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Ovni : Vol 714 pour Sydney

par Jeromec, mardi 05 juillet 2022, 10:03 (il y a 660 jours)

Souvent la Fiction précède la Science...
C'est le Cas de l'auteur Hergé auteur du célèbre journaliste Tintin

https://www.geo.fr/geopolitique/ovni-la-chasse-aux-extraterrestres-une-quete-insatiable...

OVNI : la chasse aux extraterrestres, une quête insatiable

Et si nous n’étions pas seuls? Les avancées récentes de l’exobiologie ont relancé l’intérêt pour la recherche sur les éventuelles traces de vie extraterrestre, comme Tintin et ses amis en avaient fait l’expérience dans Vol 714 pour Sydney.

VALÉRIE KUBIAK Publié le 05/07/2022 à 7h51

Dans le fonds «OVNI» de la gendarmerie nationale française reposent des milliers de témoignages collectés depuis les années 1950. La majorité d’entre eux signalent des lumières «étranges» aperçues dans le ciel, parfois des boules incandescentes ressemblant à l’«énorrrme boule de feu» observée par Hippolyte Calys, l’astronome halluciné de L’Étoile mystérieuse (1941). Très récemment encore, le 4 mai 2021, dans plusieurs régions de France, de nombreux témoins ont signalé la présence d’une série de points lumineux traversant silencieusement la nuit. Quelques dossiers évoquent aussi des atterrissages de soucoupes volantes au milieu des champs, la rencontre de petits hommes à grosse tête et yeux perçants, voire, dans certains cas, des enlèvements comme celui dont sont victimes Tintin et ses amis

Les scientifiques n’accordent que peu de crédit à ces descriptions extravagantes, songeant peut- être, tel Haddock dans l’album: «Des soucoupes volantes, à présent!... Il y a des bornes aux li- mites, quand même !» En revanche, les phénomènes lumineux aériens qui intriguent tant les Terriens sont scrutés de près. Depuis 1977, un bureau dédié du Centre national d’études spatiales collecte ces signalements : le Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN). Car c’est ainsi qu’on les appelle désormais, des PAN.
Le terme d’OVNI est passé aux oubliettes, trop connoté «petits hommes verts ». Ce bureau reçoit environ 600 témoignages par an. Sa mission: passer chacun d’entre eux au crible de la science.

Dans la grande majorité des cas, les phénomènes sont tout à fait explicables : ballons météo, lanternes chinoises, avions, drones, débris spatiaux ou météorites... Les points lumineux observés dans la nuit du 4 mai 2021, par exemple, ont été expliqués par le passage des satellites Starlink, le projet de couverture Internet très haut débit d’Elon Musk. Pourtant, 3,4% de ces observations sont classées «phénomènes aérospatiaux de type D», autrement dit «sans explication»... Du moins à ce jour. Il n’est pas question de valider la piste d’extraterrestres en goguette. Le GEIPAN affirme sur son site n’avoir « trouvé aucune preuve de leur présence » et se refuse à formuler un avis sur la question. Si ces cas restent inexpliqués, c’est plus probablement parce que l’organisme ne dispose pas toujours des moyens qui lui permettraient de mener des recherches longues. Mais l’expérience aidant, depuis que ce bureau a entrepris de revisiter ses anciens cas, le nombre des phénomènes classés D a considérablement baissé. Aux États-Unis, la recrudescence des PAN ces dernières années inquiète les autorités. Après avoir déclassifié une centaine de dossiers et rendu publiques trois vidéos filmées par des pilotes de l’US Navy, le Pentagone a remis au Sénat en juin 2021 un rapport sur ces phénomènes inexpliqués. Mais, là encore, ce n’est pas une invasion de vaisseaux extraterrestres qui fait trembler Washington.

On craint plutôt la présence dans l’espace aérien américain de technologies hypersoniques. testées par des puissances comme la Chine ou la Russie. N’en déplaise aux ufologues de tout poil, jusque-là, pas de traces avérées de visiteurs venus de l’espace...

Le bûcher pour les hérétiques qui croyaient aux aliens
Se pourrait-il que nous soyons seuls dans l’Univers ? La question n’est pas nouvelle. Quatre siècles avant notre ère déjà, Métrodore de Lampsaque, un disciple d’Épicure, avançait qu’« il est aussi absurde de concevoir un champ de blé avec une seule tige qu’un monde unique dans le vaste Univers ». Une thèse qui, au XVIIe siècle, valut le bûcher au théologien Giordano Bruno, persuadé qu’il existait une multitude de mondes habités. Mais le temps de l’Inquisition est bien révolu. En 1950, le prix Nobel italo-américain Enrico Fermi, l’un des pères de la physique nucléaire, a énoncé un « paradoxe » devenu célèbre. En évaluant le nombre d’étoiles dans notre galaxie, puis le nombre de planètes susceptibles d’accueillir la vie, et parmi elles, celles pouvant voir le développement d’une civilisation intelligente, puis technologique, il est arrivé à une probabilité supérieure à zéro. D’où sa fameuse question : « Où sont-ils donc ? » Et surtout, pourquoi ne nous ont-ils pas visités ? Dix ans plus tard, ce postulat, qui n’était alors énoncé que de façon informelle, entre physiciens, sur un coin de table du réfectoire de Los Alamos, a été posé sous forme d’équation par l’astronome Frank Drake. Aujourd’hui, c’est l’exobiologie – à la frontière de la biologie, de la chimie, de l’astronomie et de la géologie – qui se consacre à l’étude de la vie dans l’Univers... sous toutes ses formes. Car plutôt que les Petits-Gris d’H. G.Wells ou de Rencontres du troisième type de Steven Spielberg, ce sont dans un premier temps des micro-organismes de type bactérien, proches de ceux qui sont apparus sur Terre il y a de 3,5 à 3,8 milliards d’années, qui intéressent les chercheurs.


⋙ Le Pentagone reconnaît l'existence d'un programme d'étude des ovnis

Des océans d’eau liquide sous la glace des lunes de Jupiter et de Saturne
Si la présence d’une vie active sur Mars suscite encore bien des doutes, de nouvelles candidates semblent désormais plus probables. Les observations ont permis de déterminer que les lunes glacées qui gravitent autour de Jupiter et Saturne – Europe et Encelade – possèdent, sous une couche de glace d’une dizaine de kilomètres d’épaisseur, de vastes océans d’eau liquide ! « L’intérêt de ces mondes-océans, c’est que leurs immenses réserves d’eau froide sont en contact direct avec le manteau [la couche épaisse qui entoure le noyau de la planète, ndlr]. On a donc de l’énergie... Des conditions en tout point semblables à celles de la Terre. Cela pourrait grouiller de vie. On pourrait même imaginer de la vie macroscopique, des poissons...» estime Caroline Freissinet. Autour de Saturne, c’est aussi Titan qui fait briller les yeux des exobiologistes. Pas tant son océan, coincé entre deux couches de glace, mais son atmosphère dense, au sein de laquelle se déploie une chimie organique complexe, favorable au développement de la vie.

Pour en avoir le cœur net, il va falloir s’armer de patience. Dragonfly (libellule), le drone qui sera capable de détecter des biosignatures sur Titan, décollera en 2027 pour atterrir sept ans plus tard. Pour les missions sur Europe et Encelade, il faudra attendre, au mieux, la fin de la décennie 2030

60 planètes seraient aujourd’hui«habitables»
Donc si la vie est aussi banale, et puisque l’on estime qu’il y aurait 200 à 400 milliards d’étoiles dans notre galaxie, et sans doute à peu près autant dans l’Univers qu’il y a de grains de sable sur Terre, les possibilités que nous soyons seuls s’amenuisent. D’autant qu’en 1995, les astrophysiciens Michel Mayor et Didier Queloz ont identifié pour la première fois une planète hors de notre système solaire – 51 Pegasi b – à 40 années-lumière de chez nous. Depuis, grâce au télescope Kepler développé par la Nasa, près de 5 000 de ces exoplanètes ont été détectées, et à peu près autant sont en attente de confirmation. «Nous savons maintenant que la quasi-totalité des étoiles visibles ont au moins une planète et qu’il y a sûrement plus de planètes que d’étoiles dans notre environnement galactique proche. Les planètes de type terrestre semblent de plus assez nombreuses et assez communes », note l’astrophysicien Stéphane Mazevet dans Exoplanètes et vie dans l’Univers (Odile Jacob, 2021). Car en effet, une soixantaine d’entre elles sont dites en « zone habitable », ni trop près ni trop loin de leur soleil, et pourraient présenter en surface de l’eau liquide, et donc potentiellement de la vie. Sans compter que des planètes sur lesquelles la vie pourrait se développer en profondeur, comme Europe, Encelade ou Titan, ne sont pas incluses dans cette « zone habitable » telle qu’elle est ici définie. Le nombre de candidates, ne serait-ce que dans la Voie lactée, pourrait donc être de plusieurs milliards. Les astronomes sont déjà capables de scruter l’atmosphère de ces exoplanètes pour y déceler des anomalies qui pourraient s’expliquer par la présence d’une activité biologique. La Nasa y croit dur comme fer, et s’est donné vingt ans pour découvrir des formes de vie extraterrestre.


1977, un signal énigmatique venu des étoiles
Les deux derniers termes de l’équation de Drake restent cependant encore problématiques. Quelle est la probabilité qu’il existe une forme de vie intelligente ? Plus incertain encore, quelle est celle qu’une civilisation ait pu développer une technologie suffisamment sophistiquée pour entrer en contact avec nous ?

On quitte ici le champ de l’exobiologie. « Sur Terre, les organismes se sont diversifiés sous l’effet des variations des conditions d’environnement. C’est une accumulation de hasards, sur des milliards d’années, qui a abouti à cette évolution. Rechercher une vie technologique ailleurs relève pour moi du fantasme, et plus de la démarche scientifique. C’est une transposition simpliste de ce que nous sommes », affirme Michel Viso. Caroline Freissinet est, quant à elle, plus mesurée : « Je pense que la vie est partout dans l’univers, et dès lors que l’on pense que la vie est partout, cela veut dire qu’elle a différentes formes d’évolution et qu’il y en a forcément qui ont abouti à des systèmes intelligents ou technologiques. C’est comme dans le système solaire : tant qu’on n’aura pas trouvé la vie, on ne pourra pas affirmer qu’elle est présente. Mais on ne pourra jamais affirmer qu’elle ne l’est pas. Aucun fait scientifique n’oriente vers l’une ou l’autre réponse. »

Aux États-Unis, le programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), fondé à l’initiative de Frank Drake en 1960, scrute le ciel à l’aide de radiotélescopes, à la recherche de « technosignatures ». Un terme qui, ici, n’est pas synonyme de pièces détachées de soucoupes volantes, comme celle que Tournesol découvre dans sa poche dans Vol 714 pour Sydney, mais plutôt de signaux délibérés envoyés par une vie extraterrestre intelligente. Mais jusqu’à ce jour, le ciel est resté silencieux. Sauf, peut-être, le 15 août 1977. Cette nuit-là, le radiotélescope de l’université d’État de l’Ohio, Big Ear, a détecté un signal d’une intensité exceptionnelle qui a émis pendant 72 secondes avant de disparaître. Ce célèbre signal a été baptisé Wow ! – suite à la remarque inscrite en marge des relevés reçus par l’astrophysicien Jerry R. Ehman, qui n’en a pas cru ses yeux. Pour un peu, si Haddock avait été présent, cette anomalie aurait pu entrer dans l’histoire de l’astronomie sous le nom de «Tonnerre de Brest » !

Était-ce là le signal tant attendu ? Sa fréquence ne correspondait à aucun phénomène naturel connu. Et jusqu’à ce jour, il n’y a pas de consensus sur son origine. Malheureusement, il n’a pas été enregistré. En 2015, toujours dans le cadre du SETI, le pro- jet Breakthrough a vu le jour. Financé par le milliardaire russe Yuri Milner et parrainé par l’astrophysicien Stephen Hawking, il s’agit du plus grand programme de recherche de vie extraterrestre jamais entrepris. Il surveille en permanence un million de systèmes solaires situés dans le disque intergalactique, et ses oreilles sont aussi tendues vers une centaine d’autres galaxies proches de la nôtre. De son côté, la Nasa se penche sur un projet destiné à détecter des signes de production d’énergie ou des signatures chimiques indiquant la présence d’une civilisation... peut-être aussi polluante que la nôtre.

Faut-il craindre une invasion extraterrestre?
On en revient toujours à la même question : Où sont-ils ? Sont-ils eux aussi en train de nous chercher ? Peut-être que, tout simplement, ils n’existent pas, et que nous sommes seuls au monde. Ou alors que les microbes que nous sommes ne les intéressent pas... Ce qui serait vexant, mais plausible. Une autre explication au paradoxe de Fermi pourrait être la théorie de la « bulle informationnelle », comme le développe l’astrophysicien Roland Lehoucq dans Où sont-ils ? Les extraterrestres et le paradoxe de Fermi (sous la direction de Gabriel Chardin, CNRS éditions, 2017). La durée de propagation d’une communication interstellaire pourrait se chiffrer en dizaines, voire en centaines d’années. Sans compter qu’avec la distance, les ondes s’atténuent et se déforment.

Pour entrer en contact avec une autre civilisation, il faudrait que celle-ci soit assez proche. «Plusieurs civilisations technologiques pourraient donc cohabiter dans la galaxie en s’ignorant totalement, explique Roland Lehoucq, car leurs bulles informationnelles ont une intersection spatiale et temporelle vide. [...] Finalement, on pourrait se représenter l’histoire des civilisations capables de communiquer à l’échelle interplanétaire comme une série de flashs qui s’allument ici et là dans la galaxie, jamais suffisamment intensément, jamais suffisamment longtemps, et avec des moyens de communication éventuellement incompatibles pour pouvoir interagir. » Par ailleurs, si on tient compte de la durée de vie d’une civilisation qui épuiserait les ressources de sa planète pour développer une technologie avancée, des milliers de civilisations auraient pu exister avant nous et s’éteindre, et des milliers d’autres pourraient exister après nous, dont nous ne saurons jamais rien. Mais peut-être est-ce mieux ainsi, diront certains. Bien que fermement convaincu que nous ne sommes pas seuls dans l’Univers, Stephen Hawking restait sur ses gardes : « S’ils viennent nous rendre visite, la situation sera sûrement la même que lorsque Christophe Colomb a débarqué en Amérique. Les choses n’ont pas vraiment bien tourné pour les autochtones. » Nous pourrions même avoir affaire à une bande de bachi-bouzouks, estimerait probablement le capitaine Haddock.''
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Pour écouter l'adaptation en dessin animé de l'Album

Les aventures de Tintin - Vol 714 pour Sydney

https://www.youtube.com/watch?v=p_etL44r6ws

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_714_pour_Sydney

Lors de leur fuite, Tintin entend des voix intérieures lui indiquant l'entrée d'une grotte où ils peuvent se réfugier alors qu'ils sont pourchassés par Rastapopoulos et ses hommes. À la vue d'un dessin à l'entrée représentant « des dieux venus du ciel avec leur char de feu », les Sondonésiens refusent d'y pénétrer. La cavité est en fait l'entrée d'un temple souterrain où ils rencontrent Mik Ezdanitoff, un « initié », pratiquant la télépathie (c'est lui qui indiqua les instructions à Tintin). Le scientifique leur apprend la vraie nature du lieu : un endroit visité par les extraterrestres depuis des millénaires.

Allan, envoyé par Rastapopoulos chercher du plastic afin de faire sauter une statue pour pénétrer dans le temple, revient la mâchoire éclatée par les Sondonésiens : ces derniers, effrayés par le volcan, se sont enfuis. Durant leur présence dans le temple, plusieurs séismes se produisent annonçant l'imminence de l'éruption du volcan situé sur l'île. L'explosion provoquée par les bandits accélère l'éruption et précipite l'évacuation des héros à l'aide d'une « soucoupe volante », tandis qu'Allan, Rastapopoulos et leurs complices fuient les coulées de lave jusqu'à ce qu'ils se mettent en sûreté dans le canot pneumatique de l'avion de Carreidas.

À bord de l'engin, Tintin et ses compagnons subissent un effacement de leurs souvenirs pour ne jamais révéler l’existence des extraterrestres et ils sont déposés sur le canot pneumatique du Carreidas 160, au large de l'île. Rastapopoulos, Allan et leurs complices, qui se trouvaient alors sur l'embarcation, sont emmenés par Ezdanitoff dans un endroit tenu secret – tous sauf le docteur Krollspell, qui est retrouvé complètement amnésique près de New Delhi, en Inde. Milou est le seul personnage à avoir conservé tous ses souvenirs. Fataliste, il se dit : « Ah ! si je pouvais raconter tout ce que j'ai vu… Mais on ne me croirait pas. » La dernière vignette de l'album montre Tintin et ses compagnons embarquant à bord du vol 714 (qu'ils auraient dû prendre au début de l'album) pour se rendre à Sydney.''

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