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Grève Générale aux Pays-Bas (L'engrais gate...)

par Jeromec, lundi 04 juillet 2022, 18:39 (il y a 633 jours)

Grève Générale aux Pays-Bas

Deuxième jour de grève générale aux Pays-Bas.
Aujourd'hui les routiers, pêcheurs et citoyens rejoignent la lutte contre la politique gouvernementale.
Des routes, ports et zones industrielles sont bloqués et des manifestations sont prévues dans les grandes villes.

https://www.youtube.com/watch?v=AO9n3Xu53zU

Une partie de l'étincelle qui a mit le feu à la poudrière... de nouvelles règlementation sévères l'utilisation du nitrogène pour les agriculteurs...

https://www.aljazeera.com/news/2022/7/4/dutch-farmers-block-food-distribution-ports-over

Dutch farmers block food warehouses over new environmental rules
Fishers block ports in a show of support for farmers who blockaded supermarket distribution centres over new rules.

Some 25 tractors parked outside a distribution center for supermarket chain Albert Heijn during a blockade in the town of Zaandam
About 25 tractors parked outside a distribution centre for supermarket chain Albert Heijn in Zaandam [Peter Dejong/AP Photo]
Published On 4 Jul 2022
4 Jul 2022
Farmers in the Netherlands have blockaded supermarket distribution centres in continuing protests against new environmental rules on nitrogen emissions that are likely to put many of them out of business.''

Donc vives mouvements de protestations aux Pays-Bas

Pendant ce temps au Québec...

https://www.tvanouvelles.ca/2022/07/04/greve-chez-agropur-2-millions-de-litres-de-lait-...

Grève chez Agropur: 2 millions de litres de lait jetés

Laurent Lavoie | Le Journal de Montréal| Publié le 4 juillet 2022 à 07:38

En cette période où l’épicerie coûte plus cher que jamais, des producteurs laitiers ont été forcés de jeter deux millions de litres de lait en quelques jours en raison du conflit de travail à la fromagerie Agropur.

«Mis à part le côté économique, la principale motivation, c’est de nourrir le monde. Là, tu jettes ton lait, lance Vincent Rainville, copropriétaire de la ferme J.G.L. Rainville. C’est assez ordinaire au niveau de la motivation.»

Que propose les gouvernements pour ''aider'' les agriculteurs... bannir les engrais russes.... et faire preuve de laxisme qu'en au prix du carburant...

Est-ce que c'est moi qui est parano où je commence à trouver cette histoire louche...
Comme de payer des producteurs de l'île du prince édouard pour détruire délibéremment leurs productions de pommes de terre pour toucher les compen$ation$ financière$...


Silence radio dans les médias occidentaux subventionnés...:-|

Netherlands: Thousands of Dutch farmers protest government's emission targets | World News

https://www.youtube.com/watch?v=2xgB1ep7Iog

J'Ai comme un doute sur les bonnes intentions sur Forum Économique Mondial... a part quand ils me disent qu'ils veulent ''Nos Biens.., ça je le crois...:-|


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1873677/saison-culture-grains-fertilisants-guerre-...

Le spectre d’une pénurie d’engrais plane sur les agriculteurs canadiens
Des vaches regardent directement la caméra.
La ferme Amyot, dans le Témiscamingue ontarien, n'arrive pas à se procurer les engrais nécessaires à la culture du canola.

PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR


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Aya Dufour (accéder à la page de l'auteur)
Aya Dufour
Publié le 3 avril 2022
Pour les agriculteurs, le mois d’avril marque le début du temps des semis. Durant cette période, ils reçoivent les grains, les engrais et les pièces d’équipement dont ils ont besoin pour commencer leurs cultures.

Or, cette année, les sanctions imposées contre la Russie perturbent la chaîne d’approvisionnement d’engrais azoté, de phosphore et potassium, ingrédients clés d’une bonne récolte.

Les factures sont réglées depuis l’automne dernier, mais rien ne garantit que les commandes seront livrées pour autant, ce qui laisse plusieurs agriculteurs dans une attente angoissante.

Même si les sanctions ne visent pas directement les engrais russes, elles nuisent à l’exportation en minant les finances et la capacité logistique de la Russie.

Charles et son fils.
Charles Amyot représente le nord de la province au sein de l'organisme Grain Farmers of Ontario. Sur la photo, il est accompagné de son fils de 4 ans.

PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Ensuite, le gouvernement fédéral ne s’est pas encore prononcé sur le sort de l’engrais déjà en route pour le Canada, comme le souligne Charles Amyot, représentant de l’organisme Grain Farmers of Ontario.

« Les ports canadiens accepteront-ils cette marchandise russe? Les agriculteurs devront-ils payer des tarifs pour que l’engrais traverse la frontière? »

— Une citation de Charles Amyot, représentant de l’organisme Grain Farmers of Ontario et agriculteur
Joint par courriel, Cameron Newbigging, un porte-parole d’Agriculture Canada, affirme que le gouvernement fédéral étudie actuellement ces questions.


Nous travaillons le plus rapidement possible avec le secteur pour comprendre l’ampleur des répercussions de cette situation sur la période de semis qui s’en vient, écrit-il.

Mais certains agriculteurs, comme M. Amyot, ressentent déjà l'incidence des sanctions sur les engrais russes.

Le camion de cette ferme de New Liskeard, dans le Nord-Est ontarien, a récemment pris la route pour livrer des grains vers le sud de la province.

Gros camion.
Charles Amyot habite dans une région éloignée. Il doit conduire sept heures pour se rendre dans le sud de la province.

PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Habituellement, le camion profite de son passage dans la région pour faire le plein d’engrais, mais cette année, il est revenu vide.

À lire aussi :
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Planifier la culture de grain en conséquence
Doris et Stéphane Cloutier sont propriétaires d’une ferme centenaire et ont l’habitude de naviguer l’incertitude caractéristique à leur métier.

Toutefois, cette année, c’est différent. C’est difficile d’acheter les choses dont on a besoin, dit M. Cloutier.

Les Cloutier devant un tracteur.
La ferme de Stéphane et Doris Cloutier a été fondée par l’arrière-grand-père de M. Cloutier en 1919.

PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Pour gérer le stress, les Cloutier ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier. Ils cultivent quatre grains différents : le soya, le canola, l’avoine et le blé.

Cette année, ils augmenteront leur production d’avoine aux dépens du blé, dans l’espoir de réduire leurs besoins en engrais.

Quatre pots de grains.
Les Cloutier diversifient leurs grains pour minimiser les risques liés aux maladies et aux changements climatiques.

PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Même chose du côté de la ferme Amyot.


On ne pourra pas faire pousser de canola cette année, même si c’est très populaire, se désole-t-il. On n’est pas capables d’avoir l’engrais dont on a besoin pour ce grain.

Vers de plus petites récoltes?
En tant qu’agronome pour l’entreprise Coop Régionale, Tonja Seed conseille les agriculteurs du Nord de l’Ontario.

Sachant qu’il y a des problèmes d’approvisionnement pour certains produits, elle contacte les agriculteurs de la région depuis des mois pour les aider à planifier leur saison en prévision de pénuries d’engrais.

Tonja sourit directement à la caméra.
Tonja Seed a grandi dans le Témiscamingue ontarien. Elle conseille les agriculteurs de la région depuis plus de trois ans.

PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

Nous étudions en détail des échantillons de sol et prenons des décisions en conséquence, explique Mme Seed.

Les plantes ont besoin de ces engrais, comme les humains ont besoin des différents ingrédients de leur guide d’alimentation, illustre-t-elle.

Certains agriculteurs pourront probablement réduire leur quantité d’engrais cette année s’il y a de l’engrais accumulé dans les sols des années précédentes.

Mais les effets d’un sol appauvri se feront sentir dès la saison prochaine, selon Paul Maurice, directeur de la Fédération de l’agriculture de l’Ontario et propriétaire d’une ferme dans la baie Georgienne.

Si notre production diminue en raison d’une pénurie d’engrais, ce sera une situation très difficile, estime ce dernier, en notant que les réserves de grains sont déjà historiquement basses.

Un problème parmi plusieurs
En plus de devoir s’inquiéter de la livraison d’engrais, les agriculteurs doivent composer avec plusieurs autres problèmes majeurs, comme les changements climatiques, les fluctuations des prix du grain et la flambée des prix du carburant.

En ce moment, la hausse du prix du grain encourage les agriculteurs à dépenser plus pour obtenir les outils et produits dont ils ont besoin.

Mais si le prix chute à l’automne, il va y avoir un gros problème, dit Mme Cloutier, soulignant que la marge de profit des agriculteurs est déjà mince.

« Ça va arriver à un point où ça va être difficile de justifier de semer les graines en premier lieu. »

— Une citation de Charles Amyot, représentant de l’organisme Grain Farmers of Ontario et agriculteur
Ces problèmes menacent la production agricole partout au Canada, du Québec jusqu’à la Colombie-Britannique.

M. Maurice rappelle qu’une ligne de services en santé mentale a été mise sur pied en Ontario pour les agriculteurs qui ressentent trop de pression.

Il y a énormément de stress sur les épaules des agriculteurs; reconnaissons la détresse de nos voisins, conseille M. Maurice.

Ligne téléphonique de services en santé mentale pour les agriculteurs de l’Ontario : 1 866 267-6255


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