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Chronologique

Les syndiqués du front commun ont voté à 95 % en faveur de l

par Jeromec, mardi 17 octobre 2023, 12:57 (il y a 759 jours)

Et c'est pour blanchette la gachette.....
En plus le premier ministre a annoncé hier vouloir vouloir claquer du fric sur le toit du Stade Olympique! Rien pour aider les négo$:-) Sans compter le 50 milliard$ dans la filière des piles électriques, et les nouveaux barrages qui vont avec....

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2018653/mandat-greve-front-commun-negociations-quebec

Les syndiqués du front commun ont voté à 95 % en faveur de la grève

La Presse canadienne
Publié à 6 h 12 HAE
C'est dans une proportion de 95 % que les syndiqués du front commun du secteur public ont voté pour un mandat de grève à exercer au moment opportun.

Le front commun représente 420 000 travailleurs dans la santé, les services sociaux et l'éducation, membres de syndicats de la CSN, de la CSQ, de l'APTS et de la FTQ.

Le mandat qui a été accordé prévoit ultimement une grève illimitée, mais elle serait précédée de séquences de grève, vraisemblablement des journées de grève isolées ou regroupées.

C'est historique. On le disait dès le départ que le mouvement était historique, le plus large front commun, le plus nombreux, avec un mandat qui n'a pas été demandé depuis 40 ans. Je dois vous dire qu'on s'attendait à un bon appui, mais là, vraiment, ce que les membres sont venus nous dire, c'est seulement deux choses : ils sont tannés, ils sont écœurés et ils veulent améliorer leurs conditions de travail, s'est exclamé en entrevue Éric Gingras, président de la CSQ, la centrale la plus représentative du milieu de l'éducation.


Je pense que si la ministre du Conseil du Trésor avait besoin d'un autre signal de notre côté, de la part de ses travailleuses et travailleurs, bien ils l'ont maintenant. À 95 %, écoutez, c'est fou là! C'est du jamais vu, a dit la présidente de la FTQ, Magali Picard.

Très heureux! On sentait déjà que les membres étaient derrière nous à cette négo-là. Ils s'informaient de la négociation, ils étaient outrés. Mais, de le voir, avec un pourcentage aussi élevé, bien, ça nous donne quand même un solide coup de barre dans l'appui que nos membres nous portent, parce qu'on porte leur voix dans cette négociation. Ça nous donne un bon rapport de forces à la table de négociation, a ajouté Robert Comeau, président de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS).

Un mandat de grève, c'est un moyen de pression en soi. Et, à 95 %, j'espère que le gouvernement va prendre en considération la hauteur du mandat obtenu de la part des syndiqués, a souligné le vice-président de la CSN, François Énault.

Il souligne des taux de participation importants aux assemblées syndicales. Pour mon organisation, la CSN, c'est variable d'un secteur à l'autre, mais c'est définitivement les meilleurs taux de participation depuis les deux dernières rondes de négociations.

Mme Picard, de la FTQ, évoque aussi des taux de participation beaucoup plus élevés que dans le passé.


À quand une première journée de grève, si les parties en viennent effectivement là? Avec tous les délais qu'on a, je dirais que c'est clair que ça devrait plus être en novembre, a indiqué M. Énault.

S'il y a effectivement grève, des services essentiels sont prévus dans le milieu de la santé et des services sociaux, mais pas dans celui de l'éducation.

Les négociations
Malgré ce vote de grève, les négociations se poursuivent avec le Conseil du Trésor et les ministères concernés. Mais M. Comeau rapporte que depuis des mois, on ne fait que parler des priorités gouvernementales sans aborder celles des syndicats.

Québec offre 9 % d'augmentations sur cinq ans et un montant forfaitaire de 1000 $ pour la première année. À cela, il ajoute une somme équivalant à 2,5 % réservée à des priorités gouvernementales, ce qui fait qu'il présente son offre comme valant 13 % sur cinq ans.

Le front commun, quant à lui, réclame un contrat de trois ans, soit 100 $ par semaine ou l'Indice des prix à la consommation plus 2 % pour la première année – selon la formule la plus avantageuse pour les travailleurs – puis l'IPC plus 3 % pour la deuxième année et l'IPC plus 4 % pour la troisième année.

C'Est le temps des manifs... .

par Jeromec, mardi 17 octobre 2023, 13:35 (il y a 759 jours) @ Jeromec

C'Est le temps des manifs... . ça prendre quelques dizaines, voir des centaines de milliers de personnes dans les rues... la fenêtre d'opportunité est là...

même si vous n'êtes pas un employé de l'état, c'est le temps de foncer...:-P :-) pacifiquement parlant évidemment...

:-)

Si nous saisissons pas la balle au bond, avec le retour de la gripete vous savez tout ce qu'ils sont capable de faire.:-)

la plus grande grève de l'histoire du Québec...

par Jeromec, mardi 17 octobre 2023, 14:26 (il y a 759 jours) @ Jeromec

Un pan de l'histoire du Québec est en train de s'écrire comme étant le plus grand mouvement de grève de l'histoire du Québec:-) :-) :-) :-)

Mais heureusement le ministre du Travail et Cie veille au grain... ils ont répond sur les réseaux sociaux à la vitesse de la construction du 3ième liens....:-) je déconne évidemment... ils sont complètement figés.

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/hist/labour/labv39f.html

''
Le mouvement syndical québécois s'est caractérisé, depuis la fin des années 60, par la mise sur pied de fronts communs ponctuels. Le plus célèbre est sans aucun doute le premier front commun du secteur public, qui réunissait en 1972 plus de 210 000 employés de l'État québécois, toutes centrales syndicales réunies.
La lutte fut épique. Le front commun revendiquait et obtint un salaire minimum de 100 $ par semaine, l'indexation au coût de la vie, un régime de retraite amélioré ainsi que des augmentations de salaires substantielles pour tout le monde.

La négociation fut marquée par le plus grand mouvement de grève de l'histoire ouvrière canadienne, l'emprisonnement des trois présidents de centrales syndicales et de plusieurs dizaines de militants et surtout de graves troubles sociaux : routes bloquées, occupations de villes, d'aéroports, de stations de radio. Au point que le gouvernement dut supplier les présidents de centrales d'aller en appel pour pouvoir les sortir de prison afin de reprendre les négociations. Quelques mois plus tard, en octobre, les travailleurs obtenaient gain de cause sur leurs principales revendications.''

Caricature Ygrec Front Commun ça s'en vient(!)

par Jeromec, mardi 17 octobre 2023, 20:13 (il y a 759 jours) @ Jeromec

Hausse des frais étudiants 8 992$ à près de 17 000$ (!!!)

par Jeromec, mercredi 18 octobre 2023, 13:07 (il y a 758 jours) @ Jeromec

Avec la KAQ le pire est toujours possible... quand tu penses qu'ils ont touché le fond du baril... y a encore pire... après les amendes de 1550$ pour être sans abris pendant le couvre feu ou ne pas porter un masque en plein air....

Une hausse très salée pour les étudiants anglophones... les étudiants de Mc Gill, Bishop, Concordia vont capoter..!

https://www.journaldemontreal.com/2023/10/17/hausse-des-frais-de-scolarite--trop-detudi...


Quebec
PATRICK BELLEROSE
Mardi, 17 octobre 2023 15:07

MISE À JOUR Mardi, 17 octobre 2023 15:07

La présence importante d’étudiants anglophones dans les universités québécoises met en péril la survie du français, affirme François Legault pour justifier la décision de doubler les frais de scolarité des Canadiens hors Québec.

Le gouvernement caquiste a annoncé, vendredi dernier, son intention de faire passer de 8 992$ à près de 17 000$ dès l’an prochain la facture annuelle pour les étudiants du Rest of Canada venus chercher un diplôme ici. Du même souffle, il imposera un prix plancher de 20 000$ pour les étudiants internationaux, dont 3 000$ serviront à financer les universités de langue française.

La mesure, explique le premier ministre, vise à augmenter le pourcentage d'étudiants dans les universités francophones. «On est rendu que, dans les universités anglophones, ça représente 25% des places totales des universités au Québec», a souligné M. Legault lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.

De plus, augmenter les frais des étudiants hors Québec est donc une «question d'équité», selon lui. «Les contribuables québécois n'ont pas à payer pour la formation d'étudiants qui sont à l'extérieur du Québec», estime François Legault.

Survie du français
Mais surtout, le premier ministre caquiste y voit surtout une mesure pour protéger le français. «Quand je regarde le nombre d'étudiants anglophones au Québec, ça menace la survie du français», a-t-il lancé à la presse parlementaire.

Face aux craintes des universités anglophones, qui craignent pour leur survie, et du monde des affaires, François Legault réplique qu’un équilibre est nécessaire. «C'est le prix à payer pour avoir un équilibre entre des objectifs économiques, mais aussi des objectifs de survie du français au Québec», a-t-il déclaré.


Solution critiquée
Si les libéraux ont réitéré leur opposition à la mesure, mardi, péquistes et solidaire ont reconnu qu’elle s’attaque à un enjeu réel, tout en apportant des bémols à la solution retenue.

Le député péquiste Pascal Bérubé a salué la décision, tout en doutant de son impact pour renverser le déclin du français.

Écoutez le commentaire de Richard Martineau via QUB radio :

Il y voit plutôt une façon de tenir compte du fait que les frais de scolarité sont beaucoup plus bas ici qu’ailleurs au Canada. «C'est une iniquité qui est corrigée, c'est comme ça qu'on le voit», a-t-il commenté.

Gabriel Nadeau-Dubois, lui, estime qu’il s’agit d’un problème réel, mais affirme que la solution caquiste fait fausse route. Le déséquilibre entre le financement des réseaux anglophone et francophone «n'est pas viable pour le Québec», affirme son chef parlementaire, Gabriel Nadeau-Dubois.

Son parti, assure-t-il, fera sous peu «une proposition pour régler ce problème».

Ottawa dénonce
À Ottawa, toutefois, la mesure a été rapidement dénoncée par les libéraux de Justin Trudeau. François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, estime qu'il « y a des choses à repenser» afin de demeurer «ce terreau de talent qu’on a besoin d’être».

«Je pense que Concordia, Bishop, McGill font l’envie du monde, alors il faut s’assurer qu’on a les mécanismes en place pour continuer d’attirer les talents chez nous si on veut développer l’industrie», a-t-il dit.

Le lieutenant du Québec, Pablo Rodriguez, y voit pour sa part une forme de repli du Québec sur lui-même.«Pour moi, les universités, c’est comme une fenêtre sur le monde, là j’ai l’impression qu’on ferme un peu une fenêtre», a-t-il lancé.

Avec l'Agence QMI

Possible grève le jour de l'Halloween: les syndicats contred

par Jeromec, mercredi 18 octobre 2023, 13:15 (il y a 758 jours) @ Jeromec

Le pouvoir lui a-t-il monté à la boule? Comment peut-il prévoir la date du début de la grève et pourquoi avoir spéculé sur l'Halloween....

Bonne bonne nouvelle l'Université Mc Gill est juste en face du bureau du PM avec avec plus de 30 000 étudiants!!! sûrement pas membre de la CAQ, la coalition anti anglophone du Québec...

https://www.journaldequebec.com/2023/10/17/menace-dune-greve--loffre-gouvernementale-ne...

Possible grève le jour de l'Halloween: les syndicats contredisent François Legault

GABRIEL CÔTÉ
Mardi, 17 octobre 2023 14:24

MISE À JOUR Mardi, 17 octobre 2023 14:24

François Legault a laissé entendre qu’il y aura peut-être une «grosse grève» le jour de l'Halloween, mais les syndicats assurent que ce n'est pas le cas.

«Ce qu’on entend, c’est qu’il va y avoir une grosse grève le 31 octobre», a lâché le premier ministre, mardi, en réaction au mandat de grève très fort obtenu par le Front commun du secteur public.


Cette déclaration a provoqué la surprise chez les syndicats, qui soulignent qu’ils ne prévoient pas avoir recours à une grève le jour de l’Halloween. «Pas de grève le 31 octobre», a écrit une porte-parole à l’Agence QMI.

«Les discussions de poursuivent et le gouvernement devrait prendre au sérieux le vote de grève de 95 % des travailleurs du secteur public qui sera exercé au moment jugé opportun», a-t-on ajouté.

À ce propos, le premier ministre Legault a soutenu que l’augmentation salariale proposée par le gouvernement est «raisonnable» et «respecte la capacité de payer des Québécois».

«Oui, c'est une offre qui est différenciée», a-t-il convenu. «Donc il y a plus d'augmentation de salaire pour les infirmières de nuit, pour les psychologues, pour certains groupes d'employés. Mais de dire qu'on augmente la masse salariale du demi-million de travailleurs québécois de 13%, je pense qu'on ne peut pas qualifier ça d'offre qui n'est pas raisonnable.»

Quelques instants plus tôt, la présidente du conseil du Trésor, Sonia Lebel, a pour sa part affirmé que «personne ne souhaite une grève», et déploré le «surplace» de la position syndicale.

Elle a rappelé qu’elle a demandé aux syndicats de réduire leurs revendications à quelques demandes prioritaires. «Si cette priorité-là ne se fait pas du côté syndical, on n’y arrivera jamais», a-t-elle dit, en ajoutant que le gouvernement a selon elle déjà fait son petit bout de chemin.


Devant la force du mandat qu’a reçu le Front commun de la part de ses membres, les partis d’opposition estiment pour leur part que la balle se trouve maintenant dans le camp du gouvernement.


«Ce sont des votes de grève historiques, 95%, c’est énorme», a réagi le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, qui estime que les employés du secteur public ont «envoyé un message extrêmement clair au gouvernement»é

«Il y a un principe de base sur lequel le gouvernement devrait être capable de s'entendre avec les syndicats, a-t-il ajouté. On ne devrait pas s'appauvrir en travaillant dans nos services publics.»

De son côté, le député péquiste Joël Arseneau estime que le gouvernement a maintenant «un genou à terre», surtout en regard de l’état des services publics.

«On est au bord de l'effondrement, tant en santé, qu'en éducation qu'en services de garde», a-t-il déclaré. «Le gouvernement aurait la population derrière lui s'il décidait résolument de mettre en place des moyens pour améliorer les conditions de travail pour améliorer les services.»

Quant aux libéraux, ils demandent à Sonia Lebel d’arrêter de négocier sur la place publique et de plutôt se concentrer à régler le dossier.

Pas question d'exempter Bishop's de la hausse des frais de .

par Jeromec, mercredi 18 octobre 2023, 13:20 (il y a 758 jours) @ Jeromec


le Devoir :

Pas question d'exempter Bishop's de la hausse des frais de ...
L'annonce de la ministre Déry a causé plusieurs remous, au point que le premier ministre Legault a senti le besoin de s'adresser aux médias à ce sujet mardi. «.''

Légault est le meilleur organisateur de Manif... il est imbattable à ce point là... il est en train de rallier presque tout le monde...

Le Québec vers une grève générale illimitée ou une loi spéci

par Jeromec, mercredi 18 octobre 2023, 15:14 (il y a 758 jours) @ Jeromec

Le Québec vers une grève générale illimitée ou une loi spéciale?

Évidemment ça va être LES DEUX....(?)

https://www.tvanouvelles.ca/2022/10/01/dehors-la-caq-des-manifestants-en-route-vers-las...

Le Québec vers une grève générale illimitée ou une loi spéciale?

TVA Nouvelles| Publié le 17 octobre 2023 à 19 h 32
Le Québec vers une grève générale illimitée ou une loi spéciale? : extrait de l'émission «La Joute»

Alors que le secteur public et le gouvernement semblent loin d’une entente, François Legault a brandi mardi le spectre d’une grève générale illimitée qui pourrait démarrer le 31 octobre.

TVA Nouvelles| Publié le 17 octobre 2023 à 19 h 32
Le Québec vers une grève générale illimitée ou une loi spéciale? : extrait de l'émission «La Joute»


Alors que le secteur public et le gouvernement semblent loin d’une entente, François Legault a brandi mardi le spectre d’une grève générale illimitée qui pourrait démarrer le 31 octobre.''

900 défibrillateurs cardiaques seront déployés partout dans

par Jeromec, mercredi 18 octobre 2023, 15:48 (il y a 758 jours) @ Jeromec


900 défibrillateurs cardiaques seront déployés partout dans la province

''on'' se demande bien pourquoi... maudits changements climatiques...

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/Le-15-18/segments/entrevue/458834/...

PUBLIÉ LE 16 OCTOBRE 2023
Québec a annoncé que 900 défibrillateurs cardiaques seront déployés partout dans la province et mis à la disposition des gens en tout temps dans des endroits publics. Ces défibrillateurs externes automatisés sont très simples d'utilisation, selon le Dr François de Champlain, président de la Fondation Jacques-de Champlain, urgentologue et chef d'équipe en traumatologie au Centre universitaire de santé McGill. Après avoir été mis sous tension, l'appareil nous guide pour chacune des étapes de l'intervention, qui permettent réellement de sauver des vies, comme le souligne notre invité.

S’il salue le déploiement de ces défibrillateurs qui aura lieu dans les trois prochaines années, le Dr de Champlain estime qu’il en faudrait encore plus pour en munir tous les endroits publics et les résidences.

Dans cette entrevue, il explique d’ailleurs sur quelle application mobile la population peut avoir accès à un registre volontaire permettant de savoir où trouver ces appareils.

Plante inquiète pour la réputation internationale de Montréa

par Jeromec, mercredi 18 octobre 2023, 18:31 (il y a 758 jours) @ Jeromec

Sans blague, quand est-ce que la ville de Montréal va réaliser qu'elle se fait f.... rer solide par la CAQ et que le SPVM a mangé toute une claque pour rien, tout en les traitant de raciste au passage, en insultant les immigrants aussi, etc....

''ça va bien aller''
mais vous allez avoir une belle usine de pile en banlieue sans étude du BAPE bien sûr.... avec des coupures dans le transports en commun en prime.... etc...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-10-18/droits-de-scolarite-pour-e...

Plante inquiète pour la réputation internationale de Montréal


L’augmentation par Québec des droits de scolarité pour les étudiants de l’extérieur de la province dans les universités anglophones porte un « coup dur à la réputation internationale de Montréal », selon la mairesse Valérie Plante, qui s’est dite « inquiète » et « surprise » de cette décision.

Publié à 12h47Partager
Isabelle Ducas
ISABELLE DUCAS
LA PRESSE
« On partage la même préoccupation de protéger et de valoriser la langue française. On est fiers d’être la métropole francophone des Amériques », a souligné la mairesse mercredi en point de presse. « Mais on peut accomplir cet objectif sans se priver des talents dont on a besoin pour faire rouler l’économie, par exemple en intelligence artificielle. »

La présence d’étudiants étrangers dans les universités anglophones de Montréal contribue au dynamisme du centre-ville et à la vitalité économique de tout le Québec, a-t-elle ajouté.

« Le gouvernement du Québec doit avoir une réflexion plus large, note-t-elle. Déjà, il y a une atteinte à la réputation de Montréal comme ville universitaire, ville d’accueil, qui veut se démarquer à l’international au niveau économique. »


« C’est un gouvernement qui aime la langue française, mais qui aime aussi l’économie, alors je crois qu’on peut faire les deux. »

Mme Plante a dit craindre que l’augmentation des frais de scolarité incite plus d’étudiants à choisir des universités torontoises, plutôt que de venir étudier à Montréal.

Le gouvernement doit éviter de limiter cette question à une guerre entre les francophones et les non-francophones, a-t-elle aussi plaidé.

Dès l’automne 2024, les étudiants venus des autres provinces devront payer des droits de scolarité annuels d’environ 17 000 $, pratiquement le double du tarif actuel. Les étudiants étrangers devront acquitter un minimum de 20 000 $, a annoncé le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, la semaine dernière.

La mesure s’applique aux étudiants du 1er cycle et du 2e cycle professionnel. Les étudiants de pays pour lesquels il existe des ententes, comme la France et la Belgique, ne seront pas touchés. Les francophones hors Québec qui étudient dans un programme bénéficiant d’une exemption non plus.

Québec prévoit récolter ainsi plus de 110 millions de dollars pour les réinvestir dans le réseau des universités francophones.

Hausse des droits de scolarité : Legault dit non à une exemp

par Jeromec, mercredi 18 octobre 2023, 18:46 (il y a 758 jours) @ Jeromec

Légère dérive démocratique...?
Imaginez si les anglos avaient fait ça au franco...

Bon, l'équipe de Football de Bishop doit être enchantée... de la nouvelle''

https://www.latribune.ca/actualites/actualites-locales/sherbrooke/2023/10/18/hausse-des...

Hausse des droits de scolarité : Legault dit non à une exemption pour Bishop’s

Le premier ministre du Québec, François Legault, a fermé la porte mardi à une exemption de l’Université Bishop’s en ce qui concerne la hausse de frais de scolarité pour les étudiants étrangers ou les étudiants canadiens hors Québec.''

okay... donc 50 milliards pour les piles électriques, un nouveau toit pour le stade olympique, le 3ième liens c'était des mensonges, coupures dans le transports en commun, le 800 millions volé à québec les hausses des tarifs électriques...

J'ai hâte de me lever demain pour connaître la suite

ça va bien aller dans la fonction publique...:-)

Gardons le sourire malgré tout:-)

Québec envisage une compensation pour Bishop's

par Jeromec, vendredi 20 octobre 2023, 16:20 (il y a 756 jours) @ Jeromec

Légère dérive démocratique...?
Imaginez si les anglos avaient fait ça au franco...

Bon, l'équipe de Football de Bishop doit être enchantée... de la nouvelle''

https://www.latribune.ca/actualites/actualites-locales/sherbrooke/2023/10/18/hausse-des...

Hausse des droits de scolarité : Legault dit non à une exemption pour Bishop’s

Le premier ministre du Québec, François Legault, a fermé la porte mardi à une exemption de l’Université Bishop’s en ce qui concerne la hausse de frais de scolarité pour les étudiants étrangers ou les étudiants canadiens hors Québec.''

okay... donc 50 milliards pour les piles électriques, un nouveau toit pour le stade olympique, le 3ième liens c'était des mensonges, coupures dans le transports en commun, le 800 millions volé à québec les hausses des tarifs électriques...

J'ai hâte de me lever demain pour connaître la suite

ça va bien aller dans la fonction publique...:-)

Gardons le sourire malgré tout:-)

Je ne suis pas sûr que ça va vraiment calmer l'équipe de Football de l'Université Bishop's... mais bon... quel mauvais vaudeville...

y a toujours l''équipe de Football de l'Université Mc Gill.
:-D :-) :-D
https://www.tvanouvelles.ca/2023/10/19/quebec-envisage-une-compensation-pour-bishops
Québec envisage une compensation pour Bishop's

Conscient de la réalité particulière de l’Université Bishop’s, un petit établissement en région, le gouvernement du Québec évalue la possibilité de lui venir en aide pour pallier le potentiel manque à gagner que pourrait causer la hausse des frais de scolarité imposée aux étudiants hors Québec.

C’est ce qu’a révélé la députée caquiste de Saint-François, Geneviève Hébert, en entrevue à TVA Nouvelles jeudi matin.

«Je suis sensible, et la ministre Déry aussi, à la réalité particulière de Bishop’s qui est une petite université en région avec des étudiants majoritairement de premier cycle qui résident à 90% sur le campus de Lennoxville. C’est vraiment une réalité différente que dans les autres universités. C’est mon rôle de m’assurer que cette réalité-là soit bien comprise et qu’on propose des manières alternatives pour aider Bishop’s.»

Accusée par les libéraux de vouloir «tuer Bishop’s» avec sa mesure annoncée la semaine dernière dans le but de protéger le français, la CAQ reconnait l’importance de conserver cette institution au Québec, assure la députée sherbrookoise.

«Je suis en communication avec la ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre des Finances. C’est important qu’on s’assure de connaitre les impacts de cette mesure-là sur l’Université Bishop’s et qu’on puisse venir l’accompagner pour assurer sa vitalité et sa pérennité», indique Mme Hébert, sans préciser sous quelle forme cet accompagnement pourrait prendre.

Sur les quelque 2650 étudiants qui fréquentent l’université anglophone de Sherbrooke, 30% proviennent de l’extérieur du Québec.

Dès la prochaine rentrée scolaire, les frais de scolarité pour les étudiants canadiens passeront de 8992 $ à près de 17 000 $ annuellement.

La direction de l’université et la mairesse de Sherbrooke ont dénoncé cette décision du gouvernement, qui «met en péril la survie de Bishop’s» selon eux.

La hausse des droits de scolarité annoncée au Québec fait ré

par Jeromec, vendredi 20 octobre 2023, 16:44 (il y a 756 jours) @ Jeromec

La CAQ Franchememt impopulaire d'un océan à l'autre...


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2019661/droits-scolarite-reaction-francophones-quebec

La hausse des droits de scolarité annoncée au Québec fait réagir dans l’ouest du pays

En Colombie-Britannique, des étudiants et des observateurs déplorent la décision de Québec de hausser les droits de scolarité pour les résidents d’autres provinces désirant étudier dans une université québécoise. La ministre de l’Éducation postsecondaire, Selina Robinson, souhaite quant à elle que le Québec fasse marche arrière.

En vertu de cette annonce, le gouvernement Legault imposera une hausse des tarifs de base à 17 000 $ par an pour les étudiants universitaires canadiens ne résidant pas au Québec, soit près de deux fois plus que les tarifs actuels.

Si Québec vise surtout les étudiants anglophones, à l’heure actuelle, la mesure touche aussi la vaste majorité des étudiants qui choisissent une institution francophone et qui n’ont pas droit à une exemption.

À lire aussi :
Québec haussera les tarifs pour les étudiants universitaires non résidents

Une hausse des frais de scolarité serait « catastrophique » à l’Université Bishop’s

Pour les francophones hors Québec, c'est sûr que ça va avoir un impact démesuré, juge Stéphanie Chouinard, professeure de science politique au Collège militaire royal du Canada.


Pour l’année scolaire 2022-2023, 15 000 étudiants en provenance d’autres provinces canadiennes ont fréquenté une université québécoise. De ce nombre, 17,5 % d'entre eux, soit 2626, fréquentaient un établissement francophone.

C'est une politique qui risque de changer la donne et de changer les calculs qui seront faits avec les mamans et les papas lorsqu'on regardera où on s'en va pour faire nos études postsecondaires.

Un obstacle supplémentaire
C’est un peu tôt dans le processus évidemment, les élèves n’ont pas encore fait leur choix, mais plusieurs voient ça comme un obstacle supplémentaire, confirme Alain Arbour, directeur de l’École Jules-Verne, à Vancouver.

L’école francophone, dont les élèves proviennent de différents milieux sociaux économiques, compte 72 élèves de 12e année. Au sein de la cohorte précédente, plusieurs ont poursuivi leur parcours à Polytechnique Montréal, tandis que d’autres sont allés à McGill et à Concordia.

Plusieurs veulent continuer en français. Avec l’éducation qu'ils ont faite ici en français, c'est une suite naturelle pour eux. Certains se tourneront peut-être davantage vers des programmes locaux en anglais. C’est ça que je trouve dommage.

Une citation deAlain Arbour, directeur, École Jules-Verne
À défaut de vouloir étudier en français, certains comme Jacques Blasset veulent pouvoir vivre dans cette langue.

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Même si McGill est une école anglaise, je veux être dans un environnement français, alors c’est énervant de ne pas pouvoir étudier au Québec, déplore l’élève de 12e année, qui démontre un intérêt pour l’informatique et le génie.

Jusqu’à vendredi, sa camarade Sophie Gandell comptait elle aussi soumettre une demande à McGill ou à Concordia, mais les coûts supplémentaires importants l’en ont dissuadé. En étudiant au Québec dans une université anglophone, l’adolescente espérait pouvoir conserver ses acquis en français.

C’est un peu discriminatoire, dit-elle. Ça va favoriser les personnes riches et je sais que ce n’était pas les intentions du gouvernement, mais à la fin de la journée, les gens qui ne peuvent pas payer ne peuvent pas étudier dans l’école de leurs rêves et c’est vraiment décevant.

La Colombie-Britannique inquiète
La ministre de l’Éducation postsecondaire de la Colombie-Britannique parle quant à elle d’une décision malheureuse. Selina Robinson s’apprête à suivre l’exemple de son homologue de la Saskatchewan et à écrire à la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Pascale Déry, pour faire part de ses inquiétudes.

Je pense que c’est [une décision] très problématique, a indiqué la ministre, en point de presse. Nous devons nous assurer que nous traitons tout le monde équitablement, peu importe leur province d’origine, et j’espère que le gouvernement québécois va reconsidérer sa décision.

Selina Robinson a aussi demandé une rencontre des ministres responsables de l’éducation supérieure à travers le pays pour discuter de la question.

Des exemptions à venir
Lors d’un point de presse, mardi, la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Pascale Déry, a laissé entendre que des mesures sont envisagées pour les étudiants en provenance d’autres provinces qui souhaitent étudier en français dans une université québécoise.

Le but justement c’est de renforcer le réseau francophone, a-t-elle dit, affirmant vouloir se pencher sur la situation des étudiants d’autres provinces qui veulent venir étudier en français au Québec.

On va regarder ça, a-t-elle confirmé. Il y a évidemment des exemptions, les cohortes actuelles ne sont pas touchées par les mesures, le 2e et 3e cycle de recherche ne sont pas touchés par ces mesures-là. Les Français, les Belges, c'est le statu quo pour ces gens-là.


La ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, a annoncé la semaine dernière des mesures pour rééquilibrer le financement des réseaux universitaires anglophones et francophones du Québec. (Photo d'archives)


L’attaché de presse de la ministre Déry soulignait aussi, mardi, que les programmes de génie, de médecine et de droit coûteraient toujours moins cher au Québec que dans les autres universités canadiennes. Le cabinet de la ministre n’est toutefois pas en mesure de préciser quand les mesures d’exemption promises seront présentées.

Pour la politologue Stéphanie Chouinard, l’anecdote est révélatrice. Ça nous indique que les francophones hors Québec, dans le calcul qu’a fait le gouvernement Legault, c'est un détail, finalement.

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