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Chronologique

Centre de prévention de la radicalisation menant à la violen

par Jeromec, mardi 13 septembre 2022, 16:59 (il y a 562 jours)

Salutations

Avec la campagne électorale qui bat son plein actuellement, il y a une augmentation de la menace envers les élus, et ce de tous les partis...

Jumelé à une hausse fulgurante de violence urbaine, particulièrement dans la région de Montréal...

Je pense que nous sommes sur un terrain très glissant menant vers une certaine radicalisation d'une partie de la population

Le débat sur vous savez quoi à polarisé grandement les opinions et le relâchement de certaines mesures semblent avoir été la soupape qui fait exploser la grogne..

Le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence offre une formation gratuite ce 14 septembre 2022...

L'augmentation de la violence envers les élus fait de nous tous perdants, plusieurs n'osent plus se présenter dans la sphère publique étant victime d'intimidation de toutes sortes...:-|

https://www.arrondissement.com/tout-get-bottin/u75903-centre-prevention-radicalisation-...

Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence

Créé en mars 2015 par la Ville de Montréal avec l’appui du gouvernement du Québec et avec la mobilisation de ses partenaires des milieux communautaires et institutionnels, le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) est un pionnier en la matière au Canada et en Amérique du Nord. Il est le premier organisme indépendant à but non lucratif ayant comme objectif la prévention des phénomènes de radicalisation menant à la violence, ainsi que l’accompagnement des personnes touchées par cette réalité : individus radicalisés ou en voie de l’être, proches, enseignants et enseignantes, membres du secteur professionnel, intervenants et intervenantes du milieu. Le CPRMV est un organisme au mandat provincial, qui assure également la prévention des crimes et des incidents haineux ainsi que l’accompagnement et la prise en charge des victimes de tels actes.

La violence envers les élus: ça part de loin!

par Jeromec, mardi 13 septembre 2022, 17:26 (il y a 562 jours) @ Jeromec

Certains médias dit alternatifs ont alimenté en parti une certaines grogne collective.... ça ajoute à un climat plutôt toxique pendant la campagne électorale...

Malheureusement chaque fois qu'un politicien en appel au calme, ça semble ajouter de l'essence sur le feu...(!):-|

https://www.journaldequebec.com/2022/09/07/la-violence-envers-les-elus-ca-part-de-loin

La violence envers les élus: ça part de loin!


La violence envers les élus: ça part de loin!
LOLOSTOCK - FOTOLIA
FRANKIE BERNÈCHE, PH.D. PROFESSEUR DE PSYCHOLOGIE AU CÉGEP ST-JEAN-SUR-RICHELIEU
Mercredi, 7 septembre 2022 05:00
MISE À JOUR Mercredi, 7 septembre 2022 05:00
Nous sommes de plus en plus confrontés à l’impulsivité des gens qui s’opposent aux idées des autres. Les individus impulsifs occupent de plus en plus l’espace physique, et encore bien davantage l’espace web.

Toutefois, contrairement à ce que nous pensons, le problème actuel de la violence n’est pas motivé par des contraintes externes (ex. : idées et actions des élus en place, effets des mesures sanitaires passées, etc.) mais bien par des facteurs internes qui sont propres à la personnalité des individus.


En fait, le réel problème est que nous sommes en présence d’individus qui n’arrivent pas à contenir leur agressivité suscitée par les contraintes qu’ils rencontrent.

Le manque d’encadrement

Le phénomène de la violence sur les réseaux sociaux n’est pas une réalité nouvelle et circonstancielle en ces temps d’élection. Il s’agit d’un phénomène beaucoup plus répandu qui s’est installé peu à peu depuis plusieurs années et qui concerne d’abord et avant tout l’éducation des enfants. En effet, on observe depuis plusieurs années que les enfants semblent moins tolérants aux contraintes imposées par les adultes. Et cela peut s’expliquer.

Comme il y a de moins en moins d’enfants par famille, l’enfant devient de plus en plus le centre de l’attention et les parents osent moins imposer de règles strictes et encadrantes susceptibles de compromettre leur lien avec l’enfant. Toutefois, l’enfant qui se développe dans ce contexte accuse souvent des problèmes avec les cadres et les règles lorsqu’il devient adulte.

Comme il n’a pas appris à œuvrer dans une structure où les balises sont clairement définies, l’enfant plus tard développe une grande anxiété lorsqu’il en est contraint à un encadrement à l’école, au travail, dans ses relations ou dans tout autre contexte, tel que des actions politiques qui affectent son quotidien.

Des effets qui fragilisent

Contrairement à ce que l’on pense, la permissivité ne suscite pas l’autonomie de l’enfant. En fait, l’encadrement parental revêt une grande valeur adaptative, car il incite l’enfant à contrôler sa frustration et sa colère. En mettant notre enfant face à un cadre, ce dernier se voit dans l’obligation de fournir un effort mental de contrôle sur lui-même.

Les études en neuropsychologie suggèrent en effet que plus le parent encadre l’enfant, plus le cerveau de l’enfant se connecte en établissant des liens entre la zone du contrôle préfrontale qui tient compte de la réalité et la zone impulsive liée à ses besoins primaires.

L’enfant qui ne reçoit pas ce mode d’éducation arrive dans le monde adulte avec peu de capacité d’autogestion de sa frustration et de sa colère. Incapable de s’autoréguler, il se désorganisera devant la moindre contrainte en menaçant et parfois même en passant à l’acte. Cela est plus fort que lui. En ce sens, oui, les individus impulsifs constituent un réel danger pour les élus.

En conclusion, le phénomène grandissant de la violence qui sévit dans plusieurs milieux de vie (rues de Montréal, réseaux sociaux, écoles, monde politique, etc.) est complexe et préoccupant. Commençons déjà par ne pas reproduire les mêmes erreurs de génération en génération. Les jeunes parents d’aujourd’hui doivent comprendre qu’il est indispensable d’encadrer leur enfant et que cela ne compromet pas leur lien d’attachement, bien au contraire.

Et pour les adultes actuels qui n’arrivent pas à contrôler leur rage sur les réseaux sociaux, amenons-les à comprendre l’importance de développer des habiletés d’autogestion. Ils n’en seront que plus adaptés et heureux, car c’est ainsi qu’ils trouveront enfin la sérénité de vivre en paix avec eux-mêmes et leur entourage.

La violence envers les élus: ça part de loin!

Frankie Bernèche, Ph.D. Professeur de Psychologie au cégep St-Jean-sur-Richelieu

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