l'annonce par Alstom d'une consommation excessive de trésorerie au premier semestre, l'entreprise ferroviaire perdant plus du tiers de sa valeur à la Bourse de Paris malgré des déclarations se voulant rassurantes.
• À lire aussi: Airbus CSeries et Alstom, des investissements en millions et milliards perdus
À 14H00, le titre du constructeur français lâchait la bagatelle de 36,6% par rapport à la clôture de la veille, dans un marché en légère hausse. Ce sont ainsi près de 3 milliards d'euros qui se sont évaporés pour les actionnaires.
La cause de cet effondrement ? Alstom, qui fabrique notamment des tramways et des trains, dont ceux du futur TGV, a annoncé mercredi soir que son flux de trésorerie disponible («cash flow libre») serait largement négatif sur son exercice, de l'ordre de -500 à -750 millions d'euros, alors qu'il avait auparavant promis aux investisseurs que cet indicateur évoluerait en territoire «significativement positif».
Le flux de trésorerie disponible est un indicateur central pour l'estimation de la valeur d'une entreprise. Il correspond à la différence entre l'excédent de trésorerie d'exploitation et les dépenses d'investissement. Plus il est négatif, plus l'entreprise a besoin de financement pour combler le besoin de trésorerie...
Écoutez le segment économie avec Michel Girard via QUB radio :
Or au premier semestre de son exercice décalé (clos le 30 septembre), le groupe l'a vu passer dans le rouge, à -1,15 milliard d'euros.
«Nous sommes engagés dans une forte montée en puissance, en particulier dans l'activité Matériel roulant, qui, en s'additionnant à des projets hérités du portefeuille passé en phase de finalisation au même moment, pèse sur le cash-flow libre de ce premier semestre», a expliqué le PDG Henri Poupart-Lafarge, cité dans le communiqué mercredi.
Sur ce flux de trésorerie disponible négatif, la moitié tient à la montée en cadence de la production du constructeur qui a conduit à augmenter fortement les stocks afin d'éviter une rupture des chaînes de production. Cela devrait être «totalement résorbé dans les années à venir», affirme le groupe.
Héritage de Bombardier
Environ un tiers provient du retard pris par la finalisation du programme Aventra de 443 trains destiné au Royaume-Uni, hérité du portefeuille de Bombardier Transport acquis par Alstom début 2021. La finalisation est désormais prévue «au début de l'exercice fiscal 2024-2025», qui débutera le 1er avril 2024.
Le reste est dû à des décalages de programmes qui ont conduit à une «baisse du niveau d'avances reçues au cours du premier semestre» lors de la signature des contrats.
Au second semestre, le flux de trésorerie disponible devrait être positif, compris entre 400 et 650 millions d'euros, a-t-on précisé à Alstom, qui dispose de 3,5 milliards d'euros de liquidités.
Cependant, selon les analystes de Stifel, cet avertissement «va immédiatement déclencher des interrogations sur la santé du bilan» du groupe.
«On a du mal à comprendre comment les inventaires peuvent augmenter aussi massivement dans un contexte d'amélioration des chaînes d'approvisionnement», ont-ils estimé, évoquant la possibilité «de problèmes plus importants».
Leurs homologues d'Oddo BHF, tout en reconnaissant que l'écart de trésorerie allait «s'inverser dans le temps», ont pointé un avertissement «d'envergure» qui «n'est pas le premier» et qui va selon eux «raviver les craintes» d'une dégradation de la note de l'entreprise par l'agence Moody's.
Le directeur financier du groupe a tenté de juguler ces appréhensions, affirmant jeudi matin à l'agence Bloomberg «complètement comprendre» la déception des analystes et investisseurs, et concédant que l'annonce de mercredi avait constitué un «choc» pour eux.
Et selon l'agence, Bernard Delpit s'est dit ouvert à la possibilité de cessions pour améliorer la situation financière du groupe: «s'il y a de bonnes opportunités, j'en discuterai bien sûr avec le conseil d'administration».
Mais il a exclu de recourir à des collectes de fonds via par exemple une augmentation du capital. Un tel processus «n'est pas sur la table», a-t-il assuré.
Au premier semestre, le constructeur ferroviaire a réalisé un chiffre d'affaires de 8,3 milliards d'euros, en hausse de 2,7% (6,5% à périmètre et taux de change constants) et engrangé 8,4 milliards d'euros de nouvelles commandes (-16,8%).
Le groupe a confirmé mercredi ses autres prévisions, notamment de croissance organique du chiffre d'affaires, et de marge d'exploitation pour l'ensemble de l'exercice. Il publiera les résultats de son premier semestre le 15 novembre
Sondage difficile pour la CAQ et François Legault
https://www.985fm.ca/audio/587801/sondage-difficile-pour-la-caq-et-francois-legault
Sondage difficile pour la CAQ et François Legault
Inflation, cafouillage à la SAAQ, pénurie de logements : les dossiers difficiles s'accumulent pour le gouvernement Legault et le vernis commence à craquer, disent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez analyser les baisses d'intentions de vote pour la CAQ au micro de Paul Arcand.
Selon un sondage Le Journal de Montréal/TVA, le gouvernement Legault serait en territoire minoritaire si des élections avaient lieu aujourd'hui.
«Il y a un écart énorme entre les préoccupations des gens puis les réactions et les annonces du premier ministre», pense Luc Ferrandez.
«Le gouvernement n'écoute pas. C'est un gouvernement qui gouverne seul dans sa bulle», estime pour sa part Nathalie Normandeau.
«Les Québécois ont puisé dans leurs réserves de patience.»
Nathalie Normandeau
Tramway de Québec Le dernier consortium se retire, la Ville
Et voilà SMASH de Tennis pour la CAQ, comment va-t-elle riposter?
comment tu vas pouvoir vendre à la fois un tramway, un tunnel pour le transports en commun et des coupures dans le transports en commun?
https://www.lapresse.ca/actualites/regional/2023-11-01/tramway-de-quebec/le-dernier-con...
Tramway de Québec Le dernier consortium se retire, la Ville enclenche son « plan B »
« J’ai demandé qu’on mette fin au processus d’appel de propositions mardi », a indiqué mercredi Bruno Marchand, qui évoquait depuis des mois le « plan B » sur lequel il travaillait.
(Québec) Grand bouleversement dans le dossier du tramway de Québec : le dernier soumissionnaire encore dans la course pour réaliser le projet de 19 km s’est retiré. Le maire Marchand veut désormais que sa ville soit maître d’œuvre du projet, qu’il pense pouvoir réaliser pour 8,4 milliards de dollars.
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Gabriel Béland
GABRIEL BÉLAND
LA PRESSE
« J’ai demandé qu’on mette fin au processus d’appel de propositions mardi », a indiqué mercredi Bruno Marchand, qui évoquait depuis des mois le « plan B » sur lequel il travaillait.
Vendredi, le dernier consortium encore en lice pour construire le réseau, Mobilité de la Capitale, a annoncé à la Ville qu’il se retirait. Un précédent consortium, Modernicité, s’était retiré à l’automne 2022.
La Ville de Québec met donc en branle ce fameux « plan B », soit être maître d’œuvre du projet. Concrètement, l’hôtel de ville deviendra promoteur du tramway et trouvera des firmes de construction pour chaque élément du projet.
Cette façon de faire pourra permettre de réduire les coûts, selon M. Marchand. Mardi, plusieurs médias, dont La Presse, rapportaient que le coût du projet avait quasiment triplé, atteignant les 10 milliards.
« C’est vraisemblable qu’on soit à 12, 13 milliards. Pourquoi la Ville pourrait arriver à moins que ça ? Parce que la Ville ne cherche pas à faire des profits, que la Ville connaît son territoire… », a indiqué Bruno Marchand.
La balle est désormais dans le camp du gouvernement de François Legault. Le maire Marchand note que le gouvernement fédéral s’est engagé à hauteur de 3 milliards pour le projet de tramway.
Le premier ministre François Legault a lancé un avertissement lundi : « Un, ça prend un coût raisonnable. Deux, il faut peut-être ajuster le projet pour qu’il réponde mieux aux besoins de la population. » « Mais tout ça, en ce moment, est dans les mains de Bruno Marchand », a-t-il ajouté.
Ce énième revirement survient alors que l’appui au tramway est à son plus bas dans la capitale. Le dernier sondage Léger révélé vendredi faisait état de 36 % d’appuis.
Mais Bruno Marchand a réitéré mercredi qu’il s’agissait selon lui encore du bon projet, lorsque « les autobus sont saturés ». « C’est l’occasion pour le gouvernement Legault de démontrer qu’il a à cœur le développement de la ville de Québec », lance M. Marchand.
Autre nouveauté, la Ville propose maintenant de construire la première phase du tramway en trois séquences : d’abord de Legendre à l’Université Laval, puis en deuxième de l’université à Saint-Roch (le secteur le plus sensible avec son tunnel), puis finalement de Saint-Roch à D’Estimauville.
Plus de détails à venir.
Legault peiné par la baisse dans les sondages
https://www.journaldequebec.com/2023/11/01/legault-peine-par-la-baisse-dans-les-sondages
Legault peiné par la baisse dans les sondages
ATRICK BELLEROSE
Mercredi, 1 novembre 2023 10:26
MISE À JOUR Mercredi, 1 novembre 2023 10:26
Le premier ministre François Legault se dit attristé par la baisse d’appuis dans un sondage Léger/Le Journal-TVA, tant envers lui que son parti.
«C’est sûr que ça me fait de la peine de voir la baisse d’appuis des Québécois à mon égard, puis j’en prends toute la responsabilité», a commenté M. Legault quelques minutes avant d’entrer au Salon bleu.
Le chef caquiste y voit un impact de l’inflation. «Je sais que les Québécois, actuellement, souffrent beaucoup de l’augmentation des prix puis je vais essayer de voir comment je peux mieux les aider», a-t-il ajouté.
Le sondage Léger/Le Journal-TVA paru mercredi matin démontre que les intentions de vote pour la CAQ ont glissé à 30%, en baisse de 4% en un mois et de onze points depuis les élections générales l’an dernier.
Le taux de satisfaction envers le gouvernement Legault, lui, a glissé de 50% à 40% entre 1er mai dernier et le 30 octobre.
Le PQ rayonne
De son côté, le député péquiste Pascal Bérubé s’est réjoui des résultats du coup de sonde, qui s’expliquent selon lui par «l’arrogance» et le positionnement du gouvernement Legault sur la question nationale.
«Au lieu d’avoir la copie, ils ont l’original, en termes de nationalisme. Ils ont les vrais, ceux qui connaissent ça pour vrai, ceux qui y pensent pour vrai, ceux qui pensent qu’être indépendantiste et nationaliste ce n’est pas un enjeu de positionnement électoral mais le fondement de notre action politique», a-t-il lancé.
À son avis, François Legault prend les positions nécessaires pour «garder les anciens libéraux», à la déception de ses électeurs indépendantistes.
Avec la collaboration de Gabriel Côté, Agence QMI
Legault « inquiet » du projet de tramway
https://www.latribune.ca/actualites/le-fil-des-coops/2023/11/01/legault-inquiet-du-proj...
Legault « inquiet » du projet de tramway
« discuter » avec le maire Bruno Marchand. (Jacques Boissinot/La Presse Canadienne)
Alors que la facture du tramway à Québec a tellement augmenté que la construction des infrastructures ne trouve pas de soumissionnaire, François Legault s’inquiète du projet. Il demande à rencontrer Bruno Marchand rapidement.''
Je me demande que pense la mairesse de Montréal du 800 million$ qui a disparu comme par magie vers le tramway imaginaire....? à l'aube de coupure budgétaires dans le transports en commun en plus...?

La fin de la lune de miel pour François Legault
mensonges, incohérences, incompétences, détournements de fonds publiques, girouettes....etc tout ça ça finit par paraître...
https://www.985fm.ca/audio/587864/la-fin-de-la-lune-de-miel-pour-francois-legault
La fin de la lune de miel pour François Legault
Un an après sa réélection, le gouvernement de François Legault reçoit un premier sondage défavorable. Si des élections avaient lieu aujourd'hui, la Coalition avenir Québec formerait un gouvernement minoritaire.
Écoutez Luc Ferrandez discuter des intentions de vote pour la CAQ avec le chroniqueur Philippe Léger et Jérémy Ghio, ex-stratège libéral.
«Si j'étais un caquiste aujourd'hui, j'aurais de la difficulté à trouver du positif dans ce sondage-là», illustre Philippe Léger.
Selon le sondage du Journal de Montréal/TVA, la CAQ récolte 30 % des intentions de vote, le PQ 26%. Le PLQ et QS reçoivent quant à eux 15 % des appuis respectivement.
«C'est la fin de la lune de miel, parce que je pense parce que le gouvernement a bénéficié d'un appui presque inconditionnel par rapport à sa gestion de la pandémie de COVID-19», ajoute pour sa part l'ex-stratège libéral, Jérémy Ghio.
«Ils ne s'attaqueront peut-être pas tout de suite à François Legault, mais certainement à son entourage au début, pour commencer. Ça, c'est la première chose qu'on va voir le plus.»
Jérémi Ghio, aux sujets des députés mécontents de la CAQ
Sondage Ce qui vous dérange du gouvernement Legault
Sondage
Ce qui vous dérange du gouvernement Legault
https://www.985fm.ca/audio/587845/ce-qui-vous-derange-du-gouvernement-legault
Si des élections avaient lieu aujourd'hui, le gouvernement Legault se retrouverait en territoire minoritaire, selon un sondage publié mardi.
Écoutez Nathalie Normandeau discuter avec les auditeurs de ce qu'ils reprochent au gouvernement de la CAQ.
Selon un sondage Le Journal de Montréal/TVA, la troupe de François Legault récolte 30% des appuis, contre 26% au Parti québécois (PQ), 15% au Parti libéral (PLQ) et 15% pour Québec solidaire (QS).''
Legault « inquiet » du projet de tramway
Salut Jeromec
Sa serait plus rentable de constuire un tgv entre québec et montréal et le continuer jusqu'a Niagara falls. Si on veut réellment payer.
Salut Jeromec
fernand
Corruption, mensonges et incompétence....
Salut Jeromec
Sa serait plus rentable de constuire un tgv entre québec et montréal et le continuer jusqu'a Niagara falls. Si on veut réellment payer.
Salut Jeromec
fernand
![[image]](images/uploaded/202311012115526542f8481f749.jpg)
Corruption, mensonges et incompétence....
Magouillage tentative de manipulation du vote populaire, etc....
Et des gens onubilité par une idéologie écologiste.. ;0È)
Sondage: la magie (noire) Legault n’opère plus...
Kin toé! Et dire que C'est un TUNNEL qui a COULÉ la CAQ!
A Montréal tu peux détourner aisément des fond$ sans que le monde s'en rende compte, mais la population de Québec est plus politisée que Montréal Zombies... que la ville n'a même plus l'argent pour laver les voitures de police, ça devrait suscité un tollé... mais non...Montréal dans le coma qui se tier mondialise... faites attentions de ne pas piller sur une seringue souillée au Centre Vide.. les banlieusards se font un plaisir, que dis-je un devoir d'éviter le Centre-Ville pour le magasinage du temps des fêtes....
https://www.journaldemontreal.com/2023/11/02/sondage-la-magie-legault-nopere-plus
Sondage: la magie (noire) Legault n’opère plus...
udi, 2 novembre 2023 00:00
MISE À JOUR Jeudi, 2 novembre 2023 00:00
Ce n’est pas vraiment une surprise de voir la CAQ baisser dans les sondages.
C’est la vie normale d’un gouvernement. Le pouvoir, ça use.
Mais le problème de la CAQ est plus profond. Ces chiffres montrent que les fondements du parti sont fragilisés.
La CAQ, c’était quoi? Une coalition qui regroupait les fédéralistes et les souverainistes mous; qui allait régler les problèmes en santé et en éducation.
La CAQ, c’était l’efficacité, la fierté et l’écoute.
Écouter
Le troisième lien en est l’illustration parfaite: François Legault a agi en girouette (j’ai le droit de le dire ici).
En ramenant le projet sur la table, après sa défaite dans Jean-Talon, il a montré qu’il n’avait vraiment, mais vraiment pas compris le message!
Le coût de la vie fait mal aux Québécois et le gouvernement n’agit pas assez au goût de la classe moyenne.
Ce n'est pas la baisse d'impôt de quelque 800$ pour ceux qui gagnent plus de 100 000$ qui va changer les choses!
Les loyers coûtent plus cher... et le gouvernement légifère pour enlever des droits aux locataires!
Les banques alimentaires sont au bout du rouleau et le gouvernement tarde à les aider!
Ça craque de partout
Les Québécois constatent aussi que l'efficacité promise est loin d’être acquise.
Le poids de la fonction publique a augmenté depuis l’élection de la CAQ, mais on peine toujours à recevoir des services dignes de ce nom!
Il manque de professeurs et de professionnels dans le réseau de l’éducation. Des parents doivent parfois abandonner leur emploi pour que leur enfant puisse avoir accès à des services d'aide.
Des profs quittent leurs postes quelques semaines seulement après la rentrée!
On se contente d’une éducatrice formée sur deux dans les garderies, nous apprend Le Devoir.
On abandonne les aînés invalides en coupant leur rente de retraite.
On tergiverse sur le transport en commun.
Et on se dirige vers une grève dans le secteur public.
Souveraineté et fierté
François Legault a aussi perdu du terrain sur le plan de la souveraineté.
Les petites actions comme augmenter les frais de scolarité aux Anglais ou forcer les immigrants temporaires à parler un peu français...
Pour les 35% qui voteraient oui à un référendum, ce n’est pas assez, surtout quand, de l’autre côté, le PQ présente une version renouvelée de la souveraineté.
Le chef Paul St-Pierre Plamondon parle lui aussi de fierté et force François Legault à se mettre à dos les nationalistes... et les fédéralistes!
L’attaque gratuite à l’endroit de Jean Charest n’a pas été bien digérée par ces électeurs!
Un dernier mot sur QS
Si le sondage est difficile pour la CAQ, il l’est tout autant pour Gabriel Nadeau-Dubois. Son parti qui se voulait la véritable opposition à Québec perd des appuis. Lui-même perd des plumes comme éventuel premier ministre!
Il ne profite ni des grèves dans le secteur public, ni du débat sur la souveraineté, ni de la crise sur le coût de la vie... ''
https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2023-11-02/un-savon-sous-les-pieds.php
Un savon sous les pieds
François Legault, premier ministre et chef de la Coalition avenir Québec, parti dont la popularité est en baisse
Paul Journet
PAUL JOURNET
LA PRESSE
Moins ça va bien, plus ça va mal. Ainsi va la vie depuis quelques semaines pour le gouvernement caquiste. Les mauvaises nouvelles en attirent d’autres.
Publié à 1h00 Mis à jour à 5h00Partager
Pour redresser la barre, François Legault devance ou précipite des décisions sans consultations adéquates. Parfois, son Conseil des ministres l’apprend en regardant la télé, comme pour la relance du nouveau lien routier entre Lévis et Québec, annoncée quelques heures après le choc de la défaite dans Jean-Talon. En une année, il a défendu trois positions sur le même sujet : pour, contre puis peut-être.
Cela accentue l’impression de désordre et la perte de crédibilité. C’est du moins ce que semble indiquer le nouveau sondage Léger1, qui mesure une baisse de 8 points pour la Coalition avenir Québec (CAQ).
En décembre dernier, la CAQ dominait avec près de 40 % des intentions de vote. La baisse depuis a été lente, mais assez constante. À la mi-septembre, elle était rendue à 34 %. Et maintenant, elle est à 30 %.
INFOGRAPHIE LA PRESSE
L’heure n’est pas encore à la panique, loin de là.
Les élections se dérouleront dans trois ans. Une éternité, en politique.
De plus, M. Legault n’est pas tout à fait surpris. Il voulait entreprendre des réformes difficiles en santé et en éducation en début de mandat, en sachant que cela lui ferait perdre des appuis. Mais il a gaspillé une partie de cette « réserve de courage » avec le rattrapage salarial des députés, aussi populaire dans son caucus que dénoncé dans la population.
Enfin, l’insatisfaction envers la CAQ découle en partie de la hausse du coût de la vie. Quand vous en arrachez pour payer le loyer et l’épicerie, vous ne débordez pas d’amour pour le gouvernement. Surtout quand vous n’avez pas l’impression qu’il agit sur les causes profondes de la crise.
Durant son premier mandat, le gouvernement Legault profitait des surplus libéraux pour distribuer l’argent. La pandémie l’a ensuite occupé à temps plein.
Mais depuis sa réélection, la réalité le rattrape. Face au contexte budgétaire qui se resserre, il doit faire des choix difficiles. Par exemple, les municipalités n’auront pas tout l’argent réclamé pour éponger leurs déficits en transport collectif. Les syndiqués ne recevront pas entièrement les hausses salariales réclamées. Et ainsi de suite.
Les caquistes se compliquent toutefois la vie en envoyant des messages contradictoires.
En septembre, le ministre des Finances Eric Girard annonçait qu’il n’enverrait plus de chèque pour aider contre l’inflation, mais M. Legault a laissé entendre le contraire le lendemain.
Le premier ministre a aussi assuré que la hausse des tarifs d’électricité ne dépasserait jamais 3 %, tandis que le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, rappelle que la loi plafonne la hausse seulement jusqu’à mars 2025. « Après, on verra », dit-il.
Pour faire bouger l’aiguille, le bureau du premier ministre dégaine rapidement. Durant la pandémie, cette réactivité et cette capacité à reconnaître ses erreurs faisaient la force de M. Legault. Mais aujourd’hui, cela inspire moins confiance.
En 2018, M. Legault devait une partie de son succès au contraste entre son style et celui de Philippe Couillard. Le chef libéral était un intellectuel qui pouvait donner l’impression de manquer de sensibilité face aux inquiétudes de la population. M. Legault était au contraire très terre à terre, émotif et direct.
Cette fois, Paul St-Pierre Plamondon profite du même phénomène.
PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE
Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois
Cartésien, il reste fidèle à ses principes même quand ils sont impopulaires. Cela contribue à son ascension depuis la fin de 2022. Léger le place aujourd’hui à 26 %.
Cette popularité aidera le recrutement du Parti québécois (PQ). Mais elle pourrait compliquer son travail.
Le regain de popularité du PQ ne s’explique pas par une hausse marquée de la ferveur indépendantiste. Sur le sujet, les avis fluctuent peu.
Pour l’instant, peu de gens jugent plausible la tenue d’un nouveau référendum. Mais si jamais une victoire péquiste devait devenir le moindrement plausible, la question référendaire se posera. M. Legault courtisera les nationalistes mous et indépendantistes hésitants en jouant à la fois la carte du nationalisme et celle de la stabilité. Après avoir navigué en eaux tranquilles depuis son élection à la direction péquiste, M. St-Pierre Plamondon sera mis à l’épreuve.
Pour Québec solidaire (QS), l’euphorie de la victoire dans Saint-Henri–Sainte-Anne a été suivie par des lendemains difficiles. Son défi n’est pas tant de percer dans les régions – ses appuis à l’extérieur du Grand Montréal et de la Capitale-Nationale ne diffèrent pas de ceux dans le reste du Québec.
Le problème de QS est générationnel. Le parti de gauche domine chez les 18-34 ans (38 %). Mais chez les 55 ans et plus, c’est la catastrophe. À peine 3 % d’appuis, selon Léger. Les propositions fiscales promues dans la dernière campagne électorale, qui considéraient des retraités de la classe moyenne supérieure comme des ultra-riches, n’ont pas aidé.
À l’interne, QS parle aujourd’hui comme le PQ en 2014 et en 2018 : en blâmant les médias. En fait, c’est un simple retour du balancier.
QS a passé des années à vendre un programme qui n’était pas étudié d’aussi près que ceux de ses rivaux, car on savait que le parti ne prendrait pas le pouvoir. On prend les solidaires au sérieux, et ils s’en plaignent.
Quant au Parti libéral, son purgatoire se poursuit. Seul l’appui inconditionnel de la communauté anglophone, combiné aux distorsions du mode de scrutin, réussit à en faire l’opposition officielle.
Les libéraux et les solidaires stagnent. Le mouvement dans les intentions de vote ressemble à un bitube entre péquistes et caquistes. En 2018 et en 2022, le bleu foncé avait migré vers le bleu poudre. Le trafic se fait maintenant dans les deux sens.
Il structurera le débat à venir. D’ailleurs, M. Legault a annoncé que la politique d’immigration sera révisée dans deux ans, au lieu du cycle régulier de trois ans. Coïncidence, on en reparlera donc juste avant la prochaine campagne électorale.
Choi Radio X Tramway Dynamitage sous un quartier historique,
Explications de l'infaisabilité du projet de Tramway... que tous les députés tout partis inclus ont supportés sans prendre en considérations les très nombreux écueils...
Dynamitage sous un quartier historique, cimetière, les pentes, etc.
https://radiox.com/podcast/dynamitage-sous-un-quartier-historique-cimetiere-les-pentes-...
https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2023-11-02/tramway-de-quebec/les-financiers...
Pourquoi le consortium Mobilité de la Capitale, dernier en lice, a-t-il été contraint d’abandonner le projet de tramway de Québec ? Cette question, fondamentale, m’a turlupiné dès l’annonce du maire de Québec, mercredi matin.
Publié à 1h00 Mis à jour à 6h30Partager
En fouillant, j’ai fini par avoir des détails intéressants à ce sujet, de très bonnes sources. Selon mes informations, le consortium a jeté l’éponge parce qu’il n’est pas parvenu à obtenir le financement requis pour un projet de cette envergure, estimé à plusieurs milliards de dollars.
Dans tout projet de construction, faut-il savoir, les entrepreneurs doivent obtenir une caution de la part d’institutions financières, qui requiert des entrepreneurs de fournir des actifs en garantie. La caution permet au client – ici la Ville de Québec – de s’assurer que le projet sera achevé advenant que le consortium devienne incapable de terminer, par exemple en cas de faillite.
Or, le consortium Mobilité de la Capitale, formé de Pomerleau, du groupe français Vinci et de la firme de génie EBC, ne serait pas parvenu à obtenir cette caution.
Cinq institutions se sont mises ensemble pour cautionner le projet, dont Intact Assurances, selon mes informations. Le groupe aurait jugé que l’entreprise Pomerleau, entre autres, ne pouvait pas fournir suffisamment d’actifs en garantie pour ce mégaprojet, compte tenu de son imposant carnet de commandes, qui nécessitent chaque fois une caution.
Le gouvernement de Doug Ford fait face à une autre enquête d
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2023737/place-ontario-enquete-verificateur-general
Le gouvernement de Doug Ford fait face à une autre enquête du VG de l’Ontario
Radio-Canada
Publié à 10 h 57 HAE
Mis à jour à 11 h 42 HAE
Après la ceinture de verdure, le vérificateur général de l'Ontario (VG) confirme qu'il enquête sur le projet de revitalisation de la Place de l'Ontario, à Toronto, et le plan controversé du gouvernement Ford d'y construire un mégaspa privé.
Le projet de complexe aquatique de l'entreprise Therme a été dénoncé par les partis d'opposition, par la mairesse Olivia Chow et par de nombreux résidents, qui affirment que les berges du lac Ontario devraient restées à usage public.
Le gouvernement Ford a refusé de dévoiler les détails financiers de son entente de 95 ans avec l'entreprise.
La province n'a pas précisé non plus le coût du stationnement souterrain de plus de 2000 places qui doit être construit sur le site de l'ancien parc d'attractions fermé en 2012.
Plan de design d'un complexe aquatique sur une île.
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Le plan provincial prévoit la construction d'un complexe aquatique avec spa par l'entreprise Therme à la Place de l'Ontario sur les berges du lac Ontario à Toronto. (Photo d'archives)
Le VG par intérim, Nick Stavropoulos, évaluera également le plan provincial de déménager le Centre des sciences à la Place de l'Ontario, un autre projet qui suscite la controverse.
À lire aussi :
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Réactions
La chef du NPD, Marit Stiles, se réjouit de l'enquête du vérificateur général. Dans un communiqué, elle réclame la suspension du plan provincial de revitalisation de la Place de l'Ontario.
Les conservateurs de Ford sont prêts à gaspiller plus de 650 millions de dollars en fonds publics à cause de leur obsession pour un spa privé de luxe.
Une citation deMarit Stiles, chef du NPD (communiqué)
Les gens savent que c'est une mauvaise entente pour l'Ontario, dit Mme Stiles. J'ai confiance que le rapport du vérificateur général va le confirmer.
Le NPD ajoute que 850 arbres devraient être coupés. L'opposition officielle dénonce aussi le projet de déménagement du Centre des sciences à la Place de l'Ontario.
Dans une déclaration écrite, le chef du Parti vert, Mike Schreiner, se dit très heureux lui aussi de l'audit du VG.
Du bail de 95 ans avec une compagnie aux centaines de millions de dollars en fonds publics pour un énorme stationnement, de nombreux signaux préoccupants émanent de ce projet.
Une citation deMike Schreiner, chef des verts (communiqué)
De son côté, le groupe de résidents Ontario Place for All espère que le vérificateur général fera la lumière sur le processus opaque et précipité, peut-on lire dans un communiqué.
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L'organisation accuse le gouvernement d'avoir donné au privé pour 95 ans l'île ouest de la Place de l'Ontario pour un mégaspa, en plus de vouloir démolir et réduire la taille du Centre des sciences.
Autre tuile pour Doug Ford
Un rapport accablant de l'ex-vérificatrice générale Bonnie Lysyk sur la ceinture de verdure avait contribué à mettre le feu aux poudres dans le dossier.
Doug Ford a finalement fait volte-face en septembre, présentant des excuses et annulant le retrait des terres de cette zone protégée autour de Toronto.
Le gouvernement fait tout de même face à une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Nous avons hâte de voir ce que le vérificateur général va découvrir [sur la Place de l'Ontario], affirme le NPD dans un communiqué.
De son côté, la Ville de Toronto a proposé de construire plutôt le spa privé sur le site de la Place de l'exposition nationale, qui dispose déjà de nombreuses places de stationnement.
Québec aide la Davie à acheter un chantier naval finlandais
pendant que la CAQ distribue des miettes aux plus démunis et que les élus s'en servent comme écran de fumée....
La CAQ continue de dillapider les subventions à la vitesse de la lumière...
PS : Hydro vient de vous annoncer une taxe déguisée de 100 milliard$... et on donne des petits bonbons par ci par là pour tenter de faire passer la pillule.....
Québec : République de Bananes...
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2023758/maritime-brise-glace-helsinki-shipyard
Érik Chouinard
Publié à 11 h 12 HAE
Avec l’appui du gouvernement du Québec, le chantier naval Davie achète un chantier naval en Finlande, Helsinki Shipyard Oy (HSO), un important fabricant de brise-glaces. Le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, annonce que la province accorde l'équivalent d’une aide de 110 millions de dollars canadiens (77 millions d'euros) pour procéder à l’acquisition.
De cette somme, il y a un investissement en capitaux de 43 millions de dollars et un prêt de 67 millions de dollars. Le gouvernement plaide que l’achat mènera à des retombées économiques pour le Québec. Le siège social mondial doit demeurer à Lévis.
L’intérêt du chantier naval pour l’entreprise finlandaise avait d’abord été rendu public en mars.
Helsinki Shipyard Oy emploie environ 400 personnes. L’entreprise possède aussi une expérience dans la fabrication de traversiers et de navires de croisières.
Un navire construit par Helsinki Shipyard brise de la glace dans les eaux nordiques.
Ouvrir en mode plein écran
Un navire construit par Helsinki Shipyard Oy
Le maire de la capitale finlandaise, Jussi Pajunen, sera d'ailleurs de passage la semaine prochaine à Lévis pour la deuxième édition du Rendez-vous annuel de la chaîne d’approvisionnement de la construction navale du Québec.
En avril, le gouvernement québécois avait annoncé une contribution de 519,2 millions de dollars pour moderniser les infrastructures du chantier Davie pour l’aider à intégrer la Stratégie nationale de construction navale.
Posture mondiale
Avec cette acquisition, la Davie souhaite se placer pour devenir l'un des grands intervenants mondiaux du domaine de la construction navale. Le chantier espère également améliorer son positionnement dans la conception et la fabrication de brise-glaces.
Une grande partie des navires du constructeur finlandais ont été jusqu’ici construits pour des clients russes. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Finlande a multiplié les démarches pour se distancier de la Russie. Le pays nordique a d’ailleurs rejoint les rangs de l’OTAN en avril.