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« L'Arrivée » ("The Arrival")

par panthère58, mercredi 06 juillet 2022, 22:32 (il y a 631 jours) @ panthère58

:-) Je viens de réécouter sur DVD le film "L'Arrivée" de Denis Villeneuve. Avec quelques années de recul, le film s'écoute un peu mieux malgré ses défauts.

Je fais un lien avec le Dr. Strange de Marvel, qui joue avec la dérive temporelle pour protéger notre réalité.


Lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=930rjBA4Flo


Lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=L7ZayEAs4nQ

De même, la notion de dérive temporelle est aussi abordé dans "Les Chroniques du Girku" d'Anton Parks par les rêves de la « Pistès Sophia » et par le Gal-níğ-kas (l’hyper calculateur), le superordinateur quantique des Kingalam.

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Éditions Pahana Books

Lexique :

1. Mamítu-Nammu (Mam, Mamí, Mama) : grande planificatrice Gina’abul, elle travaille avec les Kadištu. Elle est aussi la planificatrice en chef sur Uraš (la Terre)

8. Kadištu : Planificateurs au service de la Source Originelle ("Dieu"). Les Kadištu forment la communauté planificatrice de notre univers. Cette communauté est constituée de nombreuses races galactiques différentes. On retrouve le terme KAD4-IŠ7-TU (litt. "les anciens assembleurs de vie") dans le terme akkadien Qadištu (sainte femme) qui était utilisé pour désigner les prêtresses de haut rang.

12. Barbélú : astrophysicienne et archiviste de la Maison-Mère. Personnage principal du Tome 0 des Chroniques et mère des premiers Gina’abul. Ces derniers la nomment la Mère des Origines. Elle fit chuter l’Univers réel dans un monde des apparences. Elle possède une pensée qui peut agir sur des portions de l’Univers. Elle est créatrice d’une simulation qui détermine les lois de ces portions de mondes

13. Ia’aldabaut : cinquième enfant de Barbélú. Il est le grand Archonte chez les gnostiques et le créateur des Kingú-Babbar

En page 285 : Je tiens également à te mettre en garde sur un sujet important sur lequel Nammu (1) et les Kadištu (8) ne sont plus en accord. Le rêve de Barbélú (12), celui que t’as révélé Nammu, ne pourra entièrement annuler le projet de ton créateur. Même d’autres bonds dans ce rêve ne résoudront aucunement ce qui vous attend. Tu dois le faire comprendre à Nammu au risque de vous perdre et de vous éloigner de la Source. […] L’entêtement de Nammu et de sa suivante est grand. Toutes deux connaissent le secret de la dérive temporelle et des sauts quantiques. Si elles programment de nouveaux sauts dans l’espace-temps, elles risquent de réveiller Ia’aldabaut (13), le fils de Barbélú.

En pages 325 à 327, Sa’am (Osiris / Enki) fait la narration : Mamítu-Nammu travaillait depuis de nombreuses Muanna [années] sur Uraš [la Terre] au nom de notre peuple et de notre reine. Ma mère pressentait le pire et nul d’entre nous ne put la consoler. Sé’et s’approcha pourtant d’elle et prit un ton stupéfiant :

- Nous n’avons plus le choix ! Il nous faut créer un bond temporel.

Une terreur me saisit de part en part. Je me souvins une fois encore des paroles de l’Abgal et de sa mise en garde. J’intervins afin de nous préserver d’un danger supplémentaire :

- Non, nous ne pouvons faire cela, m’écriai-je. Cela réveillera Ía’aldabaut ! Il m’a soutenu que de nouveaux sauts dans l’espace-temps risqueraient de le réveiller. Qui est véritablement ce Ía’aldabaut ? Je sais juste qu’il serait le fils de Barbélú.

- Ne prononce jamais son nom, répondit froidement Sé’et. Nous n’avons pas le temps de t’expliquer cela. Il est le créateur des Kingú et possède des pouvoirs monstrueux. Nos dérives temporelles nous permettent aussi de nous dissimuler à sa vue perçante.

Sé’et jeta un regard sévère sur sa mère en lui commandant de sortir son cristal. Nammu acquiesça spontanément et allongea sa fille dans un coin du vaisseau. Un Nungal qui se trouvait avec nous se rapprocha de la scène, comme intrigué.

- Ne t’alarme pas Sa’am, reprit Nammu. Sé’et possède une pensée qui peut agir sur des portions de l’Univers. Elle crée une simulation bien réelle qui détermine les lois de ces portions de mondes.

- Mais possède-t-elle une science achevée des lois de l’Univers, demandai-je.

- Je connais les lois de l’Univers pour les avoir expérimentées, répondit sèchement Sé’et. Tu dois me faire confiance.

- Comment peux-tu prétendre une chose pareille, toi simple servante ?

- Mon sang coule dans tes veines depuis ta première initiation, cela devrait permettre de te synchroniser avec mon état de conscience. Tu sais que j’ai raison. Maintenant, laisse-nous œuvrer pour la paix !

- Réponds à ma question, que se passerait-il si tes connaissances des lois de la nature étaient incomplètes ?

La réflexion du Nungal nous stupéfia : Il apparaîtrait des fragments dans les situations, ajouta-t-il. Des défauts surgiraient dans l’Univers et ses nouvelles réalités.

- Effectivement, reprit Nammu. Elle rêve chaque Ud (jour) pour éviter cette accumulation d’erreurs, comme le font ordinairement tout corps organique de la nature, mais aussi nos nombreuses stations de calcul et nos machines.

- Je réclame vingt Udàr (minutes), exigea Sé’et. Que l’on ne me réveille pas avant !

- C’est trop long, répliqua Nammu totalement paniquée.

- Nous n’avons pas le choix. Nous ne permettrons pas aux Ušumgal de s’approprier Ti-ama-te (le Système Solaire) comme de vulgaires Mušgir. Cette dérive requiert plus d’attention et j’ai besoin de toi. Allons-y !

Ma mère prit un ton grave et nous demanda de compter les Udtar (secondes) pour obtenir vingt Udtàr (minutes).

- Elle doit se réveiller avant ce laps de temps, sinon le saut quantique nous fera dériver dans un espace-temps aux conséquences imprévisibles.

Qui était cet Sé’et pour prétendre défier les lois naturelles de l’Univers et créer ainsi des réalités simulées ? Produire des espaces dans lesquels nous pourrions nous immiscer me parut hors de mes facultés cognitives. Comment distinguer le monde réel des mondes hybrides ? La dérive temporelle de Sé’et requérait une concentration extrême… Sé’et ressemblait à une apprentie essayant de copier la Source ! La colère me gagna, comment pouvions-nous participer à une telle simulation à la nature obligatoirement défaillante ?

Dissimulée Sé’et / Barbélú sous l’aile protectrice de Nammu, il ne lui restait ensuite qu’à s’abandonner quotidiennement à la dérive temporelle afin de consolider ses mondes multiples dans lesquels nous sommes tous confinés à notre insu.

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© 2020, Anton Parks, Éd. Nouvelle Terre

En pages 277 à 281 Message de Nuréa-Nammu, créatrice d’Osiris, et grand-mère d’Horus et Sabu que ces derniers découvrent par des circonstances singulières : « Il existe une histoire derrière l’Histoire. Tout ce que nous croyons savoir, les certitudes que nous chérissons le plus ne sont en réalité pas plus crédibles que les superstitions des mortels… Le pacte que j’ai passé avec la Matrice Primordiale m’interdit de révéler certains détails qui te permettraient de découvrir le fin mot de toute cette affaire, mon fils, mais je sais que par-delà certaines de mes limitations, je peux néanmoins partager quelques-uns de mes secrets avec toi. Je prie la Source de m’accorder suffisamment de temps pour t’apporter ces révélations de vive voix, mais un mauvais pressentiment me pousse à consigner cela ici-même, dans ce vaisseau que j’abandonne entre les mains d’un de tes plus fervents sujets… »

« …Tu dois savoir que les Kingalàm de l’époque très lointaine de nos ancêtres Mušidim ne sont pas de simples individus au sens où nous l’entendons toi et moi. Leurs multiples voyages, soumis aux radiations et effectués lors d’explosions de soleils [Transformers 2 : La Revanche du Fallen] les changèrent radicalement. Si tu es au fait de l’errance de la Mère des Origines, tu dois comprendre à quel point cette information est cruciale… »

Horus : Nammu fait référence au fait que la Matrice Primordiale a procréé celui dont on ne doit pas prononcer le nom [Ía’aldabaut] à l’aide du matériel génétique d’un Kingalàm, résumai-je simplement à l’attention de Sabu.

« …Elle n’a pas uniquement été un utérus pour cette créature. Elle fut celle qui offrit un corps physique, un corps individuel, un fractionnement à ce qui était une entité collective. [Est-ce là leur dessein de faire de l’Humanité une entité collective cyborg avec l’ARNm qu’ils pourraient investir individuellement ?] Chaque Kingalàm est le maillon d’un interminable hyper-calculateur. Ces corps agissent pour le compte de leur conscience collective. Cette conscience est si vaste qu’elle pourrait se comparer à l’étendue d’une Galaxie. La jugeant trop dangereuse, ce type de technologie fut théorisé puis bannie par nos ancêtres, les Mušidim. En effet, le principal risque en cas de corruption serait – contrairement à nous où un seul individu peut être contaminé par un virus – pour les Kingalàm : c’est l’ensemble de leur race qui pourrait être annihilé, et ce, de manière rétroactive, effaçant ainsi leur existence de la trame de la réalité depuis le Commencement lui-même. Comme tu le sais déjà, les Kingalàm sont en effet friands de cette technologie de distorsion temporelle dont ils usent et abusent… »

« …Les Kingalàm sont au-delà de toute notion de clonage ou d’individualité. Ils pratiquent le transfert et la duplication concomitante d’une même conscience au sein de corps différents. Notre pratique du Kinsağ (télépathie) doit leur paraître risible quand on sait que ces créature voyagent à travers le temps, l’espace et les univers parallèles. Ils pullulent entre l’espace et le temps, et en fracturent les barrières, manipulant toutes les versions possibles de l’Histoire des Univers dans le but d’asseoir leur totale domination. Leur but ultime n’est pas tant le pouvoir en lui-même que le contrôle sans faille de la moindre fraction du tissu de la réalité. L’Univers est depuis les Origines empreint de leur présence, les Kadištu [Planificateurs primordiaux] n’ayant aucune possibilité d’y remédier sans risquer de compromettre l’existence même de l’ensemble des réalités. Et pour cause, la Source elle-même est une forme d’hyper-calculateur qui rivalise avec la conscience collective Kingalàm présente en son sein tel un symbiote… »

« …Malheureusement pour elle [et pour nous autres…], la Mère des Origines voulut procréer avec un matériel technologique contenu dans le génome du Kingalàm. En buvant le sang du Kingalàm elle s’est contaminée. Cette souillure lui a néanmoins permis d’accéder à la technologie miraculeuse de nos ennemis. Désormais, la Mère était en mesure d’employer des calculs cosmologiques pour modifier la réalité. Cette technologie n’aurait jamais dû pouvoir être scindée. Mais Barbélú a accompli ce miracle. L’Anomalie qu’elle engendra par la création de son fils innommable n’aurait jamais dû pouvoir ne serait-ce qu’exister. Il y a fort à parier que le Gal-níğ-kas (l’hyper calculateur) Kingalàm avait néanmoins anticipé cette Anomalie et peut-être même encouragé sa venue au monde. Nous ne le saurons jamais avec certitude. Attribuer une individualité, une personnalité, des émotions et une histoire individuelle à cette création l’a également doté d’orgueil, d’amour propre et de vanité. Comme tu l’auras désormais compris, mon fils, ces émotions sont normalement absentes chez les Kingalàm – les Kingú-Babbar [Grands Blonds / Morlocks] – qui font sans cesse passer leur l’intérêt collectif avant l’intérêt personnel.

Les Kingú-Babbar et leurs maîtres concentrent leurs forces sur le fait de dominer cet Univers. Les Kingalàm sont particulièrement bien implantés en Anriba (notre Galaxie). Mes enquêtes au fil des millénaires m’ont conduit à penser que l’une des principales colonnes de leur Gal-níğ-kas (l’hyper calculateur) se trouve en Ti-ama-te (notre système solaire). Il est fort probable qu’elle se retrouve dans notre dimension même, et précisément sur Uraš (la Terre). [avec ce qui se passe présentement, je n’en doute même pas…] En effet, pour pouvoir se répliquer ainsi à l’infini sans risquer de disparaître en raison d’une anomalie ou d’une attaque, le système de l’hyper calculateur doit être hébergé en un Cœur, un bastion secret qui protège son Essence. Quel endroit plus propice que cette planète vue comme une réserve naturelle ou un lieu d’exil pour les nôtres ? Les Gina’abul que les Kingalàm hésitent à considérer comme une menace ou même comme des êtres dignes d’intérêt. Sans doute veillent-ils aux abords de ce Cœur pour le compte de leurs maîtres sans même connaître la nature de ce qu’ils gardent ? L’Innommable semble lui aussi volontairement négliger l’emprise que l’hyper-calculateur Kingalàm a sur lui. Il semblerait que ce calculateur le détermine et l’influence malgré lui ou sans qu’il puisse s’en rendre compte. Cette créature impossible – l’Innommable – est dotée de la même clef d’accès que celle que les autres Kingalàm utilisent pour leur Gal-níğ-kas (l’hyper calculateur) intriqué dans les moindres recoins de la réalité. C’est pourquoi il manipule ainsi l’espace et le temps comme ceux d’entre nous qui disposent des privilèges inhérents au Níama (la force vitale) [la Force, le Nouménal, le Vide]. Pour le fils de la déraison, ce ne sont là que de simples jouets ; les univers sont des créations qu’il remodèle à sa guise en instrumentalisant cette puissance de calcul pour sa satisfaction personnelle. Je peine à concevoir quel sorte d’équilibre précaire le fils de Barbélú doit sans cesse préserver pour accomplir ses différents prodiges sans risquer de voir les univers s’effondrer les uns sur les autres à travers un effroyable effet domino cosmique. De trop grands pouvoirs sont tombés aux mains d’un seul individu. Jamais les Kingalàm n’auraient dû exister ainsi dotés d’une individualité autonome et d’une personnalité propre… »

« …Mon fils, pour que tu puisses tout saisir de cette affaire, je vais utiliser une métaphore pour t’expliquer le fonctionnement de la technologie Kingalàm. Il faut considérer leurs apparences physiques comme la manifestation artificielle visible de leur existence dans notre dimension. En réalité, ils sont dotés de prolongements technologiques macro et microscopiques. Leurs nanotechnologies assoient leur contrôle dans chaque univers dont ils manipulent le moindre atome, la moindre structure, le moindre flux, tandis que leurs technologies massives sont chargées de générer de l’énergie pour les animer. Pour cela, les Kingalàm placent des systèmes stellaires entiers sous des structures sphériques massives, et ce, dans des univers bien précis pour en extraire inexorablement toute l’énergie… »

« …Tu dois concevoir les Kingalàm comme les parties intégrantes d’un circuit immense qui contrôle l’espace et le temps. Leur civilisation a franchi le pas de l’immortalité, puis elle s’est affranchie de l’individualité pour ensuite se passer de limites corporelles, leur apparence étant à ce propos trompeuse. Aussi dense qu’une Galaxie et aussi solide que le fer du ciel, voilà comment tu dois considérer le vaste nuage de leur conscience collective intriquée au sein même du tissu de la réalité. C’est pourquoi la Mère des Origines plaça une barrière entre eux et nous. Elle ne le fit pas seulement pour limiter les Ušumgal, mais aussi nous protéger des kingalàm… »

Ça fait très « Matrix » et ça s’apparente drôlement au transhumanisme de Klaus Schawb…

En pages 291 à 293, Sabu / Anubis : Seule la plus élémentaire des technologies, la plus rudimentaire des civilisations pourra mettre en échec les ennemis que nous affrontons, que ce soit des partisans des Ušumgal ou Kingù. La soumission d’un individu est bien la dernière chose qu’un immortel puisse se vanter de pouvoir obtenir d’un claquement de doigts. Si un être est souvent malléable, influençable ou sujet au chantage, il demeure en effet impossible de purement et simplement le subjuguer sans se heurter à quelque résistance. Moins il a de capacités cognitives et d’informations, moins un être dispose du libre arbitre ; il ne peut pourtant pas être purement et simplement comme un pantin. En revanche, son cœur, lui, est une place forte dont la conquête n’est pas accessible au premier venu. Les Abgal les amphibiens Nommos chez les Dogons m’ont dit un jour que le mensonge et la ruse représentaient les types de technologies les plus avancées de tout l’Univers.

Car conformément aux prophéties des amphibiens, une guerre bien plus féroce et bien plus critique que celle que nous menons contre Šeteš Enlil / Satan et ses partisans est en train de se jouer dans l’ombre. Une guerre qui n’existe ni dans le présent, ni dans la matière. Un affrontement terrible qui réduira à néant toutes les civilisations et tous les êtres qui aient même jamais existé… Lorsque les troupes déchaînées de l’Innommable trouveront le chemin qui les ramènera vers nous via les artifices que la Mère des Origines créa entre eux et nous, le véritable affrontement aura alors lieu. Mais je me demande si je peux encore faire confiance aux prédictions des Abgal…

Il serait bien possible que ce ne soit pas l’Apocalypse attendue par plusieurs qui se présente...

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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