Mégaprojet Northvolt : des inquiétudes en Montérégie
Des milliard$ et milliard$ en investissement, sans étude préalable du BAPE, des milliers de travailleurs de plus dans la région qui manque déjà de logements.... ''ça va bien aller''
Mégaprojet Northvolt : des inquiétudes en Montérégie
L'arrivée de Northvolt en Montérégie suscite de l'inquiétude dans les villes de St-Basile-le-Grand et de McMasterville.
Des riverains craignent que les problèmes de circulation et de logement soient aggravés par l'arrivée de 3000 travailleurs de plus.
Le reportage d’Olivier Bachand
https://www.youtube.com/watch?v=Zg5WJgeIQaQ
Gens de la Montérégie, soyez vigileant, avec ce qu'à fait la CAQ à MC Gill, la réserve naturelle du Mont St-Hilaire n'est qu'à un jet de pierres de devenir des tours à condo$, ne sous estimez jamais la bêti$$e de la CAQ...
Cordialement.
Hausse électricité Après 2025, on verra!, dit Fitzgibbon
Nous voudrions des garanties par ÉCRITS parce que la parole de l'homme à la langue fourchue, ça ne vaut pas grand chose...
https://www.journaldequebec.com/2023/10/25/tarifs-delectricite-les-hausses-plafonnees-a...
Tarifs d’électricité: les hausses plafonnées à 3%, jure Legault
Tarifs d’électricité: les hausses plafonnées à 3%, jure Legault
MARC-ANDRE GAGNON
PARTAGE
Quebec
GENEVIÈVE LAJOIE
Mercredi, 25 octobre 2023 11:12
MISE À JOUR Mercredi, 25 octobre 2023 11:12
Les hausses de tarifs d’électricité résidentiels seront toujours plafonnées à 3% sous un gouvernement de la CAQ, jure François Legault. Son surperministre de l'Énergie est toutefois plus nuancé.
Le premier ministre a rencontré lundi le nouveau grand patron d’Hydro-Québec, Michael Sabia. Il dit avoir mis cartes sur table.
«J’ai été on ne peut plus clair. Quand on regarde les tarifs résidentiels au Québec, il n’est pas question de les augmenter de plus que le moindre de l’inflation ou 3%, a promis mercredi François Legault. Les augmentations de tarifs d’Hydro-Québec n’excéderont jamais l’inflation ou 3%, le moindre des deux, contrairement ce qui a été fait dans le passé par le Parti libéral et par le Parti québécois, (...) le gouvernement de la CAQ ne fera jamais ça!»
Le premier ministre assure du même souffle que le mégaprojet de la suédoise Northvolt, une usine de batteries pour véhicules électriques en Montérégie, n’aura pas d’impact sur les tarifs pour les citoyens.
«Je veux rassurer tous les Québécois, ce qu’on est en train de faire avec Northvolt, la batterie, ça va être payant, ça n’aura aucun impact sur les tarifs résidentiels»,
Radio-Canada a révélé mercredi des propos tenus par le PDG d’Hydro-Québec dans une rencontre zoom avec les employés de la société d’État en septembre. Il y précise que les tarifs de la société d’État devraient être augmentés dans les prochaines années en raison des coûts des nouveaux approvisionnements qui seront plus élevés.
François Legault a rétorqué qu’Hydro-Québec appartient à 100% au gouvernement du Québec, donc aux Québécois.
Après 2025, on verra!, dit Fitzgibbon
Mais son superministre de l’Économie et de l’Énergie a été plus nuancé sur ce qui arrivera après le 31 mars 2025, date à laquelle la loi plafonnant les tarifs hydroélectriques à 3% prend fin.
«Il n’y a aucune augmentation autre qui est prévue avant le 31 mars 2025, après ça, on verra!», a lancé Pierre Fitzgibbon, en mêlée de presse à l’Assemblée nationale. Il a précisé que son gouvernement n’avait pas l’intention de repousser l’échéance de la loi. «Le projet de loi 2 est en vigueur jusqu’en 2025, ça, ça ne changera pas».
Le ministre a rappelé que c’est la Régie de l’énergie qui est responsable de la tarification, pas Hydro-Québec.
«La Régie fait un travail pour revoir le coût de services et basé sur ça, souvent, on a des tarifs qui vont augmenter. M. Sabia a dit que probablement que les coûts de services vont augmenter, donc la Régie va peut-être décidé qu’il y aurait peut-être des coûts additionnels», a-t-il renchér''
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2013817/bape-northvolt-reglement-batterie-usine
Northvolt pourrait éviter le BAPE grâce à un règlement modifié par Québec
Québec solidaire accuse le gouvernement d'avoir fait un changement « sur mesure » pour l'usine de batteries.
Peter Carlsson, PDG et cofondateur de Northvolt, est debout sur une scène derrière un lutrin.
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Le PDG de Northvolt, Peter Carlsson, lors de l'annonce du projet d'usine de batteries, jeudi.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Thomas Gerbet (Consulter le profil)
Thomas Gerbet
Publié le 29 septembre à 4 h 00 HAE
Mis à jour le 29 septembre à 9 h 37 HAE
Le gouvernement Legault a modifié, sans tambour ni trompette, un règlement qui pourrait se révéler crucial pour la compagnie Northvolt. En février, le seuil pour déclencher un examen du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) pour la fabrication de cathodes est passé de 50 000 à 60 000 tonnes. Or, Radio-Canada a appris que la future usine en produira 56 000.
Selon nos informations, le fabricant suédois de batteries a fait pression sur le gouvernement, dans les derniers mois, pour que la réglementation lui soit plus favorable. Dans son mandat inscrit au registre des lobbyistes, on lit d'ailleurs que Northvolt voulait identifier les soutiens commerciaux et réglementaires potentiels qui lui permettraient de s'installer dans la province.
Le 25 avril, avant de savoir qu'un projet de méga-usine de batteries allait s'installer au Québec, le député de Québec solidaire Haroun Bouazzi avait interrogé le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie pour comprendre l'intention derrière ces changements au règlement. Je ne suis pas au courant du détail [...] Je ne sais pas de quels critères vous parlez, avait répondu Pierre Fitzgibbon.
Informé de notre découverte, M. Bouazzi y voit un manque de transparence, voire même une dissimulation.
Il semble évident, si on passe de 50 000 à 60 000, et que la compagnie a 56 000, que le règlement a été modifié sur mesure pour cet investissement.
Une citation deHaroun Bouazzi, porte-parole de Québec solidaire en matière d'économie et d'énergie
L'élu affirme que ce sont les multinationales étrangères qui décident de nos normes environnementales, en plus de décider où va notre argent public en mettant en concurrence les fiscalités des pays.
Le règlement a-t-il été dessiné pour accommoder Northvolt? Non, a répondu Pierre Fitzgibbon, en entrevue à l'émission Tout un matin, de Radio-Canada, vendredi. Par contre, [...] le gouvernement du Québec n’avait aucune compréhension de ce qu’est la production de matériel de composantes de batterie, ajoute-t-il.
Il y a eu des ajustements qui ont été faits pour refléter une industrie qui n’existait pas.
Une citation dePierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec
Le ministre assure que Northvolt va se soumettre aux règles environnementales. Du côté du ministre de l'Environnement Benoit Charette, son cabinet nous répond que le règlement relatif à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de certains projets n’avaient pas de critères spécifiques à la filière batterie et que le gouvernement a voulu encadrer cette filière émergente.
Un autre article de règlement modifié éloigne le BAPE de Northvolt
En février, le gouvernement voulait aussi établir un seuil pour qu'un projet d'assemblage de batterie d'une capacité de 30 gigawattheures (GWh) ou plus soit soumis au BAPE. Or, 30 GWh, c'est exactement la capacité de la première phase du projet de Northvolt, annoncée jeudi. Finalement, Québec a retiré le changement proposé et aucun seuil d'assujettissement n'apparaît dans la version finale du règlement, publiée en juillet.
François Legault et Benoit Charette en point de presse à l'extérieur.
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Le ministre de l'Environnement Benoit Charette, en compagnie du premier ministre François Legault lors d'une annonce sur l'économie verte, le 22 septembre
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / CHRISTINNE MUSCHI
Le 26 avril 2023, lors de l'étude des crédits de son ministère, le ministre de l'Environnement Benoit Charette avait déclaré qu'il voulait favoriser le développement de la filière batterie, sans compromettre, naturellement, la protection de l'environnement.
La tenue d'un BAPE pourrait-elle nuire au développement du projet de Northvolt? Même si le BAPE peut rendre des avis défavorables, comme dans le dossier récent de Stablex, à Blainville, c'est toujours le gouvernement qui a le dernier mot. En revanche, c'est un long processus.
Même en l'absence d'un BAPE, le projet va devoir obtenir toutes sortes d'autorisations du ministère de l'Environnement, rappelle l'avocate Camille Cloutier, du Centre québécois du droit de l'environnement. En revanche, sans BAPE, ça signifie un processus qui est potentiellement moins transparent et avec bien moins d'occasions pour la participation du public.
Le BAPE demeure la principale et l'une des seules façons, pour la population, de participer à l'évaluation des projets et de s'exprimer.
Une citation deCamille Cloutier, avocate au Centre québécois du droit de l'environnement
Des centaines de résidents proches de la future méga-usine réclament d'ailleurs d'être consultés au sujet de ses impacts, après avoir appris l'existence du projet sans préavis.
C'est au nord de la rivière Richelieu, à cheval entre McMasterville et Saint-Basile-le-Grand, que doit s'établir Northvolt.
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C'est au nord de la rivière Richelieu, à cheval entre McMasterville et Saint-Basile-le-Grand, que doit s'établir Northvolt.
PHOTO : GOOGLE EARTH
Pas de BAPE pour le moment, selon Northvolt
La plus grosse émission de notre usine, c’est de la vapeur d’eau, affirme le directeur des Affaires publiques et des communications de Northvolt pour l'Amérique du Nord, Laurent Therrien. Selon lui, il n'y a pas de confirmation à cette étape qu'un BAPE doit avoir lieu.
Notre compréhension, c’est qu’on se situe sous les seuils.
Une citation deLaurent Therrien, directeur des Affaires publiques et des communications de Northvolt pour l'Amérique du Nord.
Northvolt fait valoir qu'elle organisera des séances d'information et de questions-réponses pour le public, la semaine prochaine.
Une usine de batteries de Northvolt, en Pologne.
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Une usine de batteries de Northvolt, en Pologne
PHOTO : NORTHVOLT
Confusion au sein du gouvernement
À 15 h, jeudi, le cabinet du ministre de l'Environnement a maintenu le doute sur la tenue d'un BAPE : Les échanges se poursuivent entre le ministère et l’entreprise afin de déterminer si le projet ou l’une de ses composantes sera assujetti.
À 16 h 20, le ministre Pierre Fitzgibbon a déclaré à l'émission Le 15-18 à Radio-Canada que « oui », le projet serait soumis au BAPE. Les mêmes règles appliquées à tout le monde vont être respectées, a-t-il dit.
Pierre Fitzgibbon au micro du 15-18.
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Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, en entrevue, le 28 septembre
PHOTO : RADIO-CANADA / MAYA ARSENEAU
À 18 h, Pierre Fitzgibbon, invité de Zone économie, à Radio-Canada, a plutôt affirmé que certains morceaux du puzzle, oui, seraient soumis au BAPE.
Une chose est sûre, si le gouvernement voulait qu'il y ait un examen du BAPE, il aurait le pouvoir de l'exiger à tout moment.
Avec la collaboration d'Alexandre Duval
Le site de Northvolt contient au moins 50 000 tonnes de sols
Vert comme la CAQ
https://www.msn.com/fr-ca/video/actualite/plus-de-50-000-tonnes-de-sols-contamin%C3%A9s...
Le site de Northvolt contient au moins 50 000 tonnes de sols contaminés, a appris Le Devoir. Le gouvernement du Québec dit d’ailleurs imposer des restrictions pour éviter que d’éventuels travaux provoquent l’écoulement des polluants provenant du passé industriel du terrain, situé tout près de la rivière Richelieu, une source d’eau potable importante pour la région..''
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2014132/northvolt-examen-bape-legault
Un BAPE pour Northvolt : « Ça ne s’applique pas », dit Legault
Radio-Canada
Publié le 29 septembre à 19 h 59 HAE
Au lendemain de l'annonce en grande pompe de la méga-usine de batteries Northvolt, le premier ministre François Legault affirme qu'une évaluation du projet par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) « ne s’applique pas ». Les groupes de défense de l'environnement devraient « applaudir » cette usine de l'entreprise suédoise, a ajouté M. Legault.
Le premier ministre s’est toutefois montré rassurant.
Ça ne s’applique pas dans ce cas-là, mais on va respecter les règles d’environnement.
Une citation deFrançois Legault, premier ministre du Québec
Un règlement a été modifié en février par Québec permettant au projet Northvolt d’échapper à l’examen du BAPE, a révélé Radio-Canada, ce qui augmente la méfiance de l’opposition, des maires, des producteurs agricoles et des associations de défense de l’environnement.
Le seuil pour qu'un examen du BAPE soit réalisé pour la fabrication de cathodes est passé de 50 000 à 60 000 tonnes. La future usine en produira 56 000. Une coïncidence?
Le gouvernement se défend d’avoir ajusté les règles pour Northvolt. Ces modifications réglementaires ont été faites pour une nouvelle industrie qui s’installe, pour une nouvelle filière, plaide-t-on.
Northvolt va respecter toutes les règles qui existent, a déclaré Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.
Les règles ont été ajustées pour une industrie qui n’existait pas. […] Ils vont respecter tout le processus et il n’y aura jamais d’exception pour Northvolt.
Une citation dePierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec
Le même ministre affirmait jeudi à l'émission Le 15-18, sur ICI PREMIÈRE, que le projet allait être soumis au BAPE.
Pour l’opposition, qui ne se dit pas contre la filière batterie, ces contradictions ajoutent à la confusion. Les partis ne veulent pas de passe-droit.
On ne va pas ajuster nos lois juste pour un projet ou pour une filière. Il faut avoir une vision globale, ce qu’on n’a pas avec la CAQ, a lancé Marc Tanguay, chef intérimaire du Parti libéral du Québec.
Le gouvernement a arrangé les règles pour faire l’affaire d’une multinationale. Ce n’est pas comme ça qu’on devrait fonctionner au Québec. Ce n’est pas les multinationales qui devraient décider des règles environnementales, ajoute de son côté Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec solidaire.
Le Parti québécois s’interroge, quant à lui, sur la transparence au sujet de ce projet. Pourquoi se priver de se donner l’heure juste? Pourquoi ne pas être transparent? Pourquoi ne pas rassurer les citoyens? demande son chef, Paul St-Pierre Plamondon.''
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2013448/terres-agriculture-mines-batteries-cptaq-q...
La filière batterie menace le territoire agricole, constate le MAPAQ
« Le nombre de projets localisés en zone agricole pourrait augmenter dans les prochaines années ».
Vue aérienne du parc industriel et portuaire de Bécancour
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Vue aérienne du parc industriel et portuaire de Bécancour
PHOTO : FACEBOOK / PARC INDUSTRIEL ET PORTUAIRE DE BÉCANCOUR - SPIPB
Thomas Gerbet (Consulter le profil)
Thomas Gerbet
Publié le 28 septembre à 4 h 00 HAE
Des mines de graphite jusqu'à la construction de méga-usines, la filière batterie a déjà commencé à gruger des terres agricoles et ça ne fait que commencer, anticipe le ministère de l'Agriculture des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), dans un document obtenu par Radio-Canada, qui sera rendu public la semaine prochaine.
Avec les mutations de l'économie mondiale et la volonté d'effectuer une transition énergétique vers une économie plus faible en carbone, la demande pour certains minéraux est en très forte hausse, écrit le MAPAQ, dans un cahier d'information préparatoire à une consultation publique sur les activités agricoles, qui débutera dans les jours à venir.
Parmi les minéraux stratégiques de la filière batterie : le graphite, dont les gisements sont surtout dans le sud du Québec, entre autres dans des milieux où des activités agricoles sont susceptibles d'être réalisées, rappelle le MAPAQ.
Le contexte mondial et la localisation des potentiels miniers laissent présager que le nombre de projets localisés en zone agricole pourrait augmenter dans les prochaines années.
Une citation deExtrait d'un fascicule du ministère de l'Agriculture du Québec qui sera rendu public la semaine prochaine
100 % des demandes de minière approuvées
Pour le moment, au Québec, quand un projet minier veut empiéter sur des terres agricoles pour explorer ou exploiter, il obtient le feu vert à tous les coups. Entre avril 1998 et mars 2022, la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) a rendu 10 décisions, toutes favorables, constate le ministère, dans son document.
Les superficies touchées atteignent 1780 hectares, calcule le MAPAQ. Mais ce n'est pas terminé. D'autres pertes de terres pourraient s'ajouter. Par exemple, la minière Canada Carbon a une demande à l'étude à la CPTAQ, depuis mai, pour son projet de Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides.
Des politiciens souriants.
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Le premier ministre du Québec, François Legault, le 17 août 2023, lors d'une annonce concernant le développement de la filière batterie, à Bécancour, avec à sa droite Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec et, à sa gauche, François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Dans le parc industriel et portuaire de Bécancour, deux projets d'usines pour mettre au point des composantes de batteries pour les véhicules électriques prévoient le dézonage de terres agricoles.
Dans un premier temps, le mégaprojet de Northvolt, qui sera annoncé à 11 h à Montréal, ne devrait pas empiéter sur le territoire agricole, mais des questions se posent pour une éventuelle phase 2.
Radio-Canada a en effet appris que la compagnie suédoise a acquis près de 200 hectares, le double de surface dont il a besoin pour son usine, en vue d'une potentielle expansion. Le site de l'ancienne usine d'explosifs, entre McMasterville et Saint-Basile-le-Grand, est ceinturé de terres agricoles.
Une usine de batteries de Northvolt, en Pologne.
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Une usine de batteries de Northvolt, en Pologne
PHOTO : NORTHVOLT
La production et le transport d'électricité grugent aussi des terres
Les usines comme Northvolt auront besoin d'un apport important de puissance électrique, alors que le Québec craint d'en manquer. C'est pourquoi le gouvernement tente par tous les moyens d'augmenter la production d'électricité, surtout à court terme, avec les éoliennes. Mais ces efforts contribuent aussi à retirer des terres cultivables.
Une éolienne à Massueville dans un champ agricole un jour de pluie.
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Chaque éolienne retire environ un hectare en terre agricole.
PHOTO : RADIO-CANADA / JOSÉE DUCHARME
Dans le document du ministère de l'Agriculture, on lit que, depuis 1998, la CPTAQ a autorisé 99 % des demandes d'implantation de parcs éoliens sur le territoire agricole. Les superficies totales autorisées s'élèvent à 1434 hectares.
L'accès requis au réseau de transport d'électricité fait en sorte que plusieurs des prochains parcs éoliens seraient localisés en zone agricole.
Une citation deExtrait d'un fascicule du ministère de l'Agriculture du Québec qui sera rendu public la semaine prochaine
La CPTAQ a aussi autorisé 97 % des projets d'infrastructure liés au transport et à la production d'hydroélectricité, pour un total de 2826 hectares.
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Des claims miniers sur les terres agricoles
En mai dernier, lors de l'étude des crédits du ministère de l'Agriculture, la députée de Québec solidaire Alejandra Zaga Mendez avait demandé au ministre André Lamontagne ce qu'il pensait du fait qu'il est permis de claimer le sous-sol des terres agricoles.
Le ministre a alors confirmé cette information et avoué sa « grande surprise », lorsqu'il avait découvert cela.
Est-ce que vous êtes d'accord avec moi que toutes les terres agricoles du Québec devraient être déjà incompatibles avec les activités minières? a alors demandé la députée. Bien, honnêtement, [...] oui, tout à fait, a répondu André Lamontagne.
On a un territoire agricole qui est limité aujourd'hui puis qui est soumis à une pression importante [...] Tant et aussi longtemps que je vais être ministre de l'Agriculture, je vais tout faire pour faire en sorte de protéger la capacité nourricière de notre territoire agricole.
Une citation deAndré Lamontagne, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, lors de l'étude des crédits de son ministère, en mai 2023.
Rappelons qu'un promoteur minier ne peut pas accéder ni réaliser des travaux sur des terres privées ou sur des terres publiques s'il n'obtient pas le consentement écrit du propriétaire foncier ou du locataire des terres publiques.
Les municipalités régionales de comté (MRC) ont aussi le pouvoir de délimiter comme territoire incompatible avec l’activité minière le secteur agricole dynamique dans leurs schémas d’aménagement et de développement.
Électrifier les nouveaux projets industriels pourrait coûter
Des belles usines à piles, subventionnés avec de l'électricité vendue à perte que l'on doit compenser en achetant de l'électricité produites par des usines au CHARBON et nucléaires aux États-Unis! Et on interdit les nouvelles installations au GAz NATUREL qui est beaucoup mieux que le Charbon et nucléaire!
Et ils nous cachent les contrat$
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2021124/hydro-quebec-electricite-couts-industries-...
Électrifier les nouveaux projets industriels pourrait coûter cher aux Québécois
Des experts s'inquiètent que l'octroi d'électricité au rabais à des usines comme Northvolt soit payé par la collectivité.
Le premier ministre du Québec, François Legault, lors de la conférence de presse annonçant l'investissement de Northvolt, le 28 septembre dernier.
Thomas Gerbet
Publié à 4 h 00 HAE
Avec tous les projets industriels et la demande d'électricité qui augmente, Hydro-Québec pourrait devoir recourir davantage à l'achat d'électricité sur les marchés extérieurs, pour ne pas en manquer. Et ça peut lui revenir très cher.
Quelques journées de grand froid en hiver, où la consommation atteint son maximum, constituent le gros du problème pour Hydro-Québec. Le 3 février dernier, les Québécois ont battu un record avec une utilisation de 43 124 mégawatts (MW), malgré les efforts momentanés de réduction de la consommation par certaines industries.
On est serrés, reconnaissait le ministre de l'Économie et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, au mois de mai, alors qu'il restait 1000 MW de puissance disponible pour des projets industriels. Or, ces 1000 MW ont depuis été attribués.
La liste des 11 projets bénéficiaires n'a pas été rendue publique, mais on sait qu'elle inclut l'usine de batteries de Northvolt, qui aura besoin de 200 MW pour sa première phase et de 160 MW de plus pour sa deuxième phase.
Le réseau d'Hydro-Québec est fortement sollicité en hiver avec les besoins en chauffage.
Nous avons voulu savoir si le gouvernement avait posé comme condition à l'octroi des mégawatts aux industriels comme Northvolt une obligation de « s'effacer » durant les pointes, soit de réduire temporairement la production pour éviter un manque de puissance pour la collectivité.
Les producteurs de cryptomonnaies ont par exemple l'obligation de s'effacer (Nouvelle fenêtre) un certain nombre d'heures par année. Le cabinet du ministre a renvoyé notre demande vers Hydro-Québec.
Les conditions d'alimentation électrique des clients autorisés ne sont pas encore signées. [...] Les ententes et contrats commerciaux sont confidentiels.
Une citation dePhilippe Archambault, chef Médias et affaires gouvernementales à Hydro-Québec
Selon Jean-Pierre Finet, analyste au regroupement des organismes environnementaux en énergie, on va payer Northvolt pour qu'elle s'efface en pointe.
La société d'État assure qu'elle demande à tous ses nouveaux clients industriels des efforts soutenus en efficacité énergétique et en gestion de la puissance, sans préciser lesquels.
Quel effort fera la méga-usine de Northvolt? C'est confidentiel, répond Laurent Therrien, porte-parole de l'entreprise suédoise.
Nous avons signalé à Hydro-Québec notre intention de donner de la prévisibilité à notre consommation d’énergie en période de pointe et de limiter notre consommation durant ces mêmes périodes pour les étapes du procédé qui le permettent, précise-t-il toutefois.
Hydro-Québec achète jusqu'à 121 ¢/kWh la puissance manquante
Quand la société d'État manque de puissance en période de pointe, comme lors de celle du 3 février, elle doit importer de l'électricité. Pour permettre à des entreprises comme Northvolt de produire à moins de 6 cents le kilowattheure, on paie le gros prix sur les marchés extérieurs.
On ne connaît pas encore le coût de ces achats pour 2023, mais la société d'État nous dit qu'elle a payé en moyenne 9,7 ¢/kWh, en 2022, sur les marchés extérieurs, avec une variation de prix entre 2,1 ¢/kWh et 120,9 ¢/kWh.
Au total, l'an dernier, Hydro-Québec a dépensé 430 millions de dollars pour aller chercher plus de puissance.
Des tarifs spéciaux dénoncés
On ignore encore quel tarif paiera Northvolt, puisque des discussions sont encore en cours, mais l'entreprise nous dit s'attendre à payer le tarif régulier des industries, le tarif L, sans que cette information puisse être vérifiée.
Le professeur et titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal Pierre-Olivier Pineau rappelle que le gouvernement a consenti un rabais à la minière Nouveau Monde graphite (Nouvelle fenêtre), qui paiera 20 % de moins que le tarif L, à environ 5 cents le kilowattheure. Il juge très problématiques ces contrats spéciaux où le rabais accordé est le plus souvent confidentiel.
Combien de rabais pour Northvolt? J’ai presque peur de l’apprendre. […] Lorsque le gouvernement impose à Hydro-Québec de signer des contrats spéciaux avec des industries, ce sont tous les autres consommateurs qui doivent payer cette subvention.
Une citation dePierre-Olivier Pineau, professeur et titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal
Hydro-Québec précise que Nouveau Monde graphite n'a pas de contrat spécial, mais un rabais sur le tarif L du ministère des Finances. Au Québec, seuls neuf clients industriels (des alumineries) paient un tarif spécial, et ces clients consomment la moitié de l'électricité utilisée par le secteur industriel.
Le professeur de physique à l'Université de Montréal et directeur scientifique de l'Institut de l'énergie Trottier, Normand Mousseau, est du même avis : Je pense qu’il est naturel que les Québécois comprennent ce qui est donné (ou non) aux entreprises et le niveau potentiel de subvention payé par les autres consommateurs d’électricité au Québec.
Comme tous les nouveaux approvisionnements sont plus chers que les anciens, chaque fois qu’on augmente la demande, on fait augmenter les prix moyens pour tout le monde.
Une citation deNormand Mousseau, professeur de physique à l'Université de Montréal et directeur scientifique de l'Institut de l'énergie Trottier
Un avis partagé par le président de l'Association québécoise des consommateurs industriels d'électricité. Jocelyn B. Allard dit qu'à chaque nouvelle charge que nous ajoutons sur le réseau d’Hydro-Québec, ça coûte plus cher que ce que ça rapporte.
Selon nos informations, les nouveaux approvisionnements éoliens devraient se faire à 7 ou 8 ¢/kWh, et Hydro-Québec anticipait même, dans un mémoire remis au gouvernement en janvier, qu'elle produirait à un coût d'approximativement [de] 11 ¢/kWh. On est bien loin des 3 ¢/kWh qu'on a connus avec l’électricité patrimoniale.
Quand on sait qu’on va produire à plus de 8 ¢/kWh, je ne comprends pas le modèle d’affaires qui consiste à vendre au rabais, sous le tarif L (environ 5 ¢/kWh). C’est appauvrir le Québec plutôt que l’enrichir.
Une citation dePierre-Olivier Pineau, professeur et titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal
Selon le professeur Pineau, il serait « plus sain » que les prix de vente et le prix d'achat soient alignés, ce qui rejoint les propos du nouveau PDG de la société d'État, Michael Sabia, qui évoquait devant les employés, fin septembre, la nécessité d'ajuster les prix pour mieux refléter la réalité selon laquelle l’électricité est devenue un actif précieux.
Le secteur industriel ne doit pas être montré du doigt, selon le président de l'Association québécoise des consommateurs industriels d'électricité. Jocelyn B. Allard rappelle que le secteur résidentiel paie, lui aussi, moins cher que le coût qu’il fait encourir à Hydro-Québec pour être desservi.
On peut notamment penser au fait que les résidents consomment davantage d'électricité le soir et le matin, aux heures de pointe, à un moment qui coûte plus cher, contrairement aux usines.
La société d'État confirme que l'interfinancement [est] favorable aux clients résidentiels.
Mercredi, à l'Assemblée nationale, le premier ministre François Legault a déclaré que ce qu'on est en train de faire avec Northvolt, la batterie, ça va être payant, ça n'aura aucun impact sur les tarifs résidentiels.
Le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, lui a demandé s'il pouvait s'engager aujourd'hui à ce que les tarifs d'électricité des Québécois ne subventionnent pas directement ou indirectement les projets batterie.
C'est plutôt le contraire, a répondu M. Legault. Dans le passé, les tarifs commerciaux ou industriels ont subventionné le résidentiel. Nous avons demandé au bureau du premier ministre si son affirmation tient toujours aujourd'hui. Il nous a répondu que oui. Reste à voir si ce sera le cas à l'avenir.
Mensonge, corruption et manque d'éthique: la nouvelle norme?
https://www.journaldemontreal.com/2023/09/01/mensonge-corruption-et-manque-dethique-la-...
Mensonge, corruption et manque d'éthique: la nouvelle norme?
Jeudi, 31 août 2023 11:30
MISE À JOUR Jeudi, 31 août 2023 11:30
C’est la rentrée, faisons un peu de mathématiques.
La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, veut nous faire croire qu’elle porte sa ceinture de sécurité «99,99%» du temps. Ça veut donc dire que, pour que Le Journal trouve facilement cinq images d’elle dans une automobile en mouvement sans sa ceinture, elle a dû en prendre au moins 5000, tout en faisant le choix de diffuser sur ses réseaux sociaux les seules et uniques photos où elle apparaît clairement sans ceinture.
Ça ne tient pas la route. Mais, bof... On dirait qu’il n’y a rien de bien nouveau chez cette élue qui aime étirer la vérité, comme le nez d’un certain Pinocchio.
Est-ce là un phénomène nouveau ou sommes-nous face à une autre de ces situations où des élus essaient de nous passer un sapin?
Corruption conservatrice en Ontario
Plus tôt cet été, la vérificatrice générale de l’Ontario nous a appris que le gouvernement conservateur de Doug Ford a soustrait des terrains protégés de la «ceinture verte», en périphérie de Toronto, pour y permettre du développement.
Tenez-vous bien, les promoteurs immobiliers qui ont bénéficié de ce tour de passe-passe pourraient empocher plus de huit milliards de dollars, selon la vérificatrice.
Hier, c’était au tour du commissaire à l’intégrité de blâmer le ministre du Logement de l’Ontario. Réaction de Doug Ford? Il défend son ministre...
Le problème, c’est que les lois qui gouvernent l’éthique comportent peu de sanctions directes. Les personnes visées écopent rarement d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement à la suite d'une poursuite criminelle ou pénale.
En politique, c’est le simple fait d’être blâmé pour avoir enfreint des lois sur l’éthique qui devrait constituer la peine. Logiquement, un ministre qui manque d’éthique devrait se faire remercier. Et un premier ministre à l’éthique élastique devrait se faire montrer la porte par ses électeurs.
Malheureusement, la vérité est tout autre.
Justin Trudeau a été trouvé coupable d’avoir violé des règles d’éthique à deux reprises: d’abord lorsqu’il a accepté le cadeau d’un voyage sur l’île de l’Agha Khan, ensuite dans son ingérence, dans l’affaire SNC-Lavalin. C’est possible que ses frasques aient contribué à le priver d’un gouvernement majoritaire, sauf que depuis sa réélection, ça importe peu. En effet, grâce à son deal avec Jagmeet Singh, il s’est acheté – avec l’argent des contribuables – les mêmes pouvoirs qu’un gouvernement majoritaire.
Au Québec, Pierre Fitzgibbon a violé à répétition des règles d’éthique, mais il a encore la confiance de François Legault et il siège toujours au Conseil des ministres – avec d’ailleurs plus de pouvoirs que jamais.
Mensonge d’État sur le troisième lien
Mardi, en conférence de presse, François Legault a insisté pour dire qu’il n’était pas un menteur. Ça m’a rappelé la célèbre déclaration de l’ex-président américain Richard Nixon, qui avait tonné, lui: «I am not a crook.» On connaît la suite.
Quand tu es obligé d’affirmer que tu n’es pas un menteur, c’est que tu as bien compris que le public ne te croit plus.
Legault s’est senti obligé de faire cette déclaration parce que, dans le cadre de l’élection partielle à Québec, le Parti Québécois est en train de gagner une bataille dans l’opinion publique sur la décision d’annuler le troisième lien.
Le 2 octobre, les électeurs de la circonscription de Jean-Talon auront l’occasion unique d’envoyer un message clair: l’intégrité, ça compte!
Sobriété énergétique: Fitzgibbon souhaite à nouveau que les
Vous commencez à comprendre comment ils préparaient le terrain en parlant de Sobriété Énergétique (pour Le petit peuple évidemment), couper le gaz naturel aussi pour viser la ''carbo neutralité (ils préfère acheter de l'énergie au charbon....) Bon ce qui est pratique à savoir c'est que maintenant c'est factuel Legault est un menteur pathologique, sa promesse ne vaut rien.
On veut des garantis pas des mensonges....
https://www.journaldequebec.com/2023/05/04/sobriete-energetique--fitzgibbon-souhaite-a-...
Sobriété énergétique: Fitzgibbon souhaite à nouveau que les Québécois ajustent leurs comportements
NL ATR 001 Logo Nicolas Lachance, mercredi 04 septembre 2013. ANNIE T ROUSSEL/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI
NICOLAS LACHANCE
Jeudi, 4 mai 2023 16:50
MISE À JOUR Jeudi, 4 mai 2023 16:50
Pierre Fitzgibbon ramène son concept de sobriété énergétique: il pourrait permettre à Hydro-Québec de revoir sa tarification résidentielle afin «d’ajuster les comportements» des Québécois. Le premier ministre avait pourtant fermé la porte à ce type de mesures.
En janvier dernier, François Legault avait pourtant clairement indiqué que d’inciter les Québécois à démarrer leur lave-vaisselle la nuit pour économiser de l’énergie, «ce n’est pas quelque chose que je veux regarder à court terme».
Il préférait commencer par serrer la vis aux entreprises en privant celles qui refusent de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de généreux rabais sur l’électricité.
Le discours du ministre de l’Énergie, qui prône la sobriété énergétique aussi pour les consommateurs résidentiels, semble avoir fait du chemin auprès de François Legault.
Revoir sans hausser
«Je pense qu’il faut vraiment se pencher sur l’efficacité énergétique. Il faut en faire beaucoup plus au Québec», a déclaré le chef caquiste, lors d’un point de presse en marge de l’ouverture du congrès de son parti, samedi matin.
«Ce n’est pas dans mes intentions d’augmenter les tarifs [d’électricité], mais on pourrait les diminuer à certains moments», a continué le premier ministre.
«C’est de plus en plus clair qu’on va avoir besoin de beaucoup plus d’électricité. L’électricité qui coûte le moins à produire, c’est l’électricité qu’on économise», a expliqué M. Legault.
Mais pour inciter les Québécois à réduire leur consommation d’électricité, M. Legault préfère la carotte au bâton.
Nouveaux programmes
«Je pense qu’il y a moyen de regarder. Ce n’est pas dans mes intentions d’augmenter les tarifs, a répété le premier ministre, mais on pourrait les diminuer à certains moments, puis en plus il faut expliquer aux Québécois qu’ils pourraient économiser, donc mettre en place des programmes.»
Hydro-Québec propose déjà la tarification dynamique, qui permet aux clients résidentiels d’obtenir des rabais lorsqu’ils réduisent leur consommation d’électricité à des moments précis. Pour l’heure, à peine 228 000 clients ont opté pour ce plan tarifaire, de façon volontaire.
Hydro-Québec estime qu’elle pourrait économiser l’équivalent de 25 TWh d’électricité grâce à l’efficacité énergétique. «Ça veut dire que ça nous économiserait la construction de l’équivalent de deux barrages», a illustré M. Legault.
Des propositions rejetées
L’efficacité énergétique passe par un ensemble de mesures, a laissé entendre le premier ministre. Ses militants réunis en congrès ont d’ailleurs débattu d’une proposition pour que les achats de systèmes de chauffage et de climatisation plus efficients, comme les thermopompes, soient subventionnés.
La plupart des propositions inscrites au congrès ont été adoptées sans grand débat. Celle proposant de mettre fin au monopole de la Société des alcools du Québec a toutefois été rejetée. Idem pour la proposition d’autoriser le virage à droite au feu rouge sur l'île de Montréal.
François Legault semble perdu ces temps-ci...
ça sent la panique totale...
https://www.journaldemontreal.com/2023/10/27/francois-legault-semble-perdu-de-ce-temps-...
François Legault semble perdu ces temps-ci...
François Legault semble perdu ces temps-ci... dommage car on a besoin d'un gouvernement!
François Legault semble perdu ces temps-ci... dommage car on a besoin d'un gouvernement!
PHOTO D'ARCHIVES, STEVENS LEBLANC
Thomas
Mulcair
Thomas Mulcair
PARTAGE
Jeudi, 26 octobre 2023 11:30
MISE À JOUR Jeudi, 26 octobre 2023 11:30
On n’a jamais vu notre premier ministre comme ça, alors qu’il amorce sa sixième année au pouvoir. On dirait qu’il n'a pas juste perdu l’élection partielle dans Jean-Talon, il semble avoir perdu sa boussole.
Rien ne va plus pour Legault. Incapable de supporter la suprême insulte d’avoir été comparé à Jean Charest et à Jean Chrétien, il s’est promené dans les corridors du parlement en murmurant ses réactions aux événements du jour.
La souveraineté le rattrape
Lorsqu’il s’est fait picosser par Paul St-Pierre Plamondon à la période des questions, c’était évident que l’abandon de sa première cause politique, la souveraineté, commençait à le rattraper.
Comment aurait-il pu en être autrement ? En effet, personne parmi ceux qui connaissent vraiment Legault n’a cru une seconde qu’il avait réellement abandonné ses convictions séparatistes.
En vérité, il analyse ce dossier émotif comme un comptable. Ce n’est pas qu’il soit devenu un fier Canadien, c’est juste qu’il calcule que la souveraineté n’est pas réalisable.
Jeune et fougueux, tout comme le François Legault d’il y a 25 ans, PSPP est au sommet de sa forme. Entendons-nous bien, je ne crois absolument pas que son projet politique soit viable, pas plus que je crois les chiffres de son budget de l’an Un.
Ce qui fascine chez le chef du PQ, c’est sa simple détermination et sa conviction, qui sont d’une sincérité épatante. Si « la foi peut déplacer des montagnes », la foi de PSPP dans la cause souverainiste est en train de déplacer François Legault de son socle. Et ce dernier le sait trop bien...
Réflexes politiques perdus
Les bons vieux réflexes politiques de Legault semblent dorénavant avoir besoin de « lignes » préparées par son personnel politique. Toujours dans les corridors, il a pesté contre le projet souverainiste et le budget de l’an Un d’un Québec souverain, mais il ne semblait même pas croire à ses propres lignes. C’était pathétique à regarder.
Legault vient aussi de découvrir qu’il est un socialiste qui lutte contre les privilèges des élites! Sa réaction bouillante contre la sortie de six anciens premiers ministres du Québec trahissait en effet une colère à l’égard de la situation actuelle de son gouvernement au sein duquel rien ne semble fonctionner.
Legault a même tenté un coup d’éclat en allant rencontrer une centaine de protestataires du secteur public qui s’étaient réunis près du parlement. En pleine
négociation dans un cadre juridique formel, il a commencé à haranguer les syndiqués avec sa vision pour des salaires différenciés.
C’est comme si un patron s’en allait plaider directement sa cause sur le plancher de l’usine, alors que des négociations formelles avec un syndicat dûment reconnu sont en cours. Il dérape.
Le dédain de l’excellence
Son rejet hautain des conseils unanimes de tous les anciens Premiers Ministres du Québec et ses attaques récentes contre les universités anglophones avaient un drôle de dénominateur commun: son dédain pour l’excellence.
Trois anciens premiers ministres péquistes et trois libéraux lui ont tous indiqué que son projet allait sacrifier des centres d’excellence. Ils ont raison, mais Legault, comme dans le cas des universités, n’en fait qu’à sa tête.
C’est tout le Québec qui en sortira perdant.
Northvolt : milieux humides et oiseaux menacés sur le site
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2015141/northvolt-usine-batterie-bape-milieu-humid...
Northvolt : milieux humides et oiseaux menacés sur le site
Thomas Gerbet
Publié le 4 octobre à 15 h 28 HAE
Mis à jour le 20 octobre à 18 h 12 HAE
Avant même d'annoncer publiquement son projet d'usine de batteries de 7 milliards de dollars, l'entreprise Northvolt a déposé une demande au ministère de l'Environnement du Québec pour intervenir dans des milieux humides de McMasterville, a découvert Radio-Canada. Des documents publics montrent aussi que deux espèces d'oiseaux protégées sont présentes sur le site.
Dans le registre des demandes d'autorisation ministérielle pour des projets ayant un impact sur l'environnement, on trouve une demande datée du 6 septembre de la part de Batteries Northvolt Nord-Amérique inc.
Il y est question d'une intervention en milieux humides pour la préparation du site du projet Northvolt 6, à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville.
Sur le site visé, il y a effectivement 52 hectares de milieux humides d'intérêt métropolitain qui sont, en théorie, protégés par le règlement de contrôle intérimaire (RCI) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
Ce règlement (Nouvelle fenêtre), adopté l'an dernier, vient interdire toute construction, tout ouvrage, tous travaux ou toute activité dans les milieux terrestres et humides d’intérêt métropolitain.
Toutefois, la CMM nous indique qu'à la suite de l’adoption de ce RCI, les villes de McMasterville et Saint-Basile-le-Grand ont accepté une délégation de pouvoir pour appliquer le règlement sur leur territoire respectif; ce sont donc ces municipalités qui sont responsables de l’application réglementaire et qui pourront évaluer si le projet y est conforme ou non.
Le futur site de Northvolt en Montérégie vu des airs
Le site de la future usine, vu des airs
On a l’engagement de Northvolt qu’il y a certains milieux qui ne seront pas aménagés pour protéger ces milieux humides. Et s’il doit y avoir un empiétement, nécessairement, il devra y avoir compensation par la création d’autres milieux humides.
Une citation deMartin Dulac, maire de McMasterville, à l'émission Le 15-18, mercredi
Les maires de McMasterville et de Saint-Basile-le-Grand ont répété qu’ils étaient convaincus qu’une fois que le projet serait expliqué, la population allait y adhérer massivement.
La direction de Northvolt rencontre les citoyens mercredi en début de soirée dans une école de McMasterville. Les deux autres rencontres publiques sont prévues jeudi à Saint-Basile-le-Grand et le samedi 14 octobre, de nouveau à McMasterville.
Il y a une réglementation qui existe, qui est claire. On se soumettra à toutes les règles environnementales auxquelles il faut se soumettre. On ne demande aucun passe-droit.
Une citation dePaolo Cerruti, PDG et cofondateur de Northvolt, mardi soir, à l'émission 24•60
Terres agricoles : Québec reconnaît « une erreur »
Dans une version précédente de cet article, il était écrit que le projet de méga-usine pourrait menacer jusqu'à 70 hectares de terres agricoles. Le ministère de l'Environnement a finalement reconnu avoir fait une erreur en inscrivant des lots agricoles sur le projet, alors qu'ils n'en faisaient pas partie. Ni la phase 1 ni la phase 2 du projet ne doivent toucher au territoire agricole.
Radio-Canada révélait la semaine dernière que le gouvernement a modifié un règlement environnemental, plus tôt cette année, qui pourrait avoir pour effet d'éviter un examen du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) à Northvolt.
Depuis, le ministre Fitzgibbon a déclaré que des parties de l'opération pourraient être examinées par le BAPE.
Deux espèces d'oiseaux menacées
Selon les informations du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec, deux espèces d'oiseaux fréquentent la partie nord-est du site de Northvolt. Il s'agit de l'hirondelle de rivage et du petit blongios. Toutes deux sont considérées comme menacées par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.
Un petit blongios dans des plantes.
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Un petit blongios.
Le petit blongios, autrefois connu sous le nom de petit butor, est un échassier de petite taille, reconnu comme espèce menacée à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril du Canada depuis 2003, en raison de son déclin historique. Le gouvernement du Québec le classe aussi dans les espèces vulnérables.
L'hirondelle de rivage n'est pas aussi bien protégée, mais, selon le Relevé des oiseaux nicheurs, cité par l'organisme QuébecOiseaux, elle connaît un important déclin au Québec : sa population a chuté de 99 % entre 1970 et 2019.
Une carte avec des zones colorées montrant les habitants des deux espèces.
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Deux espèces d'oiseaux ont été identifiées sur le site de la future usine, selon le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec.
Le petit blongios n’est pas concerné par la première phase du projet, affirme Northvolt. Le ministère de l’Environnement veut créer certaines zones de conservation sur le site ou à proximité du site, justement pour s’assurer que les impacts sur le petit blongios soient minimes, a ajouté le maire de McMasterville.
Sols et eau souterraine contaminés
Selon le système de gestion des terrains contaminés du ministère de l'Environnement, les sols de l'ancienne usine d'explosifs de McMasterville, qui accueillera une partie du projet, renferment des polluants comme le cadmium, le chrome, des hydrocarbures et du plomb, entre autres. L'eau souterraine est aussi contaminée aux métaux. Des efforts de décontamination ont été faits depuis plusieurs années sur le site.
Avec la collaboration d'Aude Garachon
Des compressions monstres redoutées en transport collectif
Pendant ce temps...
nous allons avoir des belles voitures électriques une ligne de métro rose imaginaire, un tramway imagaire, mais des belles coupures dans le transports en commun... Le Québec est en train de virer Asile?
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2021538/compressions-transport-collectif-montreal-...
Des compressions monstres redoutées en transport collectif dans la région de Montréal
Publié à 15 h 48 HAE
Fin du métro à 23 h, arrêt des autobus interurbains après 21 h, lignes supprimées, etc. C’est un véritable raz-de-marée de compressions en transport collectif qui se dessine dans la grande région de Montréal si le gouvernement Legault ne bonifie pas sa contribution financière. Un document confidentiel obtenu par Radio-Canada parle carrément d’un retour aux années 1990.
Les sociétés de transport collectif sont en état d’alerte depuis que la ministre Geneviève Guilbault a annoncé son intention d’absorber uniquement 20 % de leur déficit évalué à 2,5 milliards de dollars pour les cinq prochaines années.
Selon nos informations, la ministre aurait récemment montré de l’ouverture à bonifier légèrement son offre. Or, le manque à gagner pour l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) serait quand même d’environ 275 millions de dollars uniquement pour l’année 2024.
Un trou financier qui aurait un effet considérable sur les services offerts aux citoyens dans les prochaines années et que les quatre sociétés de transport concernées décrivent de manière très concrète dans un document interne.
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À la Société de transport de Montréal (STM), le métro devrait fermer à 23 h tous les jours et entrer en fonction seulement à 9 h les samedis et dimanches. Des trains seraient retirés sur les lignes orange, verte et jaune, ce qui aurait un effet sur la fréquence des passages.
Les autobus de la STM ne seraient pas épargnés non plus. Le nombre de voyages effectués passerait de 18 400 à 15 600 en semaine, de 12 700 à 10 800 les samedis, et de 11 700 à 9900 les dimanches.
Pour combler cette réduction, la cible du nombre de passagers par autobus passerait de 35 à 45 personnes, ce qui augmenterait l’entassement dans les véhicules. La nuit, la fréquence de passage serait réduite de 33 %.
L’effort exigé par Québec va nous ramener aux années 1991-1992.
Une citation de Extrait du document confidentiel obtenu par Radio-Canada
« On ne veut pas »
Lors d'un point de presse de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), la mairesse de Montréal Valérie Plante a martelé que son administration cherchera à tout prix à éviter une réduction des services.
"On ne veut pas! On ne peut pas parce que les gens comptent sur le transport collectif", a indiqué Mme Plante, en référence entre autres aux travailleurs qui dépendent du transport en commun pour leurs déplacements.
Mme Plante s'attend à ce que la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, "envoie le même message".
Ça peut porter atteinte à la réputation de la ville de Montréal. Ça affecte son potentiel économique. Par exemple, le métro qui ferme à 23 h, ça veut dire qu'après la game des Canadiens, les gens n'ont plus de transport, il n'y a plus de métro
Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal
"L'offre du gouvernement [Legault] en transport en commun ne tient tout simplement pas la route", a prévenu le maire de Repentigny, Nicolas Dufour.
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Interpellé par Radio-Canada, le cabinet de la ministre Geneviève Guilbault a refusé de commenter le dossier.
Pertes d’emploi inévitables
Si Québec tient la ligne dure, les possibles compressions s'annoncent également inquiétantes en périphérie de Montréal.
À la Société de transport de Laval (STL), par exemple, la proposition du gouvernement provincial entraînerait à terme la mise à pied de 125 employés, peut-on lire dans le document confidentiel.
Dès 2024, ce sont 18 personnes qui perdraient leur emploi, vraisemblablement des chauffeurs d’autobus, ce qui aurait un effet sur plus de 2000 usagers du transport collectif chaque jour.
Pour pallier ce manque d’employés, la STL pourrait soit couper 50 voyages d’autobus à l’heure de pointe, en semaine, soit couper 150 voyages hors de l’heure de pointe. Dans les deux cas, des lignes importantes seraient affectées et la fréquence de passage des véhicules diminuerait.
Un autobus de la STL.
La STL prévoit devoir mettre à pied de nombreux chauffeurs.
Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
La situation ne serait pas plus rose au Réseau de transport de Longueuil (RTL), qui anticipe des effets négatifs pour 6000 à 10 000 usagers sur son territoire. Dans certains quartiers, les autobus cesseraient complètement de circuler, prévoit-on.
La RTL anticipe aussi une "mise à pied importante de personnel", avec comme conséquence un risque de grève accru.
Les résidents de la banlieue montréalaise ne seraient pas épargnés non plus. Exo, le réseau de transport métropolitain, devrait mettre fin à son service d’autobus interurbain après 21 h en semaine. La fréquence serait aussi réduite la fin de semaine et hors des heures de pointe.
Exo affirme par ailleurs n’avoir aucune possibilité de couper dans le service de trains de banlieue.
Marge de manœuvre limitée
Dans ce portrait plutôt sombre, les sociétés de transport indiquent qu’elles "n’ont pas de grandes marges de manœuvre pour réduire les dépenses sans toucher au[x] service[s]", puisqu’elles ont des obligations contractuelles et des conventions collectives à respecter.
De plus, les sociétés de transport "n’ont aucun levier sur les inducteurs de coûts dont le diesel, les pièces, les coûts du taximètre pour le transport adapté et autres".
C’est pourquoi elles en appellent au gouvernement provincial pour qu’il rehausse son aide financière, d’autant plus que réduire les services risquerait de les entraîner dans un cercle vicieux.
"Une réduction de 15 % de l’offre de services engendre une réduction de l’achalandage de 7 % et donc [une perte] de 7 % des revenus moyens".
Selon nos informations, dans une contre-proposition envoyée à la ministre Guilbault mardi soir, la Communauté métropolitaine de Montréal demande donc à Québec d’assumer 75 % du déficit prévu d’ici 2028.
Or, depuis plusieurs semaines, le gouvernement Legault répète qu’il n’a pas plus de marge de manœuvre qu’en ont les municipalités et qu’il importe donc de partager le fardeau en transport collectif.
Québec affirme aussi que sa part totale dans le financement du transport collectif, en incluant les subventions pour les infrastructures et l’aide d’urgence versée durant la pandémie, était de 48 % à l’échelle de la province en 2023, comparativement à 37 % en 2015.
Le métro de Montréal pourrait fermer à 23 heures
La plupart des élus ne prennent PAs le transport en commun... évidemment... Ils veulent un tunnel Québec-Lévis pour le transport en Commun, veulent encourager les gens à prendre le transport en commun, mais se prépare à passer la hache dans le financement...
Imaginez un match des Canadiens de Montréal sans métro! Les congestions!
CAQ les champions des incohérences.... ils préfèrent prendre cet argent et le donner aux petit$ ami$ et vous monter les tarifs hydro électrique au passage...
https://www.noovo.info/nouvelle/le-metro-de-montreal-pourrait-fermer-a-23-heures.html
Le métro de Montréal pourrait fermer à 23 heures
Des réductions significatives sont envisagées à Montréal, notamment la fin du service de métro à 23 heures, pour faire face à une éventuelle réduction du financement des transports en commun par le gouvernement du Québec.
Au milieu de négociations en cours avec les entreprises de transport en commun, la ministre des Transports du Québec, Geneviève Guilbault, a averti plus tôt cette semaine que la province ne peut pas absorber leurs déficits massifs. Les calculs montrent un déficit cumulatif de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans si rien ne change d'ici là.'
Des maires unis contre la CAQ ;0) Transport en commun
Les généreuses subventions à Northvolt et les coupures en transports en commun ça va être de plus en plus ''dissile'' à défendre...
les hausses d'électricité aussi....
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/menace-de-coupes-massives-en-transport-colle...
Si Québec ne bonifie pas son offre financière pour le transport collectif, les sociétés de transport de la région de Montréal devront effectuer des compressions majeures dans le réseau de transport.
Jeudi après-midi, les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), parmi lesquels Valérie Plante, de Montréal, Stéphane Boyer, de Laval, et Catherine Fournier, de Longueuil, ont lancé un appel à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, afin que Québec éponge une part plus importante des déficits des sociétés de transport.
La semaine dernière, la ministre avait indiqué que Québec limiterait à 20 % sa contribution visant à éponger le déficit projeté de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans des sociétés de transport collectif du Québec.
Les maires de la région de Montréal jugent cette proposition inacceptable. « Des coupures dans le service pourraient porter atteinte à la réputation de Montréal et affecter son potentiel économique. Si le métro ferme à 23 h, ça veut dire qu’après une game du Canadien, il n’y a plus de métro. Ça veut dire que quand on va au Grand Prix, dont on est si fier, tout le monde est pris sur l’île Sainte-Hélène parce qu’il n’y a plus de métro », a souligné la mairesse Plante lors d’une mêlée de presse.
« On se tient debout pour les gens qu’on représente », a pour sa part lancé la mairesse de Longueuil. Catherine Fournier a rappelé que le temps pressait puisque les villes devront boucler leurs budgets sous peu. « Il faut qu’on ait une réponse pour éviter une catastrophe qui nous attend dans le transport collectif », a-t-elle dit.
Transport collectif Les villes devront en faire plus, réitèr
Il rajoute de l'huile sur le feu, quelques jours après avoir dit qu'il allait mettre jusqu'à 50 milliard$ pour les usines de piles!
ça s'invente pas!
ça sent la fin de régime....
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-10-27/transport-collectif/les-villes-...
Transport collectif Les villes devront en faire plus, réitère Legault
(L’épiphanie) Le gouvernement du Québec est prêt à poursuivre les discussions avec les municipalités afin d’ajuster la part des déficits des sociétés de transport en commun qu’il absorbera dans les prochaines années, mais prévient que les villes devront en faire plus dans un contexte où « les marges de manœuvre ne sont pas infinies à Québec ».
Publié à 12h58Partager
MATHIEU PAQUETTE
LA PRESSE CANADIENNE
C’est ce qu’a affirmé vendredi matin le premier ministre François Legault en marge de l’inauguration d’un nouveau service de garde de 80 places à L’Épiphanie, dans Lanaudière.
Actuellement, le gouvernement propose une enveloppe d’environ 500 millions pour aider les sociétés de transport collectif, ce qui permettrait d’éponger environ le cinquième de leur déficit appréhendé sur cinq ans.
Toutefois, les municipalités aux prises avec ces enjeux, notamment dans la région de Montréal, ont lancé un cri d’alarme jeudi, soutenant qu’elles seront forcées de faire des coupes importantes dans les services si l’aide de Québec n’est pas bonifiée.
Le gouvernement devrait présenter une nouvelle offre prochainement, possiblement d’ici dimanche, mais le premier ministre a tempéré les attentes vendredi.
« La gestion du transport collectif, ça relève des villes, des municipalités, a-t-il rappelé. Nous, on participe, on va continuer de participer au financement, mais c’est important aussi que les villes, les municipalités, participent.
« Il y a des discussions qui ont lieu actuellement, qui vont se poursuivre, probablement même après dimanche, donc on va s’assurer de continuer à participer au financement. Mais je veux rappeler aux villes que les marges de manœuvre ne sont pas infinies à Québec, comme dans les municipalités, d’ailleurs. »
Cependant, même si les déficits du service actuel pourraient cumuler 2,5 milliards dans cinq ans si rien n’est fait, M. Legault a assuré que les projets qui sont présentement à l’étape de la planification ne sont pas compromis.
Ainsi, la ville de Québec a toujours besoin d’un « transport lourd », a mentionné M. Legault. Quant à lui, le Projet structurant de l’Est, visant à relier l’est de Montréal au centre-ville de la métropole, ne sera pas abandonné, et se rendra bel et bien jusque dans Lanaudière, a tranché le premier ministre.
des élus lancent un cri du cœur Transport
Cadre financier du transport collectif: des élus lancent un cri du cœur - explications 12h
https://www.youtube.com/watch?v=aarK_IsDE98
Je rapelle jusqu'à 50 milliards pour les usines de piles électriques (plus la constructions de nouvelles infrastructures pour fournir l'électricité,) et ils coupent dans le transport en commun!
l'élargissement de l'autoroute 50
![[image]](images/uploaded/20231027163411653c1ec3bca2c.jpg)
Donc si vous comprenez la logique, c'est que l'élite veulent que les ''pauvres'' restent chez eux pendant que les ''riches'' roulent paisiblement avec leurs voitures de luxe électriques sur les autoroutes avec de l'asphalte miroitante...

C'est pas vraiment la CAQ les Boss, c'est le Forum Économique Mondial en apparence avec des objectifs louables, mais avec quelques coquerelles... évidemment....
Les politiciens, des marionettes jetables après usages...
comme une bouse de vache que tu revires deux deux côtés ça reste de la marde...
![[image]](images/uploaded/20231027163718653c1f7e1953b.jpg)
la seule chose qui me console, le PQ n'est pas au pouvoir avec son pesos québécois...
![[image]](images/uploaded/20231027163752653c1fa0badf2.png)
![[image]](images/uploaded/20231027163804653c1fac3fbf1.jpg)
Transport en commun: les usagers craignent une réduction de
Ben voyons donc c'est quoi ça la CAQ a détourné 800 millions de Montréal pour le Tramway imaginaire a Montréal et 50 miliards pour des usines de piles électriques sans aucune études environnementale du Bape èa ce sujet, pourquoi s'inquiéter.... il a juré ne pas augmenter les tarifs d'hydro au -delà de l'inflation et le super ministre de répliquer ''on verras''
![[image]](images/uploaded/20231027202253653c545ded349.jpg)
Je m'amuse quand même malgré tout....ça pourrait être pire.... le PQ par exemple... QS aussi... le parti libéral du Québec les moins fous...
https://www.tvanouvelles.ca/2023/10/27/transport-en-commun-les-usagers-craignent-une-re...
Transport en commun: les usagers craignent une réduction des services à Montréal
Le cadre financier du transport collectif métropolitain proposé par la ministre Geneviève Guilbault, qui prévoit des coupures importantes, ne fait pas l’unanimité chez les usagers du transport en commun. Ceux-ci craignent la réduction des services, notamment la fermeture du métro à 23h.
Selon la communauté métropolitaine de Montréal, pour réussir à absorber et éponger le déficit des services, il faudrait que le gouvernement du Québec assume 75% de la facture. Cependant, celui-ci compte seulement reprendre 20% du déficit. Le déficit prévu pour l’année 2024 serait de 532 millions de dollars.
Quant à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, celle-ci a répliqué, en conférence de presse vendredi, que le gouvernement du Québec et les villes étaient toujours en discussion. Elle estime que d’autres alternatives sont envisageables, avant de prendre la décision officielle de fermer le métro à 23h.
«On a déjà énormément de dépenses au gouvernement. On a déjà des postes budgétaires importants en termes de prestation de services aux citoyens. Est-ce qu’on doit en plus éponger des déficits d’organisation qui ne relève même pas de nous? Ce n’est pas moi qui décide! Il y a un président à la STM», commente la ministre.
Northvolt Évasion Fiscale?
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Les profits de Northvolt pourraient échapper au fisc québécois et canadien
Une nouvelle étude expose de nombreuses entreprises canadiennes pratiquant de l’évitement fiscal à travers le Luxembourg.
PAR FRANCIS HÉBERT-BERNIER ● NOUVELLES ● 2 NOVEMBRE 2023
Chaque année, des milliards $ de profits réalisés au Canada et au Québec sont transférés vers le Luxembourg, dévoile une enquête menée par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). Pourtant, les méthodes utilisées par ces entreprises sont bien connues des autorités depuis plus de trente ans.
Au cours des dix dernières années, 59 entreprises canadiennes, dont 33 ayant leur siège social au Québec, ont transféré 119,8 milliards $ de leurs profits vers le Luxembourg, selon l’enquête de l’IRIS. Pourtant, la quasi-totalité de ces entreprises n’effectue aucune activité économique réelle dans ce petit pays de l’Union européenne à la fiscalité avantageuse.
« C’est fascinant de voir des entreprises déclarer des milliards de dollars de profits au Luxembourg, alors qu’elles n’y emploient qu’un salarié à temps partiel. Sûrement les employés les plus productifs et les plus sous-payés au monde au regard de ce qu’ils rapportent », remarque Colin Pratte, co-auteur de l’étude.
Par exemple, la filiale Couche-Tard Luxembourg SARL, qui appartient à la chaîne de dépanneurs québécoise, a déclaré 550 millions $ de profit net en 2022, alors qu’elle n’emploie qu’une personne qui a réalisé 104 heures de travail cette année-là. « C’est 5,3 millions $ de profit généré pour chaque heure de travail réalisé », calcule Colin Pratte.
Des entreprises subventionnées par les fonds publics
Une très grande majorité des entreprises qui utilisent le Luxembourg pour éviter de payer de l’impôt ont pourtant reçu plusieurs subventions et contributions de Québec et d’Ottawa, en plus de bénéficier des infrastructures publiques du pays, rappelle le chercheur.
Par exemple, selon l’étude, Bombardier a déclaré 947,5 millions $ en profit au Luxembourg entre 2008 et 2019, années durant lesquelles l’entreprise a reçu des milliards $ en subventions publiques.
D’ailleurs, Northvolt, qui doit recevoir 7,3 milliards $ en fonds publics pour construire une usine de batteries en Montérégie, utilise elle aussi le Luxembourg pour réduire son fardeau fiscal. C’est également le cas de Volkswagen, qui doit recevoir 16,3 milliards $ des gouvernements de l’Ontario et du Canada, pour une autre usine de batteries qui devrait voir le jour en 2027.
« Nous ne connaissons pas encore la structure des sociétés qui seront mises en place pour ces deux usines spécifiquement, mais on finance publiquement des entreprises qui, historiquement, s’assurent de contribuer aussi peu qu’elles le peuvent au trésor public », dénonce Colin Pratte.
Un stratagème connu depuis plus de trente ans
Si ces entreprises transfèrent des fonds vers le Luxembourg, c’est d’abord parce que les taux d’imposition y sont pratiquement nuls. Plus encore, le Canada n’impose pas les profits qui y sont réalisés avant d’être rapatriés au pays, en vertu d’une entente bilatérale entre les deux pays.
Pour y envoyer leurs profits, les entreprises canadiennes emploient entre autres le stratagème du « prêt intragroupe ».
Une société mère ouvre une filiale qui n’a souvent aucune activité économique réelle dans un paradis fiscal comme le Luxembourg et lui octroie un prêt sans intérêts pour la financer. La filiale prête ensuite une somme d’argent avec de forts intérêts à une division canadienne de la société. Ces intérêts payés par la division canadienne à la filière luxembourgeoise seront alors déductibles d’impôt au Canada et ne seront pratiquement pas imposés là-bas, puisque c’est un paradis fiscal.
« C’est fascinant de voir des entreprises déclarer des milliards de dollars de profits au Luxembourg, alors qu’elles n’y emploient qu’un salarié à temps partiel. Sûrement les employés les plus productifs et les plus sous-payés au monde au regard de ce qu’ils rapportent. »
Colin Pratte
Finalement, la filiale luxembourgeoise versera à la société canadienne des dividendes équivalents aux intérêts. Ces dividendes ne seront pas imposés ici parce qu’ils l’ont déjà été à un taux dérisoire dans le pays européen, explique Colin Pratte.
« Si on connaît aussi bien cette échappatoire fiscal, c’est qu’elle a été identifiée par le bureau du Vérificateur général du Canada en 1992. Ça fait donc plus de trente ans que [cette échappatoire] est reconduite année après année, ce qui rend possible le transfert de sommes colossales vers le Luxembourg », rapporte le chercheur.
Une réforme qui tarde
Le gouvernement canadien a bel et bien tenté de modifier la loi pour mettre fin aux prêts intergroupes en 2007, mais le projet de loi a finalement été abandonné, rapporte M. Pratte.
De plus, l’entente bilatérale avec le Luxembourg a été modifiée et une nouvelle mouture qui devait réduire l’évitement fiscal est entrée en vigueur en 2020. Toutefois, tout indique que les modifications n’ont pas changé grand-chose, souligne Colin Pratte. En effet, les filiales luxembourgeoises de sociétés canadiennes ont déclaré près de 20 milliards $ de profits en 2021, soit le plus haut total annuel observé jusqu’à maintenant selon l’étude.
Le Canada dispose tout de même depuis 1997 de la Règle générale anti-évitement (RGAE), qui permet à l’Agence du Revenu du Canada (ARC) de réclamer des sommes impayées lorsqu’elle parvient à prouver qu’une compagnie détourne les règles à des fins d’évitement fiscale, rappelle le chercheur.
Toutefois, il existe de nombreux enjeux dans l’application de la règle, reconnaît le ministère des Finances du Canada. Entre autres, elle n’a que très peu d’effets dissuasifs, car les entreprises fautives qui se font prendre ont seulement à rembourser les sommes qu’elles auraient dû normalement payer. Elles ne risquent donc pas grand-chose à s’essayer, sinon des impacts sur leur réputation, constate le rapport du ministère des Finances.
Le ministère des Finances a mené des consultations publiques pour moderniser le RGAE, qui se sont conclues en 2022, mais n’a fait aucune annonce sur le sujet par la suite. Contacté par Pivot, le ministère n’avait toujours pas fait suite au moment d’écrire ces lignes.
« On finance publiquement des entreprises qui, historiquement, s’assurent de contribuer aussi peu qu’elles le peuvent au trésor public. »
Colin Pratte
« On a souvent l’impression que les paradis fiscaux, c’est une bataille entre une armée de fiscalistes des multinationales et un État victime de leurs grandes manigances. Or, quand on regarde l’inaction des gouvernements canadiens qui se sont succédés, on réalise que bien souvent, ils appartenaient au même camp que ces entreprises et leurs fiscalistes », conclut Colin Pratte.
Auteur·e
FRANCIS HÉBERT-BERNIER
Diplômé en histoire et en journalisme et passionné par l’économie et les sciences, Francis Hébert-Bernier est devenu journaliste pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. Sa spécialité : déconstruire le discours dominant en tirant sur le fil qui dépasse.
Luc Poirier passe à la Caisse avec NorthVolt et la CAQ
L'homme d'affaires Luc Poirier était tout fier d'annoncer que son terrain a été acheté sur le bras de la CAQ.. un terrain lourdement conta mimine et qui va raser des milieux humides....
Il peut bien être content de refiler un terrain bien situé, mais lourdement contaminé...!
https://www.journaldemontreal.com/2023/11/01/luc-poirier-fait-un-coup-de-maitre-en-vend...
FRANCIS HALIN et PHILIPPE LANGLOIS
Mercredi, 1 novembre 2023 16:24
MISE À JOUR Mercredi, 1 novembre 2023 16:24
L’investisseur immobilier Luc Poirier vient de réussir un coup de maître en vendant un terrain payé 20M$, en 2015, plus de 240M$ à la suédoise Northvolt, qui l'achète avec un prêt remboursable de Québec.
D’après les documents consultés par Le Journal, Luc Poirier avait mis la main sur le terrain de 318 terrains de football à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, en Montérégie, il y a huit ans.
PHOTO D’ARCHIVES, MARTIN ALARIE
Il a été vendu le jour de l’Halloween à la suédoise Northvolt, qui veut y bâtir sa méga-usine de 3000 travailleurs.
On ignore quels ont été les profits engrangés en raison des investissements et/ou autres travaux de décontamination qui ont pu être faits.
«Pour ceux qui se demandent, il s'agit également du nouveau record de l'histoire du Québec pour la plus grosse vente de terrain», a indiqué Luc Poirier sur Facebook.
Le Journal n’a pu joindre Luc Poirier mercredi. Son groupe Quartier MC2, qui vend le terrain avec lui, a refusé nos demandes d’entrevue.
À Saint-Basile-le-Grand (82% du terrain), l’évaluation municipale s’élève à 1,6M$, et à McMasterville (18% du terrain), à 7,8M$, pour un total de 9,4M$.
Écoutez la chronique de Francis Gosselin diffusée chaque jour en direct à 15 h 50 via QUB radio:
Luc Poirier, milliardaire?
L’an dernier, Le Journal avait rapporté que l’ex-participant d’Occupation Double Luc Poirier était à un cheveu de devenir milliardaire.
Interrogé par une courtière immobilière sur le réseau social TikTok, il avait affirmé que sa valeur nette se chiffrait «entre 500 millions et un milliard» de dollars.
Il avait mentionné qu’il pensait arriver à être milliardaire ces «prochaines années».
– Avec la collaboration de Sylvain Larocque