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Les Secrets de la Bible # 2

par panthère58, vendredi 24 avril 2015, 17:28 (il y a 3289 jours)

:-) Si le premier épisode était intéressant de son approche très critique nous mettant en garde à divers niveaux concernant le contenu et les auteurs ainsi que les manipulations de la Bible, le deuxième épisode m'a déçu bien qu'on nous ait averti que le traitement fait était basé sur une approche archéologique et théologique.

Alors pas surprenant que l'on conclut en cautionnant toute la violence de Yahvé par le simple fait que ce serait un "test" pour l'Humanité.

Quand on essaie de valider l'invraisemblable, on arrive à des conclusions tordues, dénuées d'humanisme, de bon sens, de jugement et de discernement.

La déception est d'autant plus grande que le thème de cet épisode était La Terre Promise. Et on élude beaucoup de sources récentes comme Anton Parks et Roger Sabbah ci-dessous. Ça nous laisse un goût amer pour la suite.

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

Publiée le 1 avr. 2013

Jadis, Freud avait pensé que Moïse n'était peut-être pas hébreu, mais plutôt égyptien. Depuis lors, les progrès de la recherche archéologique ont ratifié cette audacieuse hypothèse. Pour les auteurs du présent ouvrage, non seulement Moïse n'était pas hébreu mais Abraham ne l'était pas davantage. L'un et l'autre, de surcroît, étaient des pharaons. Les Hébreux ne furent jamais esclaves des Egyptiens et le " peuple élu " était tout simplement composé des habitants (égyptiens) de la ville sainte d'Akhet-Aton. Messod et Roger Sabbah montrent bien

- que la Genèse reproduit la cosmologie égyptienne,
- que l'alphabet hébreu tire son origine des hiéroglyphes égyptiens
- que les personnages historiques de l'Ancien Testament sont en fait des personnalités de l'histoire égyptienne.

En creusant l'histoire du monothéisme, les auteurs ont exhumé des épisodes fort romanesques : récits d'amour et d'aventures, de meurtres et de trahison, non exempts de fanatisme, qui se déroulèrent dans le grand royaume de la Vallée du Nil. Les Secrets de l'Exode nous convient à une lecture nouvelle de l'Ancien Testament et à la découverte de l'histoire véritable, incluse au sein de la tradition biblique

L'histoire de l'Exode décrite dans l'Ancien Testament ne serait qu'une sorte de "calque" superposée à une vérité ignorée : le peuple égyptien et le peuple hébreu ne seraient qu'un. Pour audacieuse qu'elle puisse paraître, cette thèse part d'un premier constat : en nul endroit dans l'Égypte antique n'est mentionnée la présence d'un peuple hébreu. Messod et Roger Sabbah accumulent éléments et preuves aux fins d'authentifier leur découverte.

Ainsi sont comparés rites traditionnels égyptiens et hébraïques ; de même pour les noms qui permettraient de retrouver Joseph dans le pharaon Aï ou de lire le nom de Jéthro dans un cartouche royal. Les auteurs poursuivent leur démonstration en analysant les points communs entre l'alphabet hébreu et les hiéroglyphes, voient des analogies entre les habits de cérémonie de pharaon et ceux des rites sacrés hébraïques (kippa, téfilines, etc.). À chaque chapitre, la Bible est comparée mot à mot avec l'histoire de l'Égypte.

Après avoir démontré dans Les Secrets de l'Exode l'origine égyptienne des Hébreux, Roger Sabbah va plus loin encore sous le texte apparent, la Bible cache une autre histoire, bien plus extraordinaire encore, et confirmée par les dernières découvertes archéologiques. Deux mille sept cents ans après, c'est une remise en cause profonde. C'est aussi un message de paix offert à l'humanité. Le temps est venu de le comprendre. Roger Sabbah nous éclaire la Bible à partir des textes de la tradition juive. Descendant d'une longue lignée de rabbins, il lit l'hébreu biblique, connaît l'araméen et dévoile le sens caché des hiéroglyphes égyptiens. Pour ses recherches, il a séjourné en Egypte à plusieurs reprises, d'où il a rapporté une importante documentation photographique.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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P(3)58

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Les Secrets de la Bible # 2 (de 0' à 39' minute)

par panthère58, samedi 25 avril 2015, 12:45 (il y a 3288 jours) @ panthère58

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

:-) Résumé biblique

Jusqu'à la 39 ième minute, c'est la présentation et le résumé biblique :

Éditeur : Olivier Magnan (éditions CARNOT)
Auteur : Roger Sabbah (né au Maroc, parents juifs, petit-fils de rabbins, chercheur indépendant avec son frère Messod)

Son livre est la suite de : Les Secrets de l'Exode.

- la Bible est le livre des trois religions
- c'est l'histoire des pharaons d'Égypte
- c'est l'autre histoire de Moîse

Résumé biblique :

- Création en six jours
- Noé
- Tour de Babel
- Abraham en Terre de Canaan; famine qui l'amène en Égypte
- Sarah devient épouse de pharaon puisqu'Abraham l'a fait passer pour sa soeur
- pour les Juifs : ce qui prédomine c'est le sacrifice d'Isaad
- pour les Musulmans : ce qui prédomine c'est le sacrifice d'Ismaël
- finalement, c'est le sacrifice du bélier
- Isaac dont le fils prédominant est Jacob
- Jacob a 12 fils dont Joseph
- Joseph versus Pharaon par le rêve des 7 vaches : nommé grand vizir
- famille de Jacob, d'Israël qui en surpopulation (de 70 personnes à une multitude)
- nouveau pharaon qui n'a pas connu Joseph veut endiguer cette menace = enfants hébreux jetés dans le Nil = Moïse
- Moïse recueilli = prince d'Égypte = meurtre d'un contremaître égyptien = fuite
dans le désert = sauve des filles et en marie une = buisson ardent = retour en Égypte pour amener son peuple en Terre de Canaan
- pharaon refuse = 10 plaies d'Égypte
- passage de la mer Rouge
- 40 ans dans le désert
- arrivée au Jourdain où Josué va faire entrer son peuple sur la terre promise avec l'arche d'alliance

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AJOUT :

Texte de l'éditeur : lien : http://citoyenlibre.nonalaguerre.com/?p=1714

par Olivier Magnan

La Bible n’est pas le texte fondateur d’une nouvelle religion révélée à Moïse. Sous les métaphores du Pentateuque, il faut lire les rébus codés de l’antique, universelle, inspirée, cosmique religion de l’Égypte ancienne des pharaons. Dès lors, toute l’histoire du monde et les fondements de ses guerres sont remis en question. Violent ? Assez. Pourtant, celui qui ose ainsi dire aux Juifs qu’ils furent égyptiens et non esclaves est un Juif maroco-français tout ce qu’il y a de humble et de doux. Il se nomme Roger Sabbah. Il est temps de montrer en quoi sa recherche contestée n’est pas moins scientifique que celle des exégètes patentés.

LE Livre, la Bible*, raconte mille « histoires ». C’est une compilation, des écrits des origines, des textes législatifs, des récits historiques, des textes savants, des livres de prophètes, des lettres… Le fruit de plusieurs siècles et le fondement de la religion judéo- chrétienne. Rien à voir avec l’Égypte ancienne et « ses » dieux. Ah ? Pourquoi, dès lors, n’y trouve-t-on que dieux égyptiens, noms égyptiens, religion égyptienne, symbolisme égyptien? Un Juif quasi-anonyme, plutôt timide, mais têtu et tenace, nommé Roger Sabbah, se pose ces questions depuis plus de quinze ans.

* On devrait dire « Les livres », puisque le mot grec biblia est un neutre pluriel. Et à juste titre, ils sont plus de 40. Le mot provient de la ville grecque de Byblos, au Liban (aujourd’hui Jbeil), d’où s’exportaient des papyrus parfaitement traités.

Son troisième livre, paru en 2008, est un feu d’artifice de réponses, de pistes, de trouvailles, d’intuitions, de révélations (1) . Il cherche, il se trompe, il rectifie, il tâtonne… Oui, mais depuis l’an 2000, année de son premier livre, Les secrets de l’Exode(2) (un best-seller), il tient bon : la Torah (le Pentateuque), dit-il, a été composée il y deux mille cinq cent ans par des prêtres égyptiens en exil sous les rois perses vainqueurs de l’Égypte. Leur but ? Sauver la fantastique vision du monde des anciens Égyptiens bâtisseurs des pyramides sous le couvert de métaphores supérieurement codées. Sous l’autorité de leurs vainqueurs, il en allait de leurs vies et de la sauvegarde de ce « testament ». Décrypter cette religion pharaonique, c’est dire que les Yahouds de la Bible, prétendument exilés en Canaan, étaient des Égyptiens, et pas des moindres. Pas des esclaves. Pas le lumpen prolétariat des puissants pharaons. Ils étaient les pharaons eux-mêmes! Sacré choc! Car alors, Israël en conflit avec les Palestiniens, ça n’a pas de sens historique, et ces ennemis sont des enfants perdus de l’Égypte et de la Bible! Sacrilège aux yeux des haineux de toute la terre et des partis de la guerre. Sabbah sera-t-il un jour Prix Nobel de la Paix si ses découvertes s’imposent sous la lumière de Râ ? On peut le rêver…

Si vous croyez au sens littéral de la Bible…

Lire Roger Sabah, c’est se perdre. À tous les sens du mot. Perdre ses repères judéo-chrétiens. Perdre sa foi (ou la conforter au sens universel du terme hébraïco-égyptien Émouna-Amon, la foi en un dieu caché). Perdre son temps, au dire de ses contempteurs (presque tous les égyptologues « officiels », auxquels s’ajoutent bien sûr les gardiens sourcilleux de la religion juive). Et se perdre dans des livres foisonnants, riches à chaque ligne d’une image nouvelle. Roger Sabbah a trop à dire, à expliquer, il digresse souvent pour mieux démontrer. Ses livres fascinent mais restent difficiles à synthétiser. Et pour cause: sous chaque ligne de la Torah se cache selon lui une image, un symbole, un jeu de mot savant. Rien à voir avec les prétendus « codes» de la Bible où des amateurs de chiffrages voient des messages divins pour les temps passés, présents et à venir. Les rédacteurs de la Bible étaient sans aucun doute des savants de génie, de là à leur prêter des calculs d’informaticiens inspirés par un ordinateur divin, il y a un précipice. Mais pour qui veut bien reconnaître l’évidence, les « secrets de la Bible » décryptés par Roger Sabbah sont à tout prendre plus convaincants que les interprétations de premier degré auxquelles restent accrochés les croyants (la mer Rouge qui s’ouvre… réellement, Dieu dictant les commandements… par sa toute-puissance, le Rocher qui génère une source… par miracle divin, etc.). Quant aux égyptologues, ils restent murés dans leurs mastabas: pour eux, une civilisation immense, certes , mais dont les prêtres et les pharaons furent de grands adorateurs polythéistes, conquérants, conquis , inventeurs d’un système d’écriture prodigieux, crédules sectateurs d’une religion haute en couleurs où l’éternité était assurée aux âmes droites, où le Nil alluvionnait des terres cernées par les déserts … Les Hébreux ? Sans doute des sémites asservis. La Bible ? Connais pas, ce n’est plus notre domaine, rien à voir. …

Juifs =Yahouds =Yahvé =Yahou

Dommage. Car toute la démarche de notre chercheur a consisté justement à découvrir la continuité incontestable entre Égypte ancienne et Bible juive. « Le nier, c’est fausser la vision des fondements mêmes de l’humanité aujourd’hui » estime Roger Sabbah. Résumer ses découvertes est une gageure. Au pire , l’on caricature en risquant le raccourci suicidaire par lequel va s’engouffrer la critique pas souvent très honnête. Mais risquons- nous pour vous donner, lecteurs mis en éveil, une petite idée des découvertes de Roger Sabbah. L’une des plus solides ressemble à une évidence enfouie : Juif =Yahoud =celui qui adore Yahvé =Yahou. Dieu des Hébreux ? Certes, mais avant tout Dieu des Égyptiens. «Yahou, Yah, Hou, Hé, sont les noms du dieu de l’Égypte, selon l’archéologie… et les noms de Yahvé selon la Kabbale» écrit Roger Sabbah. Quand le pharaon de la Bible, celui de l’Exode, « reconnaît Yahvé », il ne prête pas allégeance à la religion de ses prétendus esclaves. « Yahvé-Elohim, le dieu de la Bible, n’est autre que le dieu unique venu des eaux célestes, que les anciens Égyptiens avaient adopté sous divers noms, Yahou, Yah, Hou, Hé, Amon, Râa, Aton, Atoum, etc., depuis les premières dynasties pharaoniques comme en attestera la Kabbale … » On devine la méthode de notre égyptologue « amateur » mais lucide: ce n’est pas un hasard si les Juifs et leur dieu portent les noms du dieu égyptien. Or, des « coïncidences » de cet ordre affluent. Sabbah les puise sans fin dans Le Livre des morts égyptien (au nom mal traduit)(3) confronté à la Kabbale, ce « code de lecture de la mythologie et de la cosmogonie de l’ancienne Égypte ». Exil ? Symbole. Mer Rouge ? Symbole. Sortie d’Égypte ? Fondement de la religion égyptienne. Mais symboles de quoi ? C’est là que se met en route la méthode Sabbah : en confrontant sans cesse texte biblique, textes égyptiens, textes des commentaires bibliques (des plus simples aux plus ésotériques), cet autodidacte de l’hébreu ancien, des hiéroglyphes , de l’araméen établit le pont manquant entre égyptologie scientifique et exégèse biblique, non moins scientifique. Et ses découvertes vont très loin …

La religion égyptienne est monothéiste depuis toujours

Parmi les révolutions sabbahiennes, ses lecteurs découvrent celle-ci, que les égyptologues ouverts admettent de plus en plus: la religion de Mitsraïm , dès l’origine de sa conceptualisation, fut monothéiste, universelle ! J’écris « Mitsraïm » pour redonner un tant soit peu son identité laminée à l’Égypte. Aegyptos n’est que le nom gréco-romain d’une conquête que les « Ich » (ses habitants, littéralement « les hommes »)(4) nommaient Mitsraïm, à l’étymologie incertaine. Roger Sabbah, fidèle à son approche, y devine l’allusion aux « eaux de la création », de la création (en hébreu Yétsèr) sortie des eaux (Maïm). La religion des pharaons était monothéiste donc, et le fut dès l’origine. Car les « dieux de l’Égypte », démontre Roger Sabbah aisément, en accord avec d’autres spécialistes, ne sont que les manifestations, les hypostases d’un dieu unique, caché derrière le symbole de sa création et de sa puissance, le Soleil, Rê ou Râ Amon était l’unique, le dieu « caché », qui symbolisait à lui seul le grand mystère de la création. Tout comme Aton , le dieu solaire, autour duquel le pharaon « hérétique » Akhenaton (l’horizon d’Aton) a tenté de bâtir la religion d’un dieu visible, lui, en rupture avec le clergé d’Amon. Jusqu’à faire bâtir loin de Thèbes une cité atonienne , Akhetaton , aujourd’hui Tel-El-Amarna. On connaît le drame: Akhenaton sans doute assassiné, le retour au dieu Amon , l’abandon de la ville – dont Sabbah a pu croire un temps que les Égyptiens chassés avaient pu constituer le peuple hébreu en exil, idée sur laquelle il est revenu – l’arrivée sur le trône et la mort subite de Toutankhamon. En fait d’hérésie, Roger Sabbah soupçonne le pharaon déchu d’avoir connu la tentation de se croire Dieu lui-même, incarné en sa personne, « une abomination » aux yeux des prêtres amoniens, pour qui Dieu devait rester caché, secret, universel… Ainsi s’explique, pendant les années d’Akhénaton , la construction de temples à ciel ouvert, la négation du « saint des saints » propre à Mitsraïm l’amonienne, où le principe créateur caché ne se révèle qu’aux grands prêtres initiés . Mais de polythéisme, point. Les égyptologues honnêtes reconnaissent: la notion d’unicitée partout, proclamée dans les Textes des Pyramides et des Sarcophages. Si Rê est le dieu visible, Amon est le dieu unique, indéfinissable, au véritable nom interdit et inconnu, caché derrière l’astre solaire…[/b]

Pour mieux comprendre le dilemme Aton versus Amon : Anton Parks qui prend le relais de Sabbah.

Le passage de la mer Rouge, image de la migration des âmes

Dans Le Pharaon juif, le dernier livre de notre chercheur de plus en plus écouté par les cénacles religieux ouverts , c’est tout particulièrement Le Livre des morts égyptien, « livre essentiel, fondateur » estime notre symboliste, que Roger Sabbah redécouvre dans le Pentateuque. Le Livre des morts décrit la migration de l’âme après la mort terrestre. L’exil vers les ténèbres à travers la mer qui s’ouvre. Ça ne vous fait penser à rien ? Mais oui, l’exil hébreu à travers la mer Rouge. Tous les Cecil B. de Mille de la terre n’y pourront rien : imaginer que cet exode soit le souvenir d’une quelconque aventure humaine réelle est vain. Tout comme l’âme du mort égyptien exprime la nostalgie de la terre et du paradis perdu, les Hébreux – symbole de l’Égyptien circoncis – ne veulent pas de Canaan et reprochent à Moïse de les priver du pays où coule le lait et le miel, l’Égypte. Sur le plan symbolique, c’est exprimer l’idée que les âmes aspirent à retourner à la vie terrestre… Cette mer Rouge qui s’ouvre – omniprésente sur les mastabas, dans les tombes des pharaons ! -, c’est le Noun, le symbole même de la pyramide, les espaces – célestes à franchir pour l’âme en quête d’immortalité. Sabbah ne tire pas du néant ses interprétations. Sur les pas de son analyse jaillissent tant et plus de nombres, d’images, de noms, de révélations tirées de la Kabbale dont il est devenu un familier au même titre que les rabbins, lesquels commencent à le lire avec considération. Les commentaires juifs, de la Kabbale au Talmud – accréditent même la sortie de l’Égypte comme la lit Sabbah : une parabole de l’humanité. Abraham , Aaron, Moïse, les douze tribus, les soixante-dix nations, les soixante-dix langues et les soixante-dix marches vers la connaissance, autant d’images et de symboles derrière lesquels survit, intacte, la religion des fils de Mistraïm. Elle continue ainsi, au-delà des millénaires, à nourrir les religions du Livre. Est-ce un hasard si les chrétiens, vous-même peut-être, évoquent le nom d’Amon sous la forme de l’amen au terme des prières ? Il n’existe ni hasard ni coïncidence dans l’expression de la foi des peuples …

Les rois d’Israël coiffaient la couronne des pharaons

Si vous demandez à Roger Sabbah ce qui lui paraît son intuition documentée la plus extraordinaire, il y a des chances qu’il vous réponde : le sarcophage de Joseph. Et il est vrai que le résumé de sa démonstration donnera une idée précise de la méthode Sabbah. Imparable. Les familiers des commentaires kabbalistiques connaissent ce passage : « Quand Israël a traversé la mer Rouge, le sarcophage de Joseph allait devant lui. Dès que la mer le vit, elle s’enfuit […] Joseph a eu les honneurs dans ce monde et il les a également dans le monde futur; il a été introduit au-delà du rideau céleste. » Difficile d’imaginer métaphore plus obscure , encore plus difficile de prendre les choses au pied de la lettre, n’est-ce pas? Qu’en dit Roger Sabbah , aidé par la Kabbale ? Il délivre une vision eschatologique, métaphysique de ce passage clé, puisée aux sources de l’Égypte. Les rédacteurs de la Bible rappellent par cette grandiose image la croyance de leurs ancêtres en une vie après la mort. Et le passage de la mer Rouge est celui des âmes de l’humanité vers « l’En-Haut ». Précis, Sabbah se fonde sur le texte : « La sortie d’Égypte est décrite dans la Bible comme le « moyen de Pharaon « , ou « l’honneur de Pharaon »» (Exode XIV, 17 et 18). « La Kabbale , écrit- il encore, rapporte que la personne de Pharaon est la cause, le « moyen » du rapprochement des Enfants d’Israël avec Yahvé (=Yahou, le Dieu de l’Égypte). Pharaon est la « cause » de la sortie d’Égypte et de ses conséquences ; il est en quelque sorte, selon la Kabbale , l’instrument omniprésent mais essentiel. » Le pharaon n’est plus déchu. Le passager de la mer Rouge met en scène un « processus osirien ». Le sarcophage de Joseph n’est autre que celui du dieu Osiris, et pour cause : au cours de plus de trois millénaires de civilisation égyptienne, il n’existe pas d’autre cérémonial ni d’autre forme de sarcophage que celui où chaque Égyptien, pharaon compris, s’identifie à Osiris au jour de sa mort afin d’être « justifié ». Sortir d’Égypte, c’est passer d’un monde à l’autre. L’identité juif-égyptien, rois d’Israël- pharaons est soulignée dans la Kabbale de façon entêtante. La couronne de Yahvé , dit le texte, « est rouge et blanche ». Comme celle des pharaons. Sabbah : « Difficile d’être plus clair: les rois d’Israël étaient les pharaons! »

Guerres sans fondement

Complexe car riche de milliers de rapprochements probants, la lecture des livres de Roger Sabbah exige un effort minimum. Ses adversaires n’ont pas manqué de l’attaquer sur ce terrain. Du reste, ce chercheur passionné ne connaît guère de repos. Il a d’abord subi, avec son premier livre vendu à des dizaines de milliers d’exemplaires, la trahison de son premier éditeur (Les Secrets de l’Exode) qui l’a spolié de ses droits et devra en répondre devant les tribunaux. Son deuxième ouvrage, publié chez un autre éditeur, se voit d’abord détourné et réécrit (Les secrets des Juifs). Puis Roger Sabbah obtient qu’une seconde édition, Les Secrets de la Bible, rétablisse son texte original. Mais l’éditeur dépose le bilan avant que l’ouvrage ne soit promu et diffusé. Enfin accueilli chez un éditeur de poids, Lattès, sa déception continue: le titre ne fait l’objet d’aucune promotion particulière. De là à parler de… cabale au sens très profane de complot, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas : Roger Sabbah attend toujours l’éditeur qui misera sur lui en octroyant les moyens d’une promotion à la hauteur des enjeux d’idées.

Il est vrai que lorsque la critique cessera de boycotter l’œuvre de Roger Sabbah au nom de préjugés politico- religieux omniprésents, quand les égyptologues s’apercevront que les paraboles bibliques ne font que renvoyer, de façon géniale, à ce qu’ils ont décrypté sur les pyramides et les tombeaux des pharaons, c’est toute l’histoire de l’humanité qui sera à reconsidérer. Et les postures de haine non fondées, fixées dans des écrits bibliques arbitrairement réunis – et l’Ancien Testament et le Nouveau Testament mariés contre nature -, pourraient se voir privées enfin de l’essentiel de leur raison d’être. Reste aux nations à comprendre que, de la Bible au Coran, c’est la religion universelle de Mitsraïm alias Égypte et de son dieu unique qui continue à s’exprimer. Croyant ou pas, il faut lire Sabbah.

Notes

(1) Le Pharaon juif - le secret égyptien de la Kabbale. JC Lattès, 2008.

(2) Les Secrets de l’Exode, Jean-Cyril Godefroy.

(3) Curieusement, la traduction « officielle » des égyptologues cache le sens hiéroglyphique précis : « Le Livre de la sortie vers la lumière »… La sortie d’Égypte après la mort bien sûr !

(4) Ich, l’homme.« IS » en hiéroglyphe. N’est-il pas étrange que l’allemand moderne ait le même mot pour « je », « moi » ? Remarque purement personnelle.

Source : Science et inexpliqué, N°9 – Mai-juin 2009
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:-) Télésérie Les Secrets de la Bible

On retrouve l'essence du premier épisode dans le livre Testament de la Vierge d'Anton Parks, à savoir :

- origines obscures de la Bible
- écrite en hébreu, araméem et grec
- mise en garde de Laura Knight-Jadczyk contre son infaillibilité
- auteurs inconnus
- textes trouvés à Qumran
- et d'autres faits qui n'apparaissent pas dans le premier épisode

Et concernant le deuxième épisode :

- que les Hébreux n'étaient pas des esclaves (frères Sabbah)

Il cite aussi les frères Sabbah, Laura Knight-Jadczyk.

p.22 Les travaux originaux des frères Sabbah, Messod et Roger, issus d'une lignée de rabbins et grands rabbins, démontrent que l'exode des Hébreux interviendrait plutôt une centaine d'années avant cela et serait ainsi contemporain du pharaon Akhenaton (vers 1350 av. J.-C.). En suivant la traduction araméenne de la Bible, les égyptiens monothéistes Yahouds qui furent dans un premier temps les prêtres d'Amon et qui devinrent ensuite ceux d'Aton, sous l'influence d'Akhenaton. Nous avons relevé dans Adam Genisis (p.357) que le nom du dieu biblique Yahvé est distinctement tiré du hiéroglyphe égyptien IAW (ou YAW qui signifie "adoration" et "prière".

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Secrets Bible : 39' à 1H10'05"

par panthère58, lundi 27 avril 2015, 15:33 (il y a 3286 jours) @ panthère58

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

:-) De la 39 ième minute à 1H10'05"

Ici on aborde l'approche et la méthode de Roger Sabbah.

Essentiellement :

. Selon la Tradition, Moïse connaît 70 langues/dialectes. Il connaît les hiéroglyphes.

. L'Égyptien est une langue sacrée de prière et non populaire.

. La langue hébraîque a les mêmes formes/sonorité/symbolisme/significations que les hiéroglyphes. L'hébreu vient des anciens Égyptiens.

. Sabbah est l'un des premiers à faire une étude comparative.

. L'empire romain interdit les hiéroglyphes, massacre les derniers prêtres, ferme les temples égyptiens. (Justinien, Antonin le pieux)

. Hébreu veut dire celui qui passe d'un endroit à l'autre = passant = nomade

. Exilés en Mésopotamie vers le 6 ième siècle av. J._C., les grands prêtres vont codifier, crypter leurs écrits. Leur écriture vient des hiéroglyphes donc des Égyptiens.

. En traversant la mer Rouge, les Juifs donnent naissance aux 3 religions malgré leurs contradictions : 2 à 3 millions traversent, soit l'équivalent de l'humanité. De la kabbale : pas un seul homme n'est resté en Égypte.

. Peuple d'Égypte = peuple élu de Dieu.

. En Égypte on retrouve : jours de repos, l'équivalent des 10 commandements.

. L'écriture hébraîque = consonnes = hiéroglyphes.

. 2 200 ans av. J.-C., un sage égyptien Néferti prédit la fin de l'empire égyptien, la traversée à sec de la mer Rouge...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Proph%C3%A9tie_de_N%C3%A9ferti

Extrait : Analyse

Néferti, contemporain de Snéfrou, reprend donc, à travers sa peinture des malheurs de l'Égypte, des thèmes chers à la littérature dite « pessimiste » qui apparaît sous le Moyen Empire égyptien : invasions étrangères, cycle de la nature déréglé, crue du Nil insuffisante, guerre et famine, misère et anarchie, et finalement guerre civile qui ensanglante le pays. Il s'agit là des évènements qui troublèrent les années obscures de la Ire période intermédiaire :

. La Bible codifiée raconte l'histoire de l'Égypte, des pharaons. Elle est cryptée à divers degré (3) dont le Midrash, en plus du Zoar et du Talmud, de la Kabbale. Et c'est en replongeant dans tous ces textes que Sabbah va trouver les clés pour décrypter ces écrits et leur donner leur signification originale, selon sa théorie, bien entendu.

D'ailleurs, l'histoire de Moïse, c'est l'équivalent de celle de Sargon, de Gilgamesh.
On retrouve l'histoire mésopotamienne et égyptienne d'Osiris, de Seth, d'Isis et d'Horus.

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:-) Autre lien sur le sujet

http://22.alloforum.com/moise-fils-aton-t417799-1.html

Extrait : Posté le 12-05-2010 à 12:42:47

Moise contemporain du pharaon Akhénaton ?
Peut être mais aussi son propre fils !

Lorsque Moise se présente devant le pharaon de l'Exode dont on pense qu'il s'agit de Ramsès II et de son fils Merenptah à la fin de cette période, la Bible affirme que Moise est déjà un vieillard âgé de 80 ans et comme cette exode a été daté communèment le lus souvent entre -1260 et -1250, cela fait naître Moïse en Egypte vers -1340/-1330 soit sous le règne d'Akhénaton ! comme le pense C.Jacq dans son dernier roman "l'Ultime secret".
Mais la légende de Moise sauvé des eaux a été dénoncée par les historiens comme une grossière reprise de la légende de Sargon roi d'Akkad daté du 23 ème siècle avant notre ère.
Moise aurait bien été donc de naissance égyptienne et on verra ce que signifie qu'il fut tiré des eaux du Nil ceci indiquant sa généalogie !
D'après des textes du Midrash la mère égyptienne de Moise était une princesse nommée BITYA.
Or ce nom confirme bien qu'elle fut de sang royal, car en hébreu la lettre Beit signifie "maison" et TYA ou TYI TII TIY TIE TYE TIA, était un prénom égyptien et plus précisément celui de la mère d'Akhénaton : la reine Tiy d'origine Koushite nubienne éthiopienne.
De plus à cette époque d'Akhénaton le terme "Maison" était utilisé pour désigner l'épouse principale de pharaon soit la REINE D'EGYPTE EN PERSONNE !
Donc BITYA mère de Moise désigne la reine Tiy qui fut également la mère du pharaon Akhénaton !
Des égyptologues comme Philip Vandenberg affirment que la reine Tiy aurait épousé son propre fils Akhénaton à la mort de son époux AmenotepIII.
Moise serait donc né de cet inceste entre Akhénaton et sa mère TIY !
Et effectivement, la bible nous dit que Moise naquit des ,suites d'un inceste entre AMRAM et Yochebed la soeur du père d'Amram . Or en egypte comme vous le savez le terme "soeur" sert à désigner l'épouse !
Amram aurait donc épousé la femme de son père et vraisemblablement sa propre mère ( ce qu'affirme également I.Vélikovsky à propos d'Akhénaton).

De plus nombreux sont aujourd'hui ceux qui affirment qu'Akhénaton et Abraham ne font qu'un même foi monothéiste briseuse d'idôles !
Le nom AB RA H AM signifierait en hébreu "le père Râ grand dieu des nations",
ce que confirme la bible disant Tu seras le PERE d'une foule de nations"
L'epouse d'Abraham est SARA puis elle se nommera SARAH § En Egypte SARA signifie FILS DE RA soit le pharaon ! Ce couple ABRAHAM/SARAH fait donc allusion SYMBOLIQUEMENT à la THEOGAMIE OU NOCES MYSTIQUES DU PHARAON SARA AVEC SON DIEU ABRA !
Dans la Bible Abraham rencontre un personnage Melchitsédeq dont le nom signifie le roi de justice qui est également prêtre du tres haut et roi de paix.
Un tel personnage roi et prêtre à la fois serait également pharaon qui étaient pontifes et rois : OR IL SE TROUVE QUE LE PROPRE PERE D'AKHENATON ALENHOTEPIII SE NOMMAIT EN NOM DE TRONE : NEB MAAT RA SOIT LE ROI DE JUSTICE/VERITE DE RA ! ET LE NOM AMENHOTEP SIGNIFIE AMON EST EN PAIX ! Le fameux Melchitsédeq qui bénit Abraham qui se nommait encore de son premier nom d'Abram aurait été le propre père d'Abram/Akhénaton !
Mais le père de Moise se nomme AMRAM !
En egyptien, la lettre M signifie "maison" et selon Champollion la lettre hébraïque Beit signifie également "maison" possède le même son et la même forme que cette lettre M égyptienne !
DONC L'ABRAM ABRAHAM BIBLIQUE QUI VECUT EN EGYPTE AVEC SARA (OU ELLE DEVIENT ELLE AUSSI SA SOEUR AU LIEU DE SON EPOUSE) AURAIT ETE EN EGYPTIEN AMRAM LE PERE DE MOISE ET CET ABRAM /AMRAM N'AURAIT ETE AUTRE QUE LE PHARAON AKHENATON !
CE QUI SERAIT CONFIRME PAR LE FAIT QUE LES NOMADES QUI VIVAIENT A PROXIMITE DES RUINES DE LA VILLE D'AKHENATON SE FAISAIENT NOMMER LES BENI AMRAN SOIT LES FILS D'AMRAN !

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crucifixion ou cruc-fiction ?

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:-) L'Exode

http://www.boutiquedelhistoire.fr/nouveautes/egypte-ancienne-n-15-l-egypte-au-temps-des...

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Description du produit

Au sommaire de ce numéro :

• Les actus en bref
• Les nouvelles de l'archéologie
• Interview de Florence Quentin Le livre des Égyptes, le livre événment de la nouvelle année.
• L'actualité des expositions

• Dossier : l'Égypte au temps des Ramsès, le second Nouvel Empire
- D'un Nouvel Empire à l'autre
- Le siècle de Ramsès II
- Le Proche-Orient au temps des Ramsès
- La bataille de Qadesh : un désastre évité de peu
- Patrimoine (Pi-Ramsès, Ramesseum, Abou Simbel)
- La XXe dynastie : fin d'époque
- Le pharaon, de Jerzy Kawalerowicz : un péplum pas comme les autres

• La momification et le tribunal d'Osiris
• Nouveautés livres
• Film : Exodus Gods and Kings

Dans le dossier concernant L'ÉGYPTE AU TEMPS DES RAMSÈS, par

Umberto Vasco
William Cevennit

il y a une partie concernant les Hébreux.

. vers 1700 av. J.-C. : la famine amènerait des clans sémites en Égypte
. par la suite, il y aurait eu leur asservissement mais c'est nébuleux
. vers le XIII e siècle av. J.-C., leur libération par Moïse en direction de la terre de Canaan (40 ans)
. Josué succède à Moïse et traverse le Jourdain à la terre promise
. guerre endémique de deux siècles pour s'approprier cette terre

Extrait p.54 La Terre promise est malgré tout loin d'être soumise et les opérations militaires se poursuivent sous l'autorité des Juges, des chefs de tribus issus du peuple et chargés de faire régner la paix, mais dont l'histoire est scandée de massacres et de violences. Le dernier Juge, Samuel, est un prophète choisi par Dieu pour annoncer sa parole.

. de Samuel à Saül, à David
. la conquête de Jérusalem avec l'Arche d'Alliance et Salomon


Toujours p.54 : L'historicité de la présence des Hébreux en Égypte, de leur statut d'esclaves, du personnage de Moïse, de l'épisode de l'Exode et de la conquête de Canaan continue à faire couler beaucoup d'encre et l'archéologie peine à apporter les preuves des récits bibliques.

. Moïse et l'Exode serait contemporaine à Ramsès II

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:-) Critique du film EXODUS GODS AND KINGS

De la même revue :

p.94 On se demande aussi si l'incapacité chronique d'Hollywood à prendre de la distance avec la mythologie biblique tient de leur ignorance en matière d'histoire ou d'une volonté idéologique.

p.95 ...l'histoire des Hébreux esclaves en Égypte et l'épisode de l'Exode sont un mythe sans aucun fondement historique sérieux...

p.96 ...même si certains biblistes acharnés continuent de clamer que ce sont les Hébreux qui ont construit les pyramides d'Égypte.

Le film a été censuré dans certains pays mulsulmans.

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Les Secrets de la Bible # 2 (!H10' à 1H48')

par panthère58, mercredi 29 avril 2015, 15:46 (il y a 3284 jours) @ panthère58

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

:-) De 1H10' à 1H48'

Ici, Roger Sabbah évoque le règne d'Akhenaton où tout bascule.

. en 1350 av. J.-C.
. Néfertiti épouse d'Akhenaton
. Akhenaton met en place une réforme religieuse passant du culte d'Amon (plusieurs dieux incluant ceux des étrangers) à celui d'Aton (dieu unique comme dans la Bible)
. Aton = dieu oublié, culte du dieu solaire
. Akhenaton (ancien nom Aménophis IV) se lit "culte du lever du Soleil" et aussi de bas en haut signifiant "la croix ansée"

[image]

. il devient l'incarnation de dieu, la voie de dieu
. le clergé amonien se voit privé du pouvoir d'être l'intermédiaire de dieu auprès de la population
. Amon = dieu secret, invisible, dont on rend le culte dans la partie la plus sombre du temple
. Aton = visible, soleil, et Akhenaton fait enlever les toits des temples ou construit des temples sans toit pour laisser la lumière du soleil pénétrer
. le clergé en rupture avec son passé et les traditions égyptiennes va se rebeller
. d'habitude très pudique, Akhenaton rompt avec cette tradition pharaonique et crée une cité où la nudité est mise en valeur; Roger Sabbah la qualifie de "Sodome"
. Akhenaton meurt mystérieusement et tragiquement, sa dépouille ne sera pas retrouvée (aucune trace de sa momie)
. sa citée subit les foudres du clergé d'Amon : malédiction des dieux, exode des ses habitants, ville maudite qui ne sera plus jamais habitée, abandonnée par sa population
. cet exode évoque celui des textes bibliques : les pharaons qui succèdent à Akhénaton vont mettre dans leur tombeau une figure qui représente la mer ouverte avec le serpent apophis qui représente l'infini

[image]

À l'origine du mythe de Moïse !

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:-) Les Secrets de la Bible #2

J'ai réécouté ce matin (10H à 11H) le deuxième épisode de la télésérie sur Canal D.

C'est d'un point de vue historique et théologique que l'on aborde la Bible pour la remettre en question.

L'historique de l'Exode reprend à peu de chose près ce que l'on retrouve dans diverses publications.

On cherche dans d'autres textes bibliques des "secrets"... Ça aurait été plus à jour si on avait mentionné les recherches qui ont été faites et publiées au début de ce siècle comme Roger Sabbah.

Les chiffres de 2,5 millions de personnes qui s'exilent sont invraisemblables comme le mentionne Sabbah.

Ce qui transpire, c'est toujours un dieu qui teste, qui éprouve, qui sème la terreur et la violence, qui punit. Peut-on être plus psychopathe que ça ?
Et malgré tout, l'épilogue nous sert des hypothèses farfelues comme le test ultime pour un monde de paix à venir mais, évidemment, précédé d'un conflit ultime entre le bien et le mal...

Une télésérie qui ne vole pas haut pour avoir été réalisée en 2013 et se contente de peu.

À suivre demain soir, jeudi, à 20H pour la suite et le troisième épisode.
Au moins, pour voir si le traitement va être plus critique et sérieux.

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:-) Anton Parks

Dans le Testament de la Vierge, concernant l'écriture de l'Ancien Testament, Parks cite Roger Sabbah suite à l'Exode et l'exil en Babylonie (Nabuchodonosor - 6 ième siècle av. J.-C.):

p.23 Le contexte politico-religieux permit à ces esprits éclairés de rebâtir un nouveau mythe fondateur à partir de la légende d'Osiris. Il fallait donc dissimuler, le plus adroitement possible, une expérience vécue à l'époque d'un certain roi nommé Akhenaton, extraordinairement riche en symboles, symboles associer à la nouvelle mémoire collective. En bref, accomplir l'effondrement et la mort de l'Empire d'Égypte vers une nouvelle forme de résurrection : réinitialiser en quelque sorte l'humanité sur la route de l'avenir, puis décrypter, toujours à l'aide des commentaires rabbiniques, les correspondances subtilement orchestrées par les scribes entre les personnages de la Bible et les divinités de l'ancienne Égypte.

En page 24, Parks cite l'historien et anthropologue Cheikh Anta Diop : La Nation israélienne n'existera que par réaction contre la Nation égyptienne, la culture égyptienne résonne à travers l'Ancien et le Nouveau Testament.

Tous les indices portent à croire que la Bible (Ancien et Nouveau Testament) raconte l'Histoire égyptienne.
Ça implique bien des choses : ça remet en cause aussi la tradition ésotérique que l'on continue de colporter sans l'adapter au vraisemblable qui se révèle aujourd'hui.

Où est le "vrai" sacré ?
Il semble que ça fait des millénaires qu'on l'ait perdu...

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Les Secrets de la Bible # 3

par panthère58, vendredi 01 mai 2015, 17:33 (il y a 3282 jours) @ panthère58

:-) Télésérie au Canal D

Le troisième épisode : Les Écritures interdites
En reprise dans la nuit de lundi, la même journée dans l'après-midi à 15H et le mercredi matin à 10H.

Épisode intéressant parce qu'il expose tout le questionnement légitime sur les textes bibliques : la sélection selon des critères qui n'ont rien à voir avec la véracité historique et qui sert des intérêts particuliers.

Une approche critique qui se compare au premier épisode.

Le deuxième épisode, quant à lui, trouvait ses réponses à la même source sans rien remettre en question.

Par contre, l'épilogue est trop mielleux, subjectif et déphasé en rapport avec le contenu critique.

Après avoir exposé plusieurs faiblesses de la Bible, on en fait l'apologie !?

Contenu de l'épisode :

. sélection des textes bibliques (canoniques)
. textes apocryphes
. livre d'Hénoc (ch)
. Nag Hammadi, textes gnostiques
. Marie-Madeleine
. système patriarcal, empire romain, église primitive
. Adam et Ève : après l'expulsion du jardin
. textes retrouvés en Égypte : Dieu et son épouse Ashérah
. apocalypse de Pierre
. Bible : dogmes non-négociable

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:-) AKHÉNATON et l'EXODE

Pour faire suite à Roger Sabbah sur le sujet : dixit la revue

[image]

Dans l'Édito, en page 3

. Akhenaton = souverain mystique fragilise l'Égypte avec sa réforme religieuse
. les Ramsès viennent sauver la mise
. montée en puissance du clergé d'Amon

Dans les actualités : Toutankhamon reconstitué !

Extrait pp.14-15 Fils et héritier du pharaon Akhenaton qui avait plongé l'Égypte dans le chaos en tentant d'imposer le culte du dieu solaire Aton au détriment des divinités traditionnelles, son règne insignifiant marque le déclin inexorable de la XVIII ième dynastie, qui a été pourtant une des plus brillantes de toute l'histoire pharaonique...

Dans DOSSIER : D'UN NOUVEL EMPIRE À L'AUTRE

. Akhenaton = Amenhotep IV dont l'épouse ne serait pas Néfertiti comme l'évoque Sabbah, mais Tadukhipa
. Aÿ = le vizir (Grand Prêtre) qui seconde Akhenaton mais le trahit et lui succèdera pendant 4 ans
. général Horemheb qui travaille en duo avec Aÿ et lui succédera comme premier pharaon militaire et amènera les Ramsès à sa suite

Extraits :

p.38 Akhenaton défie le tout-puissant clergé d'Amon de Thèbes et fonde une nouvelle religion centrée sur le culte d'un dieu solaire unique, Aton, où le pharaon est désormais le seul intermédiaire entre la divinité et les hommes, et s'en va construire une toute nouvelle capitale loin de tous les grands centres administratifs ou religieux traditionnels du pays. Akhenaton est un souverain mystique indifférent à la politique car totalement absorbé par sa réforme religieuse.

Dans Les Secrets de la Bible #3, on mentionne que Jésus vient donner comme message que les hommes n'ont pas besoin de prêtres intermédiares avec Dieu.

p.39 Horemheb démonte les temples d'Akhenaton et fait effacer les traces de son règne honni.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Akh%C3%A9naton

Extraits :

Amenhotep IV (Aménophis IV en grec ancien d'après le nom donné par Manéthon à son prédécesseur qui lui ne le nomme pas explicitement), Akhenaton, Akhénaton (ou plus rarement Khounaton) est le dixième pharaon de la XVIIIe dynastie. On situe son règne de -1355/-1353 à -1338/-1337.

Révolution religieuse

Culte d'Aton.

Le jeune souverain va progressivement d'abord, puis plus brutalement ensuite, imposer une religion que certains qualifient d'hénothéiste et d'autres de premier monothéisme exclusif (comme dans l'Islam : sans nulle dénomination au pluriel de la divinité)11 connu de l'histoire, privilégiant le culte du disque solaire Aton. Pour des raisons encore mal connues, mais vraisemblablement en butte au conservatisme et à l'hostilité du clergé thébain, Akhenaton décide d'abandonner le culte du dieu dynastique Amon, le « dieu caché ».

En l'an IV du règne, il fait sa première visite à l'endroit où sera fondée sa future capitale, une cité vierge de la présence du dieu thébain. Il choisit comme emplacement un lieu désertique en Moyenne-Égypte, sur la rive orientale du Nil, où il fait construire la cité d'Akhetaton (« l'Horizon d'Aton »), l'actuelle Amarna, à quelque 300 km au nord de Thèbes. Il entame des travaux qui draineront une grande partie des revenus affectés à Thèbes.

En l'an VI, il change de titulature, prend le nom d'Akhenaton, « Celui qui est bénéfique (ou utile) à Aton », et quitte enfin la ville d’Amon, Thèbes. La grande épouse Néfertiti porte le nom de Néfernéferouaton (Belle est la perfection d'Aton). Toute la cour et l'administration royales déménagent pour la nouvelle résidence encore inachevée, dont les temples, dédiés au dieu unique Aton, sont construits à ciel ouvert pour permettre à ses rayons bienfaisants d'y pénétrer.

On attribue souvent cette révolution culturelle et religieuse au seul Akhenaton, mais il semble qu'il n'ait fait qu'imposer une tendance née durant le règne de son père, Amenhotep III. Nicolas Grimal parle d'une « solarisation » des principaux dieux sous ce roi et le culte exclusif du Disque solaire en serait l'aboutissement logique.

Avant Akhenaton, Aton était un dieu mineur dont l'existence est attestée dès le Moyen Empire. Au Nouvel Empire, Thoutmôsis III s'était placé sous sa protection et Amenhotep III, dont l'une des épithètes était « Rayonnement d'Aton », avait encouragé le culte du dieu.

En l'an IX de son règne, Akhenaton ira plus loin, dans une apparente radicalisation de sa réforme atonienne : il ordonne de détruire, dans les principales régions névralgiques du royaume, les images de culte des anciennes divinités, à l'exception notable de Rê, afin de mener à bien son « opération » magique, effaçant l'expression des principes anciens pour faire place à la fonction nouvelle qu'il incarnait. En martelant les noms des dieux, dans un système de croyances où le Verbe est créateur, il annule leur faculté de s'incarner et occulte leur influence. Il fait ainsi du Disque solaire le dieu universel, l'Unique « qui n'a pas son pareil », le démiurge qui répète son acte créateur à chaque lever du soleil. Pour souligner la royauté céleste d'Aton, le nom du dieu est inscrit dans des cartouches : il est « Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon », « Le Souverain (heka) des deux horizons ». On se trouve désormais en présence d'un monothéisme, véritable révolution religieuse dans l'Antiquité.

Le roi est l'image terrestre d'Aton, son « enfant parfait » ; avec la grande épouse royale, Néfertiti, il est le seul intermédiaire entre la divinité et les humains. À l'instar de la triade Amon – Mout – Khonsou, le couple royal forme avec Aton une triade divine adorée dans les demeures des hauts dignitaires. Le peuple, quant à lui, perpétue dans une grande majorité les cultes privés traditionnels.

D'après Sigmund Freud, le culte du dieu Aton est une des premières manifestations de la notion d'infini.

Mais selon les égyptologues contemporains, la notion d'infini est comprise déjà dans l'Ouroboros, serpent qui se mord la queue, symbole du monde non-manifesté, qui pouvait aussi entourer le Dieu Soleil, Rê.

Pour certains la réelle innovation d'Akhenaton fut d'imposer sa logique unilatérale et dogmatique, refusant tout pluriel de la notion de divinité, qui se manifesta par une intolérance envers les autres divinités du panthéon égyptien que le pharaon considérait comme néfastes à sa doctrine personnelle. Or l'univers religieux égyptien traditionnel ne voyait pas pourquoi, en détruisant ou en dévalorisant absolument une quelconque divinité ou l'ensemble des autres divinités, l'approche de réel sacré était défendue ; au contraire, on voyait cela comme une preuve de tyrannie religieuse et, dès la mort d'Akhenaton, on s'empressa de faire oublier son nom en prenant soin de rétablir le polythéisme hénothéiste traditionnel, puisque, pour les prêtres de l'Égypte, la réalité sacrée est vue comme un complexe et est seulement compréhensible à partir de nombreuses échelles différentes entraînant des correspondances physiques et métaphysiques.

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Les Secrets de la Bible : Akhenaton VS Jésus

par panthère58, dimanche 03 mai 2015, 14:54 (il y a 3280 jours) @ panthère58

:-) Akhenaton/Exode/Jésus

Dixit la revue :

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Description du produit

Dans ce numéro :

Akhénaton et le culte du soleil
Iinterview exclusive de Christian Jacq
Le moyen Empire, l'âge classique de l'Egypte pharaonique
Nefertiti mère de Toutankhamon ?
Une tombe inconnue à Saqqara
Le patrimoine égyptien menacé !
Découverte d'une statue de Ramsès II à Tell Basta…

Voici un résumé du culte d'Aton en marge avec les propos tenus par Roger Sabbah et la télésérie Les Secrets de la Bible sur Canal D.

. Néfertiti serait bien l'épouse d'Akhenaton mais pas la mère de Toutankhamon; elle serait aussi la fille du vizir Aÿ qui succèdera à Akhenaton
. il crée sa cité Akhetaton (Armana) qui signifie "Horizon d'Aton"
. Akhenaton veut dire "Rayon d'Aton"
. consacre Aton comme dieu unique que l'on peut voir même si c'est insoutenable à l'oeil nu et les temples sont à ciel ouvert pour laisser entrer ses rayons
. Aton = disque solaire et correspond seulement à la course diurne du Soleil tandis qu'Amon est dit "le caché"
. Aton = prototype du dieu des Hébreux : Yahvé ?
. Sigmund Freud le pense dans son ouvrage Moïse et le monothéisme, 1939
. extrait revue p.31 : Selon cette thèse, Moïse est un Égyptien qui a transmis le savoir d'Akhenaton aux tribus d'Israël.

[image]

. Moïse : personnage historique ou personnage fictif/symbolique ?
. Aton, Néfertiti et Akhenaton = trinité
. les pharaons perdent de plus en plus de leur aura au profit de "lobbyistes" et surtout du clergé corrompu d'Amon dont les prêtres sont les intermédiares, les oracles
. Akhenaton les confronte : il devient le seul intermédiaire entre les hommes et Aton

http://saintebible.com/john/14-6.htm
. Jésus : Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu.…

. comme Jésus : p.33 On ne connaît pratiquement rien de la jeunesse d'Akhenaton...

. extrait p.35 concernant un texte religieux du culte d'Aton : C'est la ressemblance entre certains passages du Grand Hymne avec le Psaume 104 de l'Ancien Testament qui a alimenté bien des spéculations. (...) Ils ne sont pas totalement nouveaux dans la mesure où ils s'inspirent de textes antérieurs à la gloire d'Osiris ou même d'Amon.

. la religion d'Aton se veut naturiste et surtout localisée dans la cité du pharaon
. pour construire sa cité, Akhenaton aurait abuser de sa population et imposer par la force son culte
. toute prière passe par le couple royal
. en délaissant les affaires d'état au profit de son nouveau culte, Akhenaton affaibli l'Égypte et augmente son opposition
. la mort d'Akhenaton semble suspecte; on efface toute trace de son règne; il est considéré comme un scélérat
. le vizir Aÿ s'empresse de rétablir le culte d'Amon car le fils du pharaon, Toutankhamon n'est pas en âge de régner; il est sous tutelle avant de mourir prématurément consacrant Aÿ comme pharaon

. extrait p.40 : La religion atonienne est sans doute plus proche du concept de l'archè des présocratiques grecs qui recherchaient le principe à l'origine du cosmos et de la vie par l'observation de la nature, que du monothéisme biblique.

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:-) Exode

Article de cette même revue : Amenemhat IV pourrait-il être Moïse ?

. l'histoire de Moïse = récit mythologique
. aucune trace archéologique de l'Exode
. le pharaon de l'Exode n'est pas identifié ce qui soulève bien des hypothèses, des théories dont celle que Moïse serait Amenemhat IV

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Les Secrets de la Bible # 2 (de 1H48 à 2H19)

par panthère58, mardi 05 mai 2015, 18:37 (il y a 3278 jours) @ panthère58

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

Publiée le 1 avr. 2013

:-) Donc, on retrouve dans les tombes de pharaons succédant à Akhenaton les hiéroglyphes de la mer ouverte, du serpent Apophis.

Roger Sabbah fait référence aux grands rabbins, au Zoar, au Midrash et à sa connaissance de l'hébreu pour décoder l'histoire de Moïse.

On en est au meurtre d'un contremaître égyptien, soi-disant pour défendre son frère hébreu, et au lendemain alors qu'il voit deux hébreux se disputer.

Voici un résumé (espérant que ça pique suffisamment votre curiosité pour écouter le vidéo; il est approximatif pcqu'il y a trop de traduction et de mots hébreux difficiles à établir pour ma contrainte de temps) :

. Chaque jour, Dieu recrée le ciel et la Terre pour les Égyptiens.
. Le ciel est vu comme la mer primordial, et la crainte d'un déluge.
. Moïse comme Horus, a été trouvé dans un couffin et la fille du pharaon comme Isis pour Horus, allongent ses bras de plusieurs coudées pour le recueillir. (selon le midrash)
. Couffin = sarcophage et Arche = sarcophage
. Dans la Bible, Moîse se tourne vers ses frères et voit leur peine
. Dans la Kabbale, ses frères sont princes d'Égypte. Moîse voit un pharaon qui frappe son fils pour une histoire d'intrigue amoureuse. (selon les grands rabbins) Et non pas un contremaître qui frappe un Hébreu.
. Un serpent primordial (pharaon) qui frappe son fils.
. Il regarde ça et là et vit qu'il n'y avait pas d'hommes destinés à régner, à être juste, à être Égyptien.
. Une fabuleuse histoire hiéroglyphique.
. [Human]nité = Amon = Amen
. Est Égyptien celui qui boit l'eau du Nil.
. Moïse, général d'Égypte, est un régicide (Akhenaton - parce qu'il a blasphèmé deux fois : Je suis Dieu et Dieu unique - et son fils Smenkhkarê). Au lieu de parler au rocher, il le frappe avec son bâton.
. Dans le Zoar, trois pharaons sont morts dans la Bible dont un sous Moïse.

Lien du passage dont fait référence Sabbah :

http://www.bible-en-ligne.net/bible,02O-2,exode.php

2:11 En ce temps-là, Moïse, devenu grand, se rendit vers ses frères, et fut témoin de leurs pénibles travaux. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu d'entre ses frères.

2:12 Il regarda de côté et d'autre, et, voyant qu'il n'y avait personne, il tua l'Égyptien, et le cacha dans le sable.

2:13 Il sortit le jour suivant; et voici, deux Hébreux se querellaient. Il dit à celui qui avait tort: Pourquoi frappes-tu ton prochain?

2:14 Et cet homme répondit: Qui t'a établi chef et juge sur nous? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l'Égyptien? Moïse eut peur, et dit: Certainement la chose est connue.

2:15 Pharaon apprit ce qui s'était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse. Mais Moïse s'enfuit de devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s'arrêta près d'un puits.

2:16 Le sacrificateur de Madian avait sept filles. Elle vinrent puiser de l'eau, et elles remplirent les auges pour abreuver le troupeau de leur père.

. Qui t'as nommé Osiris ? (pour nous juger)
. Osiris = pain sacré = rituel des Chrétiens emprunté à l'Égypte selon Nos Ancêtres les Extraterrestres
. La fuite de Moïse serait à Héliopolis où Jéthro est le grand prêtre

3:5 Dieu dit: N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.

3:6 Et il ajouta: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.

. Dans le culte d'Amon, il faut enlever ses sandales en entrant dans le temple. Voilà pourquoi à Héliopolis, Dieu (un prêtre oracle) lui dit de les enlever pcq sous Akhenaton, on pouvait les garder.
. Le bâton (Ramsès I) devient serpent. C'est égyptien.
. Dieu ne se nomme pas pour ne pas perdre sa puissance.

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Les Secrets de la Bible : Nassim Haramein

par panthère58, jeudi 07 mai 2015, 11:52 (il y a 3276 jours) @ panthère58

:-) 1. Les Secrets de la Bible #4

Ce soir sur Canal D à 20H : Le véritable Jésus !
J'ai bien hâte pcqu'on ne se base que sur les textes des évangiles... selon les infos.

Question de crédibilité.

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:-) 2. Nassim Haramein et la Bible (Exode)

[image]

EXTRAITS

#1 À l'endos du livre : Nassim Haramein a mené des recherches sur la géométrie fondamentale de l'hyper-espace pendant une grande partie de sa vie, ce qui l'a amené à étudier des domaines aussi variés que la physique théorique, la cosmologie, la mécanique quantique, la biologie, la chimie, l'anthropologie et les civilisations anciennes. [...] Nassim a décodé la théorie de l'unification et selon lui [...] lorsque la communauté scientifique comprendra comment tout cela marche, on pourra développer de nouvelles technologies pour exploiter le vide et interagir avec lui pour créer un champ gravitationnel afin que la lévitation ne soit plus réservée à un Maître quelque part, mais puisse faire voler un vaisseau spatial [...]

- de Marie Menseau
www.eveil-a-soi.com

#2 À la page 134, Haramein apporte une spécification qui met en valeur Roger Sabbah : Désireux d'en apprendre davantage sur le mot tétragramme, j'ai fouillé. Or, beaucoup de sociétés sacrées disposent de quantité d'informations. Et certes, une tradition orale s'est transmise entre rabbins, à travers les âges, sans autorisation d'en laisser des traces écrites. Il était très clair dans la Bible que le nom de Dieu, que sa source, qui soit-il, ne pouvait faire l'objet d'un débat public. C'était très sacré et cela devait se transmettre entre initiés de manière très sacrée et secrète. Aussi transmettait-on cette information dans la tradition kabbalistique.

Et justement, Roger Sabbah descend d'une lignée de grands rabbins.

. Haramein est à la recherche de la structure de la création et la comprendre.
. Toute son approche, sa théorie, ses hypothèses, ses découvertes partent du simple point qui "n'existe pas" qu'il redéfinit !
. Sa figure géométrique de base est le tétraède (une figure à 4 plans)

Double tétraède :
[image]

. Sa théorie du vide, des trous noirs, du big bang, l'équation d'Einstein, tout s'inspire du tétraède qui mène à l'octoèdre cubique 8 X 8 = 64

[image]

. Ce qui valide son approche, ce sont toutes les correspondances dont il découvre et dont il nous en fait le partage : pyramides, agroglyphes, fractales, champs unifiés, étoile/pulsar, vortex, torsion de couple, l'info dans l'ADN, l'univers n'a pas de début ni de fin mais est composé de cycles, l'horizon des événements, taches solaires, ondes, fleur de vie et finalement DIEU et L'ARCHE D'ALLIANCE !

Fleur de vie
[image]

#3 pp.129-130 Dieu Il n'était plus question d'un vieillard me considérant comme un pécheur, mais de géométrie dans la description du trône de Dieu, du point d'interaction entre l'homme et Dieu. Et les allusions dans des passages précis de la Bible s'accumulaient. Finalement, j'ai vu qu'ils décrivaient aussi des anges qui rayonnaient dans ce tétraède, qu'ils assimilaient à une mer de cristal et à plein de choses qui me faisaient davantage penser aux technologies, à la géométrie et à la physique qu'à un vieux barbu assis sur un trône.

Le nom de Dieu = tétragramme
[image]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_de_Dieu_dans_le_juda%C3%AFsme

Extraits : Le Tétragramme (YHWH)

Le nom le plus important de Dieu dans le judaïsme est le Tétragramme, le nom à quatre lettres de Dieu, Youd-Heh-Waw-Heh, יהוה (l'hébreu se lisant de droite à gauche). Il apparaît dans le second chapitre de Genèse (ou, selon certains, à la fin du premier en notarikon : Yom Hashishi Vaykhoulou Hashamaïm --le sixième jour. Furent achevés les cieux) et est habituellement rendu par « le Seigneur ». Le judaïsme interdisant de prononcer ce nom en dehors de l'enceinte du Temple, la prononciation correcte du nom fut perdue - l'hébreu n'utilisant pas de voyelles. Si certains biblistes pensent qu'il se prononçait Yahweh, l'hébraïste Joel M. Hoffman suggère qu'il n'eut jamais de prononciation. En effet, certains textes antiques, notamment les Manuscrits de Qumran, portent le Tétragramme en caractères paléo-hébraïques, contrastant avec le reste du texte, écrit en caractères carrés, et on pense que, même à cette période, on le lisait Adonaï, « Mon Seigneur ».

L'interdiction de blasphémer, c'est-à-dire de prononcer Son Nom en vain, crime passible de la peine capitale dans la loi Juive, ne se rapporte qu'au Tétragramme (traité Soferim iv.; cf. Sanh. 66a).
Tous les courants actuels du judaïsme enseignent que le Tétragramme, Nom de Dieu en quatre lettres, ne peut être prononcé que par le Grand Prêtre dans le Temple. Selon une tradition, celui-ci ne le prononçait généralement qu'à Yom Kippour, et l'orchestre liturgique jouait plus fort à ce moment, de façon que le Grand Prêtre ne soit pas entendu.
Le Temple de Jérusalem ayant été détruit, ce Nom n'est jamais prononcé par les Juifs lors de rituels religieux, ni lors de conversations privées. Certains Juifs réformés le prononcent parfois, à titre éducatif uniquement, et avec grand respect.
Dans la prière, le Tétragramme est remplacé par Adonaï, et dans la conversation courante par Hashem.

#4 p.133 Imaginez que, chaque fois que vous lisez le mot Dieu dans la Bible, vous puissiez le traduire par le tétragramme. Ainsi, vous pourriez remplacer tous les «dieux» et les «seigneurs» de la Bible par un tétragramme.

. Tétra = 4 et grammaton = grammaire = YHWH
. tétragramme et arche d'alliance = force de Dieu avec vortex de feu ou nuages
. Il parle de la technologie du soleil noir/cristal noir/pierre noire, binbin, la Kaaba au milieu de La Mecque.
. Arche d'alliance = Dieu = YHWH = Source d'énergie = 64 composants selon les Esséniens (manuscrits de Qumrân)
Dieu serait en fait un objet, une source d'énergie !
. L'Arche d'alliance aurait été volée par Moïse : c'était la "batterie" de la Grande Pyramide.
. chiffre de Dieu = 72 + sa polarité féminine 72 = 144
. les tétraèdres le mènent aux 9 sephiroth X 8 arbres = 72 = Dieu
. il évoque le Nouveau Monde :

#5 p.157 Le chiffre 144 est donné dans l'Apocalypse (livre des Révélations signé par Jean) comme un nombre très important pour les modifications du Nouveau Monde. [...] La tradition kabbalistique précise que si vous voulez vraiment comprendre la puissance du tétragramme, la puissance de Dieu, l'origine de la Création, vous devez décoder cet arbre, considéré comme l'arbre de la connaissance, identique à l'arbre au centre du Jardin d'Éden.

. 64 tétraèdes = 144 faces

ÉPILOGUE

#6 pp.162-163 C'était vraiment un voyage surprenant autour de ces informations issues de la Bible et j'y ajoutais les codes des anciennes civilisations.

Cela m'a conduit à un point de vue très différent sur nos possibilités, l'avenir en gestation, et notre avancée vers le prochain niveau. Cela me prépare aussi au changement que beaucoup d'entre nous appréhendent sur la planète, une mutation en train de se produire, et cela m'aidera à passer au travers.

Il y a cette incroyable structure du vide qui génère la réalité comme nous la voyons, qui génère notre existence...

En résumé : pour Haramein, il est tout-à-fait plausible que Moïse est pu traverser la mer Rouge et que Josué ait fait de même pour traverser le Jourdain grâce à la puissance et au vortex de l'Arche d'Alliance.

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Les Secrets de la Bible # 4 "Le véritable Jésus"

par panthère58, samedi 09 mai 2015, 11:33 (il y a 3274 jours) @ panthère58

:-) Épisode #4 : Le véritable Jésus

Canal D

Traitement historique et théologique : on a mis de côté le traitement historique pcqu'on ne se donne pas la peine en partant d'évoquer les arguments de ceux qui soulignent la non-existence du Christ tel que rapportée par les textes bibliques. On est en 2013 (date de production) pas en 1973... (mouvement charismatique flyé/exorcisme) !

Surtout qu'on insiste pour dire que c'est la première fois qu'un documentaire questionne tout ce que l'on sait sur la Bible.

Sujets abordés (certains points sont quand même intéressants) :

. date de naissance qui serait plutôt entre 4 et 7 ans av. notre ère.
. fils de dieu, messie, prince de la paix, révolutionnaire radical, meurtrier d'un enfant, glouton, ivrogne, qui était-il vraiment ?
. ses frères et ses soeurs
. s'inspire des textes bibliques hébraîques pour s'investir du titre de "messie" ?
. peu d'info sur sa jeunesse (comme Akhenaton, et même Enki/Osiris)
. l'immaculée conception : mauvaise traduction ?
. recensement romain qui ne coïncide pas
. évangiles qui ne sont pas contemporains
. textes gnostiques de Nag Hammadi
. beaucoup de textes détruits
. l'influence de JB (Jean Le Baptiste)
. les Romains et l'élite hébraïque se méfiaient d'un sauveur des Juifs qui n'aimaient pas être conquis (ça ressemble au GM et le Kebek)
. miracles : faits ou inventions
. salaire égal prôné : s'attire de l'opposition (comme Jules César qui demande aux riches d'employer des Romains et moins d'esclaves)
. à ses disciples : Qui dit-on que je suis ? (Akhenaton)
. il confronte la lapidation, Loi de Moïse (tiens ça serait peut-être la source d'inspiration pour la torture légale au Canada...)
. ses enseignements créent de l'opposition (comme Akhenaton) parmi le clergé
. Marie-Madeleine victime de mysogénie
. sans emploi ni sources de revenus connus
. dénonce le commerce et la corruption au Temple ce qui signerait son arrêt de mort
. procès qui ne correspond pas à la fête juive et aux procédures religieuses
. résurrection de Jésus ou manipulation du corps après la fête juive pour compléter son service funéraire ?
. évangiles manipulés ?
. mort, ressuscité et en fuite ?! (ça, c'est de moi... car ce n'est pas cohérent de fuir et laisser son oeuvre inachevé, de disparaître ainsi)

Donc, on soulève des points de discussion, de doute, de divergence, d'incohérence, mais jamais on évoque la véracité de son existence. Décevant même si on aborde certains sujets chauds comme l'immaculée conception...

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:-) Anton Parks 1

[image]

Extraits

#1 pp.25-26 Nous n'épiloguerons pas sur l'origine du peuple hébreu... Nous garderons simplement en mémoire que les ancêtres du peuple juif sont restés en terre égyptienne suffisamment longtemps pour s'imprégner des textes et traditions de ce pays. Qu'ils aient été à l'origine égyptien ou un peuple adopté par l'Égypte ne change rien aux données qui vont être exposées dans cet ouvrage. [...]Cette étude méticuleuse mettra en défaut certains aspects bien souvent occultés de la religion égyptienne et de son clergé. [...] Pour aller au bout de notre démonstration, nous devrons nous plonger dans la sémantique des langues hébraïques, égyptienne et grecque. (et sumérienne)

. Parks souligne les traces de l'identité d'une civilisation-mère en Sumer et en Égypte ainsi que de sa codification linguistique

#2 p.28 Ce proto-langage ou Emesà ("langage matrice") dérange dans la mesure où il suppose une origine commune à l'ensemble des cultures humaines.

. il identifie les Annuna[ki] à cette civilisation-mère évoluée, scindée en deux clans qui s'opposent, le deuxième étant les Nungals (ou grands princes)
. Enki-Éa (Osiris) et ses Nungals vont s'exiler d'abord en Atlantide puis en Égypte
. les traditions orales multi-millénaires de la culture mésopotamienne sont consignées sur des tablettes d'argile produites par des Sumériens, des Akkadiens, des Babyloniens : les tablettes de Kharsag.

https://fargin.wordpress.com/2011/06/10/tablettes-de-kharsag-legendes-ou-realite/

Extrait : Tablettes de Kharsag : Légendes ou réalité

Les tablettes Sumériennes de Kharsag ont été découvertes en Irak à Nippur, au 19ème siècle. Ces tablettes datent d’au moins 3 000 ans avant JC, et racontent des évènements beaucoup plus anciens, qu’il serait très difficile à dater. Cependant, il est fait mention, d’une façon très claire, que la colonie en question est matriarcale, autour de sa très respectée Reine/Déesse Ninmah ou Ninkharsag. Nous savons que la mythologie sumérienne est patriarcale lorsqu’on se rapproche des premières dynasties Égyptiennes, mais plus nous remontons dans le temps, plus nous rencontrons des modèles matriarcaux, ce qui peut nous renvoyer bien avant 5 000 ou même 10 000 ans avant JC.

#3 p.36 À la lecture de ce texte, tout lecteur objectif aura compris que les rédacteurs du début du livre de la Génèse se sont largement inspiré de ces tablettes, qui datent de plus de 5000 ans et font partie des documents les plus anciens du monde. Les tablettes d'argile semblent avoir été gravées à cette date. Ce qui ne veut pas dire que les faits relatés soient contemporains de leur inscription.

. Anton Parks en fait donc la démonstration dans son livre. Il va aussi relier les différents personnages bibliques d'importance de l'Ancien et du Nouveau Testament à cette civilisation-mêre.

Ex. Tour de Babel
#4 p.51 L'Ancien Testament a transformé cette histoire en celle de la Tour de Babel. Un conte immoral qui a pour objectif de culpabiliser l'humanité et de lui faire croire qu'elle ne peut rien réaliser sans la bénédiction et l'intervention d'une classe dominante qui se fait passer pour Dieu.

À suivre... ;-)

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Les Secrets de la Bible : Anton Parks 2

par panthère58, lundi 11 mai 2015, 14:34 (il y a 3272 jours) @ panthère58

:-) 1. Égypte ancienne

[image]

Article : La momification et le tribunal d'Osiris
Sous-titre : L'accès à la vie éternelle
pp.72 à 87

par William Cevennit

Extrait p.82 À l'instar de Caïn et Abel ou de Romulus et Remus, le fraticide d'Osiris par Seth est un archétype commun à la plupart des cultures de l'Antiquité. Mais l'impact du mythe d'Osiris dépasse de loin le cadre de l'Égypte pharaonique et on peut observer dans le thème du dieu trahi qui subit un martyre, meurt puis ressuscite pour vivre éternellement au « royaume des morts », ainsi que dans celui de l'enfant né d'une union miraculeuse, une lointaine préfiguration du christianisme.

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:-) Anton Parks 2

L'endos du livre Le Testament de la Vierge
[image]

Donc, Parks fait des liens entre les principaux personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament et les leaders de la civilisation-mère : Enki (Asar/Osiris), Isis, Enlil (Seth) et autres...

pp.75 à 96 JOSEPH, FILS DE JACOB ET DE RACHEL

Par le décodage sémantique, les hiéroglyphes, Parks fait la démonstration que le patriarche Joseph de l'Ancien Testament est lié directement au mythe d'Osiris et les divinités sumériennes Annunaki.

Thèmes évoqués:

. Ancien Testament : Génèse, Lévitique
. Joseph berger
. Joseph prit en grippe par ses frères
. les rêves de Joseph (gerbe de Lys en Haute Égypte)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Haute-%C3%89gypte
La Haute-Égypte (arabe : صعيد مصر ou الصعيد es-Ṣeʿīd/es-Ṣaʿīd égyptienne prononciation : [es.sˤe.ˈʕiːd, es.sˤɑ.ˈʕiːd]) est la région située au sud de l'actuelle Égypte. De tout temps, le Nil ayant été l'axe de préoccupation principal des Égyptiens, c'est donc à lui que fait référence le qualificatif haut.

Le Nil prenant sa source en Afrique centrale (dans la région des Grands Lacs) et se jetant dans la mer Méditerranée dans le delta au nord, il est logique (selon la loi de l'écoulement des fleuves) que le sud du pays soit plus élevé que le nord. C'est pourquoi la Haute-Égypte correspond à la partie sud de l'Égypte, de la nécropole thébaine jusqu'au haut barrage d'Assouan et au début de la Nubie.

[image]

http://www.ranjirano.net/2010/04/les-lys-dans-la-mythologie-egyptienne.html

. les parents de Joseph
. exil de Joseph
. Joseph dans une citerne et vendu à des nomades
. manuscrit slave d'Adam et Ève (Satan)
. le sacrifice du bouc, le bouc émissaire, le bouc-poisson, le bélier, le taureau, sa symbolique
. Azazel, les anges déchus, livre d'Enoch (la rébellion dans Star Wars)
. la nécropole royale de Umm el-Qaab

http://fr.wikipedia.org/wiki/Oumm_el-Qa%27ab

Oumm el-Qa'ab (ou Oumm el-Qaab ou Umm el Qaab ou Oumm el-Kab ou Umm el-Qa'ab ou Umm el Ga'ab) en arabe : أم القعاب) est la nécropole de rois de la période prédynastique égyptienne1, de tous ceux de la Ire et de deux rois de la IIe dynasties2. Son nom veut dire : la mère des cruches. Elle est ainsi nommée à cause de la grande quantité de poteries trouvées à cet endroit. Globalement, on estime à environ huit millions de poteries qui y ont été déposées en offrande.

Elle est située à environ 1,5 km dans le désert, d'Abydos. Les archéologues divisent le site en deux parties : le cimetière B et le cimetière U. En bordure du village moderne, on trouve les « enclos royaux » des premières dynasties, le plus connu est celui de Shunet ez Zebib. La zone a été un lieu de vénération et de culte pour les anciens Égyptiens. Même bien après que le dernier roi y fut enterré, la nécropole fut un lieu de pèlerinage, surtout au Nouvel Empire. Elle a été également beaucoup visitée à la Basse Époque. Elle comprenait également un cimetière privé qui demeura en activité jusqu'à la période romaine.

. l'intrigue amoureuse relatée par Roger Sabbah concernant Moïse et son meurtre, son régicide, est dépoussièrée par Parks
. référence à Plutarque

Extrait p. 95 Il est donc probable que nous soyons confrontés à un mélange de plusieurs mythes qui ne forment qu'une seule histoire. C'est ce que nous allons tenter de confirmer tout au long de cet ouvrage. Nous allons aussi démontrer avec minutie dans le dernier chapître que les anciens Hébreux avaient connaissance des mythologies égyptiennes et mésopotamiennes. Ceci nous laisse penser qu'une influence "Enki-osirienne" a imprégné la fable biblique de Joseph, tout comme beaucoup d'autres passages de la Bible.

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Les Secrets de la Bible (2H19 à 2H43)

par panthère58, mercredi 13 mai 2015, 18:16 (il y a 3270 jours) @ panthère58

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

http://www.bible-en-ligne.net/bible,02O-2,exode.php

2:15 Pharaon apprit ce qui s'était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse. Mais Moïse s'enfuit de devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s'arrêta près d'un puits.

2:16 Le sacrificateur de Madian avait sept filles. Elle vinrent puiser de l'eau, et elles remplirent les auges pour abreuver le troupeau de leur père.

2:17 Les bergers arrivèrent, et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense, et fit boire leur troupeau.

2:18 Quand elles furent de retour auprès de Réuel, leur père, il dit: Pourquoi revenez-vous si tôt aujourd'hui?

2:19 Elles répondirent: Un Égyptien nous a délivrées de la main des bergers, et même il nous a puisé de l'eau, et a fait boire le troupeau.

2:20 Et il dit à ses filles: Où est-il? Pourquoi avez-vous laissé cet homme? Appelez-le, pour qu'il prenne quelque nourriture.

2:21 Moïse se décida à demeurer chez cet homme, qui lui donna pour femme Séphora, sa fille.

Donc, on reprend avec Roger Sabbah au moment où Moïse aurait tué le pharaon et s'enfuit à Madian (Heliopolis) où le grand prêtre serait Jethro.

. temple pour les criminels
. métaphore/dramaturgie cosmique égyptienne qui se mélange avec l'histoire par les rédacteurs de l'Ancien Testament
. Séphora, Zipporah/Tzipora = fille de Jethro (l'une des 7) = vache céleste = Sirius

http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9phora
Séphora ou Tsippora (hébreu : צִפוֹרָה Sippôra(h) : petit oiseau), en arabe Safûra, est l'épouse de Moïse et fille de Jethro, le prêtre des Madianites. D'après la tradition juive, elle est enterrée dans le Tombeau des Matriarches, à Tibériade.

Dans le Livre de l'Exode, Moïse quitte l'Égypte en fugitif, après avoir tué un contremaître égyptien. Arrivant à un puits près de Madian, il prête main forte à un groupe de bergères menant leur troupeau, face à des bergers hostiles. Celles-ci l'invitent, en guise de remerciement, à conduire les troupeaux de leur père, Jéthro, prêtre d'El Elyon (Dieu Suprême) de Midian.

Il se lie avec l'une d'elles, Séphora, qu'il épouse (Exode 2) et qui lui donne deux garçons, Guershom, et Éliézer.

. Sirius disparaît pendant 70 jours et sa réapparition coïncide avec la crue du Nil : les 70 jours correspondraient à la période de deuil du pharaon
. Moïse tout comme Horus, à sa naissance et après le régicide, chassent les bergers (les ténèbres) et amène la crue du Nil
. ceux qui s'opposent au culte d'Amon = hérétiques = lépreux = pestiférés comme Ménathon décrit les ancêtres des Juifs
. voilà pourquoi la main de Moïse devient lépreuse

http://fr.wikipedia.org/wiki/Man%C3%A9thon_de_Sebennytos
Manéthon de Sebennytos (en grec ancien Μανέθων, Μανέθως) (IIIe siècle avant notre ère) est un prêtre égyptien qui a écrit une Histoire de l'Égypte (Ægyptiaca) en trois volumes en grec sous le règne de Ptolémée II, mais sans doute à la demande de son prédécesseur Ptolémée Ier Sôter. Manéthon était un Égyptien originaire de Sebennytos, ville du delta du Nil et dernière capitale pharaonique des Nectanébo. En tant que prêtre, il avait sans doute accès aux listes royales des bibliothèques de temples, mais aussi aux contes populaires à propos de divers pharaons mythiques. C'est à Manéthon que l'on doit la division en trente dynasties des souverains d'Égypte, toujours utilisée par les égyptologues avec quelques modifications (dynastie égyptienne zéro par exemple), car elle rend l'analyse de l'histoire égyptienne plus commode. C'est également à lui que l'on doit l'usage d'appeler Aménophis les Amenhotep, Thoutmôsis les Djéhoutimès ou Sésostris les Sénousert. Il s'agit là en effet des transcriptions hellénisées de noms égyptiens

. Moïse (Luke Skywalker...:-D ) doit ramener l'équilibre en Égypte (pcq Dieu a vu la misère du peuple de l'Égypte/Hébreu)

2:23 Longtemps après, le roi d'Égypte mourut, et les enfants d'Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu'à Dieu.

2:24 Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.

2:25 Dieu regarda les enfants d'Israël, et il en eut compassion.

. le pharaon = bâton/serpent (on retrouverait sur la tombe de Ranses I un tel dessin)

4:2 L'Éternel lui dit: Qu'y a-t-il dans ta main? Il répondit: Une verge.

4:3 L'Éternel dit: Jette-la par terre. Il la jeta par terre, et elle devint un serpent. Moïse fuyait devant lui.

. le serpent de Moïse qui avale les 7 serpents des prêtres égyptiens se retrouve dans les textes des pyramides : Moïse revient pour prendre le pouvoir comme pharaon mais est devancé par son frère Aaron
. les 10 plaies d'Égypte = un an = annonce la mort du fils d'Akhenaton :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Smenkhkar%C3%AA
Smenkhkarê est le onzième pharaon de la XVIIIe dynastie (période du Nouvel Empire) s'il a vraiment régné, car son histoire est sujette à un débat entre les égyptologues. Manéthon donne au successeur du roi Oros, que l'on considère généralement comme identique à Amenhotep IV / Akhénaton, le nom de Ouaenrê, Acenchêrês ou Acherrês ou encore Achencherês et l'appelle « sa fille ». Manéthon lui attribue deux ans et un mois de règne (d'après Flavius Josèphe). Smenkhkarê ne figure pas sur les tables d'Abydos.
. ces 10 plaies sont contraire à l'ancienne Égypte puisqu'elles annoncent la mort alors que Sirius annonce la naissance d'Horus
. Toutankhamon succède mais est sous la tutelle du grand prêtre Aÿ qui maudit la ville lumière d'Akhenaton et procède à un exode massif de sa population
. Aÿ à son tour succède à Toutankhamon et rétablit non seulement le culte d'Amon mais l'économie de l'Égypte (les 7 vaches maigres et grasses du rêve de Joseph)
. Horemheb (qui serait Aaron) succède à Aÿ en prenant de vitesse son frère Moïse retiré sur la montagne pendant 40 jrs pour le deuil du pharaon Aÿ
. Moïse derait succéder à Horemheb, selon Sabbah en tant que Ramses I
. le veau d'or est un péché biblique alors qu'il représente le visage du pharaon dans sa cérémonie royale = visage de Râ, que l'on retrouve dans le temple de Dendérah

http://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d%27Hathor_(Dend%C3%A9rah)
Le temple d'Hathor situé à Dendérah est un temple égyptien dédié au culte de la déesse Hathor, il fut construit sous Pépi Ier1 et restauré plusieurs fois par la suite jusqu'aux derniers Ptolémées.

Selon Sylvie Cauville, égyptologue, auteur de nombreux ouvrages dont L'Œil de Ré2, la charte de fondation du temple de Dendérah fait partie des écrits anciens de la bibliothèque de Khéops.

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Les Secrets de la Bible # 5 et plus

par panthère58, vendredi 15 mai 2015, 18:04 (il y a 3268 jours) @ panthère58

:-) Épisode #5 : Mystérieuses Prophéties

Encore une fois, la véracité historique est reléguée aux oubliettes...
On exploite essentiellement l'angle théologique.

Quand même un survol rapide des diverses prophéties bibliques bien vulgarisées. Mais ça l'a le défaut de cette qualité : peu d'info laisse place à diverses interprétations et perceptions selon le degré d'objectivité des néophytes en la matière. Et ça peu déraper...

Pourquoi ça intéresse encore autant de gens ?
Parce que nous sommes dans le moment présent.
La personne qui avance en âge et qui découvre ces "prophéties" est évidemment attirée puisque dans le fond, elles ne se sont pas encore réalisées, en tout cas, selon plusieurs exégètes en la matière. Et on en parle toujours comme si c'était sur le point d'arriver.
C'est donc toujours d'actualité, un peu beaucoup par défaut.

Mais on en apprend toujours un peu :

. la définition de navi (prophète) qui diffère, qui est nuancée
. la prophétie de Paul (Thessaloniciens) s'oppose à celle de Jean de Patmos (Apocalypse)
. les prophéties de l'Ancien Testament baignent dans l'environnement de l'empire romain et elles sont essentiellement messianiques; on attend le "sauveur" qui les délivrera du joug romain
. l'éruption du Vésuve en l'an 79 de notre Ère influence les croyances prophétiques
. pour échapper à la censure romaine et à sa poigne de fer, les écrits sont codés d'un langage métaphorique
. la prostituée de Babylone est associée à Rome (les 7 collines et le sang des persécutions)

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:-) Marie-Madeleine

De la revue no 21 Les Énigmes de l'Histoire
(malheureusement épuisée donc pas de photo)
Dossier Marie-Madeleine
Par Guillaume Ducrot

No 20
[image]

. Qui est Marie-Madeleine ?
Celle des évangiles canoniques ou celle des évangiles apocryphes (gnostiques - Nag Hammadi) ?
. Ça concerne la place des femmes dans le christianisme et dans la civilisation occidentale.

. Pierre = église officielle judéo-chrétienne
. Marie-Madeleine = courant "johannique" et/ou "johannite"

Extrait p.43 La littérature gnostique n'hésite donc pas à accorder une place prépondérante à Marie de Magdala, qui aurait surpassé tous les autres apôtres dans le coeur du Christ, bien qu'elle soit une femme.

Extrait p.45 Les évangiles apocryphes se placent donc en opposition avec les évangiles canoniques...

Extrait p.47 Marie-Madeleine était-elle « la femme qui savait Tout » ?

Roger Sabbah parle de la même façon du patriarche Joseph qui « savait Tout » !

. Quelle est la relation entre Jésus et Marie-Madeleine ?
Spirituel ? (couple spirituel)
Fraternel ?
Physique ?
. Correspondance avec Simon le Mage et sa Hélène !
. Le baiser était-il amoureux ou symbolique du souffle divin qui génère l'être spirituel ?
. Marie-Madeleine était-elle confondue avec les prostituées sacrées du culte de la Déesse des sociétés primitives matriarcales ?
. Était-elle l'incarnation de la Sophia ?
. les pour et les contre du statut de couple
. Ont-ils eu une descendance ? Plusieurs le pensent...

[image]
[image]

Extrait p.59 Le personnage de Marie-Madeleine est bien mystérieux. Son identité même demeure obscure, car plusieurs Marie historiques s'entremêlent dans les récits bibliques.

Cet extrait reflète une impression qui revient consatamment chez ceux qui étudient et analysent les textes bibliques et leurs personnages : ça donne du sens aux essais et aux récits d'Anton Parks.


http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangiles

Histoire du canon des Évangiles

Le canon des évangiles est un décret qui a fixé le contenu des Évangiles du Nouveau Testament.

Dès le IIe siècle, sont réputés canoniques pour l'Église de Rome, les quatre de la liste ci-dessus. Voir par exemple le Contre les hérésies d'Irénée, daté de 170 environ. En revanche, pour Irénée de Lyon le Pasteur d'Hermas et la Didachè faisaient partie du canon, mais ces textes n'ont pas été retenus lorsque la sélection définitive est intervenue au VIe siècle. À ce moment a été adjointe l'Apocalypse, qui a longtemps été écartée car beaucoup trop anti-romains26.

Les écrits de Luc, son évangile et les Actes des Apôtres, nous sont parvenus sous deux formes assez différentes : le texte alexandrin et le texte dit « occidental ».

Évangiles apocryphes

Les récits de la vie de Jésus qui n'ont pas été retenus comme faisant partie du canon officiel ont été désignés sous le terme d'« évangiles apocryphes » (étymologiquement : « évangiles cachés »). Ils ont été longtemps délaissés, mais l'exégèse moderne s'y intéresse à nouveau.
Les artistes, au cours des âges, en ont souvent retenu des légendes pieuses qui ont joué un assez grand rôle. Des collections de maximes, comme l'Évangile de Thomas, revêtent un intérêt historique. De même, l'Évangile de Pierre, dont un fragment a été retrouvé en Égypte en 1884, est le seul à contenir une description de la résurrection de Jésus. Elles semblent défendre des doctrines gnostiques. Certains de ces évangiles sont proches de légendes populaires tendant à combler les vides du récit des quatre évangiles réputés plus anciens. Parmi les traditions bien présentes dans l'Église catholique mais n'apparaissant pas dans les évangiles officiels, on trouve le nom des parents de Marie, mère de Jésus (qui se prénommeraient Anne et Joachim), ou la présence du bœuf et de l'âne dans la crèche où est né Jésus.

. évangiles apocryphes de Thomas, de Philippe et de Marie de Magdala, le Pistis Sophia et Dialogue du Sauveur

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pistis_sophia

La Pistis Sophia est un traité gnostique, écrit en grec vers 330 par un Grec d'Égypte, conservé dans sa version copte écrite vers 350.

La Pistis Sophia fut le commencement de la redécouverte moderne des évangiles gnostiques. Du fait de son élaboration si précise, l’œuvre présente une introduction complète au gnosticisme, y compris bien des aspects qui ont constitué les plus grands pôles d'intérêts dans les textes de Nag Hammadi.

La Pistis Sophia prétend faire un compte rendu des échanges que Jésus eut avec ses disciples durant les douze années qui suivirent la Résurrection.

Les disciples et les saintes femmes paraissent tour à tour en scène, et proposent des questions à Jésus qui y répond selon les données gnostiques. Ces questions touchent à la cosmogonie, la théorie des émanations, la nature et la hiérarchie des esprits, l'origine du mal.

Les réponses diffèrent radicalement de celles des textes canoniques, que ce soit par la description des puissances spirituelles qui dirigent l'univers, la croyance à la réincarnation, ou l'utilisation fréquente de formules magiques et d'invocations. De nombreuses sections y traitent des étapes au cours desquelles Jésus libère la figure surnaturelle (et féminine) de Sophia, la Sagesse céleste, de ses liens avec l'erreur et le monde matériel ; elle est progressivement réintégrée au ciel dans son statut divin d'antan.

Les événements décrits se déroulent sur un plan symbolique, mythique et psychologique, ce qui est typique des textes gnostiques, en nette opposition avec l'attachement de l’orthodoxie chrétienne à la réalité historique.

D’une façon très similaire aux textes de Nag Hammadi un siècle plus tard, la Pistis Sophia déclencha une grande vague d’intérêt, en particulier dans les milieux ésotériques.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dialogue_du_Sauveur

Le Dialogue du Sauveur est un écrit apocryphe chrétien teinté de gnosticisme1 dont la rédaction remonte à la fin du IIIe ou au début du IVe siècle2. Il figure dans la cinquième partie du codex III de Nag Hammadi. Rédigé en copte, probablement sur base d'un original grec, le document fait partie du genre littéraire répandu des « dialogues de révélation ».

Le texte relève du genre littéraire du « dialogue de révélation » répandu chez les gnostiques, caractérisé par une relation maître-disciple cadrée dans un schéma question-réponse dans une visée doctrinale dont sont absentes les polémiques, destinée à l'instruction ou l'édification des communautés auxquelles il s'adresse. Certains chercheurs y voient des ouvrages apologétiques destinés à raffermir la doctrine gnostique face à ses opposants8. Le texte n'a aucune portée missionnaire, ne comportant aucun élément destiné à convaincre des non-initiés ; il ne constitue pas davantage un document doctrinal pour nouveaux initiés.

Ce genre de dialogue, bien que singulier aux communautés gnostiques, est inspiré de la littérature hermétique, qui emprunte au dialogue philosophique et au modèle hellénistique des « erotapokriseis », les « questions-réponses » usitées dans des débats jurisprudentiels ou d'exégèse homérique9.

Le Dialogue du Sauveur s'ouvre sur un discours du Sauveur à ses disciples, leur expliquant le chemin de l'âme vers le repos, après la dissolution du corps et les obstacles qu'elle y rencontre10. Plutôt qu'au Christ ressuscité, le Sauveur semble s'y apparenter davantage au Jésus terrestre avant qu'il ait atteint l'étape de la dissolution. Le document se poursuit par un dialogue entre le Sauveur et ses disciples – particulièrement Matthieu, Marie et Jude, le « frère jumeau du Seigneur »11 – sous formes de brèves questions et réponses. Certaines réponses sont plus longues et intègrent des éléments cosmologiques12 et le dialogue fait parfois place à des actions13. On y trouve également des visions apocalyptiques14.

Le Dialogue du Sauveur est moins ésotérique que l'Évangile de Thomas avec lequel il partage cependant un certain manque d'organisation dans la structure, qui correspond peut-être à un procédé d'obscurcissement délibéré du texte afin de ne pas rendre trop évidente la révélation dont il est porteur et de stimuler l'intellect15 pour atteindre la « vérité ».

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Les Secrets de la Bible # 5 suite et fin

par panthère58, mardi 19 mai 2015, 19:05 (il y a 3264 jours) @ panthère58

1. :-) Complément épisode #5 Mystérieuses prophéties

Mais on en apprend toujours un peu :

. la définition de navi (prophète) qui diffère, qui est nuancée

navi = mot hébreu qui ne veut pas dire prophète mais transmettre, déclaré, parlé la parole, le message de dieu

. la prophétie de Paul (Thessaloniciens) s'oppose à celle de Jean de Patmos (Apocalypse)

Jean : sa Jérusalem céleste descend du ciel !
Paul : son enlèvement, son ravissement fait monter au ciel !

. les prophéties de l'Ancien Testament baignent dans l'environnement de l'empire romain et elles sont essentiellement messianiques; on attend le "sauveur" qui les délivrera du joug romain

. l'éruption du Vésuve en l'an 79 de notre Ère influence les croyances prophétiques

Notamment celle de Jean qui y voyait une opportunité pour créer l'espoir.

. pour échapper à la censure romaine et à sa poigne de fer, les écrits sont codés d'un langage métaphorique
. la prostituée de Babylone est associée à Rome (les 7 collines et le sang des persécutions)

Car la grande prostituée, une bête à 7 têtes, boit une coupe de sang.

. Daniel est exilé en Babylone et est conseillé du Nabuchodonosor II mais refuse d'adorer leurs dieux. Il est l'un des premiers à évoquer une vie après la mort dans l'Ancien Testament. Il crée l'expression le Fils de l'homme si déterminante pour l'interprétation du Nouveau Testament.

. Ézéchiel : comme Akhenaton, il ouvre la porte au fait que chacun peut vivre son expérience mystique avec "dieu" sans besoin d'intermédiare, soit le clergé. Les adeptes d'Ézéchiel pensent qu'en jeûnant et priant, ils peuvent vivre cette expérience mystique. Ézéchiel sert de fondement à la Kabbale qui sert à interpréter la dimension mystique du judaïsme. Pour Anton Parks, cette Kabbale origine de l'influence égyptienne.

Extraits du Testament de la Vierge d'Anton Parks :

1. p.152 Dans la logique de la nouvelle foi prônée par Akhenaton, chacun pouvait être son propre prêtre et n'avait plus besoin du clergé !

2. p.131 Toutes les sept formeront les sept Hathor dont nous avons parlé. Ces dernières sont les annonciatrices de la naissance du fils solaire Horus, mais aussi les initiatrices du roi. La Kabbale, qui tire ses sources de l'Égypte ancienne, ne cache pas cet aspect normalement secret...
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:-) 2. Atlantide

p.27 Les Énigmes de l'Histoire no 21 :

...il semble que les pyramides soient plus anciennes qu'on le pensait et qu'elles ne furent pas bâties par des esclaves... De nombreuses cosmogonies de la planète recoupent la cosmogonie sumérienne... Il semble que nous connaissions bien mal notre passé et notre planète..[...] Mais derrière l'Atlantide et son mythe se cache un autre mythe plus passionnant encore ; celui d'un peuple venu d'ailleurs à qui la Terre devrait soit sa population, soit son développement, soit ses civilisations.

[image]

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:-) 3. Smallville

Du lexique d'Anton Parks (ci-haut) :

Kiristi : "fils ardent de la vie" ou encore "poisson des étoiles et de la vie". Les Kiristi sont des fils des Étoiles, des émissaires Kadistu qui travaillent dans l'univers pour la Source.

Clark Kent/Kal-El = fils solaire
Personnage créé par : voir lien de JMtRoseCroix
http://www.orandia.com/forum/index.php?mode=entry&id=59073

http://fr.wikipedia.org/wiki/Smallville
Fiche technique[modifier le code]
Titre original : Smallville
Titre français : Smallville
Création : Alfred Gough et Miles Millar
Réalisation : James Marshall, Greg Beeman, Mike Rohl et Jeannot Szwarc
Scénario : Alfred Gough,Miles Millar, Joe Shuster et Jerry Siegel

Inspiré par des Juifs, des Hébreux qui eux ont été inspirés par l'Égypte ancienne prédynastique et antédiluvienne, on peut donc voir le Serpent biblique représentant l'Espoir pour l'Humanité. Le Serpent étant associé à Enki/Osiris/Horus qui a défendu, enseigné et protégé l'Humanité contre le clan opposé des dieux au sien : Sumer VS Égypte !

[image]

Je réécoutais hier l'épisode 11 (qui contient deux parties) de la neuvième saison :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saison_9_de_Smallville#.C3.89pisodes_11_et_12_:_L.27.C3.89...

Épisodes 11 et 12 : L'Étoffe des héros (partie 1 et 2)
Titre original : Absolute Justice (Part 1: Society et Part 2: Legends)

Diffusions : États-Unis : 5 février 2010
France : 24 mai 2010 sur TF6 et 11 novembre 2010 (partie 1), et 18 novembre 2010 (partie 2) sur W9
Québec : 25 avril 2011 et 2 mai 2011 sur VRAK.TV

Résumé : Pour venger son père, Icicle s'attaque aux membres d'une équipe de justiciers, la Société de Justice d'Amérique. Ces attaques sont en fait commanditées par l'agent Waller, dans le but de « remettre en piste » cette société, afin de se préparer à l'apocalypse qui approche. Ainsi, après les meurtres de Sylvester Pemberton (Star-Spangled Kid) et de Wesley Dodds (Sandman):-D , Hawkman, le Docteur Fate et Stargirl, membres de cette équipe, font alliance avec Clark, Oliver, John Jones et Chloé pour vaincre Icicle...

Dans cet épisode apparaissent plusieurs objets appartenant à des héros célèbres tels que la lanterne et l'anneau de Alan Scott (Green Lantern), le casque de Jay Garrick (le premier Flash), les gants de Ted Grant (Wildcat (DC Comics)), la ceinture de Terry Sloane (Mister Terrific) ainsi que le casque et la masse de Shayera Hall (Hawkgirl).

Un personnage-clé de ces deux épisodes : Dr. Fate qui porte le casque de Nabu.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Docteur_Fate

Pouvoirs

Doctor fate voit le destin/l'avenir de toutes les personnes qu'il voit, mais ne peut connaître le sien. Son casque télépathique et la somme de connaissances qu'il engendre au fur et à mesure de ces rencontres rendent peu à peu le possesseur du casque complètement fou. Il peut voler et est invulnérable à la magie. Son casque lui permet de converser avec Nabu, un puissant mage de l'égypte antique, sinon le plus puissant. Par ce biais le porteur du casque, choisi par Nabu a ainsi accès à une immense bibliothèque de sort. Dr Fate est un avatar de l'ordre.

[image]

Voici ce qu'il dit à Clark Kent dans l'épisode :

Le jour où tu te révèleras au monde, nous basculerons dans une nouvelle ère, Clark, une ère où les justiciers trouveront leur place. Tout commencera quand ils te verront t'élever vers le ciel. Tu représenteras l'espoir de jours meilleurs. Tout le monde se ralliera à ton message.

Puis sur l'entrefait, Loïs s'annonce; Clark fuit la place et laisse Dr. Fate lui parler :

Je vois votre destin Loïs Lane. Vous êtes celle dont il aura besoin. Il est celui dont vous aurez besoin.

Puis il répond à la question de Loïs Lane : "Qu'est-ce que vous dites ?" :

Le Sauveur, celui qui nous guidera tous sur le sentier de la conscience !

Je ne sais pas pourquoi... ! :-D mais ce dialogue, je trouvais que ça "fittait" bien avec le forum.

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Les Apocryphes et la gnose

par glevesque ⌂, jeudi 21 mai 2015, 11:26 (il y a 3262 jours) @ panthère58

Le Web Télé : Les Apocryphes et la gnose

https://sites.google.com/site/lewebtele/apocryphes

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Les Secrets de la Bible : Anton Parks #3

par panthère58, jeudi 21 mai 2015, 11:33 (il y a 3262 jours) @ panthère58

:-) Les Secrets de la Bible #6

Ce soir 20H sur Canal D : La sexualité dans les Écritues saintes
En reprise lundi 15H et mercredi 10H
Pour les noctambules ou insomniaques : 1H dans la nuit de lundi

:-) Anton Parks 3

[image]

JOSEPH, L'AIMÉ DE MARIE

VOICI CE QUE PARKS DÉVELOPPE DANS CE CHAPÎTRE

pp.97 à 119

. description de Joseph selon le grec, l'araméen, le sumérien et les diverses traductions sémantiques

. liens entre Ptah, l'archétype d'Osiris, et Saint-Joseph

1661 : http://www.chretiensmagazine.fr/2010/03/louis-xiv-consacre-la-france-saint.html

En 1621, le pape Grégoire XV proclama que la fête de saint Joseph serait fête de précepte pour l'Eglise universelle (le 19 mars devient alors une fête chômée). Toutefois cette décision pontificale ne fut pas reçue partout immédiatement, l'aval des princes étant nécessaire pour qu'elle ait force de loi dans chaque royaume.

En France, c'est au tout début du règne personnel de Louis XIV que la saint Joseph fut ainsi reconnue, et cela avec une rapidité confondante. Qu'on en juge : dans la nuit du 8 au 9 mars 1661, le cardinal Mazarin meurt, après plus de quinze ans de gouvernement. Les 9 et 10 mars, Louis XIV, âgé de 22 ans prit personnellement le pouvoir et, avec une détermination qui causa la surprise générale,ne nomma pas de premier ministre ; il s'entoura cependant de deux conseils pour faire entériner ses décisions.

1870 : http://www.saintjosephduweb.com/Pie-IX-declare-saint-Joseph-Patron-de-l-Eglise-Universe...

PIE IX (1792-1878)


Au début de son Pontificat, le 10 décembre 1847, Pie IX établit la fête et l’office du Patronage de saint Joseph, qu’il fixe au III° dimanche après Pâques. Au cours d’une allocution en 1854, il parle de saint Joseph comme de la plus sûre espérance de l’Eglise après la Sainte Vierge. Enfin, Le 8 décembre 1870, Pie IX déclare officiellement saint Joseph Patron de l’Eglise universelle ; et il élève la fête du 19 mars au rite double de première classe par un décret « Urbi et orbi ».

Pie IX Pape pour perpétuelle mémoire Décret « Urbi et orbi »

De même que Dieu établit le Patriarche Joseph, fils de Jacob, gouverneur de toute l’Egypte, pour assurer au peuple le froment nécessaire à la vie, ainsi, lorsque furent accomplis les temps où l’Eternel allait envoyer sur la terre son Fils unique, pour racheter le monde, il choisit un autre Joseph dont le premier était la figure ; il l’établit seigneur et prince de sa maison et de ses biens ; il commit à sa garde ses plus riches trésors. En effet, Joseph épousa l’Immaculée Vierge Marie, de laquelle, par la vertu du Saint-Esprit, est né Jésus-Christ, qui voulut aux yeux de tous passer pour le fils de Joseph et daigna lui être soumis. Celui que tant de prophètes et de rois avaient souhaité de voir, non seulement Joseph le vit, mais il conversa avec lui, il le pressa dans les bras d’une paternelle tendresse, il le couvrit de baisers ; avec un soin jaloux et une sollicitude sans égale, il nourrit Celui que les fidèles devaient manger comme le pain de l’éternelle vie.

. le fleur de lys blanc est l'un de ces liens : symbole de royauté en Égypte ancienne

[image]

. la personnalité de Joseph versus celle d'Osiris selon le Nouveau Testament et la mythologie égyptienne, selon la coutume hébraïque ainsi que la notion de Saint-Esprit

. le rôle et la définition des sept Hathor (vaches grasses égyptiennes)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hathor

Dans la mythologie égyptienne, Hathor (grec : Athyr, « Maison d'Horus »), est la déesse de l'amour, la beauté, la musique, la maternité et de la joie.

C'est à l'origine une déesse céleste confondue avec Nout. Son attribut est le ménat (collier à contrepoids). Considérée comme l'œil de Rê, c'est elle qui, dans la version de l'Ogdoade d'Hermopolis, châtie les humains.

Mais elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l'amour. Dans ce rôle, elle est vénérée à Dendérah et associée au dieu Horus, dans la ville d'Edfou. Elle est représentée sous les traits d'une vache, ou d'une femme portant le disque solaire entre ses cornes.

Hathor a pour parèdre Horus (son nom signifie « Demeure du dieu Horus », ce qui fait d'elle l'épouse du dieu-faucon) et pour fils Harsomtous (surnommé Horus le jeune) et Ihy.

Elle est une des déesses les plus populaires et importantes durant tout le long de l'histoire de l'Égypte antique, et est vénérée aussi bien par la famille royale (elle est la nourrice du pharaon) que par les gens du commun, dans les tombes desquels elle est décrite comme « maîtresse de l'Ouest », accueillant le mort dans sa nouvelle vie4. Elle aide aussi les femmes à donner naissance, et est la déesse patronne des mineurs.

Elle est également vénérée hors d'Égypte : elle porte les titres de « dame de Nubie », « reine de Libye », « épouse de Syrie » et « grande de Palestine ». Elle est intégrée très tôt au panthéon phénicien en grande « dame de Byblos », mais aussi reine du pays de Pount.

Durant le troisième millénaire avant notre ère, Hathor, tout comme la déesse Nout, est associée à la Voie lactée. Les quatre pattes de la vache céleste représentant Nout ou Hathor peuvent être vues comme les piliers sur lesquels le ciel est porté, les étoiles sur son ventre représentant la Voie lactée sur laquelle vogue la barque solaire de Rê, représentant le soleil11. En Égypte antique, la Voie lactée est vue comme une chute d'eau dans les cieux, comme Le Nil dans le ciel. À cause de cela, Hathor est considérée comme étant à l'origine de la crue annuelle du Nil. Cela explique aussi pourquoi elle est vue comme un annonciatrice d'une naissance imminente, en analogie avec le sac amniotique qui se casse et se vide de ses eaux.

. ni Joseph ni Osiris n'ont engendré personnellement leur progéniture (Jésus/Horus)

. comment par les papyrus et les tablettes d'argile Enki (Eridu - Irak) = Osiris (Abdju - Abydos - Égypte) et trace un parallèle avec le Joseph du Nouveau Testament

Extrait p.102 Gérard Mordillat et Jérôme Prieur remarquent, dans leur minutieuse étude sur les origines du christianisme, l'étonnante absence de Joseph dans le Nouveau Testament...

[image]

. lien entre l'eau du Nil, Osiris et Christ Jésus : comment l'eau est changée en vin ! et son symbolisme. (en marge du meurtre d'Osiris)

Extrait p.104 L'eau du fleuve est ainsi devenue l'eau de résurrection dans et par le souvenir du dieu mort. *

* Référence :

[image]

. l'emblème du clan d'Asar (Osiris), sa provenance, sa signification, son rapprochement avec Juges 7:25

http://saintebible.com/judges/7-25.htm

24Gédéon envoya des messagers dans toute la montagne d'Ephraïm, pour dire: Descendez à la rencontre de Madian, et coupez-leur le passage des eaux jusqu'à Beth-Bara et celui du Jourdain. Tous les hommes d'Ephraïm se rassemblèrent et ils s'emparèrent du passage des eaux jusqu'à Beth-Bara et de celui du Jourdain. 25Ils saisirent deux chefs de Madian, Oreb et Zeeb; ils tuèrent Oreb au rocher d'Oreb, et ils tuèrent Zeeb au pressoir de Zeeb. Ils poursuivirent Madian, et ils apportèrent les têtes d'Oreb et de Zeeb à Gédéon de l'autre côté du Jourdain.

. explication de la dîme/offrande liée à Enki-Éa

Extrait p.107 Que cela soit en Mésopotamie, en Égypte ou ensuite à Jérusalem, le système était pratiquement le même : le clergé assumait le lien entre les dieux et les mortels.

Extrait p.111 Après cet étalage de preuves sémantiques, il serait bien mal venu de ne pas reconnaître que les anciens Hébreux connaissaient parfaitement la mythologie égyptienne et mésopotamienne. Il serait également mal venu de ne pas se rendre à l'évidence : la fonction "christique" d'Osiris est en relation avec sa mort et sa mise en terre. Osiris ayant subi, grâce à Isis et Nephtys, le rituel KRST afin de pouvoir renaître à la lumière.

http://secretebase.free.fr/religions/resurrection/resurrection.htm

TEXTES PRECURSEURS

Il n'y a pas d'indices sur les textes précurseurs, mais il semblerait qu'on en retrouve les traces à travers les formules du Livre des morts et dans les Textes des Pyramides. En Egypte, la gnose se transforma en une croyance religieuse et populaire (comme cela s'est produit dans d'autres religions) mal interprétée par les générations futures en perdant la capacité de comprendre la signification ésotérique des textes sacrés.

Les textes précurseurs donnent naissance aux croyances antiques et à nos religions, pour finalement organiser notre monde car c'est toujours notre système. Il est évident qu'il y eu a un mauvais sens de lecture et une mauvaise interprétation des signes et des symboles, et cela depuis l'Egypte antique !

LE LIVRE DES MORTS

Livre du retour à la lumière du jour

Le Livre des morts (mieux traduit par « Livre du retour à la lumière du jour ») tire ses origines dans une longue tradition scripturale que l'on peut faire remonter jusqu'à l'Ancien Empire égyptien ; les premiers textes funéraires étant les Textes des Pyramides. Aucun exemplaire du livre des morts ne contient toutes les formules connues et recensées. Les exemplaires les plus complets sont tardifs (dynastie des Ptolémées) tel le papyrus de Turin. Les différents exemplaires du Livre des Morts ne sont pas tous identiques, car le bénéficiaire choisit les formules qui lui conviennent. Certains peuvent donc être courts, alors que d'autres reproduisent l'ensemble, ou presque, du corpus.

Le Livre des morts des Anciens Égyptiens a pour véritable titre, à l'époque de l'Égypte antique, "Livre pour Sortir au Jour". Le « jour » en question est celui des vivants, mais aussi de tout principe lumineux s'opposant aux ténèbres, à l'oubli, à l'anéantissement et à la mort. Il s'agit de rouleaux de papyrus, recouverts de formules funéraires, placés à proximité de la momie ou contre celle-ci, dans les bandelettes.

Dans cette perspective, le défunt égyptien cherche à voyager dans la barque du dieu soleil Rê et à traverser le royaume d'Osiris (version nocturne du Soleil diurne en cours de régénération). Le livre des morts est au Nouvel Empire destinées à une population plus large, donc largement fantaisiste. Comme avec les fresques sur les murs, les artistes égyptiens ont toujours su inclure leur petite touche et aucun livre n'est tout à fait semblable aux autres.

ANUBIS LE GARDIEN ET LE LAC SACRE

Ces chambres sous le SPHINX représentent les couches de l'enfer, elles précèdent la résurrection. C'est pourquoi OSIRIS est jeté aux enfers après avoir été tué par SETH, et que JESUS descend aux enfers après sa crucifixion. Joseph d'Arimathie enveloppe le corps de JESUS crucifié en lin avant qu'il ne le place dans une tombe, puis les deux Marys apportent des épices et des parfums pour embaumer le corps, tout comme ISIS et NEPHTYS avec OSIRIS (Ausar).

[...]

Avec l’aide du principe d’ANUBIS, le " REVENANT " obtiendrait l’énergie du Kundalini, c'est à dire une modification de l'ADN. Ce courant énergétique lui donnerait des pouvoirs. L'élu (le Christ ou KRST) aurait donc un sens de perception fabuleux, une grande mémoire, une facilité d'adaptation remarquable, il serait aussi rusé et toute sa vie il aurait un guide (un ange gardien) pour lui donner des informations (notament à travers la méditation et les rêves) et l'aider. Il y aurait aussi des effets négatifs.

. par la gématrie, l'analogie Abraham Lincoln vs John F. Kennedy sied bien à la démonstration faite par Anton Parks

Extrait p.112 Nous allons dès à présent nous focaliser quelques instants sur les chiffres rattachés à Jésus-Christ et constater qu'ils sont en rapport avec la mort d'Osiris...

. les chiffres 72 et 14 sont à l'honneur et Parks arrive aussi à la même conclusion que Nassim Haramein : le chiffre du dieu biblique Yahvé est 72 (bien qu'Haramein multiplie par 2, contrepartie féminine de Yahvé, pour obtenir 144)

Extrait p.118 Le chiffre 3 figure en occultisme le sommet de la hiérarchie divine ! Il est également le symbole du Christ, qui est généralement regardé à la fois comme Roi, Prêtre et Prophète.

;-) Petite trouvaille personnelle anecdotique : 72 moins 14 = 58 !
Et si l'on y adjoint le "3" = 358

http://www.orandia.com/forum/index.php?id=99859

http://www.orandia.com/forum/index.php?id=25850
Extrait : Le serpent apparaît dans de multiples mythes créationnistes où il est décrit comme un esprit sage et bienveillant. En hébreu, il est nahash, dérivé de la racine « Nhsh » signifiant « déchiffrer », « trouver ».
Nahash ="Serpent"= Messie
D'après la Gnose ce reptile n'est pas l'incarnation du mal, mais le porteur de la révélation, de l'esprit de Lumière, donc du Christ. D'après la mysti­que des nombres, chère à la Kabbale, le serpent, en hébreu nahash, représente 358 tout comme le Messie, Mashiha.

Extrait p.119 Il est de plus en plus indéniable que les différents rédacteurs de la Bible et de textes apocryphes comme celui d'Enoch se sont largement inspirés du mythe osirien. Pourquoi et dans quel but ? Cette étude va nous révéler encore bien des secrets qui vont nous permettre de démystifier l'insondable et de dévoiler l'impensable au grand jour.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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Les Secrets de la Bible # 6 Sexualité

par panthère58, vendredi 22 mai 2015, 14:11 (il y a 3261 jours) @ panthère58

:-) Épisode #6 Les Secrets de la Bible

LA SEXUALITÉ DANS LES ÉCRITURES SAINTES

. meilleur épisode jusqu'à maintenant
. en reprise lundi 01H et 15H, mercredi 10H
. la première chose qui me vient à l'esprit pour résumer l'épidose : maintenant on sait d'où vient l'expression "prendre son pied" ! :-D
Merci à Ruth, David, et Marie-Madeleine...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Ruth

Le livre de Ruth (en hébreu מגילת רות Megilath Ruth, le rouleau de Ruth) est un livre de la Bible hébraïque, classé parmi les livres historiques de l'Ancien Testament chrétien et parmi les livres des Ketouvim (Écrits) dans la tradition juive.

L'histoire de Ruth se déroule à l'époque où les Juges dirigeaient le peuple d'Israël. Il s'agit de montrer comment une femme étrangère est non seulement entrée dans le peuple d'Israël mais est devenue l'ancêtre du Roi David. Le récit met l'accent sur la loyauté exemplaire de la Moabite Ruth, vis-à-vis de sa belle-famille comme de YHWH.

http://www.bible-en-ligne.net/bible,08O-3,ruth.php

3:4 Et quand il ira se coucher, observe le lieu où il se couche. Ensuite va, découvre ses pieds, et couche-toi. Il te dira lui-même ce que tu as à faire.

http://www.bible-en-ligne.net/bible,10O-11,2-samuel.php

11:8 Puis David dit à Urie: Descends dans ta maison, et lave tes pieds. Urie sortit de la maison royale, et il fut suivi d'un présent du roi.

http://www.bible-en-ligne.net/bible,42N-7,luc.php

7:37 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum,

7:38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.

7:44 Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.

Anton Parks
Testament de la Vierge
Éd. Nouvelle Terre
p.143 L'apôtre Luc prétend également en 7:38 de son Évangile que le Christ aurait absout une pécheresse qui lui aurait arrosé les pieds de ses larmes. Au 6ième siècle, l'Église a officiellement identifié et assimilé cette pécheresse à Marie-Madeleine et Marie de Béthanie par l'intermédiaire du pape Grégoire le Grand (Homiliae in Evengelium 2:33). Pour quelle raison Isis, et ensuite son époux Osiris, dit le KRST ("le mis en terre"), auraient-ils pu pardonner une Nephtys anéantie par les remords, si ce n'est parce qu'elle les avait dupés en s'étant fait passer pour sa soeur, la Reine du Trône ?

. dans le fond, Nagasaki et Hiroshima sont les Sodome et Gomorrhe d'aujourd'hui qui ont été détruites par le "dieu" américain; n'est-ce pas aussi le discours de George W. Bush et compagnie de dire qu'eux sont vertueux (Dieu) et que les autres sont corrompus (le Mal)... Oui, les USA ont envoyé leurs "anges ailés" pour détruire les villes japonaises.

. la procréation surpasse la moralité en tout point; et d'importants personnages bibliques comme Salomon sont issus de polygamie, d'inceste, d'adultère et/ou de viol. On peut comparer avec la Nouvelle-France et le Québec dont le clergé a priorisé la procréation à cause du contexte.

. pourquoi la sexualité est-elle si honteuse et discriminatoire aujourd'hui (notre Ère) ? Merci à Paul, à Saint-Augustin (péché originel) et au clergé catholique pour qui l'adoration de Dieu ne peut souffrir de la concurrence de la sexualité surtout quand cette adoration sert leurs desseins, assure leur pouvoir et leur richesse. Quand on voit tous les scandales sexuels qui ont jalonné l'histoire de l'Église chrétienne, on s'en étonne... ! :-P

. le mariage traditionnel est plus récent qu'on le présuppose

. les choses ont changé aujourd'hui à cause de l'interprétation que l'on fait de l'épisode du Jardin d'Éden dans la Génèse.

Somme toute un très bon épisode qui replace les choses pour certains faits comme l'homosexualité. Merci à David et Jonathan !

http://www.bible-en-ligne.net/bible,09O-18,1-samuel.php

18:1 David avait achevé de parler à Saül. Et dès lors l'âme de Jonathan fut attachée à l'âme de David, et Jonathan l'aima comme son âme.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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Les Secrets de la Bible : Parks #4 / Gnose + Apocryphes

par panthère58, dimanche 24 mai 2015, 14:56 (il y a 3259 jours) @ panthère58

:-) Anton Parks #4

[image]

Éd. Nouvelle Terre
2009

MARIE, LA SAINTE VIERGE, MATRICE DU MESSIE
pp.120 à 153

Anton Parks y développe les points suivants :

. les racines sémantiques de Marie et de son double Meri (Isis)

. la jeunesse de Marie (Meri) : version égyptienne et textes apocryphes :

1. Le Protévangile de Jacques
2. L'Évangile du pseudo Mathieu
3. Le Livre de la Nativité de Marie

. les points communs, le lieu avec les symbole de l'Atlantide

. met en évidence le clonage génétique (Saint-Esprit/Elohim)

Extrait p.122 Le lecteur se souviendra de ce qui a été relevé dansmes ouvrages précédents : ce Saint-Esprit symbolise le pouvoir des "planificateurs", celui qui permet de donner naissance via la technologie des Elohim (planificateurs) et donc sans rapport sexuel.

Extrait p.127 Le mythe de la Vierge Marie n'a pas été inventé par les judéo-chrétiens. De nombreux indices nous informent que son origine est assurément égyptienne.

. une explication du pourquoi de la circoncision des rois et prêtres égyptiens

. dogme de la virgitié en 431 au Concile d'Éphèse en lien avec des traditions immémoriales

. le rôle des sept Hathor dans la "venue" d'Horus et dans "l'accompagnement" d'Osiris pour sa mort; en plus le lien d'avec les sept années de vaches grasses et maigres du rêve du patriarche Joseph (Osiris)

Extrait p.133 Petite parenthèse, nous avons ici la confirmation que la manipulation du genre humain ne date pas d'aujourd'hui... Les "dieux" politiciens de l'antiquité faisaient de la gestion économique et donnaient à leurs ministres (les prêtres) les moyens financiers de préserver leur autorité divine à travers le clergé.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dj%C3%A9ser

Une stèle, trouvée dans l'île de Sehel située au Sud d'Assouan, évoque une famine qui a frappé l'Égypte en l'an XVIII du règne de Djéser, famine qui dura sept ans.

Extrait p.134 Ces exemples nous démontrent simplement que les sept années de déluge ou de disette sont connues depuis la nuit des temps en Orient Ancien et qu'elles ne relèvent pas d'une époque biblique déterminée.

. le patriarche Joseph = Osiris et est associé à la lune et le pharaon = Isis

. lien entre Neith et Isis

Extrait p.136 Ceci implique aussi que la source orale utilisée pour ce passage de la Genèse est très ancienne et pas nécessairement contemporaine des rois égyptiens de la 18ième dynastie, comme le pensent les frères Sabbah et Joseph Davidovits. Il est bien question d'événements reculés dans le temps.

. la jumelle d'Isis serait Marie-Madeleine : les sept démons = rite ancien égyptien de purification

http://www.bible-en-ligne.net/bible,42N-8,luc.php

8:2 Les douze étaient avec de lui et quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits malins et de maladies: Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons,

Dans la revue #21 Les Énigmes de l'Histoire avec un dossier sur Marie-Madeleine, les sept démons = p.55 ...les sept démons qui la possèdent. Dans son ouvrage Trois amies de Jésus de Nazareth, l'exégète Jean Pirot explique que cette « possession » n'était pas liée à l'idée de péché, mais plutôt à une profonde névrose. Et d'autres troubles psychologiques.

D'autres, croient vraiment à la possession et aux démon... :-P
M'enfin...

Extrait p.142 Ces sept démons sont généralement assimilés aux sept vices ou péchés capitaux que l'on retrouve sous la forme des sept riches vêtements ou apparats d'Istar...

. création génétique d'Isis par Osiris
. rivilité et différents entre Isis/Égypte et Marie-Madeleine (Nephtys/Sumer) mais finalement convergence

Parks se base sur des éléments éparpillés dans les mythologies mésopotamiennes et égyptiennes.

Extrait p.146 Il ne fait aucun doute que les femmes qu'étaient Nephtys, Inanna-Istar et Marie-Madeleine ne formaient primitivement qu'un seul individu.

. Parks nous dévoile qui serait en fait l'ange Gabriel dans la mythologie égyptienne, en lien avec la grande pyramide : le thème de l'annonciation et de la naissance se retrouve dans une frise du temple de Luxor qu'interprète Parks

. lien entre Horus, Akhenaton et Jésus qui s'insurgent tous contre le clergé, l'autorité

Conclusion : p.153 Après avoir relevé dans mes deux ouvrages précédents l'influence manifeste des écrits mésopotamiens sur les rédacteurs de l'Ancien Testament, nous découvrons peu à peu à quel point des pans entiers du Nouveau Testament, voir de la Bible elle-même, trouvent leur source dans les chroniques égyptiennes, aussi bien celle de la plus haute antiquité que celles des 18 et 19ième dynasties. Les ombres cumulées d'Isis, Osiris et Horus déchirent enfin le voile des mystères de nos origines.

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:-) Revue n°22 Les Énigmes de L'Histoire

[image]

Dans ce numéro :
Franc-maçonnerie & christianisme.
Le Christ et la Gnose.
Les racines chrétiennes de la F.M.
L'influence des Protestants.
Une origine opérative catholique.

Concernant le dossier sur la franc-maçonnerie, pp.36 à 53, à part l'historique un peu fastidieux, je retiens une devise : p.41 Les cercles de compagnons bâtisseurs jusqu'à nos jours, ont pour devise : « servir sans s'asservir ni se servir ».

Concernant la gnose, pp.56 à 79, la pensée gnostique, le gnosticisme : ça remonterait à la Haute Antiquité et les écrits apocryphes en sont imprégnés bien que non contemporains.

. Il est question des dieux associés aux astres lumineux.

Extrait p.57 D'ailleurs, les grands penseurs assimileront tous cette Lumière décrite au tout début de la Genèse de la Bible à la Connaissance, donc à la Gnose.

. pourquoi la Gnose est réservé à quelques initiés

. Saint-Irénée de Lyon le plus grand détracteur du gnosticisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A9n%C3%A9e_de_Lyon

Irénée de Lyon (en latin Irenaeus Lugdunensis, en grec ancien Εἰρηναῖος Σμυρναῖος : Eirênaĩos « pacifique » Smyrnaĩos « de Smyrne ») est le deuxième évêque de Lyon au IIe siècle entre 177 et 202. Il est un des Pères de l'Église. Il est le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la foi contre la gnose, il s'est illustré par sa dénonciation de l'idéologie dualiste et des sectes gnostiques qui la professaient.

Vénéré comme saint, il est fêté le 28 juin dans l'Église catholique et le 23 août dans l'Église orthodoxe.

Irénée est un théologien chrétien, farouche opposant du gnosticisme (auteur des ouvrages auxquels réfère la Clavis Patrum Græcorum, n°1306-1321).

Il est l'auteur d'un important ouvrage, Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur, connu généralement sous le nom de Contre les hérésies (Adversus Hæreses). Il s'agit d'un traité contre Valentin d'Égypte et les gnostiques. Dans son traité, il mentionne entre autres l'existence d'un évangile de Judas. Jusqu'à la découverte des manuscrits de Nag Hammadi, Irénée était notre principale source de connaissances sur ce courant de la gnose. Il reste aujourd'hui encore une source indispensable.

Chez lui, l’autorité des Écritures est absolue : la Bible suffit pour connaître Dieu et son œuvre, toute spéculation supplémentaire est vaine. Il affirme l’unité de la foi de celle de l'Église, et soutient que l’Écriture révèle un plan de Dieu pour le salut des hommes.

Irénée est le premier à parler de la « Tradition » : contre les hérétiques, il défend la tradition de l'Église, qui revendique sa transmission par les apôtres (traditio ab apostolis : « tradition des Apôtres ») et se veut fondée sur la « règle de vérité » qui est la foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ.

Face aux hérétiques, qui s'appuyaient sur une Tradition "secrète" qui leur étaient propre et sélectionnait les Écritures, saint Irénée insiste sur l'Écriture dans sa globalité et la Tradition de l'Église telle que transmise au grand jour : l'Église est une Tradition (traditio : « transmission »). Il réfute les gnostiques en décrivant avec précision leurs doctrines, en s'appuyant sur les Écritures, en dégageant des critères d'interprétation pour une lecture ecclésiale de la Bible. L'Église fut pour lui la gardienne de la vérité et de la foi des apôtres reçue dans l'Écriture. Les sources d'Irénée de Lyon sont avant tout la « tradition catéchétique » et les Écritures. Saint Irénée est le premier de nombreux Pères anti-gnostiques : citons Saint Épiphane de Salamine par exemple. Les efforts des Pères ne furent pas vains, les gnostiques ont du redoubler d'efforts. Ils ont composé de plus belle des pseudépigraphes, afin de mettre leur doctrine sous des noms célèbres. Il semble qu'ils soient à l'origine de la pseudo-canonisation de Clément d'Alexandrie, inscrit clandestinement à un martyrologe et dont le Pape Benoit XIV a rappelé qu'il n'avait jamais été canonisé, et qu'on savait peu de chose sur lui. Son œuvre, remplie d'assertions hérétiques, peut-être ajoutées par falsification, parle de la "vraie gnose", ce que Saint Irénée exclut. La gnose — en matière de religion — (gnosis : connaissance profonde, en grec) a un "nom menteur" et n'est qu'une "prétendue" connaissance ; nous citons-là des passages du titre complet de l'œuvre majeur de Saint Irénée. En somme Saint Irénée témoigne de cette lutte primitive dans l'histoire de l'Église et il y participe brillamment entre la gnose et l'Église. Le cœur de sa longue œuvre, ce qui a participé à arrêter la propagation de la gnose, forcé les gnostiques à ruser c'est de stigmatiser toute la gnose comme une spiritualité opposée à la foi chrétienne.

Les gnostiques prétendent aussi se rattacher aux Apôtres, mais leur tradition est sans autorité, parce qu'elle ne repose pas sur l'institution et la transmission légitime de l'autorité, au contraire des évêques qui sont héritiers de l'autorité des Apôtres. Ils ont la même autorité pour transmettre que les Apôtres pour enseigner. Ce qui apparaît ici chez Irénée, c’est une théologie de l'institution ecclésiale : la transmission de l'enseignement des Apôtres n'est pas laissée à l'initiative des docteurs privés (laïcs). Les Apôtres eux-mêmes ont constitué les organes par lesquels ils ont voulu que leur enseignement soit transmis. Seuls ces organes institués par les Apôtres ont l'autorité des Apôtres. Ce sont eux seuls qui sont les critères des doctrines et qui garantissent leur conformité avec la révélation. De ceci, Irénée voit une confirmation dans l'unité de l'enseignement des évêques. Autant les écoles gnostiques sont divisées et se contredisent, autant l'enseignement des évêques est un sur toute la surface de la terre.

. quatre niveaux de lecture : littéral, allégorique, philosophique et secret

. il y aurait un message secret à décrypter dans les Évangiles apocryphes

. bibliothèque de Nag Hammadi : découverts dans le désert égyptien !

. une version alternative de Jésus versus celle des Évangiles canoniques

À suivre...

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Les Secrets de la Bible : Gnose + Apocryphes #2

par panthère58, mercredi 27 mai 2015, 19:00 (il y a 3256 jours) @ panthère58

:-) Suite et fin

:-) Revue n°22 Les Énigmes de L'Histoire

[image]

Faut comprendre que je ne mets ici que ce qui peut donner une idée globale de la pensée gnostique dont les textes apocryphes en seraient imprégnés.

Il faut retenir que la gnose remonte à très loin...
Donc, on peut supposer que ces textes sont inspirés des dieux qui sont arrivés ici voilà près de 300 000 ans :

Sumer/Atlantide/Égypte : Enki (Osiris/Asar) + Nungals, Isis (Se'et)
Sumer : An (Atum Ra/Yahvé) Enlil (Seth/Satan) + Annunaki

Les textes bibliques et apocryphes seraient issus du mythe primordial de ces dieux, issus d'une tradition orale bien antérieure.

Textes codés à cause du pouvoir en place et du clergé en place (clergé d'Amon ou du Vatican).

Gnose

. la gnose = un courant ancestral avec des doctrines variées
. les astres lumineux sont au centre des croyances
. une quête de connaissances à plusieurs échelons
. se relever de la chute adamique

Extraits p.59

1. C'est cette Quête de la Lumière ou de Connaissance Divine qui a mu nos ancêtres et conduit aux plus grands accomplissements artistiques, architecturaux ou philosophiques.

2. En opposition au dogme chrétien, celle-ci est supposée mener aux mondes divins durant le vivant de l'individu, en passant inévitablement par une connaissance de soi-même, donc par une découverte qui se vit plutôt qu'elle ne se lit. En revanche pour l'Église, il s'agit de s'en tenir strictement aux Saintes Écritures.

. aujourd'hui, le côté initiatique et secret est attrayant

Jésus

. les manuscrits de Nag Hammadi dont d'inspiration gnostiques et offrent une autre version plus humaine de Jésus versus la version canonique de l'Église chrétienne

. ça l'a un attrait versus la désuétude d'un Vatican déphasé et dépassé

Évangile de Judas

. El = la plus ancienne dénomination de Dieu + Eons/parcelles de lumière divine + Nebr/ange rebelle sanglant + Saklas/ange insensé

Extrait p.64

Ce monde est donc un piège, dont il faut se libérer en échappant à son incarnation charnelle. Cette libération n'étant possible que par l'accès à la gnose, réservée à une élite.

. donc nous sommes dans une matrice !

Extrait p.65

Mais étant donné que l'on reconnaît dans cet Évangile les traditionnelles sources gnostiques - astrologie madéenne, platonisme et pythagorisme...

Évangile Thomas

. sous formes de diction : "Jésus a dit..." à contenu ésotérique

. un aspect du christianisme primitif

Extrait p.66

Pour les gnostiques, ce n'est donc pas la foi en Jésus Christ qui permet d'être sauvé.

Extrait pp.66-69

...les doctrines inscrites dans ce manuscrit étaient issues d'une mystérieuse Tradition indépendante très ancienne, dont la source originelle reste à être dévoilée.

. le salut passe hors des sentiers battus

Évangile Philippe

. sa dimension gnostique se pare de jeux de mots, de dualité, du sens propre versus sens figuré où l'image (symboles et métaphores) est prédominante : pour échapper à la censure.

. il faut chercher le sens caché derrière le texte

. il faut retrouver son androgénie originelle : la recette passe par un mariage céleste, transmutation de l'énergie sexuelle, des noces spirituelles

. il faut ressusciter avant de mourir sinon... et ça passe par une remontée vers le plan céleste après la chute, chute qui ressemble à l'exposé de George Kavassilas.

Extrait p.77

Son corps, composé d'essence spirituelle, va peu à peu se densifier au cours de sa chute, en passant par les étapes des corps mental, astral et éthérique, jusqu'à sa transformation en un corps de chair et de sang.

Voilà c'était pour donner une idée.
Toutefois, on élude ici pourquoi on s'est incarné (chuté)... et on se concentre sur le retour, l'Ascension.
Il ne faut pas dénigrer cette "chute" mais l'optimaliser.

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Les Secrets de la Bible : Parks #5 et correction

par panthère58, vendredi 29 mai 2015, 18:24 (il y a 3254 jours) @ panthère58

:-) Correction

Dans le billet ci-dessus sur la Gnose + Apocryphes :

Extrait p.65

Mais étant donné que l'on reconnaît dans cet Évangile les traditionnelles sources gnostiques - astrologie madéenne, platonisme et pythagorisme...

On devrait lire : astrologie mazdéenne

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mazd%C3%A9isme

Le mazdéisme est une religion iranienne qui doit son nom à son dieu principal, Ahura Mazda. Le livre sacré du mazdéisme est l'Avesta.

Le zoroastrisme, du nom de Zoroastre/Zarathoustra, est une réforme du mazdéisme1. Le zoroastrisme est la forme monothéiste sous laquelle s'est répandue cette religion, qui existe toujours.

Voir http://www.academia.edu/1553038/Lastrologie_dans_le_zoroastrisme_d%C3%A9poque_sassanide...

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:-) Anton Parks #5

[image]

Éd. Nouvelle Terre
2009

CHAPÎTRE VI : LE MESSIE

PP. 154 À 191

Parks fait la démonstration et développe les points suivants :

. la dénomination de Jésus est une grave entorse à la coutume juive ce qui entraîne du potinage dès le deuxième siècle de notre ère comme : Jésus serait le fils de panthéra !

http://www.orandia.com/forum/index.php?id=42518

PANTHÉRA" SOBRIQUET SIGNIFIANT "LA PANTHERE"
[image]
pour les juifs, Jésus était le fruit de l'union illégitime de sa mère avec un soldat romain du nom de Julius Panthera("Panthéra" étant un sobriquet signifiant "la panthère"). C'est pourquoi,dans le Talmud, on trouve 20 passages ou il est appelé Yeshu'a ben Panthera(Jésus fils de Panthéra).
Chose incroyable, on aurait retrouvé à Bingerbrück en Allemagne la tombe d'un soldat romain. Son nom était gravé : c'était Tiberius Julius Abdes Panthera, archer originaire le Sidon en Phénicie, qui fut muté en Rhénanie en l'an 9 ap.Jc ! (...à vérifier)

Celse, rapporté par Origène dans le "Contra Celsum", est le premier à le mentionner : "La mère de Jésus a été chassée par le charpentier qui l'avait demandée en mariage, pour avoir été convaincue d'adultère et être devenue enceinte des œuvres d'un soldat romain nommé "Panthèra". Séparée de son époux, elle donna naissance à Jésus, un batard. La famille étant pauvre, Jésus fut envoyé chercher du travail en Égypte ; et lorsqu'il y fut, il y acquis certains pouvoirs magiques que les égyptiens se vantaient de posséder." (Contre Celse. I, 32 5. Cf. I, 28 10, 33 19 et 69 20. Cf. R.C. p. 355).

Plus tard, Épiphane (315-403) le répète :
"Jésus était le fils d'un certain Julius, dont les surnom était Panthéra".

Il y a aussi des passages du Talmud touchant Jésus et supprimés par la censure ecclésiastique du Moyen Age ; ils ont été plus ou moins bien conservés dans quelques rares manuscrits (codices de Munich, de Strasbourg, de Vienne) et forment ce qu'on appelle les Hesronoth Hashass (Klausner, Osier) ; ainsi selon la tradition talmudique :

- Dans le traité Sanhédrin 43 a :
" On pendit Jésus ben Stada sur un pieux la veille de Pâque"

- Dans le traité Sanhédrin 67 a :
"... et ils le pendirent la veille de Pâque. Jésus ben Stada était le fils de Pandéra... L'amant, c'était Pandéra. Le mari c'était Paphos ben Yehudah. Mais sa mère c'était Miriam (Marie), surnommée Stada..." (Osier, p. 136).

Il est intéressant de relever que panthera, ou plutôt pantheros, est un anagramme de parthenos, qui veut dire "vierge" en grec.La parthénogénèse.

1. Les noms christiques d'un point de vue sémantique

. d'où vient le terme Messie et ses liens avec l'onction divine (roi-prophète-libérateur)
. baptême à Abydos versus baptême judéo-chrétien
. sainte trinité égyptienne versus la trinité judéo-chrétienne
. les racines de Jésus/hébreu, Christ/grec

Extrait pp.158-159

Cette nouvelle preuve donne aussi raison à Roger Sabbah qui démontre avec beaucoup d'adresse dans ses différents ouvrages que l'alphabet hébreu trouve ses racines profondes dans l'égyptien.

2. Le faucon vengeur

. similitudes entre Horus et Jésus
. création d'Horus

Extrait p.163
Note de bas de page

Je rappelle ici que Râ (la lumière, le soleil) est une épithète attribuée à plusieurs personnages solaires importants de la littérature égyptienne : Atum-Râ (le chef du panthéon); Horus l'Aîné ou Râ (le Mikael égyptien); Horus, fils d'Isis (le St-George égyptien).

3. Horus et le pays des lamentations

. on dit qu'il faut suivre l'argent dans des enquêtes; Parks suit la sémantique et les racines des mots
. personnalité d'Horus et la Géhenne
. vallée de Hinnom versus le jardin d'Éden

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hinnom

Hinnom

Géographie

Hinnom était une vallée étroite et profonde qui s'étendait au sud et au sud-ouest de la Jérusalem antique. Elle commence non loin de l'actuelle Porte de Jaffa et se dirige vers le Sud à l’angle sud-ouest de la ville, elle bifurque soudain vers l’Est, longeant le Sud pour rejoindre les vallées du Tyropœôn et du Qidrôn près de l’angle Sud-Est de la ville. Vers la jonction des vallées du Tyropœôn et du Qidrôn, celle de Hinnom s’élargit. C'est probablement à cet endroit que se trouvait Topheth.

C'est l’actuel ouadi er-Rababi.

Histoire

Dans la Bible, la vallée est associée à l'idolâtrie :
Il (Josias) déclara impur le Tofèth qui se trouve dans la vallée de Ben-Hinnom, afin que personne n'y fit plus passer son fils ni sa fille par le feu, en l'honneur de Moloch (II Rois 23:10)
La valeur négative attachée à ce lieu dans la tradition juive a fini par en faire une préfiguration de l'enfer. Le nom de la vallée est à l'origine du mot Géhenne, de l'hébreu Gé [ben] Hinnom (גֵיא בֶן-הִנֹּם).

La tradition situe Akeldama, le « Champ du Sang » ou encore « le champ du potier », qui fut acheté avec les 30 pièces d’argent de Judas Iscariote, sur le versant sud de la vallée près de son extrémité orientale.

La vallée faisait partie du no man's land qui séparait les parties est et ouest de Jérusalem entre 1948 et 1967.

Voir aussi Géhenne

4. Le Mesi égyptien réveille son père

. Lazare (El Azar) et le mythe osirien (résurrection, réveil)
. disciples de Jésus versus ceux d'Horus

Extrait p.166

Nous verrons plus loin qu'il existe des noms de lieu d'origine égyptienne, rattachés à l'histoire osirienne et étrangement transposé en Judée et aux alentours de celle-ci.

. à quoi correspond en fait le "réveil" de Lazare
. la mort d'Osiris cachée par opportunisme du clergé

Extrait p.169

À l'instar d'Horus, Jésus est à l'évidence en conflit avec l'autorité et les prêtres, c'est en tout cas ce qui ressort, toutes les trois ou quatre pages, de l'ensemble des Évangiles.

. le père d'Horus est Osiris (son bagage génétique)
. le père de Yahvé serait Jésus si on interprète littéralement les textes bibliques
. mais si en fait Jésus est Horus, son père serait Osiris et ça donnerait plus de sens et de cohérence

Extrait p.170

L'épisode de Lazare est très important. Il permet à Jésus de se dévoiler en qualité de Messie ("sacré par le seigneur"), comme il a permis à Horus de réveiller le culte de son père et de se révéler comme Mesi, "fait à la ressemblance [d'Osiris]". Dans les deux cas, les différents clergés, qu'ils soient égyptiens ou hébreux, ne le voient pas d'un très bon oeil.

5. Le thème des amants cosmiques

. la progéniture d'Horus et d'Isis leur influence
. couples divins et enseignement égyptien
. il y a là, selon moi, des traces d'une pensée gnostique telle que décrite plus haut car on y retrouve la recherche d'une androgénie
. les conditions pour accéder au(x) clergé(s) et leur savoir ésotérique
. deux cultes se confrontent en Égypte et génèrent des tensions entre rois et prêtres

Une grande partie du reste du chapître traite de la dérive dans diverses cultures, notamment en Afrique et bien sûr dans l'Ancienne Égypte, suite à une mauvaise interprétation, perception du couple "incestueux" Horus/Isis, qui partagerait un matériel génétique commun. Le clergé aurait contribué à cette mauvaise compréhension. Mais ça sort du contexte biblique.

9. Royauté et clergé, vers une transformation progressive de l'histoire

Extrait p.188

Contrairement aux idées reçues, les rois ne pouvaient pas grand-chose sans le soutien du clergé.

. un profil du clergé égyptien, de leur pouvoir, leurs richesses, leur travail, leur influence avec des similitudes du clergé des Hébreux

. ça ressemble aujourd'hui aux milliards d'endettement qui ont été donnés à des corporations, aux primes de rendement, aux primes de départ, aux luxueuses pensions versées (ex. Thierry Vandal - H.-Q.)

Extrait p.189

La foi était souvent manipulée et déformée pour l'accommoder aux desseins et aux calculs des souverains et du clergé...

. une histoire primordiale vraie, transportée par la tradition orale, par différents symboles ou images, écrite dans diverses langues, déformée, altérée au fil du temps avec des ajouts, de la censure, des codes que seuls des initiés peuvent démêler aujourd'hui ou des chercheurs émérites : LA BIBLE !

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Les Secrets de la Bible : Roger Sabbah (2H44' à 3H02')

par panthère58, jeudi 04 juin 2015, 12:57 (il y a 3248 jours) @ panthère58

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

Publiée le 1 avr. 2013

:-) Moïse/Aaron

Roger Sabbah discute des points suivants en faisant la démonstration de ses dires et s'appuyant sur la Kabbale et le Midrash particulièrement :

. retour au culte d'Amon avec Aaron
. Moïse = Ramsès I et Aaron = Horemheb : une espèce de co-régence
. Moïse brise le nom de dieu (pharaon) inscrit sur les deux tables
. une explication plus détaillée du veau d'or et de la fête qui s'ensuit en l'honneur des dieux et du dieu unique
. évocation de la signification du scarabée
. explication de Moïse "sauvé" des eaux = enfanté des eaux = naissance d'Horus avec la symbolique du serpent Ouroboros
. le nom du fils consacré par une métaphore selon une coutume pharaonique

http://moiseetramses.tumblr.com/post/34417958043/aaron-hor-em-heb-collecteur-dimpots-en...

[image]

AARON/HOR-EM-HEB

COLLECTEUR D'IMPÔTS :

En tant que Grand-Prêtre du Judaïsme, Aaron avait la prérogative de collecter les offrandes à Adonaï.

De la même manière, Hor-Em-Heb fut chargé par le “Père Divin” Aton-Aï, sous Akh-En-Aton puis Tout-Ankh-Amon, de gérer la collecte fiscale d'Egypte.

PORTE PAROLE :

Aaron était le frère de Moïse.

Et son porte-parole (Moïse était bègue).

De la même manière, Hor-Em-Heb fut porte-parole (ambassadeur) du pharaon Aton-Aï.

LE VEAU D'OR (AMON) :


Aaron revint au culte du veau d’or (“Veau d'Hor” ?).

De la même manière, Hor-Em-Heb, qui devint pharaon à la mort d’Aton-Aï, fit revenir l’Égypte au culte du Dieu-taureau (père du veau) polythéiste Amon, après l’expérience monothéiste calamiteuse d’Akh-En-Aton.

AMON/TAUREAU :

Hymne à Amon (qui évoque sa forme “taureau”) :

”Il est l’unique, il n’y en a pas d’autres à part lui, taureau parfait de l’Ennéade, chef de tous les dieux.”

On voit que le Monothéisme était déjà en germe dans le culte d’Amon.

La différence avec Aton : Amon s’incarnait.

En taureau, en homme, en oie, en serpent…

En toutes ses manifestations qui étaient autant de dieux secondaires…

(secondaires par rapport à lui :

Aton n’avait d’autre images et manifestation que celle du soleil -image dernière qui disparaîtra avec la transformation de l’Atonisme en Judaïsme)

LIGNEE DES COHEN ? :

Les Juifs portant le nom de Cohen (Kahina, Cohn, Coen) sont réputés descendant d'Aaron.

Il est dommage qu'on n'ait pas retrouvé la momie d'Hor-Em-Heb :

Il eut été intéressant d'en analyser l'ADN, voir s'il correspondait à celui de ces-dits Juifs Cohen (haplogroupe J1).

La suite est une ligne ouverte. À suivre...

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Les Secrets de la Bible : Anton Parks et Nassim Haramein

par panthère58, vendredi 05 juin 2015, 18:32 (il y a 3247 jours) @ panthère58

:-) Interview d'Anton Parks

Lien : http://www.antonparks.com/main.php?page=inter_onct


Extraits : Ça fait suite à Roger Sabbah sur Moïse

interview 2014 onouscachetout.com
Introduction
Surpris. Nous le sommes de nouveau avec ce dernier opus de l'auteur des Chroniques du Ğirku. Il confirme une fois de plus qu'aucun de ses bouquins ne se ressemble. Son premier essai, Le Testament de la Vierge, nous avait démontré dans un travail pointu de mythologie comparée que les premiers auteurs des religions du Livre avaient plagié les mythes de Sumer et de l'Égypte antique. Eden, le second essai, avait prolongé ces recherches par le décryptage des tablettes de Nippur (ville de l'ancienne Mésopotamie) qui décrivent ni plus ni moins que les premiers chapitres de la Genèse et la vie de l'humanité primordiale selon la cosmogonie sumérienne.

L'essai se conclut en toute beauté avec la révélation de l'identité de Moïse, qui, à l'époque d’Akhenaton planifia son propre exil du royaume d'Égypte accompagné de sa caste cléricale. Il poussa la trahison envers son pharaon jusqu'à lui dérober notamment de saintes reliques du dieu Osiris. Artéfacts aux propriétés « surnaturelles » (pour ne pas dire technologiques) qui lui permirent d'assoir son pouvoir sur sa communauté et s'assurer d'écrire le mythe fondateur pour tout un peuple en devenir...

Dans la Dernière Marche des Dieux, nous sommes donc transportés à une époque finalement pas si lointaine où les dieux foulaient encore la Terre. Ici, celle de l'Égypte antique, contrée dont les mystères s'évaporent à mesure qu'Anton Parks rédige ses ouvrages. Et dans ce dernier, comme dans les cinq précédents, vous obtiendrez nombre de révélations une fois de plus inédites impliquant des répercussions considérables sur notre connaissance du passé.

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Effectivement, le type Gina'abul-Anunna a vécu dans cette partie du monde, mais il n'était pas le seul. Les Nungal, donc les veilleurs de la Bible, ont aussi séjourné longtemps en Atlantide.

Pour cette nouvelle étude, j'ai repris l'enquête entamée dans LE TESTAMENT DE LA VIERGE et j'ai apporté de nombreux éléments inédits et complémentaires, ayant été aux Canaries depuis la sortie du TESTAMENT.

J'ai souhaité réaliser un ouvrage traitant à la fois d'archéologie, de mythologie, d'égyptologie, de mystères non résolus comme ceux de l'Atlantide et de Moïse, le tout restitué en une enquête accessible à tous. C'était une volonté à laquelle je me suis tenue. On me reproche parfois une forme de complexité dans mes ouvrages, en raison des sujets traités. J'ai voulu me débarrasser ici des multiples décompositions linguistiques qui n'avaient de toute façon aucune raison d'être dans un tel essai. J'ai travaillé sur le langage égyptien et ce dernier n'est pas aussi complexe que le sumérien. J'ai eu beaucoup de plaisir à rédiger ce livre. Ce travail n'en reste pas moins très sérieux et ma démarche est identique à mes précédents ouvrages.

En ce qui concerne l'accueil du livre, je ne saurais le dire précisément, je le pense bon dans l'ensemble. J'ai le sentiment que beaucoup de lecteurs attendent plutôt un nouvel opus des Chroniques. Comme je viens de le dire, j'y travaille activement en ce moment, avec mes modestes possibilités. Aucune institution archéologique ou égyptologique ne s'est manifestée. Côté Presse, LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX a totalement été boudé. Je commence à m'y habituer, même si je trouve cela injuste, car le travail fourni est colossal, surtout pour les traductions d'Edfu. J'ai souvent l'impression de fournir une connaissance à une minorité enclin à faire l'effort de s'instruire et de s'interroger sur nos origines. Ils ne sont pas nombreux et c'est assez décourageant !

Ici, j'ouvre une parenthèse pour dire que depuis qu'il a sa propre maison d'éditions, je ne peux plus acheter ses livres en les faisant venir par une librairie. Il faut passer par le net, sauf pour de vieilles éditions comme Nouvelle Terre et Nenki. Il me manque donc ses deux derniers... et les livres de poche version originale inédite non corrigée. :-(

La légende dit que Seth assassina Osiris à Abydos. Comme le Christ, il fut attaché à un arbre et supplicié. Les textes funéraires rapportent ce fait de nombreuses fois et prétendent aussi que sa femme Isis retrouva le corps de son bien aimé, toujours au même endroit. La légende dit encore que son corps fut enseveli par la suite dans cette même localité quelque part dans le désert, sans doute dans le cimetière royal d'Abydos. Umm el-Qaab, le cimetière royal d'Abydos est la plus ancienne de toutes les nécropoles connues au monde et renferme les tombes des premiers rois d'Egypte dont les règnes démarrent vers 3300 av. J.-C., juste après ceux des dieux et demi-dieux. Le temple dit "de Sethy 1er" figure l'autre monument énigmatique d'Abydos. Or ce temple magnifique se trouve sur les fondations d'un ancien monument totalement inconnu que je pense être l'ancienne demeure de la garde rapprochée d'Osiris lorsque ce dernier séjournait à Abydos.

ONCT : Avez-vous eu des retours négatifs surtout en ce qui concerne les révélations sur Moïse ? Pensez-vous développer plus profondément l'histoire de Râmosé ? Parlez-nous de Râmosé et de votre thèse…

Non, pas particulièrement de retours négatifs à ma connaissance. Concernant votre seconde question, je n'ai rien à ajouter de plus à propos de Moïse. J'ai été au bout de cette enquête avec le peu d'éléments dont nous disposons. Il s'agit d'une nouvelle hypothèse sur Moïse, basée sur plusieurs éléments historiques validés par la science et l'archéologie. Nous connaissons partiellement la vie de Râmosé grâce à quelques archives et surtout grâce à son tombeau situé dans la vallée des Nobles. Sa tombe (n° TT55) se trouve au cœur du village de Cheikh Abd el-Gournah, en face de Luxor. Sa seconde tombe se situe dans la ville d'Akhenaton, à El-Amarna, elle est répertoriée sous le numéro TA11. Ces deux tombes sont parfaitement inachevées, or, autant que je sache, on n'enterre jamais un défunt dans une tombe inachevée en Egypte, car il s'agit d'un déshonneur. Cela traduit que le corps de Râmosé n'a jamais été déposé dans une d'entre elles ! Râmosé est mort ailleurs et personne ne s'emble s'être posé la question avant moi.

Cet illustre personnage vécu pendant la dernière partie du règne d'Amenhotep III et le commencement du règne d'Akhenaton. Râmosé, grand vizir au service Amenhotep III depuis trente ans, dut poursuivre son œuvre auprès de son jeune fils. On ne lui donna sans doute pas le choix.

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Hiéroglyphes Râ-Mosé. Nom du grand vizir de Thèbes sous Amenhotep III et son fils Akhenaton. Son nom signifie "fils de Râ" ou "grand fils", donc l'aîné, comme l'était Moïse.

J'apporte de nombreux indices pouvant expliquer l'incompréhensible disparition de Râmosé peu après l'avènement d'Akhenaton sur le trône d'Egypte. J'explique également pourquoi Akhenaton serait "le pharaon de l'oppression" et non Ramsès contrairement à la thèse officielle. En 2007, l'anthropologue Jerry Rose (Université d'Arkansas) et son équipe, effectuèrent des tests sur des squelettes déterrés à Amarna par l'archéologue Barry Kemp (Université de Cambridge). Les tombes d'Amarna et leurs squelettes révélèrent des conditions de vie très difficiles pour les ouvriers d'Akhenaton.

Tandis que le temple d'Aton croule sous les offrandes divines, la population est malade. Dans de nombreux cas, des lésions dans les os trahissent des activités physiques pénibles. Nombre de squelettes portent surtout des signes évidents d'anémie avec la présence de protubérances au niveau des globes oculaires, près de 60% des cas sont concernés. Ceci prouve que les conditions de vie à Amarna étaient pires qu'ailleurs en Egypte ! Ce fort taux d'anémie associé à un taux de mortalité important repéré entre les 12 à 20 ans, forment les signes évidents d'une population malade. Les chiffres ne trompent pas. Ces malades d'Akhenaton, ces reclus, portent un nom en égyptien : les Ubru. Ce terme tire ses racines de Ubri (désastre, maladie). Ubri ou Ubru (au pluriel) ressemble étrangement au terme "hébreu". Si l'hypothèse de Gerry Rose se confirme, elle authentifie en tout cas la présence des Ubru (Hébreux) en Égypte et leur calvaire mentionné dans l'Ancien Testament.

Les changements soudains effectués par Akhenaton génèrent des répercussions sur la géopolitique de tout le Proche-Orient. C'est pourquoi Akhenaton représente le "pharaon de l'oppression" dans la Bible. Les prêtres d'Amon étaient conservateurs à l'extrême ; le véritable pouvoir leur appartenait. Leurs privilèges furent subitement remis en question. De nombreuses offrandes furent détournées, sous leurs yeux, des temples classiques vers les nouveaux temples d'Aton. Très rapidement, Akhenaton entreprit l'abandon total du culte d'Amon. Les temples fermèrent un à un et le nom d'Amon fut systématiquement effacé sur les inscriptions. C'est le plus grand bouleversement religieux de toute l'histoire égyptienne ! En quelques mois, Akhenaton diminua la vénération de plusieurs centaines de dieux à un seul ! Dans ce contexte, Râmosé, garant des traditions millénaires, se retrouva, bien malgré lui, complice de cette situation. Chaque jour, il observa en silence le rejet de la religion de ses ancêtres. Ses prêtres perdaient leurs privilèges tandis que le peuple d'Amarna, affamé et malade, travaillait durement pour édifier la cité solaire.

De nombreux prêtres voulurent préserver la connaissance des anciens et "l'esprit d'Osiris". Pendant qu'Akhenaton martelait le nom d'Amon dans les temples des Deux Terres d'Égypte et qu'il révélait les Grands Mystères au cœur de sa cité, Râmosé et son ancien clergé préparaient la fuite de la science cachée vers des terres annexées. Il y eut de graves bouleversements. La situation politique et sociale étant sous tension extrême, le jeune pharaon pacifiste voulut sûrement éviter toute répression sanglante avec le clergé d'Amon. Il finit donc par accepter de laisser partir les principaux insoumis à la religion d'Aton, tout du moins les plus agressifs. Il n'eut pas d'autre choix. Les prêtres de Râmosé souffraient dans leur chair et les habitants de la cité solaire, en mal nutrition, contractaient des maladies. Dans cette alternative conforme à la Bible, le vizir proposa de mener lui-même les réfractaires vers une nouvelle région : une Terre Promise ! Il offrit même de prendre avec lui les Ubru invalides. Son choix stratégique lui apporta un maximum de partisans et la possibilité de provoquer des troubles. Râmosé souhaitait sans doute soulever les foules pour influencer le roi et la population. Ce moment historique se situe sans doute à partir de l'an VII du règne d'Akhenaton, soit deux ans après le commencement des travaux d'El-Amarna et le gros œuvre achevé. Toutefois, sous couvert de préparer le départ des incorruptibles vers des terres annexées à l'Égypte, le clergé d'Amon et Râmosé élaborent la fuite de la connaissance hors de l'Égypte d'Akhenaton. C'est à partir de cet instant que le mythe de Mosé (Moïse) entre dans la légende...

ONCT : Qu'est devenu selon vous la technologie divine dont a « hérité » fallacieusement Moïse ? Son bâton et l'arche ont-ils disparu ? Ont-ils été volés ou détruits ?

Il n'y eut pas une arche, mais deux ! Deux objets volés juste avant le départ des premiers exilés. Les deux trous forés dans l'île centrale de l'Osireion servaient, selon moi, d'assises à ces deux objets sacrés. Les traditions rabbiniques comme le Zohar parlent de ces deux arches divines. Ces deux objets sont :

. un coffre contenant de nombreux écrits sacrés appartenant à l'Égypte et ses pays annexés (les paroles divines ou Tables de la Loi) ; la majorité venant de El-Amarna. Deux "chérubins" ailés surmontent le coffre. Il s'agit simplement des représentations d'Isis et Nephtys, les protectrices des grands secrets.

. le sarcophage contenant le corps d'Osiris, fondement de la religion égyptienne (le corps du dieu). Le cercueil est aussi surmonté d'Isis et Nephtys, les protectrices ailées du roi.

La seconde arche transporte Joseph, selon la tradition hébraïque. En fait, il s'agit d'un jeu de mot avec le terme égyptien Yuef (le corps) pour signaler la dépouille d'Osiris.

Le bâton de Moïse fait également partie des objets volés à la couronne d'Egypte. Les pouvoirs du bâton de Moïse sont identiques à ceux attribués au bâton de Ptah-Osiris signalé dans les textes d'Edfu que j'ai traduis pour ce même ouvrage. Dans ces textes, Horus, fils de Ptah-Osiris se voit attribué le bâton souverain de son père signalé comme une perche de pouvoir. Ce bâton de pouvoir figure un petit pilier d'énergie (Djed) qui maitrise les forces de la nature. La Bible nomme cette perche "bâton de Dieu" en Ex 4:20. L'ancien vizir du pharaon s'en sert pour ouvrir les flots, faire tomber la grêle ou frapper un rocher pour en sortir de l'eau. On attribue également à cet objet les fameuses "plaies" d'Égypte. On sait aujourd'hui que ces fléaux correspondent à des catastrophes naturelles. Ce genre de fléaux serait possible grâce à des changements subits et prolongés des conditions climatiques, donc grâce à la maitrise des éléments. Ces mêmes phénomènes furent produits par l'ingénieur et inventeur Nicolas Tesla (1856-1943). Nous sommes en présence d'une technologie liée à l'électromagnétisme. J'explique ces phénomènes dans ce dossier consacré à Moïse et apporte des éléments concrets à cette nouvelle hypothèse.

Le destin de l'Arche n° 1, à savoir celle contenant les archives de El-Amarna, fera l'objet d'un sujet traité dans un prochain dossier, donc je ne peux en discuter pour l'instant. Il est en tout cas certain, et je l'explique dans LA DERNIERE MARCHE DES DIEUX, que ces archives permirent à Râmosé (Moïse) de composer à la fois ses textes de la Loi ainsi qu'une partie de la Genèse. Depuis l'analyse de tous ces éléments, je suis totalement convaincu que l'ancien vizir Râmosé fut le personnage biblique de Moïse. C'est indéniable.

ONCT : La tentation n'a-t-elle pas été grande de combler les interstices avec les indices glanés dans vos incursions mentales ?

Tous mes essais et dossiers sont orientés par mes visions, c'est un bon outil pour démarrer ma recherche. Bon nombre de mystères étudiés jusqu'à présent ont comme point de départ ce que j'ai vu. Maintenant, mes enquêtes vont aussi loin que possible, mes pistes de départ me mènent toujours vers des éléments concrets prouvés par la science, la linguistique ou par des vérifications réelles, lorsque j'ai la possibilité d'examiner un monument ou un document.

ONCT : Quelles sont les différences remarquables entre la dernière version du Tome 1 des Chroniques éditée par « Nouvelle Terre », et celle présente aujourd'hui au format poche ? A quand les T2 et T3 version livres de Poche ?

La version poche du tome 2 des Chroniques est sortie en fin d'année 2013 et le tome 3 sera sans doute disponible au printemps 2014. Nous sommes partis sur ma version d'origine, non corrigées par les Editions Nenki ou Nouvelle Terre et avons supprimé les dossiers à la fin qui semblent barber la majorité des lecteurs.

Et bien je vous annonce que le prochain ouvrage des Chroniques du Girkù prévu vers le dernier trimestre 2014 se nommera LE LIVRE DE NURÉA,

Lien pour les souches et personnages primordiaux autour d'Uras :

http://www.antonparks.com/images/souches_uras_ap.jpg

Lien pour les lignées adamiques :

http://www.antonparks.com/images/lignees_adamiques_ap.jpg

Bibliographie de l'auteur :
Les chroniques du Ğirku, Tome 1 : Le Secret des Étoiles Sombres (2005), Nouvelle Terre, 2007 (édition corrigée et augmentée).
Les chroniques du Ğirku, Tome 2. : Adam Genisis, Nouvelle Terre, 2007.
Le Testament de la Vierge, Nouvelle Terre, 2009.
Les chroniques du Ğirku, Tome 3 : Le Réveil du Phénix, Nouvelle Terre, 2010.
Eden, Nouvelle Terre, 2011.
La Dernière Marche des dieux, Pahana Books, 2013.
Les chroniques du Ğirku, Tome 0 : Le Livre de Nuréa, Pahana Books, (prévision 2014)
Les chroniques du Ğirku, Tome 1 : Le Secret des Étoiles Sombres (récit intégral et inédit), Pahana Books, (prévision 2014)

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:-) Nassim Haramein sur Moïse

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Éditions Louise Courteau / 2012

Extraits

pp.136-137

Donc, s'il y avait une source d'alimentation, si les pyramides d'Égypte n'étaient pas seulement construites pour enterrer les pharaons (et je crois qu'elles n'étaient pas du tout construites pour cela), si elles étaient en fait un dispositif de blindage ou des cages de résonance, amplifiant la résonance de l'espace-temps grâce à une structure géométrique très particulière... il leur manquait la source d'alimentation au centre.

p.137

Si vous aviez l'Arche d'alliance, vous seriez en mesure d'introduire cette boîte dans le sarcophage de la grande pyramide de Gizeh, et elle s'adapterait parfaitement sur les côtés et la longueur...

p.138

Alors, j'ai commencé à penser que cet objet n'était peut-être pas hébraïque. Peut-être qu'en fait Moïse l'avait apporté quand il a quitté l'Égypte avec les Israéliens. C'est ce qui pourrait expliquer le changement d'avis du pharaon d'Égypte : après avoir permis à Moïse de partir, il aurait soudain compris qu'il était parti avec la source d'alimentation. Il l'aurait donc poursuivi. C'est très intéressant, je commence à avoir une meilleure idée de ce qui s'est passé. J'ai essayé d'extrapoler et j'ai obtenu quelques données pour m'appuyer. J'ai entrepris l'étude des textes égyptiens anciens afin d'y dénicher des preuves.

p.140

Mais la source d'alimentation de cette boîte de l'arche aurait pu venir directement d'Égypte. Et il pourrait s'agir d'une source d'alimentation issue d'une technologie beaucoup plus avancée que tout ce dont nous pouvons rêver aujourd'hui.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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P(3)58

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Les Secrets de la Bible : Anton Parks #6

par panthère58, jeudi 11 juin 2015, 11:57 (il y a 3241 jours) @ panthère58

:-) Anton Parks : Chapître VIII

Titre : LES PERSONNAGES ET LES LIEUX RATTACHÉS AU PRODIGE

Sous-titres :

1. Bethléem ou la demeure d'Hathor
2. La Sainte Vierge doit se cacher pour enfanter
3. Les trois mages, soeurs d'Hathor
4. La chambre de la reine ou de l'enfantement
5. L'étable est la chambre secrète du Phénix
6. Nazareth, demeure de la Sainte Famille
7. Les "anges déchus", Enoch et la généalogie céleste

pp.240 à 279

[image]

Parks développe les points suivants accompagnés de ses démonstrations :

. la fonction de la Grande Pyramide et la démystification de son nom ainsi que sa datation (rejoint Haramein sur le point où elle ne servirait pas de tombe)
. il donne du sens et de la cohérence à l'Apocalypse de Jean de Patmos
. l'enfant a tué est nul autre qu'Horus (Osiris)

[Se pourrait-il que nous ayons une version 2.0 de cet Apocalypse pour tenter d'endiguer le Retour du Roi (GM)...?! qui serait selon mon opinion personnelle, fondée sur entre autre Anton Parks, de la lignée génétique d'Osiris/Horus (Christ/Jésus).]

Extrait

p.244

Xavier Léon-Dufour indique dans son Dictionnaire du Nouveau Testament que, contrairement aux idées reçues, cette Apocalypse ne relève pas des royaumes à venir, mais plutôt des dimensions cachées, liées à la profondeur permanente de l'histoire...

. les sept têtes du Dragon sont loin d'être les sept collines de Rome comme évoqué dans la télésérie Les Secrets de la Bible
. arrêtons de les mêler : Satan = Seth/Enlil et Lucifer = Horus
. qui sont véritablement Saint-George et l'archange Michel qui terrassent le Dragon

Extrait

p.251

Cette mini exploration de l'Apocalypse de Jean nous démontre une fois encore l'incessante et implacable manipulation des textes. Cela en devient fatigant, voire véritablement agaçant. Il en ressort sans l'ombre d'un doute que ce passage, trop souvent considéré comme prophétique, a allègrement été inspiré par l'Égypte ancienne, plus précisément l'épopée osirienne, antérieure de plusieurs milliers d'années à la rédaction de la Bible.

. quelle est l'étoile de la nativité et qui sont les rois mages
. quelle est la crèche, l'étable
. parallèle entre la nativité de d'Horus et celle de Jésus avec en arrière-plan Hérode
. qui est Hérode

Extrait

p.259

Une fois encore, difficile de ne pas voir là une réplique de l'histoire osirienne.

. la fonction des diverses chambres de la Grande Pyramide
. le véritable emplacement de Nazareth

Extrait

p.271

Il est donc tout à fait concevable d'admettre que les différents termes démystifiés dans ce chapître et l'ensemble de cet ouvrage, appartenaient au vocabulaire courant de l'Égypte ancienne. Il est fort probable qu'ils ont été employés oralement et qu'ils désignaient des lieux et des individus bien distincts, et faisaient partie du vocabulaire issu de l'antique épopée osirienne. Ces termes ont progressivement été soumis à un glissement volontaire, de la langue égyptienne vers l'hébreu et le grec - l'histoire des dieux ayant oralement été diffusée par les prêtres judéens que Roger Sabbah dénomme "Yahouds". Roger Sabbah a d'ailleurs admirablement bien démontré dans ses deux premiers ouvrages les frappantes similitudes existant entre les terminologies égyptiennes et hébraïques.

. tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ces anges dits "déchus"
. l'influence du clergé

Extrait

p.275

Les prêtres ayant un monopole absolu, tout événement ou élément n'allant pas dans leur sens était étouffé ou supprimé.

. qui est Thot
. une intéressante généalogie céleste et leurs correspondances égyptienne, mésopotamienne et biblique

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:-) Pierre Benben = Arche d'Alliance !?

. la pierre noire venue du ciel Benben ou Binbin (Nassim Haramein)
. Grande Pyramide : capteur d'énergies cosmiques

Extrait

p.334

L'égyptologue Wallis Budge est le premier à avoir suggéré que la pierre Benben était une relique similaire à la pierre des musulmans exposée dans la Ka'aba à la Mecque. De son côté, Robert Bauval semble être le premier à avoir suggéré que le Benben était une météorite de fer orientée, donc conique, pesant plusieurs tonnes.

Pour faire une histoire courte, à la Star Wars, Vénus aurait été la lune d'une planète des planificateurs que Yahvé et Seth auraient fait explosée grâce à un rayon de la mort... !

Vénus a été éjectée de son orbitre et aurait pris plusieurs centenaires, voire millénaires, avant de se stabiliser à sa position actuelle. Mais ses passages près de la Terre aurait provoqué plusieurs déluges et autres effets climatiques. Elle était associée à la naissance d'Horus (Lucifer).

Des météorites issus de cette déflagration auraient échoué sur la Terre périodiquement. Les Musulmans en ont une. La Grande Pyramide avait la sienne sur son sommet plat prévu à cet effet. Cette pierre (météorite) serait celle dont on fait allusion dans certains textes bibliques.

Extrait

p.335

Il faut savoir que la disparition du Benben coïncide avec celle d'Akhenaton (vers 1331 av. J.-C.)...

Serait-elle "l'Arche d'Alliance" que Moïse aurait dérobé ?!

À venir le chapître VII : j'ai inversé les chapître VIII et VII, une erreur de ma part. :-(

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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Les Secrets de la Bible # 2 : Anton Parks #7

par panthère58, vendredi 19 juin 2015, 18:21 (il y a 3233 jours) @ panthère58

:-) Anton Parks Partie #7

[image]
2009

CHAPÎTRE VII : L'OEIL BRÛLANT DU FIRMAMENT - LE SOLEIL NOIR ET LA MASSUE DU ROI
pp.202 à 239

Sous-titres :

1. L'oeil d'Horus
2. Le retour du Phénix ou l'arme d'Horus
3. Marduk-Neberu et le poème d'Erra
4. Nergal-Horus
5. Jean le Baptiste, l'aîné du Messie biblique

Introduction

p.202

Ce nouveau chapître présentera de précieux indices concernant Neb-Heru (le seigneur Horus). Nous avons déjà travaillé sur le lien entre le Christ et Horus dans le tome 2 des Chroniques à travers l'étude concernant l'Étoile du Matin. Mais les éléments relevés ici apporteront des confirmations capitales qui démontreront une fois encore que la planète Vénus a occasionné des bouleverwsements importants sur Terre et dans le système solaire.

Avant de nous plonger dans le thème de l'oeil brûlant, évocation égyptienne de l'astre perturbateur, nous allons examiner un autre aspect de ce dernier qui figure la royauté qu'Horus doit recouvrer pour régner sur l'ensemble de la terre d'Égypte.

Parks explique, développe et démontre les points suivants :

. le scarabée Khepri

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kh%C3%A9pri

Khépri (Le soleil en devenir) est une entité de la mythologie égyptienne associée au soleil et symbole de la renaissance.

Il est représenté par un homme à tête de scarabée ou comme un scarabée poussant devant lui le disque solaire. Il renaît chaque matin avant de devenir Rê, le soleil à son zénith, puis Atoum, le soleil couchant.

Khépri, dont le nom signifie celui qui vient à l'existence, était adoré à Héliopolis. Au côté de Rê et d'Atoum, il forme la triade d'Héliopolis.

Symboles de Khépri

Khépri vient de kheperer qui signifie « scarabée », et du verbe kheper « venir de l'existence ».

Il est représenté sous la forme d'un scarabée ou d'un homme dont la tête est coiffée d'un scarabée ou dont le visage est remplacé par un scarabée. On connaît aussi des scarabées à tête humaine, à tête de bélier ou de faucon.

Aucun attribut particulier ne lui est dévolu en dehors des traditionnels sceptre ouas et croix de vie ânkh.

Ses animaux sacrés sont le scarabée, mais aussi le bélier en raison de son lien avec Atoum.

Ses éléments sont la terre, l'eau et le feu et sa couleur est le noir, dans ses nuances métallescentes (comme celles des scarabées).

[image]

On retrouve le "scarabée" dans un épisode de la télésérie SMALLVILLE, à la saison #10 :

[image]

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. différents aspects de l'oeil d'Horus (l'Udjat)

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92il_Oudjat

[image]Dans l'imagerie de l'Égypte antique, l'Œil Oudjat est un symbole protecteur représentant l'Œil du dieu faucon Horus.

Origine

En translittération de l'écriture hiéroglyphique, irt signifie « œil » et wḏȝ, le verbe signifiant « se préserver » ou le mot « protection ». Irt oudjat, ou plus communément oudjat, en transcription signifient donc « œil préservé », l'Œil d'Horus en l'occurrence.

Les égyptologues considèrent généralement que la figuration de l'Œil Oudjat est un hybride d'œil humain et d'œil de faucon : elle combine des parties de l'œil humain, conjonctive, pupille et sourcil, avec vraisemblablement les taches en dessous de l'œil du faucon.

Légende

D'après le mythe, Horus, fils d'Isis et d'Osiris, aurait perdu un œil dans le combat mené contre son oncle Seth pour venger l'assassinat de son père. Au cours du combat, Seth lui arracha l'œil gauche, le découpa (en six morceaux, d'après une version de la légende) et jeta les morceaux dans le Nil. À l'aide d'un filet, Thot repêcha tous les morceaux sauf un! Thot le rajoute et rend donc à Horus son intégrité vital. La somme de l'Oudjat fait que 63/64 , et le 1/64 manquant est le lien magique que Thot à ajouté pour que l'oeil fonctionne.

L'Œil Oudjat avait une fonction magique liée à la prophylaxie, à la restauration de la complétude et à la vision de « l'invisible ». Il fut représenté sur les sarcophages et sur les pectoraux. Les innombrables amulettes en forme d'Oudjat protégeaient leurs porteurs. Lors de la momification, les embaumeurs le plaçaient sur les incisions qu'ils avaient pratiquées. L'Œil Oudjat était aussi peint sur les proues des bateaux, leur permettant de « voir » et de tenir leur cap.

Interprétation métrologique

En 1911, à partir de documents du Nouvel Empire, l'égyptologue Georg Möller fit l'hypothèse qu'on pouvait identifier certains signes hiéroglyphiques utilisés pour mesurer des capacités de grain à des parties du signe représentant l'Oudjat. Il en déduisait que l'Oudjat (signe religieux) était à l'origine de ce système particulier de mesure.

Plus précisément, dans cette conjecture, les parties constituantes de l'Oudjat serviraient à écrire les fractions ayant 64 comme dénominateur commun et servant à mesurer les capacités de grain :

[image]
L'Oudjat (vue de droite à gauche)


Hiéroglyphe Signification Valeur

[image] partie de la conjonctive 1/2 (soit 32/64)

[image] pupille 1/4 (soit 16/64)

[image] sourcil 1/8 (soit 8/64)

[image] partie de la conjonctive 1/16 (soit 4/64)

[image] larme (?) 1/32 (soit 2/64)

[image] tache du faucon (?) 1/64

L'addition des six fractions, 32/64 + 16/64 + 8/64 + 4/64 + 2/64 + 1/64, donne 63/64, la fraction manquante étant sans doute retrouvée par Thot.

Cette notation était employée pour indiquer les fractions du boisseau, le heqat, mesure de capacité des céréales, valant environ 4,785 litres.

En 1927, cette identification et la thèse associée furent reprises à deux endroits importants :
dans une des deux éditions du Papyrus Rhind, celle due à Arnold Chace, Henry Manning et Raymond Archibald et destinée aux enseignants de mathématiques
avec quelques modifications, dans l'Egyptian Grammar de Alan Gardiner, ouvrage très important pour la langue égyptienne.

L'identification de l'œil Oudjat avec des fractions continua donc à être répétée pendant plusieurs décennies, à partir de ces deux sources, l'une reprise par les mathématiciens et historiens des mathématiques non spécialistes de l'Égypte antique, l'autre par les égyptologues reproduisant les indications de la grammaire de Gardiner. Dès cette période, pourtant, les rares spécialistes des mathématiques de l'Antiquité critiquèrent cette thèse, en particulier Thomas Eric Peet, éditeur de la première édition du Papyrus Rhind (qui fait autorité), ou Otto Neugebauer. La découverte de nouvelles sources, dans les années 1960 et 1970, et le renouveau des études sur les mathématiques égyptiennes dans les années 1980, ont permis à Jim Ritter en 2003 d'invalider la thèse. Plus précisément, on a maintenant accès à l'évolution des signes utilisés pour désigner les capacités de grain sur une longue période, et on peut donc montrer qu'ils ne proviennent pas des sous-parties de l'Oudjat, et n'y sont pas associés en général.

Que certains Égyptiens aient ou non imaginé d'identifier des signes numériques à des morceaux de l'Oudjat, dans un contexte religieux, par exemple, reste en débat ; le texte connu suggérant cette possibilité est très tardif, postérieur à l'ère chrétienne, une période de grande floraison de textes de spéculations mystico-religieux.

--------------------------------------------------------------------------------

. lien entre Horus et Vénus
. les territoires royaux : les deux couronnes et le Gigal
. les différents aspects de l'astre brûlant (Vénus)
. lien entre Phénix/Scarabée/Héron
. comme vu avec Roger Sabbah : Sirius est associée à la crue du Nil autour du solstice d'été et Vénus au déluge

Extrait

p.211

La confusion entre l'antique Phénix qui marquait la naissance d'Horus et celui qui signalait la date de l'inondation se trouve ici ; les deux sont censés symboliser le renouveau de la vie et la nouvelle année. C'est donc pour cette raison que le calendrier chrétien fait naître Jésus-Christ fin décembre, approximativement à la date de la naissance d'Horus, et qu'il démarre sa nouvelle année juste après.

. les cinq jours "épagomènes"/lever héliaque de Sirius et le cycle sothiaque
. lien Neberu/Vénus
. lien Horus/Vénus/Lucifer
. les deux Horus : l'aîné et le fils d'Isis/Osiris versus Jean le Baptiste et JC
. le Poème d'Erra texte akkadien sur argile (Babylone)/Luc 3:28

Extraits

p.222

Il ne faut pas perdre de vue que les Akkadiens et Babyloniens étaient sous le régime royal d'An et de ses Annunaki, les ennemis de la terre d'Égypte. Dans ces conditions, il était facile de transformer un adversaire en un allié consanguin dans les textes mythologiques.

p.224

Le poème d'Erra est donc un document exceptionnel en ce sens qu'il nous apporte la confirmation que l'astre Marduk-Neberu des textes akkadiens est bien la planète Vénus.

p.228

Une fois encore, nous avons la démonstration évidente que les anciens prêtres de l'Orient et les scribes qui travaillaient à leur service n'ont cessé de jouer avec le sens des termes.

. qui était Jean le Baptiste de la Bible ?/Jean 1:19-23

http://www.bible-en-ligne.net/bible,43N-1,jean.php

1:19 Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu?

1:20 Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ.

1:21 Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non.

1:22 Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même?

1:23 Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète.

Extraits

p.230

En quoi cette histoire posséderait-elle un rapport avec l'Égypte et Horus, le Mesi du Pays de Lumière? Pour plusieurs raisons avec lesquelles vous êtes désormais familiarisés : les faits, et la phonétique des noms employés. Il existe un personnage important de la littérature égyptienne qui réunit les différentes fonctions de Jean Baptiste, il s'agit de Râ, c'est-à-dire Horus l'Aîné. Examinons cela.

p.232

Tout prend un aspect géopolitique limpide grâce à cette nouvelle lecture de l'histoire biblico-égyptienne.

p.237

C'est pourquoi de nombreuses citations de la Bible peuvent retrouver leur sens lorsqu'elles sont replacées dans leur contexte d'origine, comme ici, en Mathieu 3:10-11, lorsque Jean le Baptiste déclare à propos de Jésus :

http://www.bible-en-ligne.net/bible,40N-3,matthieu.php

3:10 Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.

3:11 Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu.

. le feu de Jean le Baptiste (Horus Râ/Mikael) = feu de la Saint-Jean...
. les dates du 21 et 24 juin :

voir http://www.orandia.com/forum/index.php?id=124959

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Les Secrets de la Bible : Roger Sabbah/De 3H02' à la fin

par panthère58, mardi 23 juin 2015, 18:53 (il y a 3229 jours) @ panthère58

Les secrets de la Bible
interview Roger Sabbah 2004

Publiée le 1 avr. 2013

:-) Dernière partie : ligne téléphonique

Divers intervenants passablement érudits téléphonent pour discuter de certains sujets avec Roger Sabbah :

. quel est l'enjeu des découvertes de Sabbah face à la tradition juive
. il est question de Freud pour qui Moïse lui semblait être Égyptien et le culte d'Aton y serait associé, ce que s'empresse de contredire Sabbah qui au départ y voyait pourtant une possibilité, du vraisemblable
. qu'est-ce que l'idolâtrie : plutôt que des statues de pierre, c'est Akhenaton qui amène le culte de sa propre personnalité
. Science et Vie (Revue) traite Sabbah d'illuminé par l'entremise de certains égyptologues qui seraient, selon l'auteur visé, pris de court par sa nouvelle interprétation de la Bible
. Torah = livre des Égyptiens et pourrait engendrer une fraternité entre les trois religions juive, chrétienne et musulmane au lieu des sempiternelles confrontations
. qu'en était-il avant la période d'Akhénaton et pourquoi coder la Bible
. Bible codée pendant le séjour des prêtres Yahouds en Babylonie pour ne pas irriter Nabuchodonosor II (et ses dieux) qui les avaient déportés ; un compromis pour retrouver leur mythe fondateur d'Égypte
. pas de traces d'Abraham : Abraham + Isaac + Jacob = Trinité = une seule entité
. Abraham : nom à consonnance égyptienne
. symbolique des lettres hébraïques à consonnance égyptienne
. Jésus : "Je suis la porte !" = porte égyptienne pour le voyage des morts, la résurrection
. bataille entre Moïse et Dieu = entre Pharaon et Serpent ; une bataille contre soi-même
. resituer les Juifs/Hébreux dans leurs origines égyptiennes
. relation entre "abeille" et la Bible : la Bible en parle très peu sinon pour désigner la terre de Canaan et l'Égypte où coulent le lait et le "miel" !
C'est aussi, l'abeille, un puissant symbole de la royauté pharaonique. En hébreu, abeille = deborah (rah = Râ)

http://www.orandia.com/forum/index.php?id=125140
Lien Billet de Gilles Surprenant : LYStoire du KÉKEK

[image]
Une abeille stylisée. L’abeille protège le Pharaon (le roi).

Dans mon prochain et dernier billet tiré du Le Testament de la Vierge d'Anton Parks, je reviendrai sur les abeilles dans son livre Le Réveil du Phénix. Très bon billet de GSP (Gilles SurPrenant - le GSP d'éso-exp. pour s'y retrouver ! :-D )

. qui étaient les Égyptiens (différentes races)/pharaons noirs
. l'Exode = diaspora (Dogons)
. les 10 plaies d'Égypte et autres explications

Conclusion de Sabbah "J'ai osé ouvrir une porte, une porte pharaonique ! Qui m'a appris que j'étais un être humain comme tout le monde avant tout, qui m'a enseigné à relativiser le mot Juif et l'appartenance à un peuple élu, parce que chaque être humain est une création divine, l'autre devant être considéré comme notre égal pour être en phase avec la Création."

[image]
2009

Extraits

p.373

Dans ses différents ouvrages, Roger Sabbah a commenté l'influence égyptienne et la codification des textes de la Bible. Il a très clairement expliqué que le peuple hébreu, en tant qu'ancienne population ayant fréquenté le sol égyptien, n'eut pas d'autre choix que de cacher ses origines aux envahisseurs assyriens et babyloniens. C'est pourquoi il y a tant d'éléments égyptiens qui transparaissent dans la Bible, malgré le vernis littéraire et délibéré des scribes qui, selon Roger Sabbah, appréciaient la métaphore en miroir et aimaient à inverser une partie des symboles.

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Les Secrets de la Bible : Parks #8 /Gnose et Pub Revue

par panthère58, lundi 29 juin 2015, 15:05 (il y a 3223 jours) @ panthère58

:-) 1. Pub Revue

[image]

C'était à l'endos de ma revue COMPLOTS & DOSSIERS SECRETS NO 27 !
Ce n'est peut-être pas les liens troublants auxquels j'adhère mais ça frappe l'imaginaire.


Description du produit
.

Au sommaire :
Actualités ufologiques par Aurélien Jouve, journaliste scientifique
• Un show TV péruvien interrompu par un OVNI
• Des OVNIs en file indienne dans le ciel russe
• Roswell - La thèse nazie !
• Trois histoires d'OVNIs français trouvées dans les archives de l'US Air Force
• OVNIs et Conscience
• Observations dans le Leicestershire
• Un livre de Daniel Robin sur les mutilations animales

Actualités - Chronique martiennes
• Pour aller sur Mars, mieux veut avoir été mis en hibernation !

En couverture
• Les apparitions d'OVNIs à l'époque de Jésus par Alain Moreau, spécialiste de l'histoire de l'ufologie
Quelle était la nature de l'étoile apparue au-dessus du lieu de naissance de Jésus et quelle était l'identité des "Rois mages" ? À propos de l'étoile, Michel Coquet note que si historiens et scientifiques ont absolument voulu y découvrir une réalité rationnelle et objective, des "hommes religieux et intelligents" ont attribué au phénomène une cause purement symbolique. Il cite l'abbé Plongeron, spécialiste de l'histoire des religions au C.N.R.S.

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:-) 2. Gnose

http://stopmensonges.com/anton-parks-neberu-et-la-fin-du-monde/

ANTON PARKS – Neberu et la fin du monde

[image]

Extrait de l'entrevue qui vient enrichir la réflexion sur les écrits apocryphes et gnostiques :

De leur côté, les gnostiques avaient cette conviction et cet espoir d’être sauvés uniquement grâce à la gnose (du grec gnôsis : connaissance) qu’ils possédaient. Mais comme bien souvent, la connaissance d’un secret ou d’un savoir caché peut monter à la tête et provoquer une ségrégation intellectuelle. Malgré tout le bien que l’on puisse penser de la gnose et de certains de ses messages (sans doute d’origines osiriennes), il ne faut pas oublier que la gnose s’est progressivement transformée en une doctrine d’élite. Elle prônait des messages élitistes résultant de révélations secrètes du Christ, que ce dernier aurait transmis à quelques disciples privilégiés. Pourchassés par les chrétiens, et se regardant comme les héritiers d’un savoir supérieurs, les gnostiques se sont enfermé dans une forteresse intellectuelle et philosophique qui ressemble fort à celle inventée par le clergé osirien resté fidèle aux mystères du dieu assassiné et qui a dû faire face, lui aussi, à l’idéologie du clergé d’Atum-Râ. N’oublions pas qu’après sa mort, Osiris était regardé comme le dieu des morts et Atum-Râ, celui des vivants. Généralement, l’esprit humain préfère toujours se placer du côté de la vie…

--------------------------------------------------------------------------------

:-) 3. Rédaction de la Bible

Dernier résumé du livre Le Testament de la Vierge d'Anton Parks et du chapître XI intitulé L'APOCALYPSE DE LA VIERGE.

pp.372 À 387

Parks traite des sujets suivants :

. du terme "apocalyspe" et de son vrai sens contrairement au sens dénaturé par les diverses interprétations bibliques

. retour sur l'Exode et du pourquoi de la codification des textes de la Bible

Extrait #1

p.373 Citant Roger Sabbah/Les Secrets des Juifs

"Écrivant leur propre histoire, les scribes hébreux dissimulent la nostalgie de ce qui est pour eux la véritable 'terre promise' : l'Égypte d'où ils ont été chassés. Ils expriment la violence du traumatisme par le spectaculaire miracle et l'épreuve de ses conséquences. Les Yahouds, chassés de la cité d'Akhet-Aton, pleurent leur terre et entreprennent cette fuite sans cesse renouvelée pour la préservation de leur foi. Une foi qu'on a tenté d'anéantir, mais qui va ressusciter et vivre de nouveau."

. l'influence mésopotamienne sur les écrits de la Bible lorsque Nabuchodonosor II déporte les prêtres Yahouds et l'élite en Babylonie vers 597 av. notre Ère

. comment s'est déroulée la déportation et les conditions de vie y étant rattachées ainsi que leur progressive intégration

http://www.bible-en-ligne.net/bible,24O-52,jeremie.php

52:28 Voici le peuple que Nebucadnetsar emmena en captivité: la septième année, trois mille vingt-trois Juifs;

52:29 la dix-huitième année de Nebucadnetsar, il emmena de Jérusalem huit cent trente-deux personnes;

52:30 la vingt-troisième année de Nebucadnetsar, Nebuzaradan, chef des gardes, emmena sept cent quarante-cinq Juifs; en tout quatre mille six cents personnes.

52:31 La trente-septième année de la captivité de Jojakin, roi de Juda, le vingt-cinquième jour du douzième mois, Évil Merodac, roi de Babylone, dans la première année de son règne, releva la tête de Jojakin, roi de Juda, et le fit sortir de prison.

52:32 Il lui parla avec bonté, et il mit son trône au-dessus du trône des rois qui étaient avec lui à Babylone.

Extrait #2

p.375

Les Juifs exilés ont très souvent été rassemblés dans les mêmes quartiers, et vivaient en communauté. Installé dans une Babylone florissante, le peuple hébreu s'est réunifié et a puisé énormément de choses sur place.

. rédaction de la Bible ; le fait que Sumer était en conflit avec l'Atlantide/Égytpe et qu'on y retrouvait des épisodes égyptiens dans leur culture sous forme de poèmes entre autre

Extrait #3

pp.376-377

Tout ceci pour souligner le fait que les scribes et prêtres hébreux étaient suffisamment intégrés au peuple babylonien pour pouvoir prétendre avoir accès à l'illustre bibliothèque de Babylone. Cela nous renvoie donc au sujet de ce dernier chapître : la rédaction de la Bible. Pendant et après leur exil à Babylone, les prêtres hébreux vont avoir une activité littéraire débordante. Babylone et ses traditions millénaires auront terriblement marqué les Juifs.

. découvertes du Déluge universel, du paradis terrestre

Extrait #4

p.377

Grâce aux traitements favorables dont il fut rapidement gratifié, le clergé hébreu fit bien entendu d'autres découvertes fondamentales à Babylone, qui bouleversèrent sa façon de penser à propos de ses mythes fondateurs et de sa religion.

Extrait #5

p.379

Il existe de nombreuses similitudes entre les sources égypto-mésopotamiennes et celles auxquelles a puisé la Bible.

. et Parks en donne quelques exemples

. première diaspora juive d'Occident et Alexandrie

. les sources obscures du Nouveau Testament et leur provenance

. l'égyptologue Bojana Mojsov / Osiris est cité dont sa question :

Extrait #6

p.381

La question se pose alors : le christianisme aurait-il 'emprunté' au mythe d'Osiris les doctrines de la résurrection, de l'immortalité de l'âme et du sacrement de l'Eucharistie ? Il est plus probable que l'art populaire transposa une grande partie de son symbolisme : Isis et Horus devinrent ainsi la Vierge et l'Enfant ; Horus et Seth, Saint George et le Dragon...

. Osiris et son péché originel pour lequel il a été assassiné... avoir été pro-humanité

Extrait #7

p.382

La religion judéo-chrétienne a transformé cet assassinat en sacrifice rédempteur à travers le sacrifice du bouc émissaire et celui du Christ.

. la détermination d'Isis et la construction de la Grande Pyramide

Extrait #8

p.383

Une lecture attentive nous fait constater qu'il existe dans la Bible des récits parallèles qui ont puisé leur inspiration dans divers épisodes qui appartiennent à l'histoire d'Isis et d'Osiris.

. conclusion d'Anton Parks

Extrait #9

p.384

De fait, le but de notre recherche était plutôt de mettre définitivement en lumière, à quel point les traditions et la langue égyptiennes ont été exploités par les différents rédacteurs de la Bible.

Extrait #10

p.387

Un autre point fondamental vient lourdement confirmer ces découvertes : la sémantique.

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Les Secrets de la Bible : Anton Parks / Gnose / Apocryphes

par panthère58, vendredi 10 juillet 2015, 18:43 (il y a 3212 jours) @ panthère58

:-) Dixit : Le Secret des Étoiles Sombres

[image]

2005

Tiré de l'introduction de 85 pages du premier tome des Chroniques du Girku ci-haut, de la première édition, celle de Nenki.

Extrait pp.78-79 : Vous trouverez au début de chaque chapître des extraits tirés de diverses légendes et traditions du globe. Ces passages vous aideront à élargir votre vision de l'histoire de l'humanité et vous démontreront l'universalité du récit qui vous est conté. Chaque peuple possède sa version des faits, et de nombreuses traditions de la planète décrivent les mêmes événements. Vous serez surpris de constater les similitudes entre certains mythes, comme par exemple celui des Indiens Urus du lac Titicaca, en Amérique du Sud, et l'histoire du péché originel de l'Ancien Testament... Parmi ces extraits, vous trouverez également plusieurs passages tirés des textes dits apocryphes (du grec apokruphos «tenu secret») - d'anciens écrits embarassants qui n'ont volontairement, pas été incorporés dans la Bible. Vous découvrirez également de nombreux extraits gnostiques - terme tiré du grec Gnôsis «connaissance».

Les gnostiques étaient persuadés de connaître l'origine d'une classe d'anges funestes qui précipita l'Homme primordial terrestre dans un corps et un monde matériel. Pour les écoles gnostiques, la connaissance des origines de l'Homme résulte d'une révélation qui leur avait été faite par quelques entités célestes dans le seul but de détacher l'humanité du joug des «esprits mauvais» qui dirigent le monde. Les textes de Shenesêt en Haute-Égypte, plus communément nommés textes de Nag-Hammadi, regorgent de cette philosophie fataliste mais ô combien réaliste.

La découverte en 1945 des documents de Nag-Hammadi aurait dû entraîner une révision profonde de l'histoire de l'origine de l'Église primitive, mais il n'en fut rien. Ces textes sont, encore aujourd'hui, pratiquement méconnus d'un public non savant parce qu'ils dérangent profondément. Comparativement aux textes judéo-chrétiens, les écrits gnostiques insistent sur le fait que «les bons» sont en fait les «mauvais» et inversement... On devine le malaise qui poussa les chrétiens à chasser et éliminer les communautés gnostiques nuisibles dont la pensée n'était pas conforme à la leur. Il ne reste aujourd'hui pratiquement plus aucune trace du mouvement gnostique primitif, car la plus grande partie de ses documents a été détruite au fil des siècles par le christianisme.

La force et la similitude entre mon témoignage et l'idéologie dominante propagée à travers les textes gnostiques, et particulièrement ceux de Nag-Hammadi, m'ont poussé à leur donner une place de choix en introduction de certains chapîtres. Le but de ce procédé n'est pas de discréditer les textes de la Bible, mais de vous faire réfléchir sur des documents parallèles qui, fréquemment, peuvent admirablement compléter les textes bibliques.

Toujours dans l'introduction, les sujets abordés en lien avec la Bible :

. la culture mésopotamienne (les Sumériens, Akkadiens et Babyloniens)
. les tablettes d'argile où sont consigné entre autre les récits de la Création qui ont mené en partie à l'écriture de l'Ancien Testament (la Torah)
. nom biblique de la Mésopotamie : terre de Chaldée, terre d'Abraham
. l'Irak est le pays de la Genèse biblique
. par le décodage linguistique, la vérité sur Adam et Ève nous ait révélé
. décodage linguistique du terme religion (religio en latin) : la version complaisante des linguistes chrétiens et le sens caché à partir du syllabaire
. décodage de la langue des «dieux»

De même dans le récit parmi les notes de bas de page omniprésentes :
(jusqu'à la page 250 des 402 pages pcq je suis rendu là dans ma relecture présente)

. qui sont les Elohim, qui est le Démiurge, Sophia
. manuscrits de Nag-Hammadi (Musée copte du Caire), 13 volumes, 1196 pages

Extrait p.166 : Malgré certains efforts de traduction, surtout en langue anglophone, les textes de Nag-Hammadi sont à ce jour peu accessibles. Une sorte de conspiration du silence entoure cette impressionnante collection de textes gnostiques anciens pour la grande majorité entièrement inconnus jusqu'à leur découverte. [...] Il faut dire que le contenu des textes gnostiques et particulièrement ceux de Nag-Hammadi ne s'accorde guère avec l'idée propagée par la religion judéo-chrétienne.
(Contrairement aux manuscrits esséniens de la Mer Morte très médiatisés.)

. les arbres du jardin d'Eden (figuier)
. le terme ADAM décodé
. l'arc-en-ciel

Voici quelques textes qui préfigurent au début des chapîtres et sous-chapîtres du livre :

. Enûma Eli, l'Épopée babylonienne de la Création
. Ours Blanc, Tradition des Indiens Hopi
. Le Zohar
. Manuscrit gnostique, Hippolyte 6,34
. Légende chinoise de la Déesse-Mère Tai Ping Yu Lang
. La Bible, les Proverbes
. Les Textes des Pyramides
. Manuscrits de Qumran, Psaumes d'action de grâce (rouleau des Hymes)
. Manuscrit gnostique de Nag-Hammadi, «Tonnerre, Esprit Parfait»
. Karapâtrî, Shrî Vishnu Tattva
. Kûlârnava Tantra, 7,99
. Manuscrit Nag-Hammadi, «Sur l'Origine du Monde» / «La Sagesse de Sylvain» / «Zostrien»

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Les Secrets de la Bible : L'Égypte et la Bible

par panthère58, mardi 15 décembre 2015, 22:16 (il y a 3054 jours) @ panthère58

:-) Lien source : http://www.egyptologie.net/2014/09/22/legypte-et-la-bible/

L'Égypte et la Bible

KTOTV

Publiée le 21 sept. 2014

Avec cette émission, La Foi prise au mot inaugure un nouveau partenariat avec la revue Le Monde de la Bible. A raison d'une fois par trimestre, suivant le rythme de publication de cette belle revue éditée par Bayard, Régis Burnet nous propose d'entrer plus en profondeur dans les Écritures. Pour cette première émission consacrée à " L'Égypte et la Bible ", Benoît de Sagazan, rédacteur en chef du Monde la Bible, et Pierre Grandet, égyptologue et historien, nous instruisent sur les liens historiques et spirituels unissant Israël et l'Égypte au travers des multiples références qui y sont faites dans la Bible.
La Foi prise au Mot du 21/09/2014.

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Les Secrets de la Bible : Les Évangiles perdus

par panthère58, lundi 21 décembre 2015, 19:32 (il y a 3048 jours) @ panthère58

:-) Les Évangiles perdus


Publiée le 5 août 2015

Les mysteres de la bible reveles les evangiles perdus - Arte - Documentaire 2015 HD

Les mysteres de la bible reveles les evangiles perdus - Arte

Documentaire / ReportageLe Nouveau Testament contient quatre Évangiles supposément rédigés par les apôtres Mathieu, Marc, Luc et Jean. Ces textes racontent la vie et la mort de Jésus de Nazareth. Aujourd'hui, de nouvelles découvertes ont révélé l'existence d'autres évangiles. Au cours de fouilles archéologiques, le long des allées obscures des marchés noirs, au sein de laboratoires universitaires, les " Évangiles perdus " - ceux de Thomas, Judas, et Marie - refont surface et dévoilent un autre visage du Christ. Ces textes anciens sont soumis à des tests - Carbone 14, paléographie, analyse isotopique - pour déterminer leur âge et leur authenticité et découvrir pourquoi ils ont été " perdus ". Ce faisant, nous apprenons l'existence de " messies rivaux " de Jésus et de fortes dissensions internes parmi les apôtres... des secrets longtemps enfouis afin d'assurer le " triomphe " de Mathieu, Marc, Luc et Jean.

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Les Secrets de la Bible : Les Évangiles perdus

par Serge C, lundi 21 décembre 2015, 20:30 (il y a 3048 jours) @ panthère58

Les Secrets de la Bible : Les Évangiles perdus

par glevesque ⌂, lundi 21 décembre 2015, 21:48 (il y a 3048 jours) @ Serge C

Merci pour le liens...

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Jésus a-t-il existé ?

par panthère58, vendredi 19 février 2016, 20:08 (il y a 2988 jours) @ panthère58

:-) JÉSUS A-T-IL EXISTÉ ?

Bien sûr, à titre indicatif. Il y a beaucoup d'information. Je n'ai pas la compétence pour dire ce qui est ou ce qui n'est pas, ou ce qui pourrait être ou ne pas être. À titre de réflexion. À chacun de pousser plus loin ou pas sa recherche selon son intérêt. Et ceux qui veulent commenter, faire une critique objective, sont les bienvenus.

[image]

Lien : http://www.elishean.fr/?p=53604
Extrait : Jésus a-t-il existé ?

Par Elishean - fév 19, 2016

Il est impossible que Jésus ait réellement existé, du moins dans la forme présentée par les évangiles.

A NOTER QUE JE NE NIE PAS LA VALEUR DE CES TEXTES QUI SONT UN ENSEIGNEMENT ANTI-PSYCHOPATIQUE. Leur valeur reste réelle même si les FAITS historiques dénient l’existance d’un Jésus sous cette forme.

Les premiers Chrétiens étaient les Gnostiques et leur enseignement n’a rien à voir avec les notions ambiantes que nous connaissons à l’heure actuelle.

L’existence d’un Jésus sous la version que l’on nous a transmise jusqu’à présent n’est jamais remise en question par les Chrétiens, et pourtant….

Les évangiles mentionnent plusieurs faits qui devraient se retrouver dans les chroniques de l’époque:

1) Le massacre des nouveaux-nés par Erode.
2) Les « Morts qui se lèvent ».
3) L’entrée triomphale du Christ à Jérusalem.
4) La quasi-émeute lorsque Ponce Pilate veut faire libérer Jésus.
5) Le ciel s’assombrit et le rideau du temple se déchire lorsqu’il meurt.
6) Les flammes qui descendent sur les apôtres.
7) la foule qui « parle en langue » lors de la pentecôte.

Or, il n’y a nulle trace de ces événements dans les chroniques ou ouvrages historiques de l’époque ou sur cette époque.

8 ) Il n’y a eu aucune éclipse à Jérusalem aux alentours de 30-33 après JC.

Personne ne mentionnent le massacre des nouveaux-nés par Erode.

Comment tous ces événements ont-ils pu passer inaperçus ?

En dehors du nouveau testament, il n’existe aucune preuve de l’existence de Jésus. On trouve son nom dans un ouvrage de l’historien juif Flavius Josèphe mais il fut, de toute évidence, plaqué là par le clergé dans une tentative désespérée d’établir un recoupement avec son gagne-pain…

De nombreux scribes ont rédigé la chronique de la Palestine à l’époque où Jésus aurait prétendument vécu et aucun ne parle de lui.

Le philosophe Philon vécut à l’époque que l’on associe à Jésus et il écrivit une histoire des Judéens qui intègre cette époque. Il habitait en périphérie de Jérusalem au moment où Jésus naquit prétendument d’une vierge, fit une entrée triomphale à dos d’âne dans Jérusalem, fut crucifié et revint d’entre les morts.

A la même époque, le roi Hérode est censé avoir fait égorger tous les enfants mâles dans l’intention d’éliminer le « sauveur ». Et que nous dit Philon de pareils évènements ?… Pas un traître mot ! Les archives romaines ne sont pas plus loquaces. Aucun auteur contemporain ne fait état de la vie de Jésus.

Il y a une explication fort simple : c’est que soit il n’a jamais existé, soit c’est la reprise d’une histoire beaucoup plus ancienne et déformée ou plutôt remise au goût du jour pour des raisons politiques par l’Empire Romain.

Les preuves ne sont pas nombreuses et vraiment pas très solides:

- Philon d’alexandrie
Grand historien et philosophe juif, contemporain de cette histoire. Cet observateur de son époque ne dit pas un mot sur Jésus de Nazareth ou les premiers chrétiens. Si Jésus est le personnage renommé dépeint par les Evangiles il est plus que surprenant que Philon n’en parle pas. Encore une fois seule la thèse du mythe donne une explication satisfaisante à ce silence.

- Flavius Josèphe
Né en 37 à Jérusalem, Ben Mathithiau dit Flavius Josèphe est un historien juif du coté des romains. Il est l’auteur de « Guerre Juive » dans lequel il ne mentionne pas JC et de « Les Antiquités juives » vers +95 en vingt livres. Au chapitre XVIII apparaît un bref passage relatif à Jésus connu sous le nom de Testimonium Flavianum. Cependant, il ne fait aucun doute aujourd’hui que ce passage constitue, sinon dans sa totalité, au moins partiellement , une interpolation due à une main pieuse (L’Église elle-même le reconnaît), effectuée au IVe siècle par Ambroise de Milan sous le nom d’Egesippo ou d’Eusèbe de Césarée « le faussaire » (L’âme damnée de l’empereur Constantin). Flavius Josèphe, juif orthodoxe n’aurait jamais pu écrire que Jésus était le messie. Source: Encyclopedia Universalis.

- Quirinus
En l’an 6 après JC, Sulpicus Quirinius, gouverneur de Syrie, entre en fonction (censé gouverner à la naissance de JC selon Luc 2-2). JC est aussi censé naître sous Hérode (Matthieu 2-1) mort en -4! Pour sortir de cette contradiction gênante, certains chrétiens parlent d’une pierre découverte à Antioche et dont l’inscription parle de Quirinus avant la naissance de JC. Cette pierre existe bien mais ne fait que relater des faits de guerre de Quirinus et ne résout pas la contradiction de date due à une méconnaissance de l’histoire des auteurs des évangiles. Source « Le Nouveau Testament »

- Suétone
Caius Suetonius Tranquillus naît sans doute à Rome vers +70, un homme de bibliothèque, un historien un peu approximatif. Il parle de juifs provoquant des troubles à Rome à l’instigation d’un certain Crestos en +42 (à peu près 10 ans après la mort supposée de JC). Crestos (à ne pas confondre avec Christos) signifie « le bon » ou « utile »et était courant dans la Rome de l’époque, souvent porté par des esclaves libérés. C’était, par exemple, le nom de l’adjoint du préfet Ulpien. Ici il s’agit d’un des chefs organisateurs des désordres qui se révélèrent à Rome avec une particulière fréquence dans les années 39-40 sous Caligula. Vu le problème posé par les dates et les lieux, l’Église ne défend plus guère la théorie Crestos=Christ=JC. Source: Encyclopedia Universalis.

- Mara Bar Sérapion
La lettre ne cite ni le Christ ni Jésus. Elle parle du roi des juifs qui pourrait dater de plusieurs siècles avant JC et elle contient des erreurs historiques.

- Tacite
Publius Cornelius Tacitus né en +52/54, historien romain, à propos de l’incendie de Rome, en +116 (qui n’a jamais eu lieu). En +120, il cite les chrétiens dont le nom leur vient du Christ. Les historiens critiques ont prouvé que ce témoignage est une interpolation (Tacite parle par exemple du procurateur Pilate qui n’était que préfet). Il est prouvé qu’il s’agit d’un faux qui date de 1429 écrit par Pogge, un secrétaire pontifical, un des plus grands faussaires du christianisme. Source: Encyclopedia Universalis, Professeur Gaspard Angeleri.

-Pline le jeune
Caius Plinius Secondus gouverneur, en 112, cite une communauté qui croyait en un certain Khristo. Contrairement à ce que l’Église a soutenu, il ne s’agissait pas de chrétiens. On pense que le passage est un faux et peut-être la lettre entière. Il faut noter que la lettre ne cite pas Jésus. Source: Encyclopedia Universalis.

- Thallus
Aurait témoigné au sujet de l’obscurité qui s’est abattu au moment de la crucifixion de JC (et dont personne n’a entendu parler). L’écrit lui-même n’existe pas, il est cité par Eusèbe (le faussaire) qui cite lui-même Jules l’Africain. Ce témoignage daterai entre +100 et +200.

- Talmud juif
Il parle vaguement d’un certain Yeshu pendu la veille de Paques. C’est vague et que penser d’un texte rédigé vers le Ve siècle?

- Lucien
Lucien de Samosate, romain satirique, vers +200, raille les chrétiens qui adorent ce « sophiste crucifié ». Qu’en conclure à une époque où les évangiles étaient déjà rédigés?

Un homme connu dans toute la Palestine qui prêche et accomplit des miracles devant des multitudes ne peut avoir laissé les commentateurs de l’époque indifférents.

Hors tel semble bien être le cas.

Tous les événements miraculeux ou surnaturels qui jalonnent le passage de Jésus sur Terre n’ont semble-t-il laissé aucune trace dans les écrits du moment et ce malgré le fait que l’époque recelait de nombreux chroniqueurs qui ont par ailleurs tant écrit sur les moindres faits ou événements de Palestine.

Pilate par exemple était suivit par un scribe qui notait tous ses faits et gestes. Or il n‘est jamais question de cela dans ses notes.

Les « preuves » des Chrétiens sur l’existence de Jésus Christ

Rechercher la véracité d’une chose c’est peser le pour et le contre et non rechercher ce qui arrange. Désolé, le contre est plus pesant même si vous voulez l’éviter par peur de voir la réalité en face.

Les preuves des Chrétiens :
Des preuves de l’existence de Jésus gravées dans la pierre. ” Voilà ce qu’on pouvait lire en manchette de la Biblical Archaeology Review (novembre/décembre 2002). La couverture montrait un reliquaire en pierre calcaire, un ossuaire, découvert en Israël. Les ossuaires étaient très utilisés chez les Juifs entre le Ier siècle avant notre ère et 70 de notre ère. Mais celui-ci avait une valeur particulière. En effet, sur le côté figurait une inscription en araméen qui, selon des spécialistes, contenait les mots suivants : “ Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus. ”

En juin 2003, un comité d’experts archéologues israéliens rend son verdict: L’ossuaire qui aurait servi à recevoir le corps du frère de Jésus est un faux: l’ossuaire est d’époque mais la gravure est récente. Une commission d’experts a conclu a un faux et le 25 juillet 2003, le vendeur Oded Golan (qui n’en est pas à son premier faux) a été arrêté par la police qui a perquisitionné son domicile et a trouvé des outils pour réaliser le faux et d’autres faux ossuaires à moitié terminés…

Voyez, par exemple, le témoignage de Flavius Josèphe”

- Flavius Josèphe
Né en 37 à Jérusalem, Ben Mathithiau dit Flavius Josèphe est un historien juif du coté des romains. Il est l’auteur de « Guerre Juive » dans lequel il ne mentionne pas JC et de « Les Antiquités juives » vers +95 en vingt livres. Au chapitre XVIII apparaît un bref passage relatif à Jésus connu sous le nom de Testimonium Flavianum.

Cependant, il ne fait aucun doute aujourd’hui que ce passage constitue, sinon dans sa totalité, au moins partiellement , une interpolation due à une main pieuse (L’Église elle-même le reconnaît), effectuée au IVe siècle par Ambroise de Milan sous le nom d’Egesippo ou d’Eusèbe de Césarée « le faussaire » (L’âme damnée de l’empereur Constantin). Flavius Josèphe, juif orthodoxe n’aurait jamais pu écrire que Jésus était le messie puisque Flavius était juif et non Chrétien.

En d’autres termes si Flavius Joseph avait cru qu’un Christ s’était réalisé, c’est-à-dire un Messie, il aurait été chrétien. Source: Encyclopedia Universalis.

L’authenticité de ces passages concernant Jésus dit le Christ, resta en discussion jusqu’à ce que des historiens comme Niese, Norden, Zeitling, Lewy et Schurer montrassent irréfutablement que c’était en réalité des faux, effectués au IV siècle, soit par Ambroise de Milan, qui réécrivit les Antiquités Judaïques sous le nom d’ Egesippo, soit par Eusèbe de Césarée – appelé « Le faussaire » par les exégètes par antonomase.

Il n’y a pas plus clair !

Qui pourrait nier les Chrétiens ? C’est évident qu’ils ont existé mais pas Jésus.

Excepté leur fausseté, Ces textes sont normalement qualifiés de tardif pour pouvoir constituer une preuve.

Les preuves des Chrétiens

Tacite, né vers 55 de notre ère et considéré comme l’un des plus grands historiens du monde, a parlé des chrétiens dans ses Annales. Voici ce qu’il a écrit au sujet de Néron qui jugeait les chrétiens responsables de l’incendie de Rome, en 64 de notre ère : “ Néron supposa des coupables et fit souffrir les tortures les plus raffinées à ces hommes détestés pour leurs abominations et que le vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus. ” Les détails de ce récit s’accordent avec les renseignements que l’on trouve sur Jésus dans la Bible.

- Tacite
Publius Cornelius Tacitus né en +52/54, historien romain, à propos de l’incendie de Rome, en +116 (qui n’a jamais eu lieu)(considéré comme l’un des plus grands historiens du monde dis-tu ???). En +120, il cite les chrétiens dont le nom leur vient du Christ. Les historiens critiques ont prouvé que ce témoignage est une interpolation (Tacite parle par exemple du procurateur Pilate qui n’était que préfet). Il est prouvé qu’il s’agit d’un faux qui date de 1429 écrit par Pogge, un secrétaire pontifical, un des plus grands faussaires du christianisme. Source: Encyclopedia Universalis, Professeur Gaspard Angeleri.

Il faut remarquer encore une fois, que les pères de l’église comme Origien, Tertullien (qui connaît bien Tacite), Clément d’Alexandrie en aucun moment ne font référence aux sources documentaires de Tacite ! Ce qui permet de mettre en doute l’authenticité de ses propos…

Pline le Jeune, gouverneur de Bithynie, s’est lui aussi exprimé au sujet des disciples de Jésus.

Vers 111 de notre ère, il a écrit à l’empereur Trajan pour lui demander comment s’y prendre avec les chrétiens. D’après Pline, ceux qu’on accusait faussement d’être chrétiens répétaient une invocation aux dieux et adoraient la statue de Trajan pour démontrer qu’ils ne l’étaient pas. “ On ne peut jamais forcer ceux qui sont véritablement chrétiens ”, poursuit Pline. Voilà qui prouve que le Christ a bel et bien existé : ses disciples étaient prêts à donner leur vie à cause de la foi qu’ils avaient mise en lui.

- Pline le jeune
Caius Plinius Secondus gouverneur, en 112, cite une communauté qui croyait en un certain Khristo. Contrairement à ce que l’Église a soutenu, il ne s’agissait pas de chrétiens. On pense que le passage est un faux et peut-être la lettre entière. Il faut noter que la lettre ne cite pas Jésus. Source: Encyclopedia Universalis.

Et même, çela ne prouverait que l’existence des Chrétiens mais pas de jésus surtout que ça a été écrit en 112. Amener ça comme preuve est plus que douteux.

Suétonius, un autre historien romain, faisait l’observation suivante sur le règne de Claudius (41-54 Apr.J.C.): « Parce que les Juifs à Rome causaient des troubles continus à l’instigation de Chrestus, il (Claudius) les expulsait de la cité ». « Chrestus » est une autre épelation de « Christ ».

Au fait, on mentionne dans Actes 18:2 qu’un couple juif, Aquila et Priscilla, avait été obligé de quitter Rome à cause de la persécution des Juifs. Suétonius fait les observations suivantes sur la persécution des Chrétiens sous Néron (37-68 Après J.C.): « Après le grand feu de Rome…Des punitions étaient infligées aussi aux Chrétiens, une secte qui fait profession de foi en une nouvelle et mauvaise religion ». Tout cela suggère donc qu’une personne, appelé « le Christ », devait exister plus tôt dans ce siècle-là.

Dans la « Vie des Douze Césars », en parlant de Claude, Suétone dit qu’en 41 il chassa les Juifs de Rome parce qu’ils causaient des désordres continus derrière l’incitation d’un certain Chrestus ou Crestos*, et si l’Église n’a plus insisté à le faire passer pour son Christ, tout en ayant essayé, cela ne fut pas pour une retenue due au bon sens, mais pour bien d’autres motifs, tels que celui, historique, par le fait que Jésus mort en 33 ne pouvait pas être le Crestos de l’an 41, et celui, conceptuel, qui lui empêchait de transférer le fondateur du christianisme en la personne d’un agitateur révolutionnaire.

(*) Crestos, qui signifie « le meilleur « , fut un des chefs organisateurs des désordres qui se révélèrent à Rome avec une particulière fréquence dans les années 39-40 sous Caligula, désordres que Claude se prodigua à éliminer avec un édit qui ordonnait l’expulsion des juifs agitateurs lorsqu’en 41 il devint Empereur. Le fait que Priscille et Aquila fussent entre ceux-ci et qu’ils eussent reçu Paul en qualité de Nazir est une autre preuve confirmant que ceux que l’Église veut faire passer pour premiers chrétiens étaient en réalité des esséniens-zélotes.

De plus :

Ces nouvelles concernant l’incendie de Rome reportées sur les Annales, ignorées de tous les historiens de l’époque et de ceux qui suivirent, y compris les chrétiens tel Origène, l’évêque Clément, Eusèbe de Césarée et le même St. Augustin (celui-ci ne fait d’elles aucun commentaire dans son livre « De Civitate Dei », dédié en partie à raconter les calamités subies par Rome.

- Juste de Tibériade
Que Juste de Tibériade, historique contemporain et rival de Joseph Flavius ne parle ni de Jésus, ni des chrétiens dans son livre perdu « Histoire de la Guerre Judaïque » nous le savons de Photius, Patriarche de Constantinople, qui au IX siècle, après avoir inutilement cherché quelque référence à Jésus dans une copie du livre qu’il possédait encore, en exprimant tout son émerveillement, conclut ainsi: « Juste de Tibériade ne fait aucune mention de la naissance, des événements et des miracles qui ont été attribués à Jésus ».

D’après les christologues, Jésus est né à Nazareth. Or Nazareth se trouve dans une plaine et à trente kilomètres du lac de Tibériade appelé « mer de Galilée » par les rédacteurs des Evangiles.

Mais les Evangiles nous apprennent que la ville de Jésus se situe sur une montagne et, beaucoup plus amusant, au bord du lac de Tibériade. Cette ville est probablement Gamala puisqu’elle correspond au portrait qu’en font les Evangiles.

La ville du Nazaréen fut inventée au IIIème siècle sous la forme Nazara, puis au IVème siècle, elle adopta sa forme définitive mais non moins imaginaire de Nazareth. Et elle n’apparut sur les cartes qu’au VIIIème siècle lorsque l’Eglise s’aperçut que les pèlerinages dans la ville natale du Sauveur pourraient lui arrondir ses fins de mois.

Ces preuves de la non existence de Jésus sont irréfutables :

Les évangiles mentionnent plusieurs faits qui devraient se retrouver dans les chroniques de l’époque:

1) Le massacre des nouveaux-nés par Erode. (Rien)
2) Les « Morts qui se lèvent ». (Rien)
3) L’entrée triomphale du Christ à Jérusalem. (Rien)
4) La quasi-émeute lorsque Ponce Pilate veut faire libérer Jésus. (Rien)
5) Le ciel s’assombrit et le rideau du temple se déchire lorsqu’il meurt. (Rien)
6) Les flammes qui descendent sur les apôtre. (Rien)
7) la foule qui « parle en langue » lors de la pentecôte. (Rien)
8 ) Il n’y a eu aucune éclipse à Jérusalem aux alentours de 30-33 après JC. (Rien)

Comment des événements DE CETTE TAILLE ont-ils pu passer inaperçus ?

http://extraneens.free.fr

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Christ Ian R. Page Salle 811 : dossier Secrets de la Bible

par panthère58, mardi 20 décembre 2016, 19:39 (il y a 2683 jours) @ panthère58

:-) Salle 811 du Club CRÉÉE : Conférences de Christ Ian R. Page

[image]

Sa deuxième conférence sur son émission diffusée au canal Évasion : À la recherdhe des reliques saintes

P.S. Sa première conférence bloque (le vidéo gèle) après quelques minutes sur le témoignage du policier sur la hauteur et la grosseur de l'ovni : "C'était énorme".

Suite à sa rencontre avec un spécialiste français qui serait le directeur d'un centre archéologique biblique, en Israël, M. Page revient convaincu de la preuve historique de l'existence de Jésus.

Celui-ci l'aurait convaincu qu'il y aurait deux preuves historiques laïques de l’existence de Jésus, deux documents endogènes, écrits immédiatement (quelques années) après sa vie, mais dans la mémoire des gens qui l’ont cotoyé. Et peut-être même un troisième document. Mais pas de textes indogènes, soit pendant sa vie, de son vivant.

Preuve laïque #1. Flavius Josephe (De 30 à 100 de notre ère) : autour des années 50-60, il écrit et parle des Christies et de leur prophète Jésus condamné et exécuté par Pilate.

Preuve laïque #2. Un texte judiciaire qui cherche à disculper Néron, sur l’incendie de Rome, 30 ans après la mort de Jésus. Ce texte accuse les Christies, les Chrétiens, et il parle de leur prophète, le Jésus.

Comment peut-on se fier à un texte judiciaire qui disculpe Néron du fameux incendie de Rome ? On voulait accuser les "Christies". On a donc juste repris l'essentiel de leurs croyances et de leur "dieu" pour bien les identifier. Ce n'est donc pas une validation en soi de l'historicité du "Jésus". Est-ce que le Christ Ian R. Page d'hier était plus naïf, crédule ?

Preuve laïque #3. Pline le jeune (112 de notre ère) parle d’un charpentier crucifié.

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Extraits :

#1. Problème d’historicité

Il n’existe aucun témoignage écrit sur Jésus, hors les évangiles qui sont truffés de contradictions. Il y a du reste, mieux à dire. Non seulement le Christ n’a rien écrit lui-même, mais on n’a rien écrit sur son compte.
La Bible ? Elle ne peut nous fournir la preuve que le Christ ait été un personnage réel et même elle nous fournit force preuves contraires.
En dehors du Nouveau Testament, aucun auteur parmi tous ceux qui auraient été les contemporains de Jésus, ne nous a transmis à son sujet le moindre renseignement.

Ainsi des historiens, avec une précision croissante, constatent d’abord que sur une trentaine d’auteurs connus de l’époque qui auraient pu parler de Jésus, tous sont muets.

Dans l’œuvre de Flavius Josèphe (77 à 95), il y a bien quelques lignes à son sujet, mais elles furent ajoutées, après Origène (185 à 254) qui les ignorait et signalées seulement au IVe siècle par Eusèbe de Césarée (265 à 340), le faussaire. De toute façon, Flavius Josèphe, juif orthodoxe n’aurait jamais pu écrire que Jésus était le messie. Or les juifs orthodoxes attendent encore, la venue de leur messie.

Déjà ici, M. Page parle d'écrits entre 50 et 60 de notre ère, tandis que dans le lien on les situe entre 77 et 95.

#2. Tacite (55 à 120) vers 116, aurait parlé de chrétiens brûlés à Rome sous Néron vers l’an 64; mais cette mention ne fut ajoutée qu’en 1429 par le secrétaire papal, le Pogge (premier éditeur des « Annales » de Tacite) et ne figure pas dans les traductions et copies antérieures. Cette interpolation (falsification) a été fabriquée disent les érudits, d’après un texte de Sulpice Sévère, un médiocre historien de la fin du quatrième siècle.

Pline le jeune (66 à 144) aurait mentionné dans une lettre à l’empereur Trajan, l’existence des chrétiens et d’un certain Jésus homme. Mais cette lettre a été composée vers 1500 par Girardo di Verona. Au quatrième siècle, un érudit Sidoine Apolinaire déclara que Pline le jeune avait fixé à neuf le nombre de ses livres. Or cette prétendue lettre se trouve au dixième livre attribué à Pline le jeune.

Suétone (75 à 160 environ) en 120 parle d’un « chrestos » (le bon, le meilleur), agitateur de Rome en 50; mais il ne peut s’agir du paisible Christ (« christus », christos ou oint) de la mythologie chrétienne mort croit-on, à Jérusalem depuis 20 ans.

Parmi les autres écrivains et historiens, du Ier et IIe siècle de notre ère, qui gardent un silence total sur Jésus, citons: Valerius Maximus (-14 à 37) , Senèque (-2 à 66), Pline l’ancien (23 à 79), Perce (34 à 62), Lucain (39 à 65), Dion Chrysostone (40 à 117), Stace (40 à 96), Plutarque (45 à 125), Silius Italicius (25 à 100), Martial (65 à 95), Flaccus (70 à 100), Pétrone (mort en 65), Quintillien (65 à 97), Juvénal (55 à 140), Apulée (mort vers 170), Don Cassuis, Pausanias, Juste de Tibériade etc.

Mais c’est surtout le silence de Philon d’Alexandrie sur Jésus qui a une importance décisive. Philon qui avait déjà 25 ou 30 ans lorsque Jésus aurait du naître et mourut plusieurs années après la date à laquelle ce dernier dû mourir, ne sait rien et ne dit jamais rien de Jésus Christ.
C’est un homme docte qui s’occupa spécialement de religion et de philosophie. Il n’aurait assurément pas négligé de citer Jésus, qui était de son pays et de sa « race », si Jésus avait paru sur la terre et s’il avait accompli une si grande « révolution » dans l’histoire de l’esprit humain.

Une circonstance singulière rend encore plus significatif le silence de Philon: C’est que tout l’enseignement de Philon peut se dire chrétien à ce point que certains écrivains ou philosophes n’ont pas hésité à l’appeler un « vrai Père de l’Église » (Dixit Friedrich Engels…)

Donc, M. Page se fit aveuglément sur sa source, comme il fera de même 6 ans plus tard au Congrès UFO401 dans l'affaire de l'artéfact pour discréditer Bleuette Diot et le Congrès. Je ne suis pas un spécialiste des "sources", mais il n'y a pas unanimité. Donc, M. Page devrait faire attention avant de conclure en ne s'appuyant que sur "sa" source.

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Les Secrets de la Bible : La Nativité voilà 5000 ans

par panthère58, mardi 27 décembre 2016, 08:16 (il y a 2676 jours) @ panthère58

:-) Relayer par Top Secret, Le Magazine, sur Facebook

Je précise (pour ceux qui cherchent à me prendre en défaut) que je ne fais que relayer l'info. Faites preuve de jugement et de discernement concernant cette source. Si elle s'avère fiable, l'info devrait être reprise par d'autres sources ultérieurement.

[image]

[image]

Lien : https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201612231029323562-peinture-rupestre-egypte/

Extrait : Sci-tech18:10 23.12.2016(mis à jour 18:15 23.12.2016)

URL courte136063312

Une équipe de chercheurs italiens se vante d'une trouvaille peu ordinaire: une scène de la Nativité gravée sur une pierre... il y a environ 5.000 ans.Lors d'une expédition vers le plateau de Gilf el-Kebir en Égypte, au Sahara, des chercheurs italiens ont retrouvé une peinture rupestre ancienne, a annoncé au site The Seeker le directeur du Musée des météorites et des planètes de la ville italienne de Prato, le géologue Marco Morelli.

Sur cette œuvre rupestre, on trouve un homme et une femme (sans tête à cause du détachement de la peinture) et un bébé au milieu, ainsi que deux animaux, aussi sans têtes. Dans la partie est, il y a une étoile.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201612231029323562-peinture-rupestre-egypte/

« On pourrait conclure qu'il s'agit d'une peinture traditionnelle représentant une famille, avec un enfant entre les parents, mais d'autres détails rendent l'image unique », a estimé M. Morelli.

Le nouveau-né dessiné un peu plus haut que les parents (en signe de naissance ou de grossesse), deux animaux (un lion et un singe) et une étoile — voilà les détails qui ont fait penser les scientifiques à une scène représentant la naissance de Jésus-Christ.

Pourtant, la peinture en question a été réalisée il y a 5 000 ans, voir trois millénaires avant la Nativité.

« Sans aucun doute, c'est une peinture très curieuse. Nous n'avons jamais trouvé auparavant de scènes similaires, créées avant l'époque chrétienne », a affirmé M. Morelli.

Les chercheurs ont baptisé cette peinture « La cave des parents ».

Les premiers dessins ont été retrouvés sur le plateau de Gilf el-Kebir, situé à l'extrême sud-ouest de l'Égypte, au Sahara, en 2005. Or, l'équipe de M. Morelli a décidé de parler publiquement de la découverte, et surtout de la peinture qui a attiré l'attention des scientifiques, seulement aujourd'hui.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201612231029323562-peinture-rupestre-egypte/

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LA BIBLE DÉVOILÉE : PARTIE 1

par panthère58, lundi 13 mars 2017, 15:30 (il y a 2600 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE DÉVOILÉE Résumé Partie 1

[image]
© 2001

[image]
© 2002 Éditions Bayard, traduction française

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages

Israel Finkelstein : Dirige l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv ; il est coresponsable des fouilles de Megiddo.

Neil Asher Silberman : Est directeur historique au Centre Ename pour la présentation de l’archéologie et de l’héritage public de Belgique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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INTRODUCTION

J’ai utilisé le format de poche de chez Gallimard, Collection Folio Histoire. Je vais résumer du mieux que je peux les 500 pages et plus, accompagné de :

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Voici la façon de procédé des auteurs d’une façon globale : ils se réfèrent d’abord à la version de la Bible. Puis, ils présentent les diverses théories et explications traditionnellement reconnues des savants et de l’archéologie qui y sont associées, en contextualisant la mentalité qui les accompagne. Ensuite, ils les confrontent à la nouvelle archéologie plus rigoureuse depuis 1970.

En page 132 : Il faut bien avouer que, pendant une bonne partie du XXe siècle, l’archéologie semblait confirmer la version de la Bible. Mais le consensus scientifique n’allait pas tarder à partir en fumée.

En pages 43-44 : Avant que ne prît fin le XXe siècle, l’archéologie avait amplement démontré que les concordances entre, d’un côté, les découvertes réalisées en terre d’Israël et dans l’ensemble du Proche-Orient, et, de l’autre, le monde décrit par la Bible étaient bien trop nombreuses pour laisser croire que cette œuvre n’était qu’une fable littéraire et religieuses de composition tardive, écrite sans le moindre fondement historique. Mais, par ailleurs, les contradictions évidentes entre les découvertes archéologiques et la version biblique des événements demeuraient, elles aussi, bien trop abondantes pour affirmer que la Bible nous offre une description fiable de la manière dont ces mêmes événements se sont véritablement déroulés.

En page 45 : Néanmoins, vers les années 1970, de nouvelles tendances apparurent, dont l’influence sur l’archéologie biblique commença à se faire sentir. Cette science finit par changer d’orientation, par remettre en question la relation traditionnelle entre l’objet découvert et le texte biblique. Pour la première fois, les archéologues qui sondaient la terre biblique cessèrent de voir, en chaque découverte exhumée, une simple illustration de la Bible ; se tournant vers les méthodes des sciences sociales, ils se mirent en quête de la réalité humaine qui se cache « derrière » le texte.

En pages 45-46 : L’évolution récente de l’archéologie nous permet enfin de combler le fossé qui séparait jadis l’étude des textes bibliques et celle des découvertes archéologiques.

En pages 46-47 : En effet, encore aujourd’hui, nombreux sont les spécialistes de la Bible qui persistent à croire que la première source du Pentateuque est le document yahviste (document « J »), compilé, d’après eux, dans le royaume de Juda, à l’époque de David et de Salomon, au Xe siècle av. J.-C. Dans ce livre, nous allons prouver que cette conclusion est hautement improbable.

En page 47 : Bien entendu, aucun archéologue ne s’aventurerait à nier que nombre de légendes, de personnages et de fragments de récits de la Bible remontent fort loin dans le temps.

Je pense que ça remonte à une histoire primordiale que l’on considère comme une légende, une mythologie. L’histoire d’Enki, d’Enlil, qui deviendra par la suite, sous une autre appellation, celle d’Osiris et de Seth, puis d’Horus et de Seth.

En page 17 : Cet ouvrage a pour objectif de raconter l’histoire de l’ancien Israël et la naissance de son écriture sacrée à partir de la perspective nouvelle que nous propose l’archéologie. Nous tenterons de départager ce qui appartient à la légende de ce qui revient à la réalité. […] Nous souhaiterions, avant tout, partager avec le lecteur l’éclairage singulier projeté par les découvertes archéologiques les plus récentes – encore largement inconnues en dehors du cercle des experts –, afin d’expliquer non seulement à quelle époque la Bible fut composée, mais aussi pourquoi elle le fut, et pourquoi, aujourd’hui encore, le pouvoir d’évocation de ce texte demeure inchangé.

En page 24 : Cet ouvrage est consacré, pour l’essentiel, aux œuvres dites « historiques » de la Bible, en particulier la Torah et les premiers prophètes, qui racontent la saga du peuple d’Israël depuis ses débuts jusqu’à la destruction du Temple de Jérusalem (586 av. J.-C.).

En page 47 : Nous allons voir combien le récit biblique doit aux espoirs, aux craintes et aux ambitions du royaume de Juda, qui atteignit son apogée sous le roi Josias [639-609], à la fin du VIIe siècle av. J.-C.

En page 48 : …dans les prochains chapitres, nous allons en reconstruire l’histoire [de l’ancien Israël] telle que nous la révèlent les découvertes archéologiques – qui restent l’unique source d’information sur la période biblique à n’avoir subi ni purge, ni remaniement, ni les censures exercées par de nombreuses générations de scribes bibliques.

Les auteurs nous présentent des notions bibliques de base :

. La Bible, dite hébraïque, soit l’Ancien Testament

En page 13 : La Bible naquit au cœur d’un minuscule royaume, très prosaïque, dont la population se forgeait un avenir en luttant avec des moyens parfaitement humains contre les peurs et les calamités engendrées par la guerre, la misère, l’injustice, la maladie, la disette et la sécheresse.

En page 29 : Pendant des siècles, aux yeux des lecteurs, l’inspiration divine et la véracité historique de la Bible ne faisaient pas l’ombre d’un doute : Dieu en personne avait dicté les Écritures à un certain nombre de sages, de prophètes et de grands prêtres israéliens.

En page 14 [Bible] : Cette saga épique se composait d’une collection fabuleusement riche, de récits historiques, de souvenirs, de légendes, de contes populaires, d’anecdotes, de textes de propagande royale, de prédictions et de poèmes antiques.

En page 21 [Bible] : C’est un assemblage d’histoires, de légendes, de textes de lois, de poèmes, de prophéties, de réflexions philosophiques, composés pour la plupart en hébreu (exception faite de quelques passages écrits en araméen, dialecte sémitique proche de l’hébreu, qui, à partir de l’an 600 avant notre ère, servit de lingua franca au Moyen-Orient).

Ce qui me procure un sourire de satisfaction non retenu, c’est qu’à plusieurs reprises, les auteurs parlent de la Bible comme d’une œuvre de création littéraire non équivoque. Alors, pour moi, c’est un juste retour du balancier face à tous ceux qui critiquent Anton Parks sans l’avoir lu, et qui adhèrent aveuglément aux écrits bibliques. Ça met aussi à mal la fameuse lignée davidique si souvent évoquée pour l’épopée d’un Grand Monarque à venir. Pourtant, je ne remets pas en cause l’essence du propos messianique. Je le situe plutôt au bon endroit, c’est-à-dire, en lien avec l’Égypte d’Osiris, d’Isis et d’Horus, la sainte trinité égyptienne. Ça remet aussi en cause la notion de « sacrée » de ces écrits, puisqu’ils ont été « fabriqués » pour répondre à des fins géopolitiques, de nature nationaliste. Et ça jette sur le Nouveau Testament une douche d’eau froide puisqu’on l’associe à l’Ancien Testament.

En page 13 : La saga historique que nous conte la Bible ne doit rien à une quelconque révélation miraculeuse ; elle est le brillant produit de l’imagination humaine. Comme le suggère de récentes découvertes archéologiques, elle a été conçue pour la première fois, en l’espace de deux ou trois générations, il y a environ 2 600 ans. Elle prit naissance au sein du royaume de Juda.

En page 14 : Ensemble, ils initièrent un nouveau mouvement, dont l’élan puisait son inspiration dans une écriture sacrée, dont le génie spirituel et littéraire demeure sans égal.

En page 19 : Et pourtant, au sein de cette humble contrée, naquit un chef-d’œuvre de la littérature, qui exerça une influence sans pareille sur l’ensemble de la civilisation mondiale, à la fois sous son aspect d’écriture sacrée et sous son aspect de récit historique.

En page 20 : Et, ce qui est le plus important, une meilleure connaissance à la fois du texte et des trouvailles archéologiques nous a aidés à distinguer entre la puissance poétique de la saga biblique et les événements et les différentes phases, beaucoup plus prosaïques, de l’histoire du Proche-Orient ancien.

En page 20-21 : Il est aujourd’hui évident qu’un grand nombre d’événements de l’histoire biblique ne se sont déroulés ni au lieu indiqué ni de la manière dont ils sont rapportés. Bien plus : certains des épisodes les plus célèbres de la Bible n’ont tout simplement jamais eu lieu.

En page 35 : Nous démontrerons que, pour l’essentiel, le Pentateuque fut une création de la monarchie tardive, destinée à propager l’idéologie et les besoins du royaume de Juda, et qu’il est, de ce fait, étroitement lié à l’histoire deutéronomiste. Nous soutiendrons les savants qui affirment que l’histoire deutéronomiste fut compilée, en grande partie, sous le règne de Josias, afin de servir de fondement idéologique à des ambitions politiques et à des réformes religieuses particulières.

En page 47 : Le plus gros de ce que l’on tient généralement pour authentique – les histoires des patriarches, l’Exode, la conquête de Canaan, la saga de la glorieuse monarchie unifiée de David et de Salomon – est, en réalité, l’expression de l’élan créatif d’un puissant mouvement de réformes religieuses, dont l’éclosion a eu lieu dans le royaume de Juda durant l’âge du Fer récent.

En page 48 : Nous montrerons comment le récit de la Bible a été reconstruit de manière à favoriser la réforme religieuse et les ambitions territoriales du royaume de Juda durant les décennies dramatiques sur lesquelles s’est achevé le VIIe siècle av. J.-C. Suggérer que les événements bibliques les plus célèbres ne se sont pas déroulés exactement comme les rapporte la Bible ne prive nullement l’ancien Israël de son histoire.

. Elle est composée de 39 parties regroupées en trois sections

1. La Torah, soit le Pentateuque (cinq livres de Moïse) : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome

Les auteurs insistent sur le lien entre le Deutéronome et le livre de la Loi, et son influence sur ce qu’on appelle « l’histoire deutéronomiste ».

En page 29 : Pour les autorités religieuses au pouvoir, qu’elles fussent juives ou chrétiennes, Moïse était l’auteur du Pentateuque : selon le Deutéronome, le prophète l’avait écrit de sa propre main peu de temps avant sa mort sur le mont Nébo. […] Moïse fit les frais de la première question qui sautait aux yeux : comment le prophète pouvait-il être l’auteur du Pentateuque dès lors que le Deutéronome, le dernier des cinq livres, décrit avec force détails le moment exact et les circonstances de son décès?

Le dernier livre de la Torah fait bande à part. En page 33 : Depuis longtemps, les savants envisageaient la possibilité d’une relation entre le Deutéronome et le très mystérieux « livre de la Loi », découvert par le grand prêtre Hilqiyyahu dans le chantier de rénovation du Temple, sous le règne de Josias, en 622 av. J.-C. Selon les Rois (2 R 22,8-23,24) ce document aurait inspiré une réforme religieuse d’une sévérité sans précédent. L’influence du Deutéronome sur le message ultime de la Bible hébraïque déborde largement le cadre strictement légal.

Cette découverte fortuite et opportuniste me fait drôlement penser au passeport de Satam Al-Sugami / Mohammed Atta dans les décombres du WTC le 11 septembre 2001. D’ailleurs, ce qui transpire de ma lecture de ce livre « La Bible dévoilée », c’est que ça correspond à l’actualité d’aujourd’hui. Je trouve qu’il y a de nombreuses correspondances avec ce que l’on dénonce, dont l’ère post-factuelle évoquée par Alain Nyala dans le VOR160903. Finalement, la marionnette Josias, car il est monté sur le trône à l’âge de 8 ans, mène une véritable « Inquisition », une véritable « Croisade » religieuse. Et ça ne se fait pas en douceur ces affaires-là. On le sait que trop bien aujourd’hui. Pourtant, les écrits bibliques vont le considérer comme un messie, le nouveau David. C’était donc leur Grand Monarque à eux. Alors que ces mêmes écrits diabolisent son prédécesseur Manassé, qui lui, pourtant, a réparé les pots cassés de son paternel Ézéchias, en remettant sur pied le royaume de Juda vulnérabilisé par l’Empire assyrien.

En page 70 : Cette seconde version de la Loi appartient au Deutéronome (deuteronomos, en grec, signifie « deuxième loi »).

En page 33 : Les quatre premiers livres de la Bible – la Genèse, l’Exode, le Lévitique et les Nombres – résultaient, semblait-il, d’un habile amalgame des sources J, E et P. Il n’en était pas de même, en revanche, pour le cinquième livre, le Deutéronome. Il emploie une terminologie particulière, qu’il ne partage avec aucune autre source ; il condamne sans appel le culte d’autres divinités ; Dieu y apparaît sous une vison nouvelle et transcendante ; il prohibe absolument l’offrande de sacrifices au Dieu d’Israël en d’autres lieux que le Temple de Jérusalem. […] L’influence du Deutéronome sur le message biblique déborde largement le cadre strictement légal. Le fil conducteur historique qui relie les livres qui suivent le Pentateuque – Josué, les Juges, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Rois – est si étroitement lié au Deutéronome, tant sur le plan linguistique que théologique, que, depuis le milieu des années 1940, les savants l’appellent l’« histoire deutéronomiste ». Elle forme le deuxième grand volet de l’histoire d’Israël dans la Bible.

En page 34 : Cette œuvre a fait, elle aussi, l’objet de plus d’un remaniement. […] Nous verrons, au cours des prochains chapitres, que l’archéologie propose un nombre suffisant de preuves qui étayent l’assertion que le noyau historique central du Pentateuque et de l’histoire deutéronomiste fut composé, dans ses grandes lignes, au cours du VIIe siècle av. J.-C.

2. Les Prophètes : Josué, les Juges, Samuel, les Rois qui racontent l’histoire du peuple d’Israël (histoire deutéronomiste écrite sous Josias, révisée et achevée en exil, ou simplement compilée en exil) et ceux qui expriment l’attente messianique.

En page 29 : Les livres de Josué, des Juges et de Samuel étaient des sections sacrées recueillies et conservées par le véritable prophète Samuel au sanctuaire de Silo ; quant aux livres des Rois, ils étaient dus à la plume du prophète Jérémie.

3. Finalement, les Écrits : en particulier ceux qui racontent l’histoire soit 1 Chroniques, 2 Chroniques, Esdras et Néhémie.

En page 29 : Dans la même veine, David était l’auteur des Psaumes, et Salomon celui des Proverbes et du Cantique des cantiques. Pourtant, à l’aube de l’ère moderne, au XVIIe siècle, les érudits qui se consacraient à l’étude détaillée, littéraire ou linguistique, de la Bible, s’aperçurent que les choses n’étaient pas aussi simples qu’elles le paraissaient.

En page 24 [Écrits] : Dans la plupart des cas, il est extrêmement difficile de les relier à des événements historiques ou à des auteurs déterminés. Ils ont fait l’objet d’un processus permanent de recomposition qui s’est prolongé pendant plus d’un siècle.

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DIGRESSION

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1. À 05:27 du vidéo : Initiation de Jésus

Richard Glenn (RG) : Est-ce que toi, Robert Saint-Onge, t’as l’impression que ça se peut ça que Jésus ait été vraiment initié en Égypte ?

Robert Saint-Onge (RSO) : C’est sûr qu’il a été initié en Égypte. Je ne sais pas pour la fuite en Égypte, mais je sais qu’il a passé 40 jours dans le désert. Et si tu regardes le désert, à côté d’Israël, c’est l’Égypte. Tu te ramasses en Égypte automatiquement. Puis les initiations égyptiennes… D’ailleurs si, la [proximité ou la connexion] entre la religion judéo-chrétienne et l’Égypte [part] de loin, ça remonte à loin. On parle de Moïse, mais on peut remonter avant Moïse aussi. Il y a beaucoup, beaucoup de textes qui sont, mention à ça pour ceux qui veulent regarder l’Histoire, la chronologie, beaucoup de textes égyptiens, Textes des Pyramides, Textes des Sarcophages, le Livre des Morts, des textes comme ça qu’on va avoir, qui ont leur pendant directement dans la Bible, dans les Psaumes, les Proverbes. Autrement dit, la Bible, les Proverbes ont directement emprunter des textes à l’Égypte. Donc, c’est vraiment… Pour un peuple qui a été mis sous domination égyptienne pendant aussi longtemps, c’est tout-à-fait normal qu’il se soit imbu de la tradition égyptienne. Je veux dire, tu prends n’importe quel peuple, tu les amènes dans un lieu, il [va] automatiquement, le lieu va déteindre sur eux. Pour ce qui est du Christ, tous les miracles qu’il a faits sont tous des miracles qui étaient enseignés dans les temples des mystères, dans les écoles des mystères.

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Si, comme le mentionne Robert Saint-Onge et que cela s'avère exact, si les Psaumes et les Proverbes sont liés à David et Salomon, que ceux-ci n'ont pas existé tel que présenté par les écrits bibliques et démontré par l'archéologie moderne, et que ces-dits textes originent d'Égypte, j'espère que ça vous allume des lumières parce que ça reprend l'essence de l'oeuvre d'Anton Parks. David et Salomon pourraient en fait être Horus et Thot. À suivre dans ma conclusion.

Ils nous présentent aussi les diverses sources derrière ces écrits :

. « J » pour la source « yahviste » / YHWH / Tribu Juda / Monarchie unifiée
. « E » pour la source « élohiste » / Elohim ou El / Tribus nordistes / Royaume d’Israël
. « D » pour la source dite « indépendante »
. « P » pour « Prêtre »

Ils donnent aussi de l’information sur les moments et les lieux où la Bible a été écrite, réécrite, corrigée, ou modifiée. Ils identifient ce sur quoi porte leur ouvrage et nous mettent sur la piste de leurs découvertes. Et tout converge vers le règne de Josias [639-609 av. notre ère].

En page 24 [La Bible dévoilée] : Cet ouvrage est consacré, pour l’essentiel, aux œuvres dites « historiques » de la Bible, en particulier la Torah et les premiers prophètes, qui racontent la saga du peuple d’Israël depuis ses débuts jusqu’à la destruction du Temple de Jérusalem (586 av. J.-C.).

En page 30 : Ces facteurs ont convaincu certains savants du XVIIIe siècle que, au moins pour ce qui concerne les cinq premiers livres, la Bible avait fait l’objet, au cours des siècles, de retouches, de remaniements et d’améliorations de la main de scribes et de correcteurs anonymes. […] Remarqués dès le XIXe siècle (et bien expliqués par le savant américain Richard Elliot Friedman dans son essai intitulé Qui a écrit la Bible ?), ces doublets, présents surtout dans la Genèse, l’Exode et les Nombres, ne pouvaient être des variations arbitraires ou de simples répétitions des mêmes récits.

En page 32 : Autrement dit, les savants en vinrent petit à petit à la conclusion que les cinq premiers livres de la Bible tels que nous les connaissons aujourd’hui résultaient d’un processus éditorial complexe au cours duquel les quatre sources principales de documents – J, E, P et D – avaient été habilement mélangées et reliées entre elles par des scribes compilateurs, appelés « rédacteurs », dont on distingue les empreintes littéraires (que plusieurs savants appellent les passages « R ») dans certaines phrases qui servent de transition ou dans des notes rajoutées. La dernière de ces « rédactions » date de la période postexilique. […] Mais tous s’accordent sur le fait que, loin de résulter d’une composition continue et sans couture [coupure], le Pentateuque est au contraire un patchwork, assemblé à partir de sources variées, et dont les diverses pièces furent écrites durant des circonstances historiques dissemblables, pour exprimer des points de vue religieux ou politiques différents.

En page 48 : Au contraire, dans les prochains chapitres, nous allons en reconstruire l’histoire [de l’ancien Israël] telle que nous la révèlent les découvertes archéologiques – qui restent l’unique source d’information sur la période biblique à n’avoir subi ni purge, ni remaniement, ni les censures exercées par de nombreuses générations de scribes bibliques. […] Notre version s’éloignera considérablement du récit biblique qui nous est familier. Elle contera l’histoire de deux royaumes élus, et non plus d’un seul.

En page 14 : Ce chef-d’œuvre de la littérature – moitié composition originale, moitié adaptation de versions antérieures – connut un certain nombre de réajustements et d’améliorations avant de servir de point d’ancrage spirituel, non seulement aux descendants du peuple de Juda, mais aussi à d’innombrables communautés humaines dans le monde entier. Le noyau historique de la Bible fut conçu dans la cohue des ruelles encombrées de Jérusalem, dans les cours intérieures du palais royal de la dynastie davidique et dans le Temple du Dieu d’Israël.

En page 16 : Cette nouvelle manière d’appréhender la Jérusalem antique et les circonstances historiques qui ont accompagné la naissance de la Bible est due, en grande partie, aux récentes découvertes archéologiques. Elles ont révolutionné l’étude de l’ancien Israël ; elles ont semé le doute sur les fondements historiques des chroniques bibliques les plus célèbres, comme l’errance des patriarches, la sortie d’Égypte, la conquête de Canaan et le fabuleux empire, gouverné par David, puis Salomon.

En page 20 : Comment et pourquoi la Bible fut-elle écrite ? Quel rôle a-t-elle joué dans l’histoire étonnante du peuple d’Israël ? Ces questions sont étroitement liées au récit fascinant des découvertes scientifiques modernes. La quête concerne un minuscule territoire, cerné d’un côté par le désert, de l’autre par la Méditerranée, et qui subit depuis des millénaires des sécheresses récurrentes et un état de guerre quasi permanent. Comparées à celles des empires voisins de l’Égypte et de la Mésopotamie, ses villes et sa population étaient des plus modestes. Sa culture matérielle faisait pâle figure au regard des splendeurs extravagantes de ses puissants voisins.

En page 21 : L’archéologie nous permet de reconstituer la véritable histoire qui se cache derrière la Bible, que ce soit au niveau des grands rois et de leurs royaumes ou au niveau des us et coutumes de la vie quotidienne. Comme nous allons l’expliquer dans les prochains chapitres, nous savons à présent que les premiers livres de la Bible, dont les récits célèbres content l’histoire des premiers Israélites, furent d’abord codifiés (et, pour l’essentiel, composés) en un lieu et à une époque désormais identifiées : la Jérusalem du VIIe siècle av. J.-C.

Évidemment, ils jettent un éclairage sur :

. La monarchie unifiée sous Saül, David, Salomon

En page 47 : Dans ce livre, nous allons prouver que cette conclusion est hautement improbable.

. Les deux royaumes, celui du Nord, d’Israël, et celui de Juda, au sud, soit celui de la lignée davidique

En pages 48-49 : Notre version s’éloignera considérablement du récit biblique qui nous est familier. Elle contera l’histoire de deux royaumes élus, et non plus d’un seul. Ensemble, ces deux royaumes forment le terreau dans lequel plongent les racines historiques du peuple d’Israël. L’un de ces deux royaumes – celui d’Israël – naquit dans les vallées fertiles et les collines onduleuses du Nord. Il devint l’un des plus riches, des plus cosmopolites et des plus puissants de la région. Aujourd’hui, hormis le rôle abominable que lui attribue le livre des Rois, il a pratiquement sombré dans l’oubli. Le second royaume – celui de Juda – s’est développé dans les collines rocheuse et inhospitalières du Sud. Son souvenir s’est transmis en partie grâce à son isolement, mais aussi grâce à la dévotion farouche que sa population n’a cessé de manifester envers son Temple et sa dynastie royale. Ces deux royaumes représentent deux aspects authentiques de l’expérience israélite, deux sociétés distinctes, marquées par des attitudes et des identités nationales différentes.

. La monarchie dite tardive, d’Ézéchias [727-698 av. notre ère], Manassé, Josias, jusqu’à Sédécias [596-586 av. notre ère], période où le royaume de Juda succède au royaume du Nord qui se termine avec Osée [732-724 av. notre ère].

En pages 14-15 : En réaction contre l’urgence et l’ampleur des changements imposées sur le royaume de Juda par la pression du monde extérieur, au VIIe siècle av. J.-C., pendant le règne du roi Josias – un descendant de la lignée de David de la seizième génération – les dirigeants de Jérusalem ont jeté l’anathème sur la moindre trace de vénération des déités étrangères, qu’ils dénonçaient comme étant à l’origine des infortunes qui frappaient à l’époque le royaume de Juda. Ils se lancèrent dans une vigoureuse campagne de purification religieuse à travers le pays et ordonnèrent la destruction de tous les sanctuaires locaux, qu’ils accusaient d’être la source de leurs maux.

En page 15 : Parallèlement, les ambitions politiques des dirigeants de Juda prirent des proportions démesurées. Ils ambitionnaient de transformer le Temple et le palais royal de Jérusalem en un centre spirituel et administratif d’un vaste royaume panisraélite, de recréer le légendaire royaume unifié de David et de Salomon.

En pages 15-16 : Et dire que c’est aussi tardivement – et aussi soudainement – que Jérusalem commença à occuper une place centrale dans la conscience israélite ! La Bible possède un tel pouvoir d’évocation qu’elle est parvenue à convaincre le monde entier que, de tout temps, Jérusalem avait joué un rôle central dans l’expérience de tout l’ancien Israël, et que les descendants de David furent toujours auréolés d’une sainteté particulière, alors qu’ils formaient un clan aristocratique comme les autres, qui bataillait ferme pour se maintenir au pouvoir, en dépit de querelles intestines et de menaces sans précédent en provenance du monde extérieur. Les proportions de leur royale cité sembleraient quelque peu dérisoires au regard d’un moderne observateur.

. Le retour des exilés déportés en 586 av. notre ère

En page 28 : Dorénavant, le retour à Jérusalem d’un certain nombre d’exilés et la reconstruction du Temple marquera, pour Israël, la fin de la période monarchique et le début de sa mutation en une communauté religieuse, soumise à la loi divine et dédiée à l’accomplissement méticuleux des rituels prescrits par ses textes sacrés.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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LA BIBLE DÉVOILÉE : Partie 2

par panthère58, mardi 14 mars 2017, 19:50 (il y a 2599 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE DÉVOILÉE Résumé Partie 2

[image]
© 2001

[image]
© 2002 Éditions Bayard, traduction française

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages


Israel Finkelstein : Dirige l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv ; il est coresponsable des fouilles de Megiddo.

Neil Asher Silberman : Est directeur historique au Centre Ename pour la présentation de l’archéologie et de l’héritage public de Belgique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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INTRODUCTION

J’ai utilisé le format de poche de chez Gallimard, Collection Folio Histoire. Je vais résumer du mieux que je peux les 500 pages et plus, accompagné de :

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Voici la façon de procédé des auteurs d’une façon globale : ils se réfèrent d’abord à la version de la Bible. Puis, ils présentent les diverses théories et explications traditionnellement reconnues des savants et de l’archéologie qui y sont associées, en contextualisant la mentalité qui les accompagne. Ensuite, ils les confrontent à la nouvelle archéologie plus rigoureuse depuis 1970.

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Première Partie
L’HISTORICITÉ DE LA BIBLE

1. En quête des patriarches
pp.53 – 83

En page 54 : À tous les points de vue – historique, psychologique et spirituel – les récits consacrés aux patriarches sont une réussite littéraire prodigieuse. Mais constituent-ils pour autant des annales dignes de foi de la naissance du peuple d’Israël ? Quelles preuves détenons-nous que les patriarches Abraham, Isaac et Jacob – sans oublier les matriarches Sara, Rébecca, Léa et Rachel – ont véritablement existé ?

Identification des patriarches

Première génération :

Abram / Abraham + Hagar / servante égyptienne de Saraï / Sara = Ismaël = Arabes, qui peupleront les étendues désertiques méridionales
Abram / Abraham + Saraï / Sara = Isaac

En page 53 : Dieu lui promet une terre et une nombreuse descendance. La promesse divine se transmet de génération en génération…

En page 54 : C’est l’histoire de Dieu qui se choisit une nation, l’histoire de l’éternelle promesse divine d’une terre, de la prospérité et de la croissance.

En page 55 : Dans son errance, Abram bâtit des autels à la gloire de dieu dans de nombreux endroits ; il prend conscience, petit à petit, de la vraie nature de sa destinée. Dieu lui promet, à lui et à sa postérité, toute la terre « du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate » (Gn 15,18). Pour confirmer qu’Abram est destiné à devenir le patriarche d’un grand peuple, Dieu change son nom en celui d’Abraham, « car je te fais père d’une multitude de nations » (Gn 17,5). Dieu change aussi le nom de Saraï, la femme d’Abraham, en celui de Sara, pour bien marquer qu’elle aussi a changé de statut. La famille d’Abraham engendre la totalité des peuples de la région [Canaan].

Suite à une querelle entre les bergers d’Abraham et ceux de son neveu Lot, après une entente sur le partage du territoire, ce dernier quitte pour Sodome. Puis il quittera en vitesse Sodome et Gomorrhe avant leur destruction.

Lot / neveu d’Abraham + ses filles =

En page 55 : Lot dirige alors ses pas en direction des collines orientales ; il sera l’ancêtre des Moabites et des Ammonites de Transjordanie.

Deuxième génération :

Isaac + Rebecca = les jumeaux Esaü et Jacob

En page 57 : Ceux-ci se révèlent être dotés de caractères et de tempéraments violemment antagonistes ; leurs descendants se livreront une guerre permanente pendant des siècles. […] Faible et aveugle, le patriarche prend Jacob pour Ésaü et lui octroie la bénédiction sacrée, réservée au fils aîné. De retour au camp, Esaü découvre la supercherie, mais elle ne peut être réparée. Son vieux père à l’agonie ne peut que promettre à Ésaü qu’il sera le père des Édomites, qui peupleront le désert. « Loin des gras terroirs sera ta demeure », lui dit-il, en guise de consolation (Gn 27,39).

Tiens, tiens, Isaac a des jumeaux… ! C’est un thème récurrent qu’on retrouve dans l’histoire du Grand Monarque racontée par Kiwan, pour Richard Glenn. Et cette bénédiction sacrée (l’onction royale du baptême et de la confirmation) si chère à André Lachance (Dr. MKUltra). Et encore l’objet de conflits. Où est Dieu, se trouvent les conflits, les querelles, les guerres. Ça ressemble à l’histoire d’Osiris et de Seth dans le film « Les Dieux d’Égypte » !

Troisième génération :

Esaü + famille d’Ismaël = Édomites du désert

En pages 57-58 : Plus tard (Gn 28,9), Ésaü prendra femme dans la famille de son oncle Ismaël ; c’est ainsi qu’il engendrera de nouvelles tribus du désert. Toutes ces tribus seront en conflit permanent avec les Israélites – nom que porteront les descendants de son frère Jacob, qui lui a dérobé son droit d’aînesse.

Jacob / Israël + les deux filles de Laban, Léa et Rachel, et + deux servantes = 11 fils

Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Dan, Nephtali, Gad, Asher, Issachar, Zabulon et Joseph

Jacob / Israël + Rachel = Benjamin

Curieux que Jacob n’ait pas de filles… ! Curieux que les patriarches n’aient pas de filles ! Ça en dit long, je crois.

En page 58 : Un beau jour, Dieu ordonne à Jacob de retourner à Canaan avec sa nombreuse famille. En chemin, alors qu’il traverse le fleuve au gué de Yabboq, en Transjordanie, un personnage mystérieux le contraint de lutter avec lui. À l’issue du combat, ce personnage mystérieux – ange ou Dieu ? – change le nom de Jacob en celui d’Israël (qui signifie littéralement « Celui qui lutte avec Dieu »), « car tu as été fort contre Dieu et contre les hommes, et tu l’as emporté » (Gn 32,28). Jacob retourne donc à Canaan…

En page 59 : En effet, Joseph, qui est le fils favori de Jacob, se fait détester par ses frères en raison de rêves étranges et prémonitoires dans lesquels il règne sur toute la famille. Ruben et Juda parviennent à grand-peine à convaincre leurs autres frères de ne pas assassiner Joseph. Au lieu de l’éliminer, ceux-ci le vendent à un groupe de marchands ismaélites dont la caravane de chameaux se dirige vers l’Égypte.

Quatrième génération :

12 fils de Jacob / Israël = 12 Tribus

En page 53 : À leur tour, les douze fils de Jacob deviendront les patriarches des douze tribus d’Israël, mais c’est à Juda [Jérusalem / lignée davidique] que sera accordé l’honneur insigne de régner sur les autres.

En page 59 : Mais la jalousie criminelle de ses frères ne remet nullement en question le fabuleux destin de Joseph. Arrivé en Égypte, il gravit rapidement, grâce à ses dons exceptionnels, les échelons du pouvoir et de la richesse.

On connaît la suite. La famine oblige la famille de Jacob / Israël à intercéder auprès des autorités égyptiennes pour obtenir de l’aide. Elle quittera Canaan pour l’Égypte sous la bienveillance de leur frère Joseph devenu grand vizir.

En page 61 : Sur son lit de mort, Jacob bénit ses fils et ses deux petits-fils, Manassé et Éphraïm, les fils de Joseph. Tous sont honorés, mais c’est à Juda que revient le droit d’aînesse de la souveraineté (Gn 49,8-10). […] Les enfants d’Israël demeurent en Égypte, où se déroulera la suite de leur histoire en tant que nation.

L’archéologie et les patriarches

En pages 62-63 : Une motivation plus profonde, cependant, intimement liée aux croyances religieuses modernes, animait les premiers savants qui se sont mis en quête des patriarches « historiques ». La plupart des pionniers de l’archéologie biblique étaient des prêtres et des théologiens. Leur foi les persuadait que la promesse faite par Dieu à Abraham, à Isaac et à Jacob était une réalité absolue.

En page 63 : La Bible, il est vrai, livre quantité d’informations chronologiques spécifiques qui devraient permettre, pour commencer, de préciser quand ont vécu les patriarches. Dans le récit biblique, l’histoire des débuts d’Israël se déroule selon des séquences bien ordonnées ; les patriarches, l’Exode, la traversée du désert, la conquête de Canaan, le règne des juges, l’établissement de la monarchie.

En page 64 : Si l’on ajoute 200 ans, qui correspondent à peu près à la durée de vie des patriarches à Canaan avant le départ pour l’Égypte, on peut dater le propre départ d’Abraham pour Canaan aux alentours de 2100 ans av. J.-C. Le problème de cette chronologie était qu’elle soulevait de sérieuses questions, dont la moindre n’était pas la fabuleuse longévité d’Abraham, d’Isaac et de Jacob… En outre, les généalogies ultérieures des descendants de Jacob semaient la confusion ; elles étaient même franchement contradictoires.

En page 66 : Le problème majeur provenait du fait que les savants qui prêtaient foi au compte rendu biblique commettaient l’erreur de croire que l’ère des patriarches devait à tout prix être considérée comme la phase première d’une histoire séquentielle d’Israël. […] Le bibliste allemand Julius Wellhausen affirmait que les histoires des patriarches des documents « J » et « E » reflétaient les préoccupations de la monarchie israélite tardive [fin VIIIe siècle, VIIe, et début VIe], projetées sur l’existence de pères fondateurs légendaires, qui appartiendrait à un passé largement mythique. Les récits bibliques se rangeraient donc parmi les mythologies nationales, et n’auraient pas plus de fondement historique que la saga homérique d’Ulysse, ou celle d’Énée, le fondateur de Rome, chantée par Virgile.

En page 67 : Le texte biblique livre certains indices qui permettent de préciser le moment de sa composition finale, comme la mention répétée de chameaux. L’histoire des patriarches est pleine de chameaux, par troupeaux entiers. Quand ses frères vendent Joseph en esclavage (Gn 37,25), ce sont des chameaux qui transportent les marchandises de la caravane. Or, l’archéologie révèle que le dromadaire ne fut pas domestiqué avant la fin du IIe millénaire et qu’il ne commença à être couramment employé comme bête de somme au Proche-Orient que bien après l’an 1000 av. J.-C.

En page 69 : Ces indices [l’étude des anachronismes] démontrent que ces textes furent écrits de nombreux siècles après l’époque à laquelle la Bible situe la vie des patriarches. Ces anachronismes, et bien d’autres, indiquent que les VIIIe et VIIe siècles av. J.-C. ont été une période particulièrement active de composition du récit des patriarches.

En pages 69-70 : Quand nous examinons les généalogies des patriarches, et celles des nombreux peuples issus de leurs amours, mariages et échanges familiaux, on s’aperçoit que l’ensemble forme une carte humaine haute en couleur de l’ancien Proche-Orient, dessinée indubitablement à partir de la perspective des royaumes d’Israël et de Juda au cours des VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.

En page 73 : C’est ainsi que les histoires de Jacob et d’Ésaü – du fils délicat et du puissant chasseur – sont habilement introduites sous la forme de légendes archaïques pour refléter les rivalités de la période monarchique tardive.

En pages 77-78 : Comme nous le verrons en détail dans les prochains chapitres, jusqu’au VIIIe siècle av. J.-C., Juda [lignée davidique] était un royaume plutôt isolé, à la population clairsemée. En étendue, en prospérité et en puissance militaire, il ne souffrait pas la comparaison avec Israël, le royaume du Nord. L’alphabétisation y était peu répandue et sa capitale, Jérusalem, n’était qu’une modeste bourgade de montagne. Mais à la suite de l’anéantissement du royaume d’Israël par l’Empire assyrien, en 720 av. J.-C., la population de Juda crût considérablement ; le royaume se dota d’une administration élaborée et finit par émerger comme l’un des pouvoirs dominants de la région. Dirigée par une très ancienne dynastie, la capitale se targuait de posséder le Temple le plus imposant consacré au Dieu d’Israël. C’est pourquoi, à partir de la fin du VIIIe siècle, mais surtout pendant le VIIe siècle, Juda acquit un sens aigu de sa propre importance et de sa destinée divine. Le royaume considérait sa survie comme le signe évident que Dieu l’avait prédestiné, depuis la lointaine époque des patriarches, à régner sur toute la terre d’Israël.

Il est tout-à-fait vraisemblable que le boom démographique de Juda soit imputable à l’arrivée des rescapés du royaume d’Israël qui venait d’être détruit. Et que parmi ces rescapés, il y aurait eu des leaders de l’ancien royaume toujours obsédés par leurs ambitions qui auraient vu en Juda une autre occasion de les concrétiser. Ils auraient changé la recette pour évacuer les différents cultes et ainsi regrouper tout le monde dans un seul culte monothéiste. Et avec l’alphabétisation en progression, ils auraient créé les textes bibliques en fonction de leur idéologie, de leur nationalisme, et en concordance avec diverses traditions orales très anciennes qui perduraient.

En page 79 : Il est tout à fait possible, voire probable, que les épisodes individuels du récit des patriarches soient fondés sur d’anciennes traditions locales. [qu’on a assemblé pour n’en faire qu’une seule histoire]

Je persiste à croire qu’il y a plutôt une histoire primordiale qui circule dans toutes les civilisations depuis des millénaires. Et que les biblistes s’y sont référé.

En page 80 : Dans les fragments de version « E » préservés dans l’histoire des patriarches, que l’on suppose avoir été compilés dans le royaume nordiste d’Israël antérieurement à sa destruction en 720 av. J.-C., la tribu de Juda ne joue pratiquement aucun rôle. Mais vers la fin du VIIIe siècle, et sans aucun doute durant tout le VIIe siècle, Juda était tout ce qui restait de la nation israélite. À la lumière de ce fait, nous devrions regarder la version « J » du récit des patriarches avant tout comme une tentative de reformulation littéraire de l’unité fondamentale du peuple d’Israël, plutôt que comme un compte rendu exact et parfaitement documenté sur les détails de la vie de personnages historiques qui auraient vécu plus d’un millier d’années avant la composition du récit.

En page 82 : La conclusion que l’on peut en tirer est que le texte « J » des Pentateuque et l’histoire deutéronomiste furent l’un et l’autre composés au VIIe siècle av. J.-C., au royaume de Juda, à Jérusalem, à une époque où Israël, le royaume du Nord, n’était plus.

D’abord c’est bizarre que les auteurs prennent la dénomination de « Dieu » alors que c’est YHWH.

D’autre part, où est la cohérence, la vraisemblance d’un dieu qui se choisit un peuple élu à travers un individu nommé Abram ? Et il n’est même pas sûr de son choix puisqu’il doit le « tester » !

Donc, les prémices même de la Bible ne tiennent pas la route au niveau d’une vraisemblance historique.

Parlons du YHWH biblique : d’abord, il y a de fortes chances que les biblistes l’aient « fabriqué » pour arriver à leurs fins idéologiques et nationalistes. Ensuite, il fait une promesse d’ivrogne aux patriarches et autres rois qui jalonneront l’histoire israélite. Ses choix ne sont pas à la hauteur de son statut divin :

1. Il teste Abram qu’il a pourtant choisit.
2. Les bergers d’Abraham et de Lot se querellent.
3. Jacob doit se battre avec « lui » pour devenir Israël.
4. Lot et ses filles commettent l’inceste. Mais ils sont épargnés de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
5. Avec l’influence de YHWH, Jacob « vole » la bénédiction paternelle qui était pourtant dévolue à son jumeau Esaü. S’ensuivra des querelles à ne plus finir entre les descendants respectifs.
6.. Les fils de Jacob / Israël se querellent entre eux au point de presqu’assassiner leur frère Joseph.

C’est complètement tordu. Non, mais si toutes les chicanes de famille évoluaient ainsi, ça ferait longtemps qu’il n’y aurait plus d’humains sur Terre. On voit bien que c’est un rappel symbolique, crypté de faits bien antérieurs qui remontent possiblement au conflit Enki / Enlil en Mésopotamie.

Toujours du point de vue historique, de la vraisemblance et de la cohérence, j’aimerais bien qu’on m’explique avec qui, les premières générations d’Abraham /Sara, celles d’Isaac, puis de Jacob et celle de ses fils, s’accouplent pour donner le peuple d’Israël. Parce que sinon on tombe dans l’inceste à divers degrés et les tares qui suivent normalement ce genre d’accouplement. Et comment ce petit clan va donner en si peu de temps une nation, différents peuples.

Et Abraham viendrait d’Ur et erre sur les terres de Canaan. En me référant à Anton Parks, ça m’évoque Enki (Serpent biblique du jardin d’Éden) qui quitte cette région après un schisme d’avec d’autres dieux au sujet de l’Humanité, pour fonder l’Atlantide sous le pseudonyme de Ptah-Osiris, puis l’Égypte comme Asar (Osiris). Se pourrait-il que ce soit là la symbolique des patriarches ?

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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LA BIBLE DÉVOILÉE : Partie 3

par panthère58, mercredi 15 mars 2017, 22:31 (il y a 2598 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE DÉVOILÉE Résumé Partie 3

[image]
© 2001

[image]
© 2002 Éditions Bayard, traduction française

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages


Israel Finkelstein : Dirige l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv ; il est coresponsable des fouilles de Megiddo.

Neil Asher Silberman : Est directeur historique au Centre Ename pour la présentation de l’archéologie et de l’héritage public de Belgique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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INTRODUCTION

J’ai utilisé le format de poche de chez Gallimard, Collection Folio Histoire. Je vais résumer du mieux que je peux les 500 pages et plus, accompagné de :

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Voici la façon de procédé des auteurs d’une façon globale : ils se réfèrent d’abord à la version de la Bible. Puis, ils présentent les diverses théories et explications traditionnellement reconnues des savants et de l’archéologie qui y sont associées, en contextualisant la mentalité qui les accompagne. Ensuite, ils les confrontent à la nouvelle archéologie plus rigoureuse depuis 1970.

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Première Partie
L’HISTORICITÉ DE LA BIBLE

1. En quête des patriarches (suite et fin)
pp.53 – 83

Enki ne représenterait-il pas ce patriarche duquel descendrait deux lignées, celles d’Isaac et d’Ismaël ?

Pour en rajouter sur les relations à connotation incestueuse / trouble, Jacob / Israël épouse les deux filles de son oncle Laban.

En résumé, beaucoup de passages dans la Genèse font référence à la période où ces textes furent écrits, soit les VIIIe et VIIe siècles, plutôt qu’à la période où les faits rapportés se seraient produits. Et les auteurs de « La Bible dévoilée » en donnent de nombreux exemples.

Et surtout, les écrits bibliques des patriarches servent de propagande à une idéologie nationaliste. De la pure géopolitique comme aujourd’hui. Décidément…

En page 78 : Le puissant message de cette nouvelle vision des choses devait être transmis au peuple de Juda et aux communautés israélites dispersées, qui vivaient sous la férule des Assyriens. C’est ainsi que naquit l’idée panisraélite, centrée autour de Juda. C’est la raison pour laquelle le récit patriarcal dépeint une ascendance commune à tout le peuple israélite, en la faisant remonter au plus judéen des patriarches : Abraham.

2. L’Exode a-t-il eu lieu ?
pp.84 – 118

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. Si YHWH avait une parole, il n’y aurait pas eu de famine en Canaan. Pourquoi offre-t-il une terre si vulnérable à Abraham ? Au lieu de cela, Jacob et sa douzaine de gars n’ont pas d’autre choix que de s’exiler en Égypte. Et pour 430 ans ! Pourquoi ne sont-ils pas retournés à Canaan après la famine, d’autant plus qu’ils étaient libres d’aller et venir ? Soudainement, cette terre ne représente plus rien à leurs yeux ?

En page 86 : Ils mènent une vie heureuse et prospère dans les cités de la partie orientale du delta du Nil, libres d’aller et venir entre l’Égypte et leur terre natale de Canaan. Puis après 430 ans, devenue une grande nation, les Hébreux sont pris en grippe par un nouveau pharaon qui doute de leur allégeance à l’Égypte.

Il me semble qu’après 430 ans, les gens se sont intégrés surtout que tu ne peux pas te marier de façon incestueuse indéfiniment sans qu’il y ait des tares génétiques. À part les écrits bibliques, l’Égypte n’a pas cette réputation de dictature. Pourquoi représenteraient-ils un danger pour l’Égypte ?

En pages 86-87 : Craignant une explosion démographique chez ces dangereux travailleurs immigrés, le pharaon ordonne de noyer tous leurs enfants mâles dans le Nil. De cette mesure radicale naquit l’instrument de la libération du peuple hébreu. Un fils de la tribu de Lévi – confié au fleuve dans une corbeille de papyrus – est découvert et adopté par l’une des filles du pharaon. Elle le nomme Moïse (de la racine hébraïque « tirer » des eaux).

Bizarre comme c’est un thème récurrent le meurtre des enfants mâles, des premiers-nés. De plus, ils forment déjà une grande nation. L’explosion démographique a eu lieu. Et la réponse de YHWH est du même moule.

En page 88 : Enfin intervient la plaie la plus terrible de toutes : la mort des premiers nés, ceux des hommes comme ceux du bétail, sur toute la terre du Nil.

Aucune cohérence quand on sait que ce sont les femmes qui donnent naissance aux enfants. Ce sont les enfants femelles qui devrait être sacrifiés en toute logique. C’est quoi cette mode de tuer les nouveaux nés ou premiers nés ou les mâles ? Comment peut-on être considérés comme immigrés et dangereux après 430 ans ?

Et l’extrait de (1 R 14,7-16) en page 255 qui va dans le même sens : C’est pourquoi je vais faire venir le malheur sur la maison de Jéroboam, j’exterminerai tous les mâles de la famille de Jéroboam, liés ou libres en Israël…

C’est tellement évident cette fixation maladive de tuer les premiers-nés, ou les enfants mâles, que ça discrédite les écrits bibliques à mes yeux. De plus, c’est invraisemblable et incohérent sachant qu’une femme ne peut qu’enfanter en moyenne qu’une fois par année, tandis qu’un homme peut mettre enceinte à lui seul plusieurs femmes. Si tu veux éviter une explosion démographique, ce serait plutôt les enfants de sexe féminin qu’il faudrait tuer. Et le thème revient avec Hérode. Comme quoi le Nouveau Testament est de la même mouture que l’Ancien.

En page 91 : Un fait est certain : la situation générale décrite par la saga de l’Exode – celle d’une immigration de gens qui quittent Canaan pour venir s’installer dans la partie orientale du delta du Nil – est abondamment vérifiée par les découvertes archéologiques et par les textes historiques. Depuis des temps immémoriaux, durant toute l’Antiquité, l’Égypte représentait un lieu de refuge et de sécurité pour les populations de Canaan, chaque fois que la sécheresse, la famine ou la guerre rendaient leur situation insupportable, voire simplement difficile.

L’historien Manéthon et la théorie des Hyksos

En pages 94-95 : Des études ultérieures ont révélé que les noms des rois Hyksos retrouvés sur les inscriptions et les sceaux étaient sémitiques, des régions de l’ouest – par conséquent, cananéens. Les fouilles archéologiques récentes menées dans la partie orientale du delta du Nil confirment cette conclusion. Elles attestent également que l’ « invasion » des Hyksos correspond en réalité à un processus graduel d’immigration de Canaan vers l’Égypte, bien plus qu’à une campagne militaire subite et brutales.

En page 95 : Mais, en dépit de la différence radicale de ton, le parallèle est encore plus frappant entre la saga des Hyksos et le récit biblique des Israélites en Égypte.

En page 101 : La frontière entre Canaan et l’Égypte était donc étroitement contrôlée. [la voie d’Horus] Si une horde d’Israélites en fuite avait traversé les frontières fortifiées du territoire pharaonique, on en aurait retrouvé une trace écrite. […] L’absence d’Israël est totale – que ce soit comme ennemi potentiel de l’Égypte, comme ami, ou comme peuple asservi.

En page 106 : La conclusion – que l’Exode ne s’est pas déroulé à l’époque et de la manière dont la Bible le raconte – semble irréfutable dès lors qu’on examine les découvertes faites sur les sites où les enfants d’Israël sont présumés avoir campé pendant de longues périodes au cours de leurs pérégrinations dans le désert (Nb 33).

En page 108 : Bien plus. D’après la Bible, quand les enfants d’Israël marchèrent à travers le plateau transjordanien, ils durent combattre Moab, Édom et Ammon. […] L’archéologie prouve simplement qu’aucun roi ne se trouvait à Édom pour affronter les Israéliens. La situation est claire, à présent. Les sites mentionnés dans le récit de l’Exode ont bel et bien existé. […] Malheureusement, pour ceux qui sont attachés à l’idée d’un Exode historique, ces sites étaient inhabités au moment précis où ils auraient, parait-il, joué un rôle dans les événements qui ont ponctué la marche dans le désert des enfants d’Israël.

En page 109 : L’histoire de l’Exode réunit tant d’éléments historiques et géographiques appartenant à des époques tellement différentes qu’il est très difficile de déterminer quand ce genre d’événement a pu se produire. Il y a l’éternel rythme migratoire vers et en provenance de l’Égypte dans l’Antique.

En page 110 : C’est précisément ce que suggère l’égyptologue Donald Redford. Dans le texte de l’Exode, les détails géographiques les plus évocateurs et les plus logiques se rattachent au VIIe siècle, ère de prospérité du royaume de Juda, six siècles après l’époque à laquelle les événements contés sont présumés avoir eu lieu.

En page 112 : Certains des noms étranges mentionnés dans l’histoire égyptienne de Joseph présentent une relation évidente avec le VIIe siècle. […] Enfin, tous les lieux qui jouent un rôle important dans l’errance des Israélites étaient bien habités durant le VIIe siècle. Qui plus est, certains d’entre eux le furent uniquement à cette époque.

En page 113 : Les nombreuses références à des lieux et à des événements spécifiques de cette période [VIIe siècle av. notre ère] suggèrent clairement que l’auteur, ou les auteurs, ont intégré dans l’histoire maints détails qui leur étaient contemporains.

En page 114 : Mais comment considérer comme une simple coïncidence le fait que les détails géographiques et ethniques des récits qui concernent à la fois les patriarches et l’Exode portent les marques indubitables d’une composition datant du VIIe siècle av. J.-C. ? Y aurait-il un noyau plus ancien de vérités historiques, ou bien le fondement même des histoires fut-il inventé à cette époque ? Il est évident que la saga de la libération du joug égyptien ne fut pas composée comme une œuvre originale au VIIe siècle av. J.-C. Les grandes lignes de cette histoire étaient certainement connues, comme le prouvent les allusions à l’Exode et è la marche dans le Sinaï présentes dans les oracles des prophètes Amos (Am 2,10 ; 9,7) et Osée (Os 11,1 ; 13,4), qui datent d’un bon siècle auparavant. Ces oracles partageaient le souvenir d’un grand événement historique qui concernait l’Égypte et qui avait pris place dans un passé très lointain. Quel pouvait être ce souvenir ?

J’ai ma réponse : « La Dernière Marche des Dieux » d’Anton Parks. Marche qui part de l’Atlantide, au moment où elle est engloutie, vers l’Égypte.

En page 115 : Il est impossible d’affirmer avec certitude que le récit biblique a été composé à partir des vagues souvenirs d’une émigration en Égypte en provenance de Canaan, suivie d’une expulsion du delta au IIe millénaire. Mais, de toute évidence, l’histoire de l’Exode devait tirer son pouvoir non seulement de traditions plus anciennes adaptées aux détails géographiques et démographiques contemporains, mais encore plus directement de réalités politiques contemporaines. [À cause des ambitions de Juda sous le règne de Josias.]

En page 117 : Durant l’exil à Babylone et au cours des siècles qui suivirent, de nouvelles couches se rajouteront au récit de l’Exode. Mais nous voyons maintenant comment, pendant le VIIe siècle av. J.-C., une tension croissante avec l’Égypte permit à cette composition surprenante de se cristalliser. Par conséquent, la saga de l’Exode d’Israël hors d’Égypte n’est pas une vérité historique, mais elle n’est pas non plus une fiction littéraire.

En page 118 : La pâque juive ne fête pas un événement historique précis, mais une expérience de résistance nationale contre les pouvoirs établis.

3. La conquête de Canaan
pp.119 – 154

En page 119 : Le destin national d’Israël ne pouvait s’accomplir que dans le pays de Canaan. Le livre de Josué nous décrit une campagne militaire éclair au cours de laquelle les tribus israélites défièrent sur le champ de bataille les puissants rois de Canaan et héritèrent de leurs territoires. Il proclame la victoire du peuple de Dieu sur l’arrogance des païens.

Non mais. D’abord, des païens cananéens dont les origines proviendraient, eux aussi, du patriarche Abraham et de son neveu Lot ! Querelles familiales dans les générations des patriarches, suivi d’un exil en Égypte à cause d’une famine, errance dans le désert pendant 40 ans, et là, des guerres contre la famille élargie pour retrouver leur terre de Canaan. Quelle belle promesse !? Je ne dirais qu’une chose si on me demandait conseil : Fuyez YWHW. Ne concluez aucun pacte avec lui. De toute façon, il ne tient pas ses promesses. Et il impose sa loi. Bien sûr, c’est une boutade. Car il y a tout lieu de croire que YWHW n’y soit pour rien dans les tribulations fabriquées par les scribes biblistes sous le règne de Josias.

En pages 119-120 : Mais si, comme nous venons de le voir, l’Exode ne s’est pas déroulé de la manière dont nous le raconte la Bible, qu’en est-il de la conquête ? La question est encore plus embarrassante. Comment une armée de gueux dépenaillés, encombrés de femmes, d’enfants et de vieillards, surgissant du désert après y avoir séjourné pendant des décennies, pouvait-elle se lancer dans l’entreprise d’une invasion aussi redoutablement efficace ?

En page 120 : La saga de la conquête débute par le dernier des cinq livres de Moïse – le Deutéronome – qui nous explique que Moïse, le grand chef, ne sera pas celui qui mènera les enfants d’Israël au pays de Canaan.

En page 125 : Comme pour le récit de l’Exode, le Canaan que nous révèle l’archéologie diffère radicalement de celui que nous dépeint la Bible au moment présumé de la conquête, c’est-à-dire entre 1230 et 1220 av. J.-C.

En page 126 : Dans la Bible, on ne rencontre aucun Égyptien en dehors de l’Égypte ; pas un seul Égyptien n’est mentionné dans les batailles qui se déroulèrent à Canaan. Or, les documents contemporains et les découvertes archéologiques attestent que l’Égypte administrait et surveillait étroitement les affaires publiques de cette contrée.

En page 128 : L’archéologie a découvert des preuves flagrantes de l’importance de la présence égyptienne dans tout le pays de Canaan.

En page 129 : Il est évident que rien ne va plus quand on juxtapose le récit biblique, les preuves archéologiques et les archives égyptiennes.

En page 133 : À commencer par Jéricho. Nous le disions plus haut, les cités de Canaan n’étaient pas fortifiées ; aucune muraille ne pouvait donc s’écrouler. Dans le cas de Jéricho, la situation est encore plus simple, car on n’y décèle pas la moindre trace d’occupation au XIIIe siècle av. J.-C. […] Par conséquent, la fameuse scène des forces israélites, massées derrière l’Arche d’alliance, en train de défiler autour des puissantes murailles, lesquelles s’écroulent quand retentissent les trompettes de guerre, se révèle n’être rien de mieux, pour parler simplement, qu’un mirage romanesque.

Dire que beaucoup de personnes ont fait du millage à partir de ces fameuses « trompettes ». Aujourd’hui, ça continue avec les « trumpettes »… !

Pour expliquer certaines destructions, les auteurs jettent un regard sur la géopolitique et les forces en présence autour de la terre de Canaan : l’Égypte, l’État des Hittites, les Mycéniens. Les Peuples de la Mer seraient venus bousculer cet équilibre des forces en présence. Et tout ça sur fond de crise économique. Évidemment, Canaan n’aurait pas échappé à ce bouleversement.

En page 145 : Notons que ce bouleversement important ne s’est pas déroulé partout de façon soudaine. Les preuves archéologiques témoignent d’une décomposition relativement longue et graduelle de la société cananéenne.

En page 146 : Or, l’archéologie démontre que la destruction de ces villes s’est déroulée à plus d’un siècle d’intervalle. Les raisons possibles incluant l’invasion, des troubles sociaux, ou la guerre civile. Quoi qu’il en soit, on ne peut attribuer leur destruction à une seule armée [celle de Josée], opérant au cours d’une unique campagne militaire.

En page 148 : Cependant, il n’y a aucune raison pour que le récit de la conquête du livre de Josué ne puisse pas, lui aussi, contenir des souvenirs populaires et des légendes qui commémoraient un bouleversement historique qui avait fait date.

En pages 149-150 : L’indice le plus probant que le livre de Josué fut bien écrit à cette époque [VIIe siècle av. J.-C.] nous est fourni par la liste des villes appartenant au territoire de la tribu de Juda (Jos 15,21-62). Cette liste correspond exactement aux frontières du royaume de Juda sous le règne de Josias. […] Depuis longtemps, pour les biblistes, le livre de Josué fait partie intégrante de ce qu’ils appellent l’histoire deutéronomiste, c’est-à-dire la compilation en sept livres de divers matériaux bibliques, du Deutéronome au second livre des Rois, qui fut réalisée durant le règne de Josias. […] Or, le langage et le style particulier, ainsi que le message théologique très strict du Deutéronome, se retrouvent tout au long du livre de Josué.

En page 153 : La lecture et la récitation de ces histoires [livre de Josué] donnaient aux Judéens de la fin du VIIe siècle l’impression de voir leurs vœux les plus profonds ainsi que leur foi religieuse parfaitement exprimés. Pris dans ce sens, le livre de Josué est l’expression littéraire et classique des aspirations et des rêves d’un peuple à une époque et en un lieu donnés. La personnalité surhumaine de Josué évoque le portrait métaphorique de Josias, le prochain sauveur de tout le peuple d’Israël.

En pages 153-154 : Le passage dans lequel Dieu ordonne à Josué de méditer jour et nuit sur le « livre de cette Loi » (Jos 1,8-9) offre un parallèle encore plus frappant avec la description biblique de Josias comme un roi essentiellement concerné par l’étude de la Loi, un roi « tourné vers Yahvé de tout son cœur, en toute fidélité à la Loi de Moïse » (2 R 233,25).

En page 154 : C’est le visage du roi Josias qui se cache derrière le masque de Josué lorsque ce dernier proclame que le peuple d’Israël doit rester totalement séparé des peuples natifs de la région.

4. Qui étaient les Israélites ?
pp.155 – 193

En page 156 : Si, comme le suggère l’archéologie, la saga des patriarches et de l’Exode est un tissu de légendes compilées ultérieurement, s’il n’existe aucune preuve convaincante d’une invasion de Canaan par les enfants d’Israël commandés par Josué, que devons-nous penser des Israélites qui prétendaient former une très ancienne nation ?

En page 157 : Or, à notre grande surprise, l’archéologie révèle que les habitants de ces villages n’étaient autres que les peuplades indigènes de Canaan qui, petit à petit, ont fini par développer une identité ethnique que l’on peut qualifier d’israélite. […] Une fois la conquête de Canaan achevée, le livre de Josué nous informe que « le pays se reposa de la guerre » (Jos 11,23).

Une autre récurrence. Après le sixième jour, Dieu se reposa. Après les guerres, Israël se reposa.

En page 160 : Hormis les combats permanents contre l’idolâtrie, la Bible ne nous dit pratiquement rien sur la vie quotidienne des Israélites.

En page 164 : L’un ou l’autre de ces groupements [Apirou et/ou Shosou] aurait-il été ce mystérieux « Israël », sous une autre appellation ?

Norman,Gottwald, dans sa théorie, parle d’exilés égyptiens qui auraient essaimé le monothéisme d’Akhenaton parmi les Cananéens, ainsi que les nouvelles idées égalitaires.

En page 174 : Il faut également noter – ce qui contraste avec le récit de la Bible, qui fait état d’une guerre perpétuelle entre les Israélites et leurs voisins – que les villages n’étaient pas fortifiés.

En page 175 : Ce qui précède démontre que le souci essentiel des premiers Israélites n’était pas de combattre les autres peuples, mais de lutter contre le terrain rocailleux et hostile, les forêts denses et profondes, les rigueurs d’un environnement souvent imprévisible. […] Les premiers Israélites seraient donc apparus aux alentours de l’an 1200 av. J.-C.

En page 178 : Tout cela tend donc à prouver qu’une large proportion des premiers Israélites avaient précédemment mené l’existence de pasteurs nomades. Mais ces pasteurs nomades étaient en pleine mutation.

En page 179 : Beaucoup de ces premiers Israélites étaient donc, semble-t-il, des nomades qui se sont graduellement convertis en fermiers.

En page 180 : L’une des plus grandes surprises fut de découvrir que cette vague de pasteurs nomades devenus fermiers sédentaires au XIIe siècle av. J.-C. ne constitue pas un phénomène unique.

En pages 186-187 : Le processus que nous décrivons ici est à l’opposé de celui que décrit la Bible : l’émergence d’Israël fut le résultat, non la cause, de l’effondrement de la culture cananéenne. La plupart des Israélites ne venaient pas de l’extérieur de Canaan ; ils étaient indigènes. Il n’y a pas eu d’exode de masse en provenance de l’Égypte. Le pays de Canaan n’a pas été conquis par la violence. […] Les premiers Israélites étaient – comble de l’ironie – d’origine cananéenne !

Ce qui distingue les Israélites des autres Cananéens, c’est que l’on ne retrouve pas d’ossements de porc sur leurs sites.

En page 189 : Lorsque les juifs contemporains observent cette interdiction, ils ne font que perpétuer la plus ancienne pratique culturelle du peuple d’Israël attestée par l’archéologie. […] Nous ne saurons jamais dans quelle mesure les histoires contées dans le livre des Juges perpétuent le souvenir authentique de héros locaux et de conflits villageois, dont la mémoire se serait conservée au cours des siècles sous la forme de ballades épiques et de légendes populaires.

En page 190 : Il est clair que l’interprétation théologique des histoires contenues dans le livre des Juges fut élaborée bien des siècles après les événements que l’ouvrage prétend décrire. […] Ce n’est pas de l’histoire, c’est de la théologie. L’alliance, la promesse, l’apostasie, le repentir et la rédemption forment un cycle dont la séquence se retrouve tout au long du livre des Juges. Le peuple de Juda [sous le règne de Josias], au VIIe siècle av. J.-C., croyait probablement que cette même séquence s’appliquait à lui.

En pages 190-191 : Les biblistes reconnaissent depuis longtemps que le livre des Juges fait partie de l’histoire deutéronomiste, laquelle exprime, de façon grandiose, les espoirs et les aspirations politiques du royaume de Juda, sous le règne de Josias, au VIIe siècle av. J.-C.

En pages 192-193 : Seulement, nous le savons à présent, le portrait émouvant que nous brosse la Bible de ces juges israélites si vertueux – aussi saisissant soit-il – n’a pas grand-chose à voir avec ce qui s’est réellement passé dans les hautes terres de Canaan au début de l’âge du Fer. L’archéologie nous a révélé que la naissance d’Israël n’est pas tant due aux conceptions bibliques tardives sur le péché et la rédemption qu’aux transformations sociales complexes qui ont affecté les populations pastorales des hautes terres de Canaan.

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LA BIBLE DÉVOILÉE : Partie 4

par panthère58, jeudi 16 mars 2017, 19:46 (il y a 2597 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE DÉVOILÉE Résumé Partie 4

[image]
© 2001

[image]
© 2002 Éditions Bayard, traduction française

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages


Israel Finkelstein : Dirige l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv ; il est coresponsable des fouilles de Megiddo.

Neil Asher Silberman : Est directeur historique au Centre Ename pour la présentation de l’archéologie et de l’héritage public de Belgique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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INTRODUCTION

J’ai utilisé le format de poche de chez Gallimard, Collection Folio Histoire. Je vais résumer du mieux que je peux les 500 pages et plus, accompagné de :

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Voici la façon de procédé des auteurs d’une façon globale : ils se réfèrent d’abord à la version de la Bible. Puis, ils présentent les diverses théories et explications traditionnellement reconnues des savants et de l’archéologie qui y sont associées, en contextualisant la mentalité qui les accompagne. Ensuite, ils les confrontent à la nouvelle archéologie plus rigoureuse depuis 1970.

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Première Partie
L’HISTORICITÉ DE LA BIBLE

5. Souvenirs d’un âge d’or ?
pp.194-227

En pages194-195 : Innombrables sont les contes et les récits qui chantent le fabuleux David. […] On se souvient également de son fils, Salomon, comme du plus sage des rois et du plus prestigieux des bâtisseurs.

En page 195 : Jusqu’à récemment, nombre de savants estimaient que la monarchie unifiée était la première période biblique que l’on pouvait considérer comme authentiquement historique.

En page 196 : Les fouilles entreprises à Jérusalem n’ont apporté aucune preuve de la grandeur de la cité à l’époque de David et de Salomon. Quant aux édifices monumentaux attribués jadis à Salomon, les rapporter à d’autres rois paraît aujourd’hui beaucoup plus raisonnable. Les implications d’un tel réexamen sont énormes. En effet, s’il n’y a pas eu de patriarches, ni d’Exode, ni de conquête de Canaan – ni de monarchie unifiée et prospère sous David et Salomon – devons-nous en conclure que l’Israël biblique tel que nous le décrivent les cinq livres de Moïse, et les livres de Josué, des Juges et de Samuel, n’a jamais existé ?

En page 197 : Samuel les met en garde contre les dangers de la royauté, dans l’un des passages les plus antimonarchiques de la Bible (1 S 8,10-18) mais Dieu lui ordonne de satisfaire la demande du peuple. Dieu lui révèle également son choix : le premier roi d’Israël sera Saül, fils de Qish, de la tribu de Benjamin. […] Du temps que Saül régnait sur Israël, il ignorait que son successeur avait déjà été choisi. En effet, un beau jour, Dieu avait ordonné à Samuel de se rendre chez Jessé, à Bethléem, en lui disant (1 S 16,1) : « Je me suis choisi un roi parmi ses fils. » Ce sera au plus jeune, un beau pâtre aux cheveux roux nommé David, qu’il incombera d’apporter le salut à Israël.

Vous ne trouvez pas que Jessé, ça sonne comme J.-C. ?

En page 198 : David échappe à la fureur assassine de Saül et devient le chef d’une bande de hors-la-loi et de mercenaires…

Suite à une bataille où ses fils trouvent la mort, Saül met fin à ses jours. Cet épisode ouvre la porte à David pour accéder au trône.

En page 200 : Mais David, même parvenu au faîte de sa gloire, ne connaîtra pas la paix. Des conflits familiaux éclatent – dont une rébellion de son fils, Absalom – qui menacent gravement l’avenir de sa dynastie.

Comme je disais, depuis les débuts de l’association YHWH / Abram, celle-ci est jalonnée de querelles, de conflits familiaux, de situations problématiques, de guerres, d’exil, d’exode, de relations troubles, voire incestueuses. Quel individu sain d’esprit voudrait être associé à une telle divinité ? On se croirait dans la télésérie « Game of Thrones / Le Trône de Fer » ! Ne fait-il pas un beau David ? Surtout qu’il vient du royaume du Nord… Winterfell.

[image]

Les historiens de la Bible, comme Thomas Thompson, Niels Peter Lemche et Philip Davies, qualifiés de minimalistes affirment que David et Salomon et l’entière histoire biblique d’Israël n’ont pas de validité historique.

En page 202 : En outre, en dépit de leurs prétendues richesses et pouvoirs, ni David ni Salomon ne figurent dans aucun texte égyptien ou mésopotamien. Enfin, Jérusalem ne contient pas le moindre vestige archéologique des célèbres constructions de Salomon.

Suite à une inscription « Maison de David » en araméen, trouvée sur le site biblique de Tel Dan en 1993, sur un fragment de monument en basalte, les auteurs valident l’historicité de David et Salomon, mais questionnent leurs exploits et leur grandeur respective.

En page 204 : La question que nous devons nous poser à présent ne concerne donc plus la simple existence de David et de Salomon. Nous devons considérer si les preuves archéologiques confirment la description enthousiasme que nous fait la Bible des splendides victoires militaires de David et des gigantesques constructions entreprises par Salomon.

La réponse des preuves archéologiques s’avère négative.

Pour qu’on inscrive le nom de « Maison de David » suite à une bataille victorieuse, il faut que cette « Maison » ait une envergure pour que cette victoire soit rapportée comme un haut fait d’armes, ce qui n’est pas le cas du fameux David selon l’archéologie. Et cette inscription viendrait d’Hazaël de Damas et l’événement date de 835 av. notre ère. Où trouve-t-on aussi ce terme de « Maison » ? Et David, ne vient-il pas de Bethléem ?

Lien sur la « Maison du Pain » :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=133778


Date de publication : 10/10/2011
Durée : 25:31


À 6 :51 du vidéo : Maison du Pain

La Constellation de la Vierge est également appelée « La Maison du Pain », et sa représentation est une vierge portant une gerbe de blé. Cette Maison du Pain et son symbole de blé représentent août et septembre, la saison de récolte. À son tour, Bethléem, en fait, se traduit littéralement par « maison du pain ». Bethléem fait donc référence à la constellation de la Vierge, un endroit dans le ciel et non sur terre.


[image]
Anton Parks
Ed. Nouvelle Terre, 2009

Extrait pp.242, Bethléem ou la demeure d'Hathor : Cependant, la question se pose : le Christ biblique serait-il né, voici plus de 2000 ans, à Bethléem, près de Jérusalem ? C’est possible ; Jésus le Christ a peut-être vu le jour dans la ville palestinienne de Bethléem. Cependant, il est intéressant de constater que l’assemblage de différentes particules égyptiennes élémentaires peut apporter une toute autre réponse qui est en parfaite concordance avec nos différentes découvertes : Bit ou Bet (qualificatif de Hathor : "merveille", "prodige") ; Râ ou Rê ("soleil", "lumière") ; Hem ("le roi" [Heru], "majesté"). Vous le savez maintenant, le L n’existe pas en ancien égyptien, et il est généralement remplacé phonétiquement par un R, cela nous donnera :

Cartouche / Hiéroglyphe que je ne peux reproduire ici.

Bit-Râ-Hem, ou Bet-Rê-Hem, ou encore Bet-Lê-Hem (Bethléem),
"Hathor, lumière du roi Heru"

Cette découverte capitale nous confirme une fois encore qu’Isis-Hathor symbolisait bien la Grande Pyramide de Gizeh.


Ici, Anton Parks démontre, contrairement au segment du vidéo de Zeitgeist, que Bethléem est bel et bien sur terre, pas seulement au ciel, et qu'en fait, c'est la Grande Pyramide de Gizeh.

Donc, c’est faux de prétendre que la simple existence de David et Salomon ne pose plus de questions. Car on parle ici de la « Maison de David » et non nécessairement de l’individu biblique. Et comme il est démontré que Jérusalem n’était qu’une simple bourgade sans envergure et David, un simple nomade hors-la-loi, comment peut-on parler d’une « Maison » ?

De mon point de vue, les historiens de la Bible, comme Thomas Thompson, Niels Peter Lemche et Philip Davies, qualifiés de minimalistes, ont raison d’affirmer que David et Salomon et l’entière histoire biblique d’Israël n’ont pas de validité historique. Pour moi, ça, oui c’est un montage idéologique, mais basé sur diverses traditions orales relatant un lointain passé, mis au goût du jour pour servir certains intérêts. Il est évident pour moi, que le lien avec l’Égypte prédynastique est omniprésent.

En page 200 : Salomon, à qui Dieu fait don « d’une sagesse et d’un discernement incommensurables »…

Ça renvoie à Enki qui a créé génétiquement Hudili / Zehuti / Thot, qui possède les mêmes attributs et le seconde, le conseille, l’épaule. Eh oui, je me réfère à Anton Parks.

En page 202 : En outre, en dépit de leurs prétendues richesses et pouvoirs, ni David ni Salomon ne figurent dans aucun texte égyptien ou mésopotamien. Enfin, Jérusalem ne contient pas le moindre vestige archéologique des célèbres constructions de Salomon.

En page 204 : De toute évidence, la maison de David était connue dans la région.

Quel fait pourrait avoir inspiré cette conquête de Canaan et une « Maison » prestigieuse ? Horus, qui reconquière les terres d’Égypte volées par Enlil / Seth !

En page 208 : Si l’on se fonde sur l’étude archéologique, jusqu’à l’époque de David et de Salomon, et même au-delà, la population sédentaire de Juda était très minime ; le royaume était isolé, très marginalisé ; la contrée n’avait aucun centre urbain digne de ce nom ; elle manquait de la hiérarchie habituelle : hameaux, villages, villes. L’image que l’on se fait de Jérusalem à l’époque de David, et davantage encore sous le règne de son fils Salomon, relève, depuis des siècles, du mythe et de l’imaginaire romanesque.

En page 209 : La conclusion la plus optimiste que l’on puisse tirer de cette absence d’indices est que la superficie de la Jérusalem du Xe siècle était plutôt réduite, qu’elle devait se limiter aux dimensions habituelles d’un village de montagne typique. Cette modeste évaluation correspond bien à l’habitat très maigre du reste de Juda au cours de la même période.

En page 210 : En fait, il est des plus improbables que cette région de Juda, quasiment dépeuplée, avec une Jérusalem qui n’était encore qu’un village, ait pu devenir le centre d’un vaste empire s’étendant de la mer Rouge, su sud, à la Syrie, au nord.

En page 211 : Nombre de détails de ces histoires appartiennent clairement à la légende, mais les descriptions géographiques, en revanche, ne manquent pas de précision.

La géographie change peu ; mais pour la légende, on peut remonter à la triade Osiris, Isis et Horus.

En page 219 : Pendant plusieurs années, les portes de Salomon ont symbolisé le soutien le plus impressionnant apporté par l’archéologie en faveur de la Bible. Cependant, certains problèmes fondamentaux de logique historique ont fini par saper l’importance qu’on leur prêtait. […] Comme nous l’avons vu, Juda, patrie de David et de Salomon, était passablement sous-développé à l’époque – et on n’y trouve aucune preuve de la prospérité d’un vaste empire. […] Comment les architectes de Salomon auraient-ils pu copier un style architectural qui n’existait pas encore ? […] Nous savons à présent qu’une datation complètement erronée est responsable des prétendues preuves archéologiques de l’extension des conquêtes de David et de la grandeur du royaume de Salomon.

En page 222 : On comprend enfin pourquoi Jérusalem et Juda sont si chiches en découvertes du Xe siècle av. J.-C. La raison en est tout simplement que Juda, à l’époque, était encore une région reculée et sous-développée. Il n’y a pas lieu de douter de l’existence historique de David et de Salomon. En revanche, il y a de fort bonnes raisons de remettre en question l’étendue et la splendeur de leur royaume.

En page 223 : Néanmoins, la fascination éprouvée par les historiens deutéronomistes du VIIe siècle av. J.-C. envers la mémoire de David et de Salomon – et, surtout, la vénération constante que les Judéens ont voué à ces deux héros – reste la meilleure, sinon l’unique trace de l’existence d’une sorte d’État israélite unifié et centralisé.

En pages 223-224 : Le fait que le deutéronomiste utilise la monarchie unifiée comme instrument efficace de propagande politique, prouve qu’à l’époque le souvenir des règnes de David et de Salomon sur une partie non négligeable des hautes terres du centre était encore vivace et largement répandu.

Le souvenir de ces individus, ou le souvenir d’une « Maison » prestigieuse d’Égypte ? La question se pose. Croire aux souvenirs de ces individus, c’est comme croire aux personnages de Saint-Élie-de-Caxton de Fred Pellerin. Parce qu’à cette période, Jérusalem n’était qu’un village tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Si ce n’était de Fred, on ne les connaîtrait point. Ainsi, pour David, Salomon et les écrits bibliques. Donc, l’ère post-factuelle n’est pas une trouvaille contemporaine du XXIe siècle de notre ère.

En page 225 : Durant la monarchie tardive, une théologie complexe fut élaborée, dans le royaume de Juda et à Jérusalem, pour sanctifier la connexion entre l’héritier de David et le destin de tout le peuple d’Israël. […] L’objectif des auteurs est d’exprimer des aspirations théologiques, et non de brosser d’authentiques portraits historiques. […] À l’époque où le récit biblique fut composé pour la première fois, aux yeux du peuple de Juda, un nouveau David venait de monter sur trône, qui était déterminé à restaurer la gloire de ses lointains ancêtres. Il s’agissait de Josias, décrit comme le plus fervent des rois judéens.

En page 226 : Nous venons de le voir, la réalité historique du royaume de David et de Salomon diffère considérablement de l’histoire qui nous est contée.

Deuxième partie
L’ÉMERGENCE ET LA CHUTE DE L’ANCIEN ISRAÊL

6. Un seul État, une seule nation, un seul peuple ?
(env. 930-720 av. J.-C.)
pp.231-259

Selon la Bible :

1. Monarchie unifiée sous David et Salomon. Avec Roboam, fils de Salomon, les dix tribus des hautes terres du Nord et de la Galilée, insatisfaites de sa régence, font sécession d’avec Jérusalem.
2. Deux siècles de luttes fratricides.
3. Anéantissement du royaume du Nord.

La monarchie unifiée sous David et Salomon me fait immanquablement penser à Horus et à la réunification de la Haute et Basse Égypte.

Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Basse-%C3%89gypte
Extrait : La Basse-Égypte au début de l'histoire du pays forme un royaume indépendant qui attira la convoitise de son voisin du sud, pour la richesse de ses terres et ses débouchés sur la Méditerranée et les contrées voisines.

Sensiblement la même histoire entre le royaume du Nord d’Israël, et le royaume du Sud de Juda. En tout cas, un beau parallèle.

En page 231-232 : Cette vision des événements sert de fondement à la théologie de la Bible – et à l’espérance biblique d’une réunion éventuelle de Juda et d’Israël sous l’autorité centrale de la dynastie davidique.

En page 232 : Comme nous l’avons vu, aucune preuve archéologique ne plaide en faveur de l’existence historique d’une grande monarchie unifiée centrée autour de Jérusalem, gouvernant l’ensemble de la terre d’Israël. […] C’est ici que nous butons sur ce qui est, peut-être la contradiction la plus perturbante entre les découvertes archéologiques et la Bible. S’il n’y a pas eu d’Exode, ni de conquête, ni de monarchie unifiée, que devons-nous penser de l’aspiration biblique à l’unification ? Que signifie cette relation, longue et conflictuelle, entre Juda et Israël, pendant presque deux siècles ? […] La Bible nous dépeint immanquablement les tribus du Nord comme étant composées de ratés pusillanimes désespérément enclins au péché.

En page 235 : Les archéologues et les historiens ont, pour la plupart, pris pour argent comptant le récit biblique, qui décrit l’émergence, puis la désintégration de la monarchie unifiée.

En page 237 : L’exploration archéologique intensive de la région centrale des hautes terres, dans les années 1980, ouvrit de nouvelles perspectives permettant de mieux comprendre le caractère et l’origine des deux États, Juda et Israël. Ces nouvelles perspectives s’éloignent considérablement du récit biblique.

En page 245 : Et il n’existe toujours pas de preuve archéologique – malgré les descriptions bibliques de son exceptionnelle grandeur – que Jérusalem, à l’époque de David, de Salomon et de Roboam, fût rien de plus qu’un modeste village de montagne. […] Pour parler simplement, Juda était encore économiquement marginal et « attardé » tandis qu’Israël prospérait. En fait, Israël s’approchait déjà du stade de formation d’un État pleinement constitué plusieurs décennies avant la fin présumée de la monarchie unifiée, aux alentours de l’an 900 av. J.-C.

En page 246 : Samarie, capitale du royaume du Nord, était déjà un grand centre administratif, doté d’un palais, dès le IXe siècle av. J.-C., alors que Jérusalem ne fut vraiment urbanisée qu’à partir de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. […] Pour résumer, on peut affirmer sans risque d’erreur que le royaume nordiste d’Israël a émergé comme un État pleinement constitué dès le début du IXe siècle av. J.-C. – à une époque où la société et l’économie de Juda en étaient encore aux tout premiers pas. […] Bien entendu, ces deux États de l’âge du Fer – Israël et Juda – avaient beaucoup de points communs. L’un et l’autre vénéraient YHWH (entre autres déités). Leurs peuples partageaient nombre de légendes, de héros et de contes, qui célébraient le passé lointain. Leurs langues, ou leurs dialectes hébraïques, étaient proches, et, à dater du VIIIe siècle av. J.-C., ils se servirent du même alphabet.

En page 247 : Pour parler simplement, Israël et Juda ne vivaient pas la même histoire et développaient des cultures matérielles distinctes. D’une certaine manière, Juda faisait figure d’arrière-pays rupestre d’Israël.

En page 250 : Contrairement à ce que conte la Bible à propos du vaste empire de David et de Salomon… le Sud ne possédera pas d’État digne de ce nom avant deux bons siècles.

En page 251 : Pourquoi la Bible nous présente-t-elle une histoire de schisme et de sécession entre Israël et Juda en contradiction aussi flagrante avec les données historiques? […] La réponse se trouve dans quatre prophéties qui furent habilement introduites dans le récit sur l’effondrement de la monarchie unifiée et l’établissement du royaume indépendant d’Israël. Ces oracles – présentés comme une confidence directe de Dieu à certains prophètes – reflètent la tentative opérée par une génération ultérieure de Judéens d’interpréter et d’expliquer les aléas de l’histoire. Le peuple de Juda était persuadé que Dieu avait promis à David que sa dynastie, basée à Jérusalem, allait durer éternellement. Or, pendant des siècles, Juda avait vécu sous la coupe d’Israël, dont les rois faisaient très peu de cas de Jérusalem. […] Le récit biblique en attribue l’entière responsabilité à l’infidélité religieuse d’un souverain de Juda. […] La première prophétie dénonce brutalement les transgressions du fils de David, Salomon, tenu pour responsable de la fracture de l’unité d’Israël.

Dans le fond, sous le règne de Josias, on réécrit l’histoire ou on invente une histoire.

En page 255 : Voilà une prédiction [troisième prophétie] des plus surprenantes, dans la mesure où l’« homme de Dieu » en question révèle le nom du roi de Juda [Josias] qui, trois siècles plus tard, va démolir ce même sanctuaire, tuer ses prêtres et souiller l’autel avec leurs restes humains.

En page 256 : La précision même de la prédiction précédente, énoncée par l’ « homme de Dieu », trahit clairement l’époque à laquelle elle fut composée.

En pages 256-257 [prophétie de Josias] : Le fait demeure indéniable : les deux livres des Rois sont beaucoup plus proches de l’argumentation religieuses exaltée – écrite au VIIe siècle av. J.-C. – que de l’œuvre historique. À l’époque, il ne restait plus qu’un vague souvenir du royaume d’Israël défunt, avec ses cités en ruine et la majorité de ses habitants déportés aux quatre coins de l’Empire assyrien. Quant à Juda, qui prospérait et nourrissait des ambitions territoriales, il se considérait comme l’unique héritier légitime de la totalité des territoires d’Israël.

En page 258 : Mais la faute de Jéroboam 1er se révèle pire encore que celle de Salomon ; le royaume du Nord ne saisit pas la chance historique qui lui était offerte. Le déclin, puis la destruction marque la fin de l’histoire du Nord. Sous Josias, cependant, le moment tant attendu est venu pour Juda d’atteindre à la grandeur. Mais pour que revive l’âge d’or, le nouveau David [Josias] doit racheter les fautes de Salomon et de Jéroboam 1er. Le chemin de la gloire passe nécessairement par l’épuration religieuse d’Israël et par la destruction du sanctuaire de Béthel. C’est à cette condition que se fera la réunification de tout Israël – celle du peuple et celle du territoire – autour du Temple de YHWH et du trône de David, à Jérusalem.

7. Israël, le premier royaume tombé dans l’oubli
(884-842 av. J.-C.)
pp.260-297

En page 260 : Violence, idolâtrie, cupidité caractérisent le portrait peu édifiant du royaume nordiste d’Israël que nous brossent les deux livres des Rois. Après Jéroboam 1er, les méchants de l’histoire seront les souverains de la dynastie d’Omri, ce général israélite qui accéda au trône du Nord. […] Les Omrides comptent parmi les dynasties les plus honnies de l’histoire biblique. Cependant, les évidences archéologiques permettent de considérer leur règne dans une perspective sensiblement différente.

Ça ressemble aux médias d’aujourd’hui qui ont diabolisé la Libye, la Syrie, etc.

En page 261 : Ses caractéristiques, ses ambitions et ses succès [Israël] différaient tant de ceux du royaume de Juda [Jérusalem / lignée davidique] qu’ils furent sciemment occultés par la condamnation sans nuance de la Bible, qui soutenait les prétentions hégémoniques de la dynastie davidique du Sud, en avilissant et en déformant tout ce qu’avait accompli la dynastie nordiste des Omrides.

En pages 267-268 [Omrides, Achab, Jézabel] : Cependant, le récit biblique est tellement truffé d’anachronismes et d’incohérences, si visiblement influencé par la théologie chère aux auteurs du VIIe siècle av. J.-C., qu’il tient davantage du roman historique que de la chronique précise et fiable. […] Fort heureusement – pour la première fois dans l’histoire d’Israël – nous possédons un certain nombre de sources historiques extérieures à la Bible, qui permettent de voir les Omrides sous une perspective différente : comme de puissants chefs militaires de l’un des États les plus forts du Proche-Orient.

Témoignages importants de la stèle de Mésha, découverte en 1868, et du « Monolith Inscription » d’Assyrie, découvert en 1840.

En page 271 : La dynastie des Omrides, apprenons-nous également, possédait une puissante armée.

En page 272 : Ainsi, trois inscriptions antiques (dont, comble d’ironie, les auteurs ne sont autres que les trois ennemis les plus féroces d’Israël) nous livrent une information complémentaire au récit biblique. […] (à une époque où le royaume de Juda est ignoré par l’inscription de Salmanasar)

En page 273 : L’archéologie prouve également que les qualités de bâtisseurs et d’administrateurs des Omrides dépassaient largement celles de tous les autres monarques qui aient jamais régné sur Israël et sur Juda. […] Pourtant, la Bible nous livre une description des plus succinctes du royaume des Omrides. […] Ces fouilles ont révélé davantage encore la splendeur des Omrides.

En page 283 : En effet, si Salomon n’était pas l’auteur des portes et des palais « salomoniques », qui les avait construits ? Les Omrides devinrent les candidats les plus évidents. Les premiers modèles architecturaux des palais exhumés à Megiddo (initialement attribués à Salomon) provenaient du nord de la Syrie – origine supposée de ce type de palais – et dataient du IXe siècle av. J.-C., un bon siècle après Salomon ! Or cette période était précisément celle des Omrides.

En page 285 : Il devenait de plus en plus évident, aussi bien du point de vue de l’architecture que de la céramique, que les Omrides – et non pas Salomon – étaient les auteurs des bâtiments en pierre de taille de Megiddo, ainsi que des enceintes royales de Jezréel et de Samarie. L’hypothèse que les Omrides, et non pas Salomon, avaient fondé la première monarchie pleinement constituée d’Israël sembla d’autant plus convaincante que l’on se mit à jeter un regard neuf sur les preuves accumulées dans les autres cités importantes du royaume d’Israël.

En page 288 : Du point de vue archéologique et historique, la nouvelle datation de ces cités dites « salomoniques » à la période des Omrides a des implications considérables. L’unique preuve archéologique qu’il y eût jamais une monarchie unifiée régnant à partir de Jérusalem s’envole en fumée ; cela sous-entend que politiquement, David et Salomon ne furent guère que des chefs de clan dont le pouvoir administratif local, s’étendait uniquement sur la région montagneuse qu’ils contrôlaient. Plus important encore, cela prouve qu’en dépit de l’insistance biblique sur le caractère unique d’Israël, le royaume qui émergera dans le Nord au début du IXe siècle av. J.-C. était d’un type tout à fait répandu dans le Proche-Orient de l’époque.

En page 295 : L’« israélité » du royaume du Nord fut, à bien des égards, une conception de la monarchie judéenne ultérieure. Une idée fixe obsédait l’auteur du livre des Rois ; il fallait à tout prix démontrer que les Omrides étaient des souverains malfaisants, frappés par un châtiment divin que leur comportement arrogant et coupable leur avait amplement mérité.

En page 296 : Plus le passé d’Israël avait été prospère, plus la Bible couvre ses rois de mépris et d’abjection. […] Omri et ses successeurs se sont attiré la haine de la Bible précisément en raison de leur force, précisément parce qu’ils étaient parvenus à transformer le royaume du Nord en un pouvoir régional d’envergure, qui faisait de l’ombre à ce pauvre royaume de Juda au sud, marginal et rural. De songer que des souverains israélites, qui avaient osé frayer avec les nations, épouser des étrangères et se construire des sanctuaires et des palais de style cananéen, étaient parvenus à la prospérité, était à la fois insupportable et impensable. En outre, du point de vue de la monarchie tardive judéenne, l’internationalisme et l’ouverture d’esprit des Omrides étaient gravement fautifs.

En pages 296-297 : Pourtant, aujourd’hui, les preuves archéologiques et les sources extérieures permettent de constater avec quelle habileté le portrait saisissant, qui a couvert Omri, Achab et Jézabel de mépris et de ridicule pendant des siècles, est parvenu à masquer le caractère authentique du premier et véritable royaume d’Israël.

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LA BIBLE DÉVOILÉE : Partie 4

par panthère58, vendredi 12 avril 2019, 20:03 (il y a 1840 jours) @ panthère58

:-) Première Partie
L’HISTORICITÉ DE LA BIBLE

5. Souvenirs d’un âge d’or ?
pp.194-227

En pages194-195 : Innombrables sont les contes et les récits qui chantent le fabuleux David. […] On se souvient également de son fils, Salomon, comme du plus sage des rois et du plus prestigieux des bâtisseurs.

En page 195 : Jusqu’à récemment, nombre de savants estimaient que la monarchie unifiée était la première période biblique que l’on pouvait considérer comme authentiquement historique.

En page 196 : Les fouilles entreprises à Jérusalem n’ont apporté aucune preuve de la grandeur de la cité à l’époque de David et de Salomon. Quant aux édifices monumentaux attribués jadis à Salomon, les rapporter à d’autres rois paraît aujourd’hui beaucoup plus raisonnable. Les implications d’un tel réexamen sont énormes. En effet, s’il n’y a pas eu de patriarches, ni d’Exode, ni de conquête de Canaan – ni de monarchie unifiée et prospère sous David et Salomon – devons-nous en conclure que l’Israël biblique tel que nous le décrivent les cinq livres de Moïse, et les livres de Josué, des Juges et de Samuel, n’a jamais existé ?

En page 197 : Samuel les met en garde contre les dangers de la royauté, dans l’un des passages les plus antimonarchiques de la Bible (1 S 8,10-18) mais Dieu lui ordonne de satisfaire la demande du peuple. Dieu lui révèle également son choix : le premier roi d’Israël sera Saül, fils de Qish, de la tribu de Benjamin. […] Du temps que Saül régnait sur Israël, il ignorait que son successeur avait déjà été choisi. En effet, un beau jour, Dieu avait ordonné à Samuel de se rendre chez Jessé, à Bethléem, en lui disant (1 S 16,1) : « Je me suis choisi un roi parmi ses fils. » Ce sera au plus jeune, un beau pâtre aux cheveux roux nommé David, qu’il incombera d’apporter le salut à Israël.

Vous ne trouvez pas que Jessé, ça sonne comme J.-C. ?

En page 198 : David échappe à la fureur assassine de Saül et devient le chef d’une bande de hors-la-loi et de mercenaires…

Suite à une bataille où ses fils trouvent la mort, Saül met fin à ses jours. Cet épisode ouvre la porte à David pour accéder au trône.

En page 200 : Mais David, même parvenu au faîte de sa gloire, ne connaîtra pas la paix. Des conflits familiaux éclatent – dont une rébellion de son fils, Absalom – qui menacent gravement l’avenir de sa dynastie.

Comme je disais, depuis les débuts de l’association YHWH / Abram, celle-ci est jalonnée de querelles, de conflits familiaux, de situations problématiques, de guerres, d’exil, d’exode, de relations troubles, voire incestueuses. Quel individu sain d’esprit voudrait être associé à une telle divinité ? On se croirait dans la télésérie « Game of Thrones / Le Trône de Fer » ! Ne fait-il pas un beau David ? Surtout qu’il vient du royaume du Nord… Winterfell.

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AJOUT

En parlant de Game of Thrones, l'auteur George R.R. Martin a élaboré sa fiction sur des faits historiques et la géographie. Ça me fait penser à l'élaboration de la Bible sous Josias, mise en évidence par La Bible dévoilée.


Lien vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=MSc83aBEvwo

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

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LA BIBLE DÉVOILÉE : Partie 5

par panthère58, vendredi 17 mars 2017, 21:15 (il y a 2596 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE DÉVOILÉE Résumé Partie 5

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© 2001

[image]
© 2002 Éditions Bayard, traduction française

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Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages


Israel Finkelstein : Dirige l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv ; il est coresponsable des fouilles de Megiddo.

Neil Asher Silberman : Est directeur historique au Centre Ename pour la présentation de l’archéologie et de l’héritage public de Belgique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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INTRODUCTION

J’ai utilisé le format de poche de chez Gallimard, Collection Folio Histoire. Je vais résumer du mieux que je peux les 500 pages et plus, accompagné de :

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Voici la façon de procédé des auteurs d’une façon globale : ils se réfèrent d’abord à la version de la Bible. Puis, ils présentent les diverses théories et explications traditionnellement reconnues des savants et de l’archéologie qui y sont associées, en contextualisant la mentalité qui les accompagne. Ensuite, ils les confrontent à la nouvelle archéologie plus rigoureuse depuis 1970.

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N.B.

Première Partie
L'HISTORICITÉ DE LA BIBLE
Chapitres 1 à 5

Deuxième Partie
L'ÉMERGENCE ET LA CHUTE DE L'ANCIEN ISRAËL
Chapitres 6 à 8

8. À l’ombre de l’empire
(842-720 av. J.-C.)
pp.298-339

En page 298 : La Bible offre une interprétation purement théologique du sort du royaume nordiste. En contraste, l’archéologie ouvre une perspective différente sur les événements survenus durant le siècle qui suivit la chute des Omrides.

On tombe carrément dans la géopolitique. Le royaume du Nord, d’Israël, de par sa prospérité et son développement, attire les convoitises des puissances qui l’entourent. Il doit faire face aux ambitions de Damas. Mais Damas, doit s’incliner devant plus puissant que lui, soit l’Assyrie. Puis l’Assyrie va plier les genoux à son tour devant Babylone. Et la Perse infligera le même sort à Babylone. Par la suite, viendra Alexandre le Grand et Rome. Comme Juda n’est pas encore un état constitué, il passe sous le radar et s’en tire à bon compte.

Lorsque les rois d’Israël acceptent d’être des vassaux, de payer tribut, tout va pour le mieux. Lorsqu’ils fomentent pour se libérer de leur joug, les choses se compliquent. Ainsi, le dernier roi, Osée, va mener à sa perte ce qui reste du royaume d’Israël ; il sera anéanti par l’Assyrie. De plus, l’Assyrie a comme politique de déporter les populations qu’elle vainc, et d’envoyer des migrants de son royaume pour les remplacer.

Je viens de résumer une bonne partie du reste du livre « La Bible dévoilée ». Car, suite à l’anéantissement d’Israël, Juda va prendre son envol. Mais lui aussi va se buter à la géopolitique et à plus puissants que lui. Sa propagande religieuse va lui faire connaître le même triste sort qu’Israël. Peu importe que son culte religieux soit fondé ou non. C’est sa foi en YWHW qui va lui permettre d’en réchapper. Aider, toutefois, par les Perses. Mais ce ne sera que partie remise.

En page 302 : Osée affiche extérieurement une loyauté indéfectible et offre à Salmanazar V un tribut, tout en fomentant un complot secret avec le roi égyptien pour préparer une révolte ouverte. Salmanazar V apprend ce qui se trame, il s’empare de la personne d’Osée, et envahit ce qui reste du royaume d’Israël. Au terme d’un siège de trois ans, Samarie est capturée, en 722 av. J.-C. Salmanazar V « déporta les Israélites en Assyrie. Il les établit à Halah et sur le Habor, fleuve de Gozân, et dans les villes de Médes » (2 R 17,6). L’histoire ne se termine pas avec la conquête et la déportation. Après avoir exilé les Israélites en Mésopotamie, les Assyriens introduisent de nouveaux colons en Israël…

Encore une fois, une partie de la population assyrienne (syrienne aujourd’hui) migre contre sa volonté. L’histoire se répète aujourd’hui sous une autre forme.

En page 308 : Ainsi, l’archéologie a fait une découverte que la Bible néglige de mentionner : le cœur même de la terre d’Israël a été occupé pendant une période prolongée.

En page 312 : À la lumière de ce fait, nous commençons à comprendre l’impact énorme exercé par l’impérialisme assyrien sur le cours des événements survenus dans le royaume d’Israël. L’essentiel de ce que la Bible attribue au poids de l’impiété ou à l’ambition des rois d’Israël résulte en réalité des aléas de la politique internationale.

En page 323 : Outre cette condamnation du riche et du puissant, Amos et Osée expriment une dénonciation acerbe des injustices sociales, de l’idolâtrie et des tensions domestiques que provoquent le commerce international et la dépendance envers l’Assyrie. […] Ces condamnations prophétiques, précieusement conservées par les disciples d’Amos et d’Osée, ont pris une dimension nouvelle après la chute du royaume d’Israël. Leurs critiques des riches et leur révulsion devant l’influence des modes de vie étrangers sur le peuple d’Israël présageaient le mouvement spirituel et social qui allait marquer d’un sceau indélébile la fabrication du texte biblique.

Ça implique que Juda a émergé avec l’apport des rescapés de la destruction d’Israël. Dans le fond, le royaume d’Israël se serait tout simplement déplacé en Judée. Voilà qui expliquerait en bonne partie l’émergence de Jérusalem, jusque-là fort discret.

En page 332 : Mais le sort final de la plupart – les dix tribus d’Israël – demeure à ce jour inconnu. Au début, les déportés ont certainement tenté de préserver leur identité en conservant leurs coutumes religieuses et en donnant des noms israélites à leurs enfants. Mais ils furent très vite assyrianisés et intégrés dans l’empire. Tout était fini. Deux siècles mouvementés venaient de s’achever en catastrophe. Le fier royaume du Nord, avec le gros de la population, était perdu pour l’histoire.

En page 333 : Mais l’échange de population fut loin d’être intégral.

En page 334 : En fait, la plupart des Israélites survivants demeurèrent sur place.

Pour assurer la production agricole. Sauf pour l’aristocratie, des soldats et des artisans, ainsi que des fauteurs de troubles.

En page 335 : La présence d’un nombre important d’Israélites qui résidaient encore dans les collines de Samarie, y compris dans la région méridionale de Béthel, mélangés à la nouvelle population importée par les Assyriens, jouera un rôle majeur dans la politique étrangère de Juda et dans le développement de l’idéologie biblique au VIIe siècle av. J.-C. […] Nous ne saurons jamais quel est le degré de véracité des documents, textes ou archives utilisés par les auteurs bibliques pour compiler leur version de l’histoire du royaume d’Israël. Ils ne cherchaient pas à proposer une histoire objective du royaume du Nord, mais plutôt à donner une « explication théologique » à une histoire déjà connue, du moins dans ses grandes lignes.

En page 337 : Il y avait certainement des prophètes nordistes – « qui prophétisaient faussement », comme le dirait la Bible – qui étaient proches des institutions royales de Samarie. Ce genre de matériau ne pouvait évidemment faire partie de la Bible, du moins dans la version que nous connaissons aujourd’hui. Si Israël avait survécu, une histoire parallèle, divergente et différente nous serait parvenue. Mais la destruction de Samarie par les Assyriens et le démantèlement des institutions royales imposèrent le silence à toute forme d’histoire concurrente. […] Du point de vue de Juda, au VIIe siècle av. J.-C., après la terrible destruction qui avait frappé le royaume du Nord, la morale de l’histoire est très claire. L’oraison funèbre d’Israël, qui suit la description de la chute de Samarie, la résume avec éloquence. Pour le deutéronomiste, l’apogée de l’histoire du royaume du Nord n’est ni dans les règnes d’Achab et de Jéroboam II, ni dans la tragédie finale, mais dans le résumé des fautes d’Israël et leur corollaire : le châtiment de Dieu.

Tiens, tiens, les auteurs font dans les théories conspirationnistes concernant la composition du matériau biblique !

En page 339 : Bien entendu, aujourd’hui, les découvertes archéologiques et les études de l’écologie locale démontrent que cette fin était inévitable. Si Israël fut détruit et si Juda survécut, c’est parce que, pour les ambitions impérialistes assyriennes, Israël, avec l’abondance de ses ressources naturelles et le dynamisme de sa population, constituait une proie infiniment plus attractive que le pauvre et inaccessible Juda.

Troisième partie
JUDA ET LA CRÉATION DE L’HISTOIRE BIBLIQUE
Chapitres 9 à 12

9. La transformation de Juda
(env. 930-705 av. J.-C.)
pp.343-374

En page 343 : Seule l’identification de l’époque et du lieu où fut initialement composée la grande saga historique de la Bible permet d’en comprendre la passion et le pouvoir. Notre récit aborde un tournant crucial de l’histoire littéraire et religieuse de l’humanité. En effet, c’est précisément la chute d’Israël qui va permettre à Juda de se transformer en un État complètement constitué, doué d’un clergé professionnel et de scribes instruits, seuls capables d’entreprendre une telle tâche.

Ce texte, c’est le noyau historique de la Bible, compilé à Jérusalem au cours du VIIe siècle av. J.-C. Juda ayant été le berceau de l’Écriture sacrée de l’ancien Israël, il n’est guère surprenant que le texte biblique mette un tel accent sur le statut particulier accordé à Juda dès les prémices de l’histoire d’Israël.

En page 344 : Cependant, nonobstant la prépondérance accordée à Juda dans la Bible, l’archéologie n’a rien découvert qui accrédite l’affirmation qu’avant le VIIIe siècle av. J.-C., cette région des hautes terres rupestre et écarté, bordée à l‘est et au sud par des steppes arides, ait joui d’une importance particulière. […] Rien n’indique que Juda ait été plus qu’un acteur marginal de la politique régionale avant la fin du VIIIe siècle av. J.-C.

En page 345 : Mais, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C., il se passe quelque chose d’extraordinaire. Une suite de changements décisifs, dont la chute d’Israël, transforme soudain le paysage politique et religieux. La population de Juda grossit considérablement. Pour la première fois de son histoire, sa capitale, devenue un centre religieux national, se transforme en une métropole débordante d’animation.

En page 349 : L’affaire se corsa avec la mort de Yotam et le couronnement d’Achaz (743-727 av. J.-C.). La Bible juge ce malheureux Achaz avec une sévérité inhabituelle : le reproche qui lui est fait dépasse de loin l’accusation d’apostasie (2 R 16,2-4).

En page 350 : Ézéchias, fils d’Achaz, qui règnera à Jérusalem pendant vingt-neuf ans, entreprend une profonde réforme religieuse dans le but de restaurer la pureté et la fidélité à YHWH, oubliées depuis les jours du roi David. […] Seule l’accession au trône d’Ézéchias est en mesure de restaurer à Juda sa sainteté perdue.

L’a-t-elle déjà eu seulement ?

En page 373 : Mais il est difficile de discerner les traces des réformes religieuses d’Ézéchias dans les fouilles archéologiques. […] Cependant, il est indubitable qu’un changement radical s’est opéré à travers tout Juda sous le règne du roi Ézéchias.

En pages 350-351 : Pourtant, l’archéologie fait apparaître une situation sensiblement différente – dans laquelle l’âge d’or de la fidélité tribale et davidique envers YHWH, loin d’avoir constitué une réalité historique, aurait été en fait un idéal religieux tardif. […] L’idolâtrie du peuple de Juda ne s’écartait nullement d’un prétendu monothéisme antérieur. C’était en réalité la pratique culturelle du peuple de Juda depuis des siècles.

En page 351 : Or, comme nous l’avons vu, les preuves archéologiques de la monarchie unifiée ne sont qu’un vœu pieux.

En page 353 : David, Salomon et les membres suivants de la dynastie davidique régnèrent sur une région rupestre, isolée, marginalisée, qui ne présentait aucun signe apparent de richesse ni d’administration centralisée. […] Quant à la Jérusalem de David et de Salomon, elle n’était que l’un des nombreux centres de culte établis à travers le pays ; elle n’était en tout cas pas le centre spirituel de l’ensemble du peuple d’Israël.

Jérusalem, connut sous le nom d’Urushalim au XIVe siècle av. notre ère, capitale d’Abdi-Héba, n’aurait été qu’un hameau qui contrôlait quelques villages.

Voilà pourquoi je crois que la mention « Maison de David » trouvée à Tel Dan en 1993 ne correspond pas à ce David. Elle évoque autre chose de plus prestigieux. Une réputation qui date de la nuit des temps et qui se perpétue dans les traditions orales et qu’on a intégré aux écrits bibliques sous Josias.

Ici, les auteurs parlent de la similitude entre David biblique, hors-la-loi, et les Apirou. Possible qu’il ait conquis Jérusalem, mais une Jérusalem qui était loin de correspondre à la description biblique.

En page 358 : Du personnage historique de David, nous ne pouvons rien dire de précis. […] Tout cela prouve que la domination exercée par les institutions de Jérusalem – Temple et palais – sur les populations rurales de Juda était loin d’avoir la dimension suggérée par les textes bibliques.

Ma conclusion personnelle serait que la « Maison de David » ferait référence à l’Égypte prédynastique. Puisque les écrits bibliques ont puisé dans les traditions orales. Sinon, ça fait pitié comme lignée pour le Grand Monarque, si GM il y a. Dans mon livre, Pharaon ! GMP : Grand Monarque Pharaonique.

Les découvertes archéologiques faites à travers tout le pays de Juda, démontrent un culte très varié, comparable aux états voisins, dont faisait partie YHWH.

En page 361 : Ils [les hauts-lieux] faisaient partie des traditions immémoriales des habitants des collines de Juda, qui vouaient un culte à YHWH, mais aussi à une pléthore de dieux et de déesses bien connus, ou empruntés aux peuples voisins. Pour résumer, YHWH était vénéré de bien des façons – il était même parfois dépeint entouré d’une cour céleste : d’après le témoignage indirect (et terriblement hostile) des livres des Rois, dans les campagnes, les prêtres brûlaient régulièrement de l’encens sur les hauts lieux en l’honneur du soleil, de la lune et des étoiles.

Une cour céleste extraterrestre, devenu au fil du temps le panthéon grec, puis romain, pour nous occidentaux. Serait-ce là aussi le Christ, ses 12 apôtres et son entourage féminin ? La question se pose.

En page 362 : Nous possédons une ample moisson d’informations archéologiques et bibliques qui prouvent que le culte syncrétiste de YHWH florissait dans la ville même de Jérusalem à la même époque. […] Par conséquent, les terribles fautes commises par Achaz et les autres rois impies de Juda n’avaient rien d’exceptionnel.

En page 363 : À partir de l’an 720 av. J.-C., après la conquête de Samarie et la chute d’Israël, Juda était environné de provinces et de vassaux assyriens. Cette situation nouvelle était lourde d’implications. De siège d’une dynastie locale insignifiante, la citadelle royale de Jérusalem se transforma, en une seule génération, en centre nerveux, religieux et politique d’un pouvoir régional – en raison à la fois de développement internes majeurs et de milliers de réfugiés en provenance du royaume vaincu d’Israël. C’est ici que l’archéologie a joué un rôle inestimable en permettant d’évaluer la rapidité et l’ampleur de la soudaine expansion de Jérusalem.

Comment peut-on parler de monarchie divisée alors que Jérusalem, Juda, n’a jamais été dans le coup avant la chute du royaume d’Israël ?

En page 363 : C’est ici que l’archéologie a joué un rôle inestimable en permettant d’évaluer la rapidité et l’ampleur de la soudaine expansion de Jérusalem.

En page 364 : L’expansion fut réellement prodigieuse.

En page 366 : Dans le sillage des campagnes assyriennes dans le Nord, Juda vécut non seulement une soudaine croissance démographique, mais aussi une véritable révolution sociale. En un mot, le petit royaume devint un État pleinement constitué.

En page 367 : Sur quoi s’appuyait cette évolution vers la formation d’un État ? Il n’y a qu’une réponse possible : c’est que Juda [sous le roi Achaz] s’était mis soudain à coopérer avec – voire à s’immerger dans – l’économie de l’Empire assyrien.

Voilà, de mon point de vue, la véritable raison du dénigrement d’Achaz. Manassé subira le même sort, pour les mêmes raisons. L'idolâtrie, c'est de la poudre aux yeux.

En page 368 : Mais, après la chute de Samarie, en même temps que s’effectuait la centralisation de plus en plus effective du royaume de Juda, une attitude nouvelle, plus intransigeante, commença à se manifester à l’égard de la pratique et des lois religieuses. [conséquence directe de l’émergence de la Bible]

En pages 369 : Mais, dans ce cas également [naissance du monothéisme], la Bible nous propose une interprétation rétrospective des événements, et non une description exacte du passé.

En pages 369-370 : À un moment donné, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C., une école de pensée vit le jour, qui se mit à proclamer haut et fort que les cultes des campagnes étaient impies, et que seul YHWH devait être honoré. Nous ignorons d’où provenait cette idée. Elle est présente dans le cycle des histoires d’Élie et d’Élisée (couchée par écrit bien après la chute des Omrides), mais on la trouve surtout dans les œuvres des prophètes Amos et Osée, qui officiaient dans le Nord au VIIIe siècle av. J.-C.

L’apport de réfugiés du royaume du Nord est à considérer. Des leaders qui, une fois à Jérusalem, vont continuer à alimenter les ambitions nationalistes mais en changeant la recette qui n’avait pas fonctionné pour le royaume d’Israël. Il fallait regrouper la population sous un seul culte pour être plus fort face à l’adversité. Et avoir une mainmise plus forte sur elle aussi. Mais les résultats ne seront pas différents. Les rois qui vont soutenir ce mouvement vont être glorifiés, les autres, fortement dénigrés.

En page 370 : Il est difficile d’évaluer leur pouvoir à l’intérieur du royaume. Initialement, ils paraissent n’avoir représenté qu’une infime minorité, mais ce sont eux qui, plus tard, ont produit et influencé le plus gros de l’historiographie biblique qui a survécu. Le moment était favorable : le développement de l’administration encourageait l’alphabétisation. Pour la première fois, les documents écrits se mirent à avoir plus de poids que les épopées ou les ballades transmises oralement.

En pages 370-371 : Il devient clair, à présent, que les passages des livres des Rois qui jugent de la piété ou de l’impiété des rois de Juda reflètent l’idéologie du « mouvement-du-YHWH-unique ». Si les partisans des modes traditionnels de cultes syncrétistes l’avaient emporté, nous aurions hérité d’une Écriture radicalement différente – ou de rien du tout. Car il était dans les intentions du « mouvement-du-YHWH-unique » de créer une orthodoxie incontestée du culte, et une seule et unique histoire nationale, centrée sur Jérusalem. Et ses partisans réussirent brillamment à tisser la trame de ce qui allait devenir les lois du Deutéronome et l’histoire deutéronomiste.

En page 371 : Les idées des groupes « YHWH-unique » incluaient un aspect territorial dans leurs revendications : la « restauration » de la dynastie davidique sur l’ensemble d’Israël, y compris les territoires du royaume du Nord vaincu, où, comme nous l’avons vu, un grand nombre d’Israélites ont continué de vivre après la chute de Samarie.

En pages 371-372 : On voit maintenant pourquoi l’idolâtrie provoquait la fureur des auteurs bibliques. Elle était le symbole d’un état chaotique et hétérogène de la société…

N’est-ce pas la même recette qu’on allègue au Nouvel Ordre Mondial ? Une nouvelle religion qui regrouperait celles existantes pour mieux contrôler les gens et asseoir leur pouvoir ?

10. Entre guerre et survie
(705-639 av. J.-C.)
pp.375-407

En page 403 : Le règne d’Achaz [743-727 av. notre ère] fut une période de prospérité sans précédent pour Juda, dont l’État atteignit pour la première fois [son] plein développement. Mais, en permettant la libre pratique religieuse des cultes traditionnels, il provoqua la colère de l’historien deutéronomiste. Dans les années qui suivirent, Ézéchias [727-698] n’eut pas d’autre choix que de marcher sur les pas de son père. À la mort de Sargon II sur le champ de bataille, Sennachérib lui succéda et l’Assyrie fut confrontée à des révoltes qui firent irruption dans plusieurs parties de l’empire. Soudain, la « restauration » d’un État panisraélite parut réalisable, surtout avec le concours de l’Égypte.

En page 404 : Ézéchias lança alors une réforme religieuse pour justifier la révolte et soulever la population. Malheureusement, la révolte contre l’Assyrie se révéla une décision imprudente qui aboutit à un désastre.

En page 384 : Jamais auparavant un roi judéen n’avait mis autant d’énergie, de compétence et de ressources dans les préparatifs d’une guerre.

En page 375 : Jamais décision plus fatidique n’avait été prise dans le royaume de Juda que celle du roi Ézéchias de se révolter contre l’Empire assyrien. Arracher son indépendance au brutal potentat de la région – lequel, à peine deux décennies auparavant, avait violemment démantelé le royaume d’Israël – exigeait des préparatifs économiques et militaires de grande envergure que seuls un pouvoir politique et une organisation étatique aboutis pouvaient prévoir et planifier. [...] Par conséquent, une purification du culte de YHWH était le seul moyen d’assurer cette victoire de Juda et de protéger son peuple de la destruction et de l’exil, qui avaient frappé la population impie du Nord.

Pieuse ou impie, même résultat !

En page 376 : Grâce à sa piété [Ézéchias], les Assyriens se retirent de Juda sans avoir pu conquérir Jérusalem. Mais des documents assyriens contemporains et l’archéologie moderne prouvent que l’interprétation théologique que fait la Bible de la rébellion de Juda contre l’Assyrie masque une réalité historique sensiblement différente.

En pages 393 : La seule foi en YHWH ne suffit pas à sauver le territoire d’Ézéchias de la colère vengeresse des Assyriens. […] Ézéchias avait hérité d’un royaume prospère ; Sennachérib le détruisit.

En pages 391-392 : Le second livre des Rois insiste sur le pouvoir protecteur de YHWH sur Jérusalem et ne mentionne que laconiquement la capture de « toutes les villes fortes de Juda » (2 R 18,13). Mais d’autres textes bibliques dévoilent l’horreur que représenta la campagne assyrienne pour ces infortunés Judéen, victimes du saccage systématique de la province, entreprise par Sennachérib. Ces passages, totalement absents de l’histoire deutéronomiste, se trouvent dans les œuvres prophétiques.

En pages 393-394 : Témoins des conséquences désastreuses de la révolte contre l’Assyrie, beaucoup de Judéens durent considérer la folle initiative d’Ézéchias, de purification religieuse et de confrontation avec l’Assyrie, comme une tragique erreur. Le clergé rural dut même affirmer qu’en réalité la destruction blasphématoire, ordonnée par Ézéchias, des hauts lieux vénérés, l’interdiction de rendre un culte à Asherah, aux étoiles, à la lune et aux autres déités, au même titre qu’à YHWH, avaient entraîné cette catastrophe. Comme nous ne possédons que la littérature des partisans du « mouvement-du-YHWH-unique », nous ignorons quels étaient les arguments de leurs adversaires.

En page 387 : Contrastant avec le récit biblique sur la délivrance miraculeuse de Jérusalem, les archives assyriennes contemporaines de l’événement brossent un tableau sensiblement différent du résultat de la révolte d’Ézéchias.

En page 379 : Mais, peu après, l’histoire se gâte avec l’accession du fils d’Ézéchias, Manassé [698-642], au trône de David. Alors que le pouvoir de YHWH aurait dû éclater aux yeux du peuple de Juda, le nouveau roi Manassé lui fait faire un demi-tour théologique radical (2 R 21,2-6).

En page 404 : Le long règne de Manassé fit triompher le pragmatisme et le syncrétisme. Il opta pour la collaboration avec l’Assyrie et la réintégration de Juda dans l’économie assyrienne de la région. Comme un phénix qui renaît de ses cendres, Juda se rétablit du traumatisme de la campagne de Sennachérib. […] Il n’est donc pas étonnant que lorsque les deutéronomistes prirent le pouvoir à Jérusalem, peu après la mort de Manassé, et se mirent à réécrire l’histoire du royaume, ils réglèrent leurs comptes. Le portrait qu’ils laissèrent de Manassé fit de lui le plus cruel de tous les rois et le pire de tous les apostats.

En page 380 : Ézéchias fut-il réellement aussi vertueux qu’on le dit, et Manassé, aussi mauvais ?

En page 394 : Ce que nous savons, en revanche, c’est que, en 698 av. J.-C., trois ans après l’invasion de Sennachérib, quand Ézéchias décéda et que son fils de douze ans, Manassé, monta sur le trône, le pluralisme religieux dans le pays de Juda – au territoire amplement amputé – fut restauré. Le second livre des Rois en dénonce le fait d’un ton outragé. Aux yeux de l’historien deutéronomiste, bien pire qu’un simple apostat, Manassé représentait le monarque le plus impie que le royaume de Juda eût jamais connu (2 R 21,3-7). Le livre des Rois ira jusqu’à lui attribuer la responsabilité de la « future » destruction de Jérusalem (2 R 21,11-15). […] La survie du royaume incombait à Manassé et à ses conseillers, qui étaient déterminés à redresser Juda. Cette mesure passait par la restauration d’un minimum d’autonomie… [dont la liberté du culte religieux dans les villages]

En page 395 : Il est en tout cas clair que son règne, fort long – cinquante-cinq ans – fut une période de paix pour Juda. Les cités et les villages établis durant son règne ont survécu jusqu’à la destruction finale de Juda, au siècle suivant.

On dirait que Juda n’est que le prolongement du royaume d’Israël. Même résultat final. Et, ce sera la destruction du Temple sous l’Empire romain.

En page 396 : Entre le VIIIe et le VIIe siècle av. J.-C., la superficie totale bâtie, et donc la population de la région, se multiplia par dix. Un tel développement résultait-il de la politique de Manassé ? C’est hautement probable.

En page 397 : Le programme de Manassé ne s’arrêtait pas aux problèmes immédiats de subsistances. Il visait à intégrer Juda dans le système d’échanges économiques international de l’Assyrie.

Alors que les deutéronomistes jugent sévèrement Achaz et Manassé, qui pourtant ont mis Juda sur la carte, et qu’ils élèvent Ézéchias, qui a mis en péril Juda, l’archéologie présent un autre point de vue.

Lien [Le roi biblique Ézéchias] : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=131721
Extrait : > Une fouille archéologique livre un sceau qui nomme le roi Ézéchias

Le 2 décembre 2015, l’archéologue israélienne Eilat Mazar annonce avoir fait une découverte historique : l’empreinte du sceau au nom d'un roi de la Bible, Ézéchias, qui régnait à Jérusalem à peu près de -716 à -687… Allez prendre connaissance de ça sur le blog de Michael Langlois de l'Université de Strasbourg qui nous livre aussi son interprétation.

[image]

L'inscription en paléo-hébreu se lit :

«À Ézéchias (fils de) Ahaz, roi de Juda»

L'image de ce roi dans la Bible est positive. On le considère comme celui qui a entreprit une réforme religieuse à Jérusalem. Cependant, le fils d'Ézéchias, le roi Manassé est décrit dans la Bible comme un idolâtre qui vénérait des dieux astraux (Deuxième livre des Chroniques, chapitre 33, 5).

Son histoire est racontée dans le Deuxième livre des rois, chapitres 18 à 20, ainsi que dans le Deuxième livre des Chroniques, chapitres 29-32 (si vous vous intéressez à la chose, idéalement allez les relire.)

Notons en passant qu'une tradition préservée dans le Talmud raconte qu'il aurait pu être choisi comme le Messie, mais qu'il ne chanta pas la louange de Dieu et qu'il ne fut finalement pas choisi. (ça c'est mystérieux et très intéressant pour la suite… la Talmud a l'habitude d'être bref et de receler de nombreuses “pognes” comme on dit en québécois!) Serait-ce une allusion voilée au fait qu'il vénérait des dieux étrangers en plus du dieu national? Laissons la question ouverte parce qu'elle demande qu'on se mette le nez dans le Talmud, dans la langue originale et sur un forum on veut rester accessible.

Le sceau qui vient d'être trouvé porte une inscription en caractères paléo-hébreux (l'alphabet hébreu ancien qui a précédé celui qui est en usage actuellement), mais aussi deux symboles égyptiens, une divinité solaire et la croix ansée, (ânkh). Étonnant puisqu'Ézéchias est reconnu pour avoir été l'artisan d'une importante réforme religieuse. Quel est donc le sens de ce sceau qui dit bien «À Ézéchias…»

La découverte est importante puisqu'elle vient confirmer d'une part ce que les historiens savent déjà, que la région était sous l'emprise égyptienne, mais aussi que les autorités politiques du Royaume de Juda à Jérusalem connaissaient des divinités étrangères en plus du dieu national (et avec Manassé, le fils d'Ézéchias, même la Bible en parle, donc rien de bien secret là).

Pour moi, ce n’est pas étonnant puisque je définis la « Maison de David » deutéronomiste à la maison royale égyptienne primordiale. Ézéchias est dit de la lignée davidique. Et on connaît le discours ésotérique du Grand Monarque en lien avec Jésus qui serait de la « Maison de David » ! Grand Monarque Pharaonique ! Et ça s’inscrit bien dans l’essence même de la démonstration de ce livre « La Bible dévoilée ».

En page 403 : L’effondrement du royaume nordiste a suscité dans Jérusalem un fol espoir d’unifier toute la population israélite autour d’une même capitale, d’un même Temple et d’une même dynastie. Mais face aux puissants Assyriens, il n’y avait que deux solutions : oublier cet espoir et collaborer avec l’Assyrie, ou poursuivre une politique nationaliste en attendant le bon moment de se débarrasser du joug assyrien. Des enjeux élevés exigent des mesures extrêmes : le siècle assyrien fut témoin de renversements dramatiques d’une option à l’autre.

En pages 406-407 : Nous approchons maintenant du point culminant de l’histoire. Manassé décède en l’an 642 av. J.-C. Son fils Amon lui succède. […] Il ne s’écoule pas deux ans qu’un coup d’État éclate à Jérusalem, au cours duquel Amon est assassiné. […] Josias [à partir de 8 ans] règnera sur Jérusalem pendant trente et un an : il sera loué comme le roi le plus pieux de l’histoire de Juda, rivalisant en réputation avec David en personne. Durant son règne, les tenants du camp du « YHWH-unique » reprendront le pouvoir. Une fois encore, leurs convictions religieuses exaltées, et leur opinion tenace selon laquelle YHWH seul pouvait protéger Juda et la dynastie davidique des attaques de leurs adversaires devront s’incliner devant les dures réalités de l’histoire. […] Cette saga collective servira de fondation inébranlable à la Bible hébraïque telle que nous la connaissons aujourd’hui.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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LA BIBLE DÉVOILÉE : Partie 6

par panthère58, samedi 18 mars 2017, 18:42 (il y a 2595 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE DÉVOILÉE Résumé Partie 6

[image]
© 2001

[image]
© 2002 Éditions Bayard, traduction française

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages


Israel Finkelstein : Dirige l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv ; il est coresponsable des fouilles de Megiddo.

Neil Asher Silberman : Est directeur historique au Centre Ename pour la présentation de l’archéologie et de l’héritage public de Belgique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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INTRODUCTION

J’ai utilisé le format de poche de chez Gallimard, Collection Folio Histoire. Je vais résumer du mieux que je peux les 500 pages et plus, accompagné de :

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Voici la façon de procédé des auteurs d’une façon globale : ils se réfèrent d’abord à la version de la Bible. Puis, ils présentent les diverses théories et explications traditionnellement reconnues des savants et de l’archéologie qui y sont associées, en contextualisant la mentalité qui les accompagne. Ensuite, ils les confrontent à la nouvelle archéologie plus rigoureuse depuis 1970.

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Troisième partie
JUDA ET LA CRÉATION DE L’HISTOIRE BIBLIQUE

11. La grande réforme
(639-586 av. J.-C.)
pp.408-438

En page 408 : Le règne de Josias, roi de Juda, représente l’apogée de la monarchie israélite... Pour les historiens deutéronomistes, de toute évidence, le règne de Josias fut un moment métaphysiquement à peine moins important que l’alliance entre Dieu et Abraham, l’Exode, ou la promesse divine faite au roi David. Le roi Josias n’était pas simplement considéré comme le digne successeur de Moïse, de Josué et de David : en réalité, les traits de ces grands personnages – tels que nous les dessine le récit biblique – semblent avoir été dépeints en fonction de Josias, sorte d’idéal vers lequel tend, dirait-on, toute l’histoire d’Israël. […] Descendant de David de la seizième génération, on ne sait pas grand-chose de son enfance.

Quelle est la réelle valeur de Josias ? Et, tiens, tiens, ça ne vous rappelle pas l’histoire inconnue de l’enfance de Jésus du Nouveau Testament ? On a l’impression que le Nouveau Testament s’est inspiré de l’Ancien à bien des égards. Nouvelle alliance = nouveaux conflits = nouvelles guerres = nouvelles Croisades = nouvelle Inquisition = nouvelle manipulation = nouvelle migration... D’une histoire usurpée à l’autre. Peuple élu ; race aryenne (Grands Blonds). On peut dire, avec du recul, que Moïse Thériault portait bien son prénom.

En page 409 : Se fondant sur la doctrine contenue dans le « livre de la Loi », miraculeusement « découvert » dans le Temple de Jérusalem, il se lance dans une campagne d’éradication de toute trace de culte étranger ou syncrétiste, y compris les hauts lieux ancestraux des campagnes. Secondé par ses milices puritaines… […] Le rôle messianique de Josias s’inscrit dans le cadre théologique du nouveau mouvement religieux, qui transforme radicalement la signification du terme « israélite » et qui établit la fondation du judaïsme futur et du christianisme.

En pages 409-410 [le livre de la Loi] : Ce mouvement est responsable de la production des documents clés de la Bible – principalement d’un livre de la Loi, découvert pendant les travaux de rénovation du Temple de Jérusalem, en 622 av. J.-C. dans la dix-huitième année du règne de Josias. Ce document, identifié par de nombreux savants comme la version originale du Deutéronome, déclencha une révolution dans le rituel et redéfinit intégralement l’identité israélite. Il expose les principes fondamentaux du monothéisme biblique, qui se résument au culte exclusif d’un seul Dieu en un seul lieu, à l’observance nationale des fêtes principales de l’année juive (la Pâque, les Tabernacles) et à toute une série de règlementations diverses, qui concernent le bien public, la justice et la moralité personnelle. Ce mouvement privilégié et formateur cristallisa la tradition biblique telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Cette découverte d’un livre de la Loi qui fait sensation, et qui est identifié comme la version originale du Deutéronome, ça ressemble au passeport de « 9/11 » trouvé dans les débris du WTC.

En page 411 : Alors, pour débarrasser le culte de YHWH des scories qui l’encombraient, Josias initie la réforme la plus radicale et la plus puritaine de l’histoire de Juda.

Avec le Nouveau Testament, c’est drôle on retrouve la même affaire et ça s’appelle : l’Inquisition !

Après Ézéchias, Juda pense avoir trouvé son Grand Monarque en Josias. Mais, ça va finir en queue de poisson pour une deuxième fois. À 8 ans sur le trône, il aurait été plutôt une marionnette des deutéronomistes et de leur propagande religieuse montée de toute pièce et à laquelle on adhère en l’élevant au niveau du « sacré ». D’ailleurs, on a le sacré facile. On a peut-être une leçon à apprendre dans tout ça avec notre espoir en un Grand Monarque contemporain, dont le discours est fondé sur la lignée davidique qui s’avère être une supercherie du VIIe siècle avant notre ère, et que l’on perpétue sans jugement ni discernement. Je le répète, si Grand Monarque il y a, ses origines sont égyptiennes et atlantéenne, voire reptilienne, Gina’abul. (Enki / Serpent biblique / Osiris / Horus) N’en déplaise.

En page 415 : L’histoire tout entière d’Israël est parvenue à un tournant décisif. Enfin, après des siècles d’impiété, Josias s’est levé pour racheter les fautes passées et conduire le peuple d’Israël sur le chemin de la rédemption par l’observance correcte de la Loi. La découverte du livre de la Loi fut un événement d’une importance capitale pour l’histoire ultérieure du peuple d’Israël.

Dans la pièce de théâtre du Nouveau Testament, on donne le même rôle à Jésus. Le Nouveau Testament, c’est du copié-collé.

En page 416 : L’apparition d’un code légal écrit à cette époque correspond bien aux données archéologiques qui témoignent d’un essor sans précédent de l’alphabétisation à cette même époque dans Juda. […] Cette alphabétisation à grande échelle prouve que, à l’époque, Juda avait atteint le stade d’un état pleinement constitué. Auparavant, le royaume ne possédait pas la capacité de produire des textes bibliques aussi étendus.

Donnez une plume et du papier à quelqu’un de mal intentionné et il détruira le monde, ou son monde.

En page 417 : Pour résumer, il paraît évident que le livre de la Loi dont parle le second livre des Rois n’est autre que la version originale du Deutéronome. On peut en conclure sans risque d’erreur que, loin d’être un document ancien découvert par surprise, il fut en réalité composé au VIIe siècle av. J.-C., immédiatement avant ou pendant le règne de Josias.

Un coup d’œil sur la scène internationale durant les dernières décennies de l’histoire de Juda nous aidera à mieux saisir les raisons pour laquelle le Deutéronome a pris la forme qu’il a adoptée – et pourquoi il suscita une telle émotion. Une revue des sources historiques et archéologiques montrera comment les changements majeurs relatifs à l’équilibre du pouvoir dans la région ont joué un rôle central dans la formulation de l’histoire biblique.

En page.419 : Le retrait [apparemment pacifique] des Assyriens des régions du Nord avait créé une situation qui, aux yeux des Judéens, ressemblait à un miracle longtemps attendu. Un siècle de domination assyrienne prenait fin ; l’Égypte se préoccupait surtout de la zone littorale ; le « méchant » royaume nordiste d’Israël n’existait plus. La voie semblait libre pour l’accomplissement des ambitions judéennes.

En page 420 : La mise en œuvre d’un plan aussi ambitieux nécessitait une propagande énergique et convaincante. […] C’est la raison vraisemblable qui incita les auteurs et éditeurs de l’histoire deutéronomiste, et d’une partie du Pentateuque, à rassembler et à refondre les traditions les plus précieuses du peuple d’Israël. : il fallait préparer le peuple pour le grand combat national qui l’attendait.

Embellissant et développant les histoires rapportées dans les quatre premiers livres de la Torah, ils combinèrent les variantes régionales des récits des patriarches Abraham, Isaac et Jacob, en les situant dans un contexte étrangement ressemblant à celui du VIIe siècle av. J.-C. ; l’accent fut résolument mis sur la domination de Juda sur l’ensemble d’Israël.

Abraham qui vient d’Ur / Harân / Canaan = Enki qui quitte cette région pour l’Atlantide et l’Égypte.

En pages 420-421 : Le puissant et prospère royaume du Nord à l’ombre duquel Juda avait vécu pendant deux siècles, présenté comme le renégat impie du véritable héritage israélite, fut condamné comme une aberration historique.

En page 421 : On ignore si quelque version antérieure de l’histoire d’Israël avait été composée à l’époque d’Ézéchias, ou par des factions dissidentes, sous le long règne de Manassé, ou si l’ensemble de l’épopée fut entièrement composé durant le règne de Josias. Cependant, il est clair que nombre de personnages décrits par l’histoire deutéronomiste – tels que les très pieux Josué, David et Ézéchias, et les apostats Achaz et Manassé – sont présentés comme des miroirs, en positif ou en négatif, de Josias. De ce point de vue, l’histoire deutéronomiste n’a rien d’historique, dans le sens moderne du terme. Sa composition répondait à un double besoin, idéologique et théologique.

En page 421 : Au VIIe siècle av. J.-C., pour la première fois dans son histoire, Israël réunissait un public populaire avide de telles œuvres.

En page 422 : L’époque de Josias fut véritablement messianique.

Comme nous autres, ils attendaient le retour du Grand Monarque. Ne sommes-nous pas, nous aussi, dans une telle période ?

En page 426 : Les lois du Deutéronome représentent un nouveau code de droits et de devoirs individuels pour le peuple d’Israël. Elles ont également servi de fondement à un code social universel et à un système de valeurs communautaires qui perdurent – même aujourd’hui.

Ben oui, lapidation en moins, ou presque. En option.

En page 432 : Une chose est sûre : l’historien deutéronomiste, qui voyait en Josias un messie doté de l’onction divine, destiné à racheter Juda et à le mener à la gloire, avait toutes les peines du monde à justifier une catastrophe historique d’une telle ampleur [Josias meurt en s’opposant au pharaon Neko II] : incapable de fournir une explication valable, il ne fit qu’une brève allusion, des plus énigmatiques, à la disparation de Josias. Les ambitions de ce roi messie furent brutalement anéantie sur la colline de Megiddo. Des décennies de renouveau spirituel et de nouvelles espérances s’effondrèrent subitement.

Bien, on peut dire que le Grand Monarque s’est fait couper la tête effectivement à Jérusalem. Que c’est chose faite, et non à venir. Mais, aux dernières nouvelles, il ne l’a pas retrouvée…

En page 433 : Après la mort de Josias, le vaste mouvement de réforme s’effondra. Les quatre derniers rois de Juda [Joachaz, Joiaquim, Joiakîn et Sédécias] – trois d’entre eux sont les fils de Josias – ne méritent, d’après la Bible, qu’un jugement négatif : ce sont des apostats. […] Il [Joachaz] rétablit les coutumes idolâtres des anciens rois de Juda. […] Mais, en Mésopotamie [605 av. notre ère], le pouvoir des Babyloniens ne cesse de grandir.

Babylone met en déroute les forces égyptiennes qui prêtaient main forte à l’Assyrie affaiblie. L’armée babylonienne déferle ensuite vers l’Occident.

En page 434 : Le piège de Babylone se referme sur Jérusalem. Le pillage et la dévastation complète de l’état judéen est l’objectif avoué des Babyloniens [597 av. notre ère].

En page 435 : L’aristocratie et le clergé de Jérusalem – que l’idéologie deutéronomiste enflammait – furent exilés. Ils laissaient derrière eux une maison royale totalement désemparée et de plus en plus déchirée par des conflits internes. Mais ce n’est qu’une première étape avant le démembrement complet de Juda. Nabuchodonosor remplace Joiakîn l’exilé par son oncle Sédécias, apparemment plus docile. C’est une erreur car, quelques années plus tard, Sédécias complotera avec les rois voisins pour fomenter une rébellion. Comme un personnage de tragédie grecque, Sédécias prononce sa propre condamnation à mort, mais aussi celle de sa cité. En 587 av. J.-C., Nabuchodonosor marche sur Juda à la tête d’une formidable armée et met le siège devant Jérusalem. C’est le début de la fin.

En page 436 : Il ne reste plus que Jérusalem. La description biblique des dernières heures de la capitale est terrifiante…

En page 437 : C’est donc la fin. Quatre cents ans d’histoire de Juda viennent de s’achever dans le feu et le sang.

En page 438 : La religion et l’identité nationale du peuple d’Israël auraient pu être englouties dans cet immense désastre. Par miracle, elles ont, l’une et l’autre, survécu.

Merci aux Perses ! Israël en doit une à l’Iran…

12. L’exil et le retour
(586-440 av. J.-C.)
pp.439-464

En page 439 : À cette époque [postexilique], et en ces différents lieux [Jérusalem et Babylone], les textes du Pentateuque et de l’histoire deutéronomiste subirent des additions et des révisions importantes, avant de prendre ce qui sera en gros leur forme définitive. Dans le même temps, le peuple d’Israël développa de nouveaux types d’organisation communautaires et de modes cultuels, à Babylone et à Jérusalem, au cours des VIe et Ve siècles av. J.-C. Ils serviront de fondation au judaïsme du Second Temple et, par conséquent, au christianisme primitif.

En page 440 : Dans cette phase dramatique de l’histoire d’Israël, le rideau se lève sur une scène de désastre et de désespoir. Jérusalem est détruite, le Temple, en ruine, le dernier roi davidique, Sédécias, aveugle et exilé, ses fils assassinés. De nombreux membres de l’élite judéenne ont été déportés. La situation est désespérée. Selon les apparences, l’histoire du peuple d’Israël s’achève sur une note amère et irréversible. Les apparences sont trompeuses.

Fin de l’histoire deutéronomiste : de nouvelles sources bibliques prennent le relais : Jérémie pour ce qu’il advient en Juda, Ézéchiel, en ce qui concerne l’exil à Babylone. Et celles qui reviennent d’exil : Esdras, Néhémie, Aggée et Zacharie.

En page 441 : La Bible ne livre que de maigres détails sur l’existence menée par les exilés durant les cinquante ans qui suivirent. [il faut se référer à aux œuvres prophétiques]

En page 442 : Mais l’histoire allait soudain prendre un tournant radical qui allait ramener nombre d’exilés à Jérusalem. En 539 av. J.-C., le puissant Empire babylonien s’effondre et tombe aux mains des Perses. Durant sa première année de règne, Cyrus, fondateur de l’Empire perse, passe un décret [entériné par la suite par Darius] en faveur de la restauration de Juda et du Temple…

En page 440 : Nous devons désormais modifier notre terminologie : le royaume de Juda devient Yahoud (Judée) – le nom araméen de la province au sein de l’Empire perse – et le peuple de Juda, les Judéens, se nommeront dorénavant les Yehoudim, les Juifs.

En page 444 : Grâce à ces mesures, la construction du Temple se termina en l’an 516 av. J.-C. Ainsi débute, dans l’histoire du judaïsme, la période dite du Second Temple. Commence alors une période sombre d’un demi-siècle, jusqu’à l’arrivée à Jérusalem du scribe Esdras de la famille du grand prêtre Aaron, revenu de Babylone probablement en 458 av. J.-C.

En page 445 : Esdras – l’un des personnages les plus influents des temps bibliques – disparaît alors de la scène. Le second héros de l’époque s’appelle Néhémie [à partir de 445 av. notre ère], l’échanson d’Artaxerxès, le souverain perse.

En page 446 : Les mesures prises par Esdras et Néhémie dans la Jérusalem du Ve siècle av. J.-C. jetèrent les fondations du judaïsme du Second Temple par l’établissement d’une frontière claire entre le peuple juif et ses voisins, et par l’imposition très stricte des lois deutéronomiques. Leurs efforts – et les efforts des autres prêtres et scribes judéens pendant un siècle et demi d’exil, de souffrances, d’examens de conscience et de réhabilitation politique – donnèrent naissance à la Bible hébraïque sous sa forme presque définitive.

En pages 447-448 : De la catastrophe au révisionnisme historique

Joiakîn, le roi exilé de Jérusalem en 597 av. J.-C., chef de la communauté judéenne de Babylone, représentait le dernier espoir d’une restauration future de la dynastie davidique. Seulement voilà : après la catastrophe qui venait de se dérouler, la conviction autrefois incontestée qui voulait qu’un héritier de David accomplît[isse] la promesse divine ne pouvait plus être prise à la lettre. C’est pourquoi le besoin désespéré d’une réinterprétation des événements historiques des décennies précédentes, qui entraîna une réécriture de l’histoire deutéronomiste originelle. Il fallait bien expliquer pourquoi cette rédemption tant attendue, que le règne du grand-père de Joiakîn, Josias, avait fait espérer, ne s’était pas manifestée.

En page 448 : Le récit [l’histoire deutéronomiste originale] aurait dû s’achever sur la rédemption divine et la béatitude éternelle. Or, la catastrophe avait frappé.

En page 449 : Il devenait donc nécessaire d’actualiser l’histoire deutéronomiste.

En page 450 : Il fallait répondre à la question théologique suivante : comment se faisait-il que la droiture et la piété de Josias aient été impuissantes à prévenir la brutale et sanglante conquête de Jérusalem ?

D’où la deuxième version de l’histoire deutéronomiste sous le sigle Dtr². Josias ne peut que « retarder » l’inévitable. Et on trouve un coupable : Manassé.

En page 451 : Dtr² procède en outre à un retournement théologique. […] La droiture d’un seul monarque davidique ne suffisait plus à assurer la destinée d’Israël.

En page 452 : Mais c’est la droiture du peuple tout entier – sur la base des droits et des devoirs individuels précisés par le Deutéronome – qui est devenue le facteur déterminant pour le futur d’Israël. Ainsi réécrite, l’histoire deutéronomiste subordonne habilement l’alliance avec David à l’accomplissement de l’alliance passée entre Dieu et le peuple d’Israël au Sinaï.

En page 456 : Les textes et l’archéologie contredisent donc l’idée qu’entre la destruction de Jérusalem, en 586 av. J.-C., et le retour des exilés à la suite de l’édit de Cyrus en 538, Juda, abandonné, était resté en ruine.

Contrairement aux Assyriens, les Babyloniens n’ont pas repeuplé Juda avec des immigrés. Et quand est-il de la lignée davidique ?

En page 459 : Sheshbaççar qui rapporta les trésors de l’ancien Temple et posa les fondations du nouveau, est un personnage énigmatique. La Bible l’appelle « le prince de Juda » (Esd 1,8), ce qui le fit identifier par de nombreux savants avec le Shéneaççar du premier livre des Chroniques (1 Ch 3,18), l’un des héritiers du trône davidique, voire avec le fils de Joiakîn.

Zorobabel, qui termina la construction du Temple en 516 av. J.-C., descendait apparemment lui aussi de la lignée de David. Pourtant, il ne dirigeait pas seul, mais avec le grand prêtre Josué. En outre, détail significatif, il disparaît du récit biblique après l’achèvement des travaux du Temple. Il est bien possible que son lien avec la maison de David ait suscité des espérances messianiques dans Juda (Ag 2,20-23), qui aurait poussé les autorités perses à le rappeler pour des raisons politiques. À partir de ce moment-là, la famille davidique n’a plus joué aucun rôle dans l’histoire de Yehoud. […] La monarchie ne jouant plus aucun rôle, le Temple devint le centre de l’identité du peuple de Yehoud. Ce fut l’un des tournants les plus cruciaux de l’histoire juive.

Oups. En apparence, la lignée davidique disparaît… Dans le Nouveau Testament aussi ! Copié-collé ?

Juda sous une double autorité : perse et cléricale.

En page 460 : L’une des fonctions principales de l’élite cléricale dans la Jérusalem postexilique fut la production permanente d’une littérature sacrée destinée à souder la communauté et à lui fixer ses propres normes en opposition à celles des populations voisines. Les savants ont remarqué que la source « P » ("sacerdotale"), dans le Pentateuque, est, en grande partie, postexilique. Autre détail d’importance, la rédaction finale du Pentateuque date également de cette période.

En page 461 : Mais d’autres circonstances – tels le déclin de la maison de David et l’appartenance à un vaste empire – contraignirent les auteurs postexiliques à reformuler les anciennes notions. [en particulier l’histoire de l’Exode et d’Abraham]

En pages 463-464 : Les derniers rédacteurs de la Genèse ne se contentèrent pas de simples métaphores. […] Les origines urites d’Abraham ne sont mentionnées que dans deux versets isolés (Gn 11,28-31 – un document « P »), alors que son histoire paraît davantage centrée au nord de la Syrie, dans la ville araméenne d’Harân. Mais, aussi brève soit-elle, la simple mention d’Ur suffisait : attribuer à Abraham Ur comme lieu de naissance revenait à conférer un énorme prestige à l’ancêtre putatif de la nation. Ur était déjà renommée comme lieu de savoir d’une très haute antiquité, mais son prestige augmenta considérablement dans toute la région lorsque, vers le milieu du VIe siècle av. J.-C., elle redevint un important centre religieux grâce au roi babylonien – un chaldéen – Nabonide.

En page 464 : Pour résumer, l’étape postexilique de la rédaction de la Bible récapitulait nombre de « thèmes clés » qui appartenaient à l’étape précédente, celle du VIIe siècle av. J.-C., dont nous avons abondamment parlé tout au long de cet ouvrage. La similitude des réalités et des besoins de ces deux époques en fut la cause.

Épilogue
L’AVENIR DE L’ISRAËL BIBLIQUE
pp.465-470

Les auteurs font un rapide survol de ce qui advient de Juda et du rôle que joue la Bible après le retour des exilés jusqu’à la destruction du deuxième Temple sous l’Empire romain.

. La province de Yehoud est conquise par Alexandre le Grand en 332 av. J.-C. et reprend son nom de province de Judée.

. Le texte sacré de la Bible hébraïque sera traduit petit à petit en grec, au bénéfice de ceux qui étaient éloignés du Temple de Jérusalem.

. Les Maccabées, mouvement de résistance associé à l’idéologie deutéronomique de Josias, obtiennent un certain succès dans leurs ambitions territoriales traditionnelles.

. Sous le roi Hérode, la Bible joue le rôle important du seul pouvoir unificateur et le cœur scripturaire d’une communauté profondément éprouvée.

. Ce qui différencie la Bible des épopées grecques, perses, mésopotamiennes.

. Le pouvoir formateur de la Bible sert de fondement à l’élaboration définitive de la Mishnah et du Talmud du judaïsme rabbinique.

. Le christianisme qui va reconnaître l’Ancien Testament au point d’en faire sien.

En page 468 : L’espoir de rédemption future, qui ne se rattachait plus à la dynastie terrestre et défunte de David, continuait à vivre dans les attentes prophétiques et messianiques du judaïsme, et dans la croyance chrétienne de l’appartenance de Jésus à la lignée davidique. La mort poignante du prétendu messie Josias, bien des siècles auparavant, avait défini un modèle qui allait perdurer à travers l’histoire.

Ainsi en est-il aujourd’hui de la croyance en un Grand Monarque. La seule crédibilité que j’accorde à cette attente messianique, repose sur le fait que la « Maison de David » origine de l’Égypte, et non pas de la fabulation des biblistes judéens.

En pages 469-470 : Cependant, l’intégrité de la Bible et, en fait, son historicité, ne se fondent pas sur les preuves historiques d’événements ou de personnages donnés…

APPENDICES
pp.473-514

A. THÉORIES RELATIVES À L’HISTORICITÉ DES PATRIARCHES

Diverses hypothèses mais :

En page 479 : La recherche archéologique moderne démontre que Juda, berceau de l’importante source yahviste (« J »), était quasiment dépeuplé jusque vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. […] Enfin – et ce n’est pas le moins important – le récit des patriarches grouille de références aux réalités de la monarchie tardive, en particulier celles du VIIe siècle av. J.-C.

B. EN QUÊTE DU SINAÏ

En page 483 : Le pouvoir d’évocation de l’histoire biblique du mont Sinaï a toujours favorisé les tentatives d’identification des lieux mentionnés. Cependant, elles appartiennent plus au domaine du folklore ou des spéculations géographiques qu’à celui de l’archéologie.

C. AUTRES THÉORIES DE LA CONQUÊTE ISRAÉLITE

En page 495 : Ces trois théories sur la conquête israélite – invasion unifiée, infiltration pacifique, révolution sociale – adoptaient sans ambages le concept biblique selon lequel l’émergence de l’ancien Israël avait été un phénomène unique et singulier dans l’histoire du pays. Les nouvelles découvertes des récentes décennies ont bouleversé cette notion.

D. L’ERREUR DE L’ARCHÉOLOGIE TRADITIONNELLE RELATIVE AUX PÉRIODES DAVIDIQUE ET SALOMONIQUE

En page 499 : Nous ne le répéterons jamais assez : la reconstitution traditionnelle de la nature de la monarchie unifiée d’Israël – son étendue territoriale, sa culture matérielle et sa relation avec les pays voisins – est entièrement fondée sur l’interprétation d’un unique verset biblique ! Et, qui plus est, d’un verset [1 R 9,15] qui fait l’objet d’une réelle polémique. Car nous ignorons s’il s’inspire de sources authentiques contemporaines à Salomon ou de réalités plus tardives.

En page 501 : Il faut bien se garder de traiter le matériau biblique comme s’il s’agissait d’un monolithe. Il n’est pas à prendre ou à rejeter d’un seul bloc. Deux siècles de recherches bibliques ont prouvé que le matériau biblique doit être évalué chapitre par chapitre, parfois même verset par verset. La Bible a incorporé des matériaux historiques, non historiques, et quasi historiques, qui sont parfois très proches dans le texte. La recherche biblique consiste essentiellement à distinguer les passages historiques de ceux qui ne le sont pas en faisant appel à des considérations linguistiques, littéraires et extra-bibliques. Par conséquent, la réponse est : oui, il est permis de douter de l’historicité d’un verset et d’accepter celle d’un autre, en particulier dans le cas d’Omri et d’Achab, dont les royaumes furent décrits dans des textes contemporains assyriens, moabites et araméens.

E. IDENTIFICATION DU RÈGNE DE MANASSÉ DANS LES DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES

En page 504 : Puisque Manassé se comportait en bon vassal de l’Assyrie, aucune guerre ne fut à déplorer à son époque et, par conséquent, aucune destruction majeure. Son règne fut pacifique. Mais ce qui fut très positif pour le peuple de Juda l’est infiniment moins pour les archéologues. En effet, nous n’avons aucune couche que nous puissions dater avec certitude de son époque.

F. QUELLES ÉTAIENT LES LIMITES DU ROYAUME DE JOSIAS ?

En page 505 : Or, de nouvelles analyses archéologiques indiquent que les avancées territoriales de Josias devaient être, en réalité, infiniment plus modestes.

En page 512 : Il n’en reste pas moins que les découvertes archéologiques ne révèlent pas une annexion permanente ou de grande ampleur de nouveaux territoires dans le royaume de Juda.

G. LES FRONTIÈRES DE LA PROVINCE DE YEHOUD

En pages 513-514 : Par conséquent, Yehoud était une province de dimension modique, recouvrant principalement les monts de Judée dans un rayon d’environ vingt-cinq kilomètres au nord et au sud de Jérusalem, un territoire qui ne faisait pas beaucoup plus que deux mille kilomètres carrés. Il était bien plus petit que le royaume de Juda à la fin du VIIe siècle av. J.-C.

En page 514 : Les découvertes archéologiques confirment cette reconstitution textuelle des frontières de la province de Yehoud.

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P(3)58

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LA BIBLE DÉVOILÉE : Conclusion

par panthère58, dimanche 19 mars 2017, 14:45 (il y a 2594 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE DÉVOILÉE : Conclusion

[image]
© 2001

[image]
© 2002 Éditions Bayard, traduction française

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages


Israel Finkelstein : Dirige l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv ; il est coresponsable des fouilles de Megiddo.

Neil Asher Silberman : Est directeur historique au Centre Ename pour la présentation de l’archéologie et de l’héritage public de Belgique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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INTRODUCTION

J’ai utilisé le format de poche de chez Gallimard, Collection Folio Histoire. Je vais résumer du mieux que je peux les 500 pages et plus, accompagné de :

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Voici la façon de procédé des auteurs d’une façon globale : ils se réfèrent d’abord à la version de la Bible. Puis, ils présentent les diverses théories et explications traditionnellement reconnues des savants et de l’archéologie qui y sont associées, en contextualisant la mentalité qui les accompagne. Ensuite, ils les confrontent à la nouvelle archéologie plus rigoureuse depuis 1970.

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CONCLUSION

Lien : Dossiers thématiques / Le Grand Monarque / L'Épopée
http://www.esoterisme-exp.com/ClubCREEE_pub/Resumes/Resume2004/creee413.php

Extrait : L'Histoire

L'Histoire nous apprend que l'humain n'apprend rien de l'Histoire.

Ce mois-ci la "gang de l'autre côté" a été dure avec Richard. Ils lui ont donné des devoirs à faire. "Apprends l'Histoire si tu veux comprendre le Grand Monarque". Alors Richard a passé une bonne partie du mois de septembre 2004 à faire des recherches et à parcourir la grande Histoire (surtout occidentale) de l'humanité. Il a passé en revue les divers personnages qui ont marqué notre Histoire. Adam, Noé, Abraham, Moïse, David, Salomon, Jésus, Clovis et les Mérovingiens jusqu'à Louis XVII. Tout un programme.

Il est évidemment impossible de résumer ici ce que Richard nous a résumé de l'Histoire. Je vais juste essayer de souligner les points importants qui nous ont conduit sur de nouvelles pistes de réflexions.

L'Histoire occidentale nous enseigne que tous les Sémites descendent d'Abraham. Son fils Isaac est à l'origine du peuple juif alors que son fils Ismaël est à l'origine du peuple arabe. Tous les juifs et les arabes reconnaissent Abraham comme leur père commun. Jusque là pas de problème.

On a écouté lors de la conférence un documentaire sur vidéo, où des archéologues israéliens mentionnent qu'il n'existe aucune preuve archéologique de l'existence d'Abraham. D'ailleurs, de plus en plus d'archéologues mettent en doute son existence. Abraham pourrait très bien n'être qu'un mythe au même titre que le roi Arthur ou le père Noël. Oh! Quel scandale !

Imaginez un instant les conséquences si Abraham n'a jamais existé historiquement. Ceci signifie qu'il n'a pas eu de fils et qu'il n'y a pas d'ancêtre commun aux juifs et aux arabes !

Qui a écrit la Thora, à quelle époque et pourquoi ? Voilà des questions importantes. Et si Abraham n'avait été qu'une légende créée par Moise comme moyen de rassembler son peuple dispersé en de nombreuses tribus, pour ainsi leur donner un ancêtre commun et une sorte de légitimité historique de groupe, de race, de peuple unique ayant un destin particulier. Et si pour répondre aux caprices d'une partie des tribus qui ne voulaient pas se rallier à l'autre, il avait inventé deux fils à Abraham, un pour les juifs et un pour les arabes. Ainsi, tout en étant semblable dans leur origine, ils sont différents.

Imaginez l'absurdité des combats entre juifs et arabes si la base de leur Histoire n'est qu'un mythe. La situation serait aussi ridicule que de vouloir conquérir le pôle Nord pour prendre possession de la fabrique de cadeaux du Père Noël.

Tout le monde sait que le père Noël n'existe pas. Pourtant, tous les enfants reçoivent des cadeaux à Noël ! Une certaine magie opère derrière le mythe.

Et Jésus ? Un mythe aussi ? Alors la lignée royale et le St-Graal n'existerait pas ? Il faut faire attention, ici, de ne pas tomber dans le piège inverse et de voir des mythes partout. Il y a certainement du vrai à la source de certaines histoires. Mais, comment faire la distinction entre mythe et réalité historique ?

Oups, il appert que non seulement Abraham n’a pas existé tel que le présente les écrits bibliques, mais aussi l’Exode et Moïse, la monarchie unifiée de David et Salomon, la Conquête de Canaan. De même, il appert qu’on a fabriqué, inventé les interventions de YHWH pour sceller tout ça. Tout ça pour satisfaire la propagande religieuse et les ambitions territoriales et nationalistes des deutéronomistes, particulièrement sous le règne de Josias, au VIIe siècle av. notre ère.

Juste au niveau de la cohérence, du vraisemblable, du jugement et du discernement, c'était concluant. Mais comme plusieurs exigent des preuves scientifiques, l'archéologie moderne s'en est chargée. Voilà, c'est fait.

Ici, c’est dans le piège de la propagande des deutéronomistes qu’il ne fallait pas tomber. Eux qui ont écrits ces textes et qui avaient la fausse prétention, on le sait maintenant, de révéler l’histoire du peuple d’Israël.

Ça ne veut pas dire que tout est légende, mythique. Car les auteurs ne parlent pourtant pas d’une fiction. Ils évoquent la très forte probabilité que tous ces personnages et ces événements feraient partie d’une histoire très ancienne, à une période indéterminée, ramenés à la vie pour insuffler au peuple de la monarchie tardive une foi inébranlable qui persiste depuis. D'ailleurs, une histoire primordiale, puisqu'elle semble partagée par plusieurs cultures et civilisations, colorée des nuances locales.

Et il est évident pour moi, que tous les doigts pointent vers l’Égypte, et aussi la Mésopotamie, plusieurs millénaires av. notre ère, bien avant les premières dynasties pharaoniques. Mais tout le monde continue à être obsédé par les doigts.

La piste des Roger Sabbah et Anton Parks, en particulier ce dernier, est donc fortement à considérer. Ils aident à débroussailler tout ça. N’a-t-on pas récemment découvert un sceau dédié à Ézéchias avec des symboles royaux égyptiens, que Serge Cazelais nous a partagé en début d'année 2016 ?

Surtout, que le Nouveau Testament s’inscrit dans la foulée de l’histoire deutéronomiste, puisque le christianisme l'a entérinée en adoptant l'Ancien Testament, et qu'on y retrouve sensiblement les mêmes thèmes abordés différemment. Un genre de remake mal foutu.

Alors, s’il y a une lignée royale, elle ne vient pas de Juda. Elle viendrait d’Égypte. La monarchie française, à qui on se réfère souvent, l'a compris, elle. Le seul mérite de Juda, des deutéronomistes, c’est d’avoir gardé vivante dans notre mémoire l’histoire d’Osiris, d’Isis et d’Horus, et de leur entourage, en particulier Thot. Et cela, en dépit de l’avoir usurpée, encryptée, et de s’en être appropriés pour soutenir leurs ambitions nationalistes. J'imagine que c'est ça que veut dire l'expression "instrumentaliser".

Maintenant, je suis en attente et j’observe pour voir combien de temps ésotérisme-expérimental va prendre pour passer à la version 2.0 dans son discours. De 2004 à... Le compteur est rendu à 2017. Et il reste six ans avant l'échéance annoncée. La clé pour entrer dans le Nouveau Monde n’est certainement pas dans la vieille version sursaturée de propos qui s’appuient sur ces écrits fallacieux. Et pour répondre à l’expression surutilisée de « ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain », faudrait s’assurer qu’il y ait bien un « bébé » dans le bain avant de se servir de cet énoncé.

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L'ÉGYPTE : VÉRITABLE TERRE PROMISE

par panthère58, jeudi 23 mars 2017, 13:10 (il y a 2590 jours) @ panthère58

:-) Si tel est le cas, la thèse que le Christ serait en fait Osiris ressuscité en Horus, David et Salomon, Osiris / Horus et Thot / Hermès trismégiste, la Conquête de Canaan serait en fait la reconquête des territoires égyptiens volés par Enlil / Seth. Et comme je le crois, et la monarchie française y croit aussi, la lignée davidique serait égyptienne. La kabbale juive serait égyptienne. Bien sûr, tout ça est résiduel à cause des tergiversations subies en cours de route.

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Un Archéologue au Pays de la Bible - Israël Finkelstein

par panthère58, dimanche 26 mars 2017, 18:18 (il y a 2587 jours) @ panthère58

:-) UN ARCHÉOLOGUE AU PAYS DE LA BIBLE : Résumé

[image]

Éditions Bayard, 2008, 171 pages (excluant la bibliographie et l’index)

« Une clé révolutionnaire d’interprétation de la Bible… »
– Le Monde


Israël Finkelstein est archéologue, mondialement connu, professeur au Département d’archéologie et d’histoire des civilisations du Proche-Orient ancien à l’université de Tel-Aviv. Il est l’auteur avec Neil Silberman du best-seller La Bible dévoilée.

L’endos du livre : Israël Finkelstein a eu la chance, dit-il, « d’être au bon endroit, au bon moment ». C’est-à-dire de faire ses premiers pas dans la recherche archéologique en Israël dans les années 1970 quand les fouilles et les travaux des archéologues remirent en cause le chemin tracé de l’archéologie biblique traditionnelle. Il raconte dans ce livre non seulement son itinéraire personnel mais également les grandes étapes et les acquis de cette révolution dans l’archéologie de la terre d’Israël et de l’histoire biblique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(pour paraphraser Yann Vadnais dans le VOR1601001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

Ce livre fait suite au best-seller « La Bible dévoilée » et est beaucoup plus technique. Il revient essentiellement sur les points abordés dans le best-seller. Je ne vais donc relever que ce qui m’apparaît important pour ma démonstration. En introduction, il décrit sa situation particulière puisqu’il est né tout près des lieux bibliques. Il fait un survol de sa jeunesse là-bas, des influences socio-culturelles, et de ce qui l’a amené à étudier dans ce domaine. Et il décrit les diverses réactions de la population et des autorités israéliennes qui voient difficilement l’archéologie remettre en question la véracité des récits à caractère historique de la Bible qu’ils tenaient pour acquise.

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La révolution de l’archéologie biblique
pp.7-23

L’auteur explique pourquoi le début des années 1970 ont marqué un tournant important dans la recherche archéologique biblique. Il parle du contexte entourant le rejet de la critique biblique allemande et de l’influence américaine et française. Et des doutes, des remises en question qui ont commencé à émerger face aux histoires bibliques.

En page 15 : Le nombre et l’ampleur des fouilles à Jérusalem devenaient désormais si importants qu’on ne pouvait plus décemment se réfugier derrière un argument in absentio selon lequel l’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence.

P(3)58 : Cet argument in absentio, qui m’était inconnu, reflète donc la mentalité conservatrice du milieu archéologique biblique. Une façon détournée, voire malhonnête intellectuellement, de protéger l’intégrité des écrits bibliques des critiques légitimes. Par contre, on est hypercritique envers les chercheurs indépendants. Deux poids, deux mesures.

En page 18 : Au contraire, l’investigation des régions situées au cœur des récits bibliques a permis de libérer les chercheurs des attaches contraignantes de l’archéologie « biblique » traditionnelle…

Entre les découvertes et la société israélienne, il y a un écart qui persiste.

En page 19 : Tout d’abord, il faut reconnaître que les nouveaux paradigmes n’ont pas atteint le large public. Les livres scolaires n’ont pas été amendés, et la formation des maîtres a sans doute peu bénéficié des nouvelles théories. Les livres scolaires traitent encore des grands mythes et des épopées des héros bibliques comme s’il s’agissait de faits historiques avérés.

1. Archéologie et texte au IIIe millénaire
pp.25-50

En page 30 : Par contre, Ézéchias prit une décision périlleuse en se rebellant contre l’Assyrie. À ce titre, il fut responsable des événements qui menèrent à la dévastation totale de Juda.

Quand on dit que dans la Bible, les bons sont les méchants, et les méchants, les bons…

En page 31 : En opposition au récit biblique encore, l’archéologie montre que Manassé sauva Juda de l’anéantissement.

De même pour le règne des Omrides.

En page 32 : Tout ceci démontre le pouvoir extraordinaire de l’archéologie, témoin en temps réel des événements. L’archéologie doit prendre l’initiative dans l’écriture de l’histoire de l’ancien Israël ; non pas l’archéologie biblique traditionnelle, qui a assujetti l’archéologie au texte et l’a surtout utilisée de manière « décorative » pour illustrer les histoires bibliques, mais l’archéologie moderne, débarrassée de toute influence, indépendante.

En page 35 : Les versions les plus anciennes des œuvres historiques majeures, conçues dans le but de nourrir la propagande de la dynastie davidique et le mouvement deutéronomiste, ne peuvent avoir été écrites bien avant 700 av. J.-C.

L’auteur revient sur le fait que l’archéologie biblique a maintenant acquis son indépendance, et que tout reste à venir.

2. Des Cananéens aux Israélites : quand, comment et pourquoi
pp.51-74

En page 53 : Je pense que la notion de grand État pan-israélite au Xe siècle av. J.-C. est une invention des historiens deutéronomistes et a été dictée par l’idéologie de Juda pendant la monarchie tardive. Je ne veux pas dire que ni David ni Salomon n’ont existé ; ils ont très probablement existé, mais ont régné sur un misérable petit clan dimorphique dans les hautes terres du sud.

3. L’essor de Jérusalem et de Juda : le chaînon manquant
pp.75-100

4. Le processus de formation étatique en Israël et en Juda
pp.101-132

5. Les Philistins dans la Bible sous l’éclairage de la monarchie tardive
pp.133-171

En page 133 : Ces dernières années, plusieurs études ont été consacrées aux Philistins dans la Bible.

En pages 133-134 : Comme il est largement admis que l’histoire deutéronomiste n’a pas été mise par écrit avant l’époque de la monarchie tardive, les auteurs de ces études ont été amenés à supposer qu’à Jérusalem, au VIIe siècle av. J.-C., il existait des sources littéraires d’origine relatives aux Philistins antérieures au Xe siècle av. J.-C. Les investigations archéologiques récentes ont néanmoins jeté un doute sur cette hypothèse.

En page 134 : L’existence d’écrits historiques au Xe siècle av. J.-C. est donc fort peu probable. Les descriptions d’événements antérieurs au VIIIe siècle proviendraient donc, pour la plupart, de la tradition orale et ces vagues réminiscences ont pu être facilement adaptées en fonction des besoins et des objectifs des auteurs de la monarchie tardive. En d’autres termes, la majeure partie du matériau qui constitue l’histoire deutéronomiste devrait être lu du point de vue de la théologie et de l’idéologie politique de l’époque à laquelle elle a été rédigée.

P(3)58 : Cette référence à la tradition orale et aux réminiscences est récurrente dans les découvertes archéologiques récentes faites par Israël Finkelstein. Moi, je les relie à Osiris, Isis et Horus. Roger Sabbah parle de Sa-Râ (l’Égypte) comme de la Terre promise réelle des Israélites de Canaan. Et le travail d’Anton Parks, récit et recherche, va dans ce sens-là. La monarchie française aussi va dans cette direction avec Louis XIV / Versailles et François 1er / Chambord.

En page 169 : Quoi qu’il en soit, même si le récit de l’Arche fut rédigé ou même élaboré plus tard dans le but de répondre aux objectifs religieux et politiques du Temple et de la dynastie de Jérusalem, ou pour encourager les exilés judéens, il est certainement le reflet de réalités antérieures.

Bibliographie
pp.173-204

Autres
pp.204-221

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P(3)58

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Akhenaton et Moïse

par panthère58, dimanche 26 mars 2017, 23:26 (il y a 2587 jours) @ panthère58

:-) LES ORIGINES ÉGYPTIENNES du Christianisme
Par Alain Poret
Auteur

[image]

P(3)58 : Il fait le tour de la question. Un bon résumé. Anton Parks n’est pas cité malgré son essai « Le Testament de la Vierge » qui va dans le sens de cet article. Il ne l’a peut-être pas lu comme bien du monde. M’enfin… Je transcris donc quelques extraits de l’article de cette petite revue qui donne à réfléchir.

En page 46 / Intro : Et si l’origine du christianisme était antérieure… au christianisme des origines ? L’originalité d’Akhenaton, pharaon découvert par les égyptologues à partir de 1900, fut d’instaurer la divinité Aton, représentée par un disque solaire, comme seul et unique dieu d’Égypte. Appelé auparavant Aménophis IV, il imposa donc un monothéisme au peuple. Mais le concept israélite d’un dieu sans image était, semble-t-il, déjà établi dans l’Égypte antique avant l’accession d’Akhenaton au trône… Le point dans nos colonnes.

En page 49 : …d’après l’égyptologue Ahmed Osman, pour lequel Moïse et Akhenaton sont… une seule et même personne.

Il identifie Sigmund Freud, Immanuel Vélikosky, William Theaux, Jean Cocteau, Israël Finkelstein, les frères Messod et Roger Sabbah qui seraient sur cette piste.

En page 49 : D’ailleurs, au début du christianisme, les Pères de l’Église célèbreront le roi égyptien monothéiste, qu’ils appelaient Hermès Trismégiste et qui n’est autre que le Thot égyptien.

En page 50 : Selon certains chercheurs, la Genèse reproduirait en réalité la cosmogonie égyptienne.

L’auteur parle du rôle joué par Alexandrie au début du christianisme avec l’implication de Plotin.

En page 51 : De même, l’idée de vie éternelle fut transmise d’Égypte au christianisme par l’intermédiaire des chrétiens, les Coptes.

On évoque bien entendu les racines mésopotamiennes et égyptiennes de la Torah. En particulier ce qui concerne Isis dont l’empreinte est bien sertie dans le nom de la capitale française, « Par Isis ».

En page 53 : Quant à Horus terrassant de sa lance le crocodile du Nil, ce sera Saint-Georges tuant le dragon.

En conclusion, en page 53 : Notre culture égypto-chrétienne semble ainsi engendrer non pas un ésotérisme chrétien, mais un christianisme ésotérique.

Encore dans les Kiosques pour quelques temps. Trimestriel de Janvier à début Avril 2017.

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P(3)58

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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE Partie 1

par panthère58, mercredi 29 mars 2017, 21:04 (il y a 2584 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

[image]

Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [entre parenthèses] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

P(3)58 : Quatorze questions pour quatorze stations du chemin de croix. Prévisible mais de bon aloi.

Intro : La question ouvre, la réponse clôt / Sébastien Doane

En page 5 : C’est la question qui amorce la quête intellectuelle. Elle nous met en route vers des contrées encore inconnues. D’abord bouleversé par cette approche, j’ai accepté de jouer le jeu et de me poser de « vraies » questions. Le malheur (et le bonheur), c’est qu’au lieu de mener à une réponse stable, je voyais qu’une question en suscitait trois autres… Puis, celles-ci conduisaient à plusieurs autres interrogations. Ouf !

1. Bible et science s’opposent-elles ? / Hervé Tremblay

En page 11 : La question cruciale, c'est que les sociétés anciennes étaient préscientifiques alors que la nôtre est scientifique.

P(3)58 : Est-ce que notre société scientifique peut construire une grande pyramide comme celle de Gizeh dont on dit qu’elle était préscientifique ?

En page 16 : En effet, les différents dieux n’étaient pas une multitude de dieux éternels, tout-puissants et omniscients à l’image du nôtre…

P(3)58 : Est-ce que le YWHW de l’Ancien Testament est le même dieu que celui du Nouveau Testament ? Parce qu’il n’était qu’un dieu parmi les autres dans l’Ancien Testament, notamment dans l’histoire deutéronomiste. Et sur la base de quoi on affirme qu’il aurait créé l’univers ?

En page 19 : À mesure que les idées progressaient, on ne détruisait pas les textes plus anciens, mais on ajoutait les nouveaux.

P(3)58 : Ce n’est pas la conclusion des récentes découvertes archéologiques (La Bible dévoilée / Finkelstein & Silberman) au sujet de l’histoire deutéronomiste postexilique qui aurait été changée pour expliquer la déconfiture de Josias en particulier.

Ma conclusion à cette question est que la science et la Bible ne s’opposent pas comme tel, parce qu’elles suivent chacune leur voie propre. Mais se rejoignent-elles ? Voilà la question intéressante.

2. Que dit la Bible au sujet de la création du monde ? / Hervé Tremblay

En page 24 : La vraie question n’est donc pas : « Comment l’auteur savait-il ces choses ? » puisque, à proprement parler, il ne les savait pas. Il faut plutôt demander : « Pourquoi raconte-t-il ces histoires ? »

P3)58 : J’ai relevé cet extrait parce qu’il va dans le sens du propos d’Alain Nyala au Congrès UFO601.

En page 30 : Encore une fois, le texte présente donc bien plus une vision du monde qu’un véritable récit de création.

En page 32 : Disons sans ambages ce que l’on vient de montrer : aucun texte biblique ne parle vraiment de la création de l’univers.

Ma conclusion à cette question est que les textes bibliques ne parlent pas de la création de l’univers, ni de la Terre, ni d’un Dieu universel, mais des origines de l’humanité et des dieux qui en sont les instigateurs, avec les mots de l’époque pour le décrire.

Lien : http://www.elishean.fr/histoire-secrete-de-lhumanite/

Extrait : Le point de vue de Guy Tarade

L’histoire de l’humanité se trouve sans doute résumée et masquée dans la Genèse biblique et les mythologies universelles. Celle que nous a léguée la Grèce antique méritant une attention toute particulière. Un fait est certain, tous ces récits évoquent d’incroyables secrets sur nos origines, voilés sous des allégories.

Les textes nous sont parvenus, enjolivés, tronqués mais bien réels. Tous contiennent des parcelles de vérités devenues aujourd’hui difficilement vérifiables, car l’environnement au sein duquel se jouent ces psychodrames a été bouleversé par de fantastiques cataclysmes.
La Genèse peut être interprétée de trois façons différentes. La première est exotérique, la seconde ésotérique et la troisième matérielle.

Les scribes d’Israël détenteurs des archives oubliées de l’humanité, masquèrent dans leurs écrits une fantastique réalité, qui pendant des siècles échappa aux théologiens et aux savants qui dépouillèrent leurs textes à l’apparence naïve.

Le premier chapitre du livre sacré des Hébreux, le Béreshit est un puits de science qui mérite d’être lu et relu avec attention.

Au paragraphe IX de la genèse, le rédacteur fait dire à l’Éternel :

« Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. YAHVE appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. »

Les exégètes estiment que ces quelques lignes sont pleines de sens et qu’elles décrivent notre planète aux premiers temps de sa création. En ces temps, il n’existait qu’un seul continent et un océan primordial. Notre globe n’était pas incliné sur son écliptique de 23°27 comme aujourd’hui. Certains prétendent qu’un satellite de glace ne gravitait qu’à quelques rayons terrestres, sa formation avait eu lieu alors que notre planète n’était encore qu’à l’état d’une nébuleuse et que, sous l’action de la force centrifuge, les corps les plus légers se trouvaient éjectés dans l’espace.

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé ©

Site : http://lesarchivesdusavoirperdu.over-blog.com/

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3. Où est rendu le bâton de Moïse ? / Francis Daoust

En page 38 : Mais la question demeure. Qu’en est-il de l’historicité de ces récits bibliques?

[L’Exode, la conquête de Canaan, la monarchie unifiée sous David et Salomon, du XVe au Xe siècle av. notre ère selon la chronologie biblique]

P(3)58 : Je réfère aux récentes découvertes archéologiques de Finkelstein et Silberman relatées dans leur best-seller « La Bible dévoilée », que j’ai résumé, commenté, critiqué et dont voici le lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145685

En page 41 : Nous savons de manière certaine grâce à des documents assyriens et néo-babyloniens, que le royaume du nord fut détruit en 821 et celui du sud en 587 av. J.-C.

P(3)58 : Oups, j’imagine que c’est une coquille mais le royaume du nord aurait été détruit non pas en 821 mais vers 722 av. notre ère, soit un siècle plus tard, avec la capture de Samarie sous Osée. [La Bible dévoilée, Éd. Gallimard, Folio Histoire, No 127, p.302]

En pages 42-43, l’auteur, Francis Daoust, reprend l’essence du propos des Finkelstein et Silberman dans leur « La Bible dévoilée » :

Ces chercheurs étaient de brillants érudits, parmi lesquels on compte d’illustres archéologues, épigraphistes et paléographes tels que William F. Albright, George E. Wright et Yigaël Yadin. Leur apport fut majeur. Mais leur approche était biaisée, car elle reposait sur la nécessité de corréler découverte archéologique et récit biblique dans un rapport de justification mutuelle : les découvertes archéologiques servaient à prouver la véracité du texte biblique, et le texte biblique était utilisé pour expliquer les découvertes archéologiques réalisées.

À partir des années 1970, un nouveau vent commença à souffler sur le monde de l’archéologie en Israël. De plus en plus, les fouilles s’effectuaient indépendamment du texte biblique. Cette approche, plus neutre et libérée des contraintes imposées par la nécessité de corroborer le texte biblique, s’est avérée bien plus féconde, car elle permit de comprendre beaucoup mieux le monde dans lequel les récits de la Bible ont vu le jour. Le regard qu’elle jeta sur les découvertes archéologiques révolutionna notre connaissance de l’Ancien Testament.

[Je vous réfère encore une fois au livre « La Bible dévoilée », Éd. Gallimard, Folio Histoire, No 127 et à mon lien http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145685 ]

P(3)58 : Tiens donc ! Francis Daoust relate le leitmotiv de ceux qui défendent l’intégrité biblique en page 46 : « L’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence. » , et que j’avais souligné dans mon résumé du livre d’Israël Finkelstein « Un archéologue au pays de la Bible » : in absentio http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145938

Il poursuit : Aussi important soit-il pour la foi juive et chrétienne, l’exode ne peut tout simplement pas s’être déroulé comme le rapporte la Bible.

Pour l’essentiel, Francis Daoust reprend les grandes lignes du livre « La Bible dévoilée ». Je diverge cependant sur sa conclusion. Le Dieu qu’il tient en haute estime n’est pas à la hauteur de la situation puisque quand il parle, ce sont les ventriloques deutéronomistes qui parlent. Dès lors, on comprend pourquoi que cette alliance faite à Abraham, était factice. Ce YHWH qui doute de ses propres choix au point de mettre à l’épreuve Abraham et Jacob. Le dilemme entre les bergers d’Abraham et ceux de Lot. La rivalité entre les frères jumeaux Esaü et Jacob. Tout ça va engendrer d’éternels conflits en Canaan. Les fils de Jacob qui complote contre Joseph au point de vouloir de tuer mais se résignent à le vendre. Puis la famine qui amène l’exil en Égypte. Puis les Hébreux pris en grippe par un pharaon. Les épreuves. L’exode. La conquête de Canaan qui autorise des massacres. C’est ça le Dieu bon, tout-puissant !? Il a plutôt le profil du parfait psychopathe. Mais ça ne décrit pas YHWH ; ça décrit les deutéronomistes et leurs visées.

Francis Daoust parle d'un regard théologique au lieu d'une fabulation ; les deutéronomistes, particulièrement sous Josias, parlent d’idéologie pour soutenir leurs ambitions géopolitiques nationalistes. Et ça ressemble drôlement aux Sionistes d’aujourd’hui en Israël. Si la tendance se maintient, phrase éculée que je reprends, après la destruction d’Israël (-722), de Juda (-587), l’Israël (2017) d’aujourd’hui fait tout pour arriver au même résultat en s’inspirant des deutéronomistes. Jamais deux sans trois, malheureusement. Ils ont aussi les mêmes dispositions pour le peuple « élu ». Faut pas croire que Josias, considéré comme un bon roi, à l’égal de Moïse, de David, n’a pas traité différemment la peuplade de Canaan, particulièrement en Judée et dans ce qui restait de l'ancien royaume d'Israël, du traitement fait aux Palestiniens par les Sionistes d’Israël. C'est du copié-collé.

Dans cette première partie, mes premières impressions et constatations sont que tout dépend sur quelle base on tente d’interpréter, d’appréhender la Bible. Va falloir que les savants et exégètes révisent leur a priori et changent leur approche de la même façon que l’archéologie l’a fait à partir des années 1970.

J’en tiens pour preuve et / ou exemple la partie de l’Exode et l’adoration du veau d’or. Pas besoin de la tête à Papineau pour comprendre que d’y adhérer, défie le bon sens commun, le jugement et le discernement. C’est complètement invraisemblable et incohérent qu’un peuple témoin de miracles et ainsi sauvé, se mettent soudainement à vénérer une autre déité en créant un veau d'or. Pourtant, cette évocation véhicule certainement une information encryptée. C'est là que les savants, les exégètes devraient s'inspirer de Roger Sabbah pour trouver des explications qui tiennent la route. Personnellement, j’aime l’explication de Roger Sabbah. Elle se trouve de 2H38:34 à 2H45:29 du vidéo qui nous explique pourquoi Moïse serait en fait Ramses premier.

Et d’autre part, la principale problématique c’est que les religions ne s’ajustent pas sur l’archéologie et le travail des savants, des exégètes. Elles sont dans le déni total et continue de soutenir aveuglément le contenu des textes bibliques. Et comme les croyants sont plus en communication avec les autorités religieuses qu’avec les recherches récentes archéologiques, que ces mêmes croyants ont été endoctrinés depuis leur enfance, l’ère « post-factuelle religieuse » continue sa domination même si on se dit laïc. On préfère d’emblée se raconter encore cette « histoire ».

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE : Partie 2

par panthère58, samedi 01 avril 2017, 00:23 (il y a 2582 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 2

[image]

Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

4. Mais d’où diable vient donc le démon ? / Francis Daoust

Francis Daoust énonce les diverses dénominations [Satan, Lucifer, Azazel, Belzébuth, Bélial] qui pourraient être reliées au diable. Malgré ses contraintes d’espace, l’auteur les survole toutes mais s’attarde davantage sur l’appellation Satan. Pour ce faire, il s’appuie particulièrement sur le livre de Job et aussi celui de Zacharie. Satan est vu comme un adversaire, individuel ou collectif. En hébreu, il est accompagné d’un article « le satan ».

En page 59 : Il s’agit d’un être céleste qui est subordonné à Dieu et qui est à son service. […] Le satan est certainement rusé et malin, mais il n’est pas fondamentalement méchant ni mauvais. Sa nature d’ange l’en empêche.

C’est quoi la nature d’un ange ? Avec tout ce qu’il fait subir à Job, j’ai tendance à croire qu’il n’est pas juste malin, mais qu’il est « le » malin. Quand le satan obtient la permission divine de mettre Job à l’épreuve – seul un dieu psychopathe peut acquiescer à une telle demande – si Dieu / YHWH prend la peine de l’avertir qu'il peut faire subir toutes sortes d'épreuves à Job sauf de prendre sa vie, on peut en déduire qu’il est loin d’être angélique, qu'il ne connait pas ses limites, qu'il possède un haut niveau de dangerosité et que ça justifie que Dieu / YHWH l'encadre de balises bien précises à respecter.

Quand il met Job à l’épreuve, il faut comprendre que c’est le genre humain qu’il met à l’épreuve. Ça dénote qu’il a une « crotte » contre l’humanité. Qu’il aimerait la prendre en défaut pour avoir la permission divine de lui en faire payer le prix. Enlil / Seth, n’est-il pas reconnu pour avoir une telle aversion envers le genre humain ?

En page 61 : Il n’en demeure pas moins que, lorsque l’on considère l’ensemble de l’Ancien Testament, on ne peut s’empêcher d’arriver à la conclusion que le satan n’est pas un mauvais diable !

C'est quoi donc l'expression : avec un tel ami, pas besoin d'ennemis.

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Voyons ce qu’une autre source nous dit. Dans le deuxième tome des Chroniques du Ǧírkù, ÁDAM GENISIŠ d’Anton Parks, en page 97, la note de bas de page # 44 :

La littérature juive et les textes du Coran expliquent que Satan cohabitait avec les "anges" parce qu’il faisait partie de la même famille céleste qu’eux et qu’il était lui-même au service de Dieu (=An). La mythologie mésopotamienne indique elle-même que, lors de l’arrivée des Anunna sur la planète bleue, la Terre fut donnée à Enlil et l’Abzu à Enki… En fait, ces textes n’indiquent pas qu’Enki et les prêtresses qui l’entourent furent habilement destitués de leurs droits et de leur droit de regard légitime sur Uraš.

[image]
Éditions Nouvelle Terre, 2006-2007

Note de bas de page # 83 sur le terme Šaknu tiré du poème babylonien Atrahasis, extraits des lignes 19 à 45 :

De l’akkadien Šaknu "gouverneur, préfet, administrateur" ou encore Šatammu "administrateur, régisseur" tiré du sumérien Šàtam "administrateur territorial" ou "chef de contrée". Il s’agit bien d’Enlil… Satan, généralement traduit en "ennemi" ou "adversaire" par les spécialistes des traditions hébraïques, est un terme très ancien utilisé par les Israélites. Dans l’Apocalypse (20,2) et la Genèse Rabba (chapitre 22), Satan est nommé "le Serpent des premiers âges". Dans l’antiquité, le terme Satan n’avait pas la connotation qu’il porte aujourd’hui, aspect négatif déformé et entretenu par la religion judéo-chrétienne. On trouve trace du mot Satan dans l’éthiopien "Shaïtan". De nombreuses personnes pensent que le terme Shaïtan a sans doute été utilisé par les Arabes pour évoquer des serpents. Le Livre de Job, ou Zacharie (3,1) nous présente Satan en tant qu’entité surhumaine, comme un "ange" au service de Yahvé. Mêlé aux personnalités "angéliques" (les Anunna), Satan est comme un "être divin" très élevé prêt à rendre compte de ses activités et à recevoir de nouvelles missions de la part de Yahvé (An chez les Sumériens).

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De retour avec l'auteur en page 69 : Nous avons fouillé la Bible afin de trouver un puissant chef des forces des ténèbres pour finalement découvrir un avocat de la couronne, une planète, un bouc émissaire, un tas d’excréments et un vaurien. C’est que l’Ancien Testament professe un message soutenu et ferme : il n’existe qu’un seul vrai Dieu vivant. Ce Dieu est tout-puissant et sans égal. Rien ni personne ne pourrait s’opposer à lui.

Il y a un énoncé qui s’applique pratiquement à tout : il y loin de la théorie à la pratique. Je perçois ce message « ferme » de la Bible hébraïque, évoqué par l’auteur, comme un énoncé tout ce qu’il y a de plus théorique, sans plus.

Maintenant, qu’en est-il de Lucifer ? Je sais que l’auteur avait des contraintes pour son texte mais tout de même, Lucifer, c’est beaucoup plus qu’une simple planète.

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Lien « Mes sources de réflexion 7 », dossier Anton Parks, où y est inclus le point de vue de Serge Cazelais sur Lucifer et celui de Kiwan (pour Richard Glenn) sur la prière du soir à la radio :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=134870

Extrait :

Section Archives et Décodages

p.318 La 3e partie de ce dossier établira qu’Enki et Osiris ne formaient qu’un seul et même personnage. Cette démonstration nous concèdera la possibilité d’authentifier les filiations amphibiennes d’Enki-Osiris (Sa’am) ainsi que sa consanguinité avec les planificateurs Abgal provenant de Sirius. Ces mêmes planificateurs étant considérés comme des KIR-IŠ-TI, terme en rapport avec le mot "Christ". Tous ces faits réunis, nous rapprocherons alors les Kirišti du Christ et de l’Étoile du Matin qui symbolise distinctement ce dernier dans des passages hermétiques de la Bible. Ceci nous permettra de commenter le sens des différentes croix que nous trouvons à travers le monde. Pour finir cette partie, nous explorerons la tradition des Dogons qui retrace la mort du Nommo, le "Christ" du Mali. En conséquence de ce sacrifice, l’univers entier fut bouleversé ainsi que le positionnement des étoiles. Cette étude nous donnera l’occasion d’assimiler pour la première fois le Nommo céleste sacrifié à un astre dont la destruction provoqua la naissance de la planète Vénus.

p.319 Horus le vengeur, le fils posthume d’Osiris, représente l’Étoile du Matin. Nous relèverons que les divers pharaons (images d’Horus) symbolisent tous Vénus.

p.330 Même si ces hymnes sont retirés de leur contexte, il apparaît clairement qu’Agni était un astre du ciel avant de symboliser le feu et le sacrifice. D’ailleurs les Vedas ne nous cachent pas sa double personnalité, à la fois terrestre et céleste. Certains éléments nous laissent penser qu’il pourrait s’agir d’une forme védique de Lucifer (Vénus).

p.333 Les analogies ne s’arrêtent pas là. Plusieurs passages du Rig-Veda associent clairement Agni à l’Horus égyptien. [Extraits du Rig-Veda] Nous savons qu’Agni a pour père "le maître du sacrifice" alors qu’Osiris est lui-même le grand sacrifié. Nous apprenons ici qu’Agni possède deux mères, tout comme Horus (Heru).

p.336 Le rituel de résurrection ne peut s’effectuer sans l’appui précieux de l’Étoile du Matin (Vénus). Le chapitre 13 du Livre des Morts égyptien rapproche nettement l’Étoile du Matin du phénix...

pp.336-337 En fait, les divers textes funéraires égyptiens dénomment essentiellement Vénus de deux façons : "Neter Duau" en tant qu’Étoile du Matin et "Benu" (le phénix) en tant qu’Étoile du Soir. Si on se réfère à l’extrait du chapitre 13, ceci sous-entend donc que Vénus en qualité d’Étoile du Matin est symbolisée par un faucon, et en tant qu’Étoile du Soir par un phénix. Tous les deux représentent le roi défunt, image d’Heru (Horus).

p.338 Les Purânas indiquent que le père terrestre de Vénus œuvrait pour l’humanité et qu’il était en relation avec les prêtres et les agriculteurs. N’était-ce pas les fonctions principales d’Enki en Mésopotamie et d’Osiris en Égypte ? Le Mahâbhârata indique que Jamadagni, le père terrestre de Vénus, fut assassiné par un roi et ses fils appartenant à une caste guerrière. Nous savons qu’Osiris (Enki) fut assassiné par Seth (Enlil) et ses partenaires orgueilleux (les guerriers Anunna).

p.345 Fig.4 Dans l’inscription archaïque sumérienne (à gauche), [Fig.4] on retrouve le signe de la croix, symbole des KIR-IŠ-TI, litt. "fils ardent de la vie" ou "poisson des étoiles et de la vie" qui sera repris par l’église chrétienne comme symbole de Jésus le Christ (voir plus loin la partie intitulée "Sous le signe de la croix"). Le signe de la croix est bien antérieur au christianisme et se retrouve sur bon nombre de monuments antiques, particulièrement sur ceux d’Amérique centrale, où il est identifié comme étant "la croix de Quetzalcoatl". Ce même Quetzalcoatl étant assimilé à l’Étoile du Matin et au Christ de la culture précolombienne. Nous verrons plus loin qu’il s’agit d’un double d’Heru (Horus).

p.349 Fig.9 Nous n’avons aucun mal à assimiler le poisson Abdju à un Horus symbolique ou plutôt un Osiris réincarné, alors que la contrepartie sumérienne d’Osiris est Enki qui possède lui-même le poisson comme symbole. Ce poisson qui précède la barque solaire évoque évidemment la planète Vénus qui devance aujourd’hui la course du soleil (Râ). Nous savons que le poisson figure également Sirius, l’autre astre sacré des Égyptiens, qui est le lieu où vivent les planificateurs amphibiens.

p.399 Chez les Égyptiens Neberu (Neb-Heru = le seigneur Horus), fils du maître de la royauté (Mulge = Osiris/Seker), succède à son père, il prend la royauté et porte le flambeau en se transformant en Vénus, le porteur de lumière, à savoir Lucifer chez les judéo-chrétiens. […] Les textes funéraires égyptiens sont explicites quant à l’assimilation d’Horus ou de ses suivants (les rois d’Égypte) à la planète Vénus.

p.410 Comme le souligne l’Évangile selon Philippe (Nag-Hammadi NH2, 15) : "Jésus est un nom caché, Christ est un nom révélé." Chaque Kirišti possédait manifestement un nom occulte. Avec un peu de perspicacité, nous n’aurons aucun mal à identifier le nom occulte d’Horus comme étant NEB-HERU "le Seigneur Horus", nom désignant le "Christ" égyptien qui personnifie à la fois le défunt roi et l’Étoile du Matin, c’est-à-dire le nouveau soleil…

p.436 La majorité des Gnostiques et occultistes considèrent Lucifer comme le Libérateur, celui qui a libéré l’humanité des chaînes de l’esclavage et de l’ignorance créées par le faux dieu qui gouverne ce monde malfaisant. Nous verrons dans le troisième volume des "Chroniques du Ǧírkù" que ce rôle incombera à Horus (Quetzalcoatl), le vengeur de son père, dont le but sera de récupérer le trône de son géniteur et de "sauver" l’humanité de l’oppression patriarcale des faux "dieux".

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Au final, selon l’auteur, personne n’incarnerait le diable. L’humanité se servirait de cet archétype pour se déresponsabiliser du mal qu’elle commet.

Je ne partage pas cet avis. Depuis toujours, c’est une minorité qui décide du sort de l’humanité et il n’est pas exclu que celle-ci soit aussi régentée par des forces qui la dépassent, qui chapeautent le tout, et dont les mythes et les légendes, incluant les écrits bibliques, nous en témoignent, sous des appellations diverses. C’est dans ce sens que j’apprécie le travail d’Anton Parks, autant la portion récit que celle de la recherche.

5. La Bible est-elle misogyne ? / Anne Létourneau

Comme on dit, la réponse est souvent dans la question. Sur le fond, il n’y a pas matière à discussion. Toute personne sensée va admettre la présentation faite par l’auteure.

Il est donc plus question ici de la condition féminine par rapport au texte de la Bible hébraïque et aux différentes façons de l’aborder, que de savoir si le texte est à la hauteur du statut sacré qu’on lui confère, eu égard à la gente féminine.

Pour moi, il est évident que cette misogynie biblique est un élément qui s’ajoute à d’autres, et qui contribue à « révéler » le vrai visage de cette Bible.

6. Sacrifices, meurtres, viols… Comment interpréter la violence dans les textes de la Bible hébraïque ? / Anne Létourneau

En page 90 : En effet, la Bible hébraïque ne permet pas aux images d’agressions de se clore sur elles-mêmes, mais oriente plutôt l’interprétation vers une réflexion plus vaste.

En page 91 : Il n’y a pas accoutumance, mais interpellation dans la lecture des textes bibliques. Ils donnent à penser sur la violence humaine…

Curieux comme on trouve toujours un alibi à la Bible malgré toutes ses lacunes. On l’appréhende en disant que toute cette violence, cette misogynie, que ça vient nous interpeler et permettre une réflexion plus vaste. C’est une rhétorique à laquelle je n’adhère pas.

L’auteure commence par donner l’exemple du meurtre d’Abel par son frangin Caïn.

En page 93 : L’humanité exige un travail sur soi, le travail de la parole, que Caïn a refusé de faire.

En page 95 : Pourquoi a-t-il privilégié l’offrande d’Abel ? N’avait-il pas prévu la jalousie de Caïn ? Il semble que Dieu en soit encore à découvrir sa création et à apprendre au contact des humains, y compris en ce qui concerne la violence.

L’auteure condamne Caïn mais prend la défense de YHWH ! Ce faisant, son explication met en lumière la toute-puissante inaptitude de YHWH !

Pour moi, la Bible, c’est plutôt l’histoire pathétique d’un YHWH qui refuse de faire un travail sur lui-même, soit le même reproche que l’auteure adresse à Caïn.

Imaginons un YHWH sain d’esprit qui tient sa promesse !

Pas de chicane familiale chez les patriarches, pas de mises à l’épreuve sordides, pas de famine en Canaan, pas d’exil en Égypte, pas d’esclavage, pas d’Exode, pas 40 ans dans le désert, pas de massacre à Canaan, pas de destruction du royaume du nord, ni du sud, pas d’apartheid sous Josias, ni aujourd’hui contre la Palestine. Pas d’Islam extrémiste, pas de Croisades chrétiennes, ni d’Inquisition. Pas de 9/11. Probablement pas de « bien des choses » comme les deux guerres mondiales. Pas de misogynie et ainsi de suite.

Tout père qui agirait avec ses fils comme YHWH le fait avec Caïn et Abel, créerait chez eux des perturbations qui auraient, à n’en point douter, des répercussions qui pourraient se faire sentir toute leur vie et sur leur futur entourage. De quel ordre, personne ne le sait parce qu’il y a d’autres facteurs qui interviennent. Mais le lien père-fils, mit en évidence ici, compte pour beaucoup pour la suite des choses dans la vie respective des enfants.

Voyons une autre source, pour voir s’il n’y aurait pas, par pur hasard, une explication plus cohérente et vraisemblable sur cette histoire de Caïn et Abel.

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Toujours dans le Tome 2 des Chroniques du Ǧírkù, ÁDAM GENISIŠ d’Anton Parks, en page 236, note de bas de page # 119 :

""Sophia (la Sagesse) envoya Zoé, sa fille, laquelle est appelée Ève de la Vie, comme institutrice en vue de faire se lever Adam… […] Du premier Archonte, Zoé conçut Abel"

- Manuscrit de Nag-Hammadi, "Les Origines du Monde", Codex NH2 ; 35,36 et 38

119. Abel est tiré de l’hébreu "Hèbèl" ("fumée"). Abel (l’Homme de Néanderthal) est bien la lignée qui s’évanouira dans l’histoire comme une fumée. On retrouve ce terme dans l’akkadien HBL, c’est-à-dire Hibilu ou Habalu "opprimé " ; "faire du tort". La décomposition sumérienne du Hèbèl hébreu donne HE ou HI (mêler, mélanger) BIL ou BEL (feu, éclat, brûlé, cuit), soit HE-BEL "mélanger l’éclat". Abel étant généralement considéré comme un être dont l’origine provient de l’en-haut, nous pouvons envisager que son éclat est celui du ciel et des Elohim (les planificateurs Kadištu), voir le tableau "les deux lignées Adamiques Abel et Caïn" placé au milieu du livre et réalisé avec la collaboration du scientifique Gerry Zeitlin.

[image]

En page 245, note de bas de page # 126 : Dans la Bible, Abel est bien le pasteur du petit bétail alors que son frère Caïn cultive le sol.

En page 247, note de bas de page # 129 : Le Zohar dit en Berechit II (37a) que la race de Samaël (ou Samaël lui-même) s’unit à Ève, et celle-ci enfanta Caïn. Dans notre version de l’histoire, Samaël est Sa’am-Enki et sa race est, bien entendu, celle des Nungal, les fameux anges déchus ou "Bené Elohim" "les fils des Elohim", c’est-à-dire les fils des planificateurs. De même, les traditions ésotériques francs-maçonnes prétendent que Caïn n’est pas le fils d’Adam, mais qu’il serait né des amours antérieurs d’Ève avec Eblis (l’ange déchu, forme primitive de Lucifer). Il est souvent rapporté dans les textes bibliques que Caïn (l’Homo Sapiens) serait le frère ainé d’Abel (l’Homo Neanderthalensis), ce qui n’est pas conforme à notre version. Ce fait s’explique simplement parce que Caïn est généralement considéré comme le premier né de Yahvé, c’est-à-dire le premier né du projet génétique patriarcal tiré de l’Ukubi-Ádam Dili (genre Homo Erectus). […]

Ainsi, selon cette théorie, l'histoire biblique de Caïn et Abel symboliserait l'histoire d'une lignée génétique humaine qui aurait supplanté l'autre.

Voilà pour moi un apport qui ouvre la voie à une plus vaste réflexion.

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De retour à l’auteure en page 101 : La violence de Dieu est avant tout un problème d’ordre interprétatif. Elle nous lance un défi. Comment ces textes peuvent-ils nous donner à penser aujourd’hui ?

En page 106 : L'histoire de la réception, notamment celle du livre de Josué, dont la violence se prolonge dans les conquêtes coloniales depuis des siècles, nous met en garde contre les périls au cœur de toute interprétation. L'autorité divine accordée à ces textes "inspirés" peut être à l'origine de dérives, en particulier lorsque le sens des écrits s'en trouve figé et que leur violence, le plus souvent imaginée, est transformée en agressions réelles.

Cette dérive dans l'interprétation de la Bible pour expliquer la violence humaine des conquêtes coloniales qui ont jalonné les siècles, n'en est pas une à mes yeux. Pourquoi un texte et un dieu violents engendreraient autre chose ?

Se pourrait-il que ce ne soit pas des métaphores, mais des histoires antérieures léguées par une tradition orale issue de l’Égypte et de la Mésopotamie ? Une mémoire des tribulations de dieux qu’on a écrite sur papier à partir du moment où cela a été possible avec l’alphabétisation ?

De dire que toutes ces histoires se résument à des métaphores, des messages spirituels ne tient pas la route. C’est trop imposant comme œuvre pour que ça sorte de l’imaginaire et que ça serve juste pour alimenter une réflexion. Au moment où ces textes ont été écrits, en particulier l’histoire deutéronomiste, ils ont servi d’inspiration, de propagande pour mener à bien les ambitions territoriales et nationalistes au royaume de Juda sous le roi messianique Josias. Comme la recette du royaume d’Israël au nord n’a pas fonctionné, au sud, dans le royaume de Juda, on l’a juste changée. On a jugé suffisant de ne garder qu’un seul dieu parmi la panoplie, pour rallier la population à ce projet. Pourtant, même résultat. Et aujourd’hui, les Sionistes en Israël font une troisième tentative basée sur cette recette.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE : Partie 3

par panthère58, dimanche 02 avril 2017, 23:34 (il y a 2580 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 3


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Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

7. La Bible est-elle homophobe ? / Anne Létourneau

C’est évidemment une question qui m’interpelle personnellement.

L’auteure fait un survol des principales sources bibliques qui semblent dénoncer les pratiques sexuelles entre hommes. Car les pratiques sexuelles entre femmes y seraient pratiquement éludées. Bien sûr, il est question de Sodome et Gomorrhe dans la Genèse, de certains passages du Lévitique et de leur exégèse au fil du temps. L’auteur commence par établir une distinction entre la notion d’homoérotisme qui serait propre à l’Antiquité, et la notion d’homosexualité, plus contemporaine.

En référence au récit de Sodome et Gomorrhe, ça m’apparaît complètement loufoque. Lot est prêt à donner en pâture ses deux filles pour sauver les deux anges et il mérite d’être sauvé !? Après être sorti indemne de cette destruction, il finit par se retrouver ivre et ses filles commettent l’inceste avec lui. D’abord, comment un gars ivre, endormi, peut avoir une érection ? Et deux fois plutôt qu’une. M’enfin, peut-être que c’est moi qui n’ait pas une forte libido…

En page 115 : Ce que plusieurs désignent comme de l’« homosexualité » dans ce récit vise l’humiliation et la dévirilisation des hommes étrangers par la pénétration anale et l’imposition d’un rôle « passif » dans l’acte sexuel. Cette pratique, répandue en contexte guerrier au Proche-Orient ancien, réaffirme à la fois les rapports sociaux de sexe et une volonté de dominer l’ennemi.

En page 118 : À partir de ce contexte historique [où le Lévitique a été écrit, incluant ce qui est admis comme un Code de sainteté], différentes explications de l’interdit ont été proposées :

En page 119 : 5) En effet, la majorité insiste sur le fait que la relation sexuelle qui a lieu entre deux hommes entraîne une confusion des genres tels que définis dans le monde ancien, en particulier l’identification du masculin à « ce qui pénètre » et du féminin à « ce qui est pénétré ».

Ce « Code de sainteté » aurait été établi en partie pour aider Juda à se distinguer et à s’immuniser des pratiques d’autres peuples qui les entouraient. Il semble donc, par déduction, que ces autres peuplades intégraient ces pratiques homosexuelles. Par contre, comme cette Bible est à l’origine des religions monothéistes, on connaît la suite.

Je suis surpris que l’auteur n’ait pas évoqué directement la misogynie derrière cette dénonciation de l’homosexualité masculine, elle qui, pourtant, en a fait son cheval de bataille, pour ainsi dire.

Pour moi, c’est clair que dénoncer l’homosexualité, c’est promouvoir la misogynie. Car il ne faudrait surtout pas que l’homme se rabaisse au niveau de la femme et se laisse pénétrer. Surtout, comme elle le souligne, que la sodomie était une pratique courante pour asservir les hommes dont on venait de conquérir les territoires, à défaut de les tuer ou avant de les tuer, ou de les mettre en esclavage, je ne sais trop. Peut-être est-ce aussi un côté latent non-avoué, prêt à s'exprimer quand l'occasion se présente comme lors de ces conflits, en prison, dans les initiations ?

Il y aurait dans les textes bibliques le rapport dominant / dominée qui régirait les rapports hommes / femmes. Donc, logiquement, l’homme qui pénètre n’y perdrait pas sa virilité selon ma perception des choses. Finalement, se pourrait-il que c’est l’homme qui se fait pénétrer qui est dénoncé dans cette apparente homophobie ? Et non pas l’homosexualité comme telle, puisqu’il y en a au moins un qui conserve sa virilité, qui ne se rabaisse pas au niveau des femmes, sauf si les deux sont versatiles et / ou entretiennent une relation égalitaire.

Si on avait une Bible matriarcale plutôt que patriarcale, on ferait peut-être la promotion de l’homosexualité. Qui sait ?

Ainsi, de mon point de vue, la condamnation de l’homosexualité se conforme, s’appuie beaucoup plus sur la notion misogyne de la Bible qu’autre chose. Car accepter l’homosexualité, ce serait remettre en cause les préjugés bibliques favorables aux hommes, et défavorables aux femmes. Ça serait aussi restreindre l’ascendant que l’homme a sur la femme et qui est valorisé dans les textes bibliques.

Dans un deuxième temps, tout ce qui peut se rapprocher de la femme, même en apparence, pas seulement le rôle passif joué dans la relation sexuelle, y serait aussi dénoncé. Ainsi, on peut extrapoler et se questionner à savoir si c’est vraiment l’homosexualité qui est dénoncée ou les hommes efféminés au comportement qui se rapproche trop de la femme ? Car là, il y a une perte apparente de la fameuse « virilité » masculine aux yeux de tous. Et, on le sait, c’est le préjugé social qui prédomine encore aujourd’hui et dont les qualificatifs de « tapette » et « fif » en sont les vecteurs indéniables et ce, même si dans les faits, les gais efféminés sont en minorité mais plus visibles, plus décelables. Par contre, ils étaient toujours en première ligne pour faire avancer la cause homosexuelle alors que les homosexuels virils se terraient dans le placard ou même agissait contre eux. Il y a de ces comportements paradoxaux dans une société.

Alors, si l’homosexualité féminine est éludée dans les textes bibliques, ce serait à mon avis parce que ce n’est pas ce qui se passe entre elles qui importe ; il ne faudrait surtout pas que l’homme se rabaisse au niveau de la femme.

D’ailleurs, dans la première saison de la télésérie « Trône de Fer », lorsque Daenerys Targaryen décide de prendre les initiatives dans la relation sexuelle avec Khal Drogo, elle brise tout un tabou. Car dans ce contexte, laisser l’initiative à la femme dans la relation sexuelle équivaudrait symboliquement de se faire pénétrer par un homme. Et ça l’auteure aurait pu aborder brièvement cet aspect de la relation homme / femme par rapport à l'idée de la confusion des genres reprochées à l'homosexualité.

En page 109 :

1. En référence au pape François qui y est cité, son propos est conditionnel. Le même langage utilisé par YHWH envers les patriarches, les rois d’Israël et finalement le peuple d’Israël. Rien de réconfortant là-dedans. Quand je vous dis que le Nouveau Testament c’est un remake de l’Ancien.

2. En référence au jeune prêtre québécois Greg Ciszek, cité par l’auteure également, que les enseignements divins primeraient sur la démocratie, qu’il commence par nous apporter la preuve que ce sont effectivement des enseignements divins et de quel ordre, et de quelle envergure est cette divinité.

En page 114 : C’est donc pendant le Moyen Âge chrétien que s’est élaboré l’idée de la sodomie comme d’un péché grave, peut-être même mortel.

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En pages 84-95 : L’ÉNIGME DE SODOME ET GOMORRHE
Par Vincent Willaime

Bibliographie

1. Jean-Michel Maldamé : La Bible à l’épreuve de la science, la question de l’archéologie.
2. Werner Keller : La Bible arrachée aux sables. Éditions Perrin
3. Israël Finkelstein et Neils Silberman : La Bible dévoilée. Édition Folio

Extraits :

En pages 85-86 : Dieu, alerté par « le cri contre Sodome », dont le « péché est énorme », est résolu à détruire la ville pour punir ses habitants (Genèse 18:20-21). Il envoit deux anges vérifier si tout le mal que l’on dit de Sodome est réel.

J’ai relevé ce passage parce qu’il me fait rire. Dieu / YHWH, qui serait omniscient, doit envoyer deux anges… On voit bien que les qualificatifs dont on l’affuble ne correspondent pas à la réalité. Alors, si YHWH est le même que le Dieu du Nouveau Testament, j'espère pour Jésus qu'il y avait des anges sur place lorsqu'il s'est adressé à lui sur la croix !

Divers scénarios fondés sur des études du terrain sont présentés pour expliquer une destruction naturelle de Sodome et Gomorrhe.

Voici des éléments qui peuvent avoir contribué : la présence d’une faille tectonique, de traces d’activités volcaniques, de crevasses, d’un marais salant, d’une présence importante de sel sur les rochers, avec un sous-sol riche en matières inflammables, du gaz naturel sous haute pression.

D’ailleurs, on pose la question à savoir si Lot et sa famille se seraient réfugiés dans une des grottes à proximité d’où on a retrouvé les manuscrits de la mer Morte.

En page 91 : Le point commun à tous ces scénarios est que les villes de Sodome et Gomorrhe seraient donc englouties sous des tonnes de boue et de sel dissous et perdues à jamais pour l’archéologie.

Mais des vestiges pourraient avoir subsisté. Un autre scénario envisagé est celui de la chute d’un astéroïde. Selon des recherches archéologiques, la destruction de Bab edh-Dhra (vers 2300 av. notre ère) serait la Sodome biblique. Mais c’est trop tôt par rapport à la période du patriarche Abraham et ce, même si certains placent sa destruction vers 1900 av. notre ère sa destruction. D’autres font référence à une guerre contre les Chaldéens. Et finalement, il y a des peintures et des hiéroglyphes égyptiens qui corroboraient l’arrivée de migrants sémites fuyant peut-être une catastrophe vers 1900 av. notre ère.

En page 95 : Quant à savoir si le vice et le péché régnaient dans ces villes, c’est une autre histoire, mais le mythe de Sodome et Gomorrhe continue de marquer les esprits.

De plus, il y a des formations de sel autour de la mer Morte qui ressemblent à des formes humaines.

Se pourrait-il qu’une catastrophe naturelle ait marqué à ce point cette région, qu’elle se serait transmise par tradition orale pour finalement servir d’histoire pour justifier un Code de sainteté, de la même façon qu’on dit avoir trouvé lors des rénovations du Temple, sous Josias, le livre de la Loi ? Ainsi, l’homophobie ne serait qu’accessoire, n’étant qu’un incitatif à la procréation pour aider à garnir l’armée israélienne qui en avait grand besoin pour satisfaire aux ambitions territoriales et nationalistes des deutéronomistes dans le contexte géopolitique de l’époque.

8. La Bible, parole de Dieu ou écrits humains ? / Sébastien Doane

En page 126 : Tous les Chrétiens croient que la Bible est inspirée par Dieu.

Bien, désolé, va falloir m’enlever de cette liste !

L’auteur nous explique le concept d’inerrance biblique et ce que ça implique. Toutefois, pour une majorité d’exégètes et de théologiens croyants, les auteurs bibliques auraient été inspirés par leur expérience avec le divin.

En page 128 : Pour la tradition musulmane, le Coran a été dicté mot pour mot, en arabe, par l’ange Gabriel à Mahomet.

En page 129 [Bible] : Dieu reste à l’origine puisqu’il est la source qui se révèle et inspire, mais l’auteur du texte est bien un humain.

L’auteur ne manque pas de qualificatifs positifs pour décrire le processus de formation des textes bibliques et pour le rôle qu’y aurait joué la communauté. Après le « in absentio », on apprend qu’il y a des espaces dits « blancs » du texte pour expliquer certaines lacunes narratives.

Faut croire que l’inspiration divine a des ratés qu’il faille combler avec des échappatoires créer sur mesure.

L’auteur parle brièvement comment le choix des textes qui figurent dans le Nouveau Testament s’est effectué. Selon ses dires, il semblerait que le tout se soit déroulé sans faille, sans anicroche.

Il s’attarde ensuite sur la véracité des textes bibliques qu’il départage selon l’exactitude des faits historiques, l’historicité et la vérité et ce, tout en nuances.

Ma perception c’est qu’on relativise parfois à tort, parfois à raison. Mais toujours cet esprit de légitimer à tout prix ces textes bibliques et de faire reposer le fardeau de la preuve sur le lecteur.

En page 134 : Le concile Vatican II rappelle aussi qu’il faut interpréter la Bible en considérant les genres littéraires : « Car c’est de façon bien différente que la vérité se propose et s’exprime en des textes diversement historiques, ou prophétiques, ou poétiques, ou même en d’autres genres d’expression. »

Pour les croyants, la Bible reste vraie, même si certains éléments ne sont pas prouvés historiquement. Parfois, les récits bibliques emploient des images qui n’ont rien à voir avec la réalité historique et pourtant, ils nous parlent de quelque chose qui est vrai.

Il donne l’exemple du serpent avec Ève dans le jardin. Puis, il explique ce qu’est le genre littéraire du récit mythique et de quelle façon il faille l’aborder.

Là, j’ai un profond désaccord. Il met comme une barrière, une limite au récit mythique. Moi, je crois que ces textes dits mythiques, recèlent l’histoire de nos origines. Mais comme les exégètes n’ont pas la clé pour les interpréter, ou ne veulent tout simplement pas s’aventurer sur ce terrain, on les réduit à des messages spirituels, philosophiques, à des représentations.

En page 135 : La Bible est un recueil de plusieurs textes écrits dans des contextes précis. Oublier cela mène à une lecture fondamentaliste.

Ma conclusion sur ces écrits d'inspiration divine :

D'abord la nation de liberté. Cette religion nous a-t-elle toujours été proposée ou imposée ?
Comment départager la croyance, la foi en ces écrits, d’un endoctrinement ?
La foi en ces textes est-elle plus une conséquence de notre peur de l’au-delà ?
Et pourquoi ces textes ne recèleraient pas des traces de nos origines ?
Qui est réellement cette source dite « divine » ? Est-elle fiable ?
Pourquoi ça prend une bible, c’est le cas de le dire, pour prétendre passer un simple message d’amour ?

Et le questionnement pourrait se poursuivre encore longtemps. On en revient à l’introduction : plus de questions que de réponses.

9. Né d’une vierge ? / Sébastien Doane

Ici, l’auteur est à la recherche de la virginité de Marie dans les textes bibliques en suivant leur ordre chronologique d’apparition. Mais il y aurait comme une omerta sur la question :

. les lettres de Paul n’en feraient pas mention
. l’Évangile de Marc n’en ferait pas mention
. l’Évangile selon Jean n’en ferait pas mention

En page 138 : Parmi les centaines de pages du Nouveau Testament, seuls les deux premiers chapitres de l’Évangile selon Luc et de l’Évangile selon Matthieu transmettent des informations précises au sujet de la naissance de Jésus.

Dans l’Évangile selon Matthieu, il y aurait un espace pour investiguer mais ce ne serait pas concluant tout en demeurant une possibilité.

Dans l’Évangile selon Luc, pareillement. Il y a le parallèle avec la naissance de Jean le Baptiste, la visite d’un ange. Mais encore là, le champ d’investigation fait par l’auteur ne permet pas d’être catégorique sur la virginité de Marie.

En page 150 : Il y a d’importants arguments pour penser que les écrits de Matthieu et de Luc transmettent des vérités théologiques sans être historiquement exacts.

L’auteur énumère ces arguments. Il revient sur la famille de Jésus et sur le dilemme de la virginité perpétuelle ou pas de Marie, des diverses possibilités dont celle d’une famille élargie, soit le modèle familial d’aujourd’hui des familles reconstituées ou recomposées.

En page 140 : L’Évangile selon Jean commence par un prologue présentant l’incarnation du Verbe qui se fait chair en Jésus. Cette façon de décrire une préexistence de Jésus ne se retrouve pas dans les autres évangiles.

Mais il se retrouve dans l’essai Le Testament de la Vierge, d’Anton Parks, où il est justement question d’un processus, d’un rituel dans la Grande Pyramide de Gizeh, pour faire revenir l’âme d’Osiris afin qu’il s’incarne dans le fœtus d’Horus en gestation. En définitive, une sorte de résurrection d’Osiris / Enki après qu’il fut assassiné par Seth / Enlil / Satan.

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[image]

En page 289 : Comme en radionique, Isis et Nephtys (les opératrices) émettent un signal (charge d’énergie électromagnétique) à l’aide d’un inducteur (le Shen) vers l’élément représentatif du sujet (ensemble organique : le corps d’Osiris dans le sarcophage). Les ondes lancées à distance par les deux opératrices doivent trouver leur cible (l’âme d’Osiris) où qu’elle soit et quel que soit l’éloignement entre elles et cette cible. En effet, la radionique émet au-delà des distances et du temps et sa "loi d’attraction" n’a normalement aucune limite. Cette opération a pu s’effectuer aussi bien dans la chambre du roi que dans la chambre de la reine.

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En page 154 : La conception virginale de Jésus est une croyance. Rien ne démontre qu’elle n’ait pas eu lieu.

Ici, l’auteur n’a pas abordé sous quelle forme cette virginité alléguée aurait pu s’être matérialisée. Pourtant, avec le progrès scientifique, on peut envisager diverses manipulations génétiques aussi comme conception.

Et ma conclusion sur cette question : J’ai « Jean-Baptiste » (parrain) dans mon nom sur mon baptistère et je suis né d’une vierge. Eh oui, ma mère est née un 03 septembre ! Suis-je sans tache ?! :-D ;-)

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE : Partie 3 Ajouts

par panthère58, lundi 03 avril 2017, 09:24 (il y a 2579 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 3 Ajouts


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Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

7. La Bible est-elle homophobe ? / Anne Létourneau

AJOUT # 1

Lien : Par Sébastien Doane http://www.interbible.org/interBible/decouverte/insolite/2011/insolite_111118.html

Extrait :


David et Jonathan : un couple gai dans la Bible?
(1 Samuel 19,1; 20,17 et 2 Samuel 1,26)

[image]

David et Jonathan
Rembrandt van Rijn, 1642
Huile sur toile, 417 x 500 cm
Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg (Russie)

Saviez vous que certains lecteurs de la Bible voient en David et Jonathan un couple gai! Qu’en est-il? Cette histoire est rapportée dans les deux livres de Samuel. Il est à noter qu’elle se situe après le mariage de David et Mikal. Jonathan est le fils du roi Saül. Il entre en contact avec David après son combat avec le géant Goliath, une autre page insolite de la Bible. David est le plus jeune fils de Jessé. La Bible dit qu’il possédait « de beaux yeux et bonne apparence » (1 S 26,12). Encore jeune, il est amené à la cour et il est élevé auprès de Saül. Jonathan, le fils aîné de Saül, tombe sous le charme de David, dès leur première rencontre :
Or, dès que David eut fini de parler à Saül, Jonathan s’attacha à David et l’aima comme lui-même. Ce jour-là, Saül retint David et ne le laissa pas retourner chez son père. Alors, Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme lui-même. Jonathan se dépouilla du manteau qu’il portait et le donna à David, ainsi que ses habits, et jusqu’à son épée, son arc et son ceinturon. (1 S 18,1-4)

     La popularité de David finit par provoquer la colère et la jalousie de Saül qui essaiera de le tuer à plusieurs reprises. Mis au courant de l’une de ces tentatives, Jonathan avertit David et lui recommande de se cacher, parce que « Jonathan, fils de Saül, aimait beaucoup David. » (1 S 19,1) David est forcé de fuir devant Saül pour protéger sa vie. Un moment, lorsqu’ils se retrouvent seuls, David dit à Jonathan : « Ton père sait très bien que je suis en faveur auprès de toi. » (1 S 20,3) Alors, Jonathan lui dit : « Ce que tu désires, je le ferai pour toi. » (1 S 20,4) Ils développent ensemble un plan et « Jonathan fit encore prêter serment à David, dans son amitié pour lui, car il l’aimait comme lui-même. » (1 S 20,17)

     David accepte de se cacher jusqu’à ce que Jonathan puisse affronter son père et s’assurer que son ami pourra revenir au palais en toute sécurité. Au cours d’un repas, alors que Jonathan prenait le parti de David, Saül laissa éclater sa fureur : « Fils d’une dévoyée! Je sais bien que tu prends parti pour le fils de Jessé [David], à ta honte et à la honte du sexe de ta mère! » (1 S 20,30)

     Jonathan en est si peiné qu’il en perd l’appétit. Le lendemain, il va trouver David dans sa cachette pour lui faire part de la situation. Il est clair que Saül veut tuer David, il vaut mieux qu’il quitte la cour du roi.

     David se leva du côté du midi. Il se jeta face contre terre, et se prosterna trois fois. Puis ils s’embrassèrent et pleurèrent ensemble jusqu’à ce que David eût pris le dessus. Jonathan dit à David : « Va tranquille, puisque nous avons l’un et l’autre prêté ce serment au nom du Seigneur : que le Seigneur soit entre toi et moi, entre ta descendance et ma descendance, à jamais! » (1 S 20,41-42)

     David quitte donc la région, tandis que Jonathan rentre chez son père. Saül continue de pourchasser David, mais celui-ci lui échappe constamment. Finalement, Saül se tue pour échapper à la main des Philistins et ses trois fils sont aussi tués dans la même bataille à Guilboa. Quand il apprend la mort de Jonathan, David pleure et laisse monter une complainte : « Que de peine j’ai pour toi, Jonathan, mon frère! Je t’aimais tant! Ton amitié était pour moi une merveille plus belle que l’amour des femmes. » (2 S 1,26)

     Avec cette histoire, on peut comprendre comment elle peut inspirer les chrétiens homosexuels. Les livres de Samuel racontent bien que David et Jonathan s’aimaient, mais peut-on parler d’une relation homosexuelle? Regardons deux opinions contraires.

Pour le professeur suisse Thomas Römer, l’homosexualité de cour est attestée dans la Bible [1]. Elle correspond à un fait de civilisation dans les cours royales de l’époque. Il signale par exemple que, dans le récit de l’introduction de David à la cour de Saül, certaines expressions sont celles de l’introduction de la fiancée chez le mari. Il souligne aussi que, dans les pleurs de David sur la mort de Jonathan, le mot utilisé pour dire son amour est bien le même que celui qui est utilisé dans le Cantique des cantiques pour décrire la relation entre un amant et son amante. Römer repère dans le récit de la relation entre David et Jonathan des termes et des métaphores de l’érotisme.

     Pour le pasteur Innocent Himbaza [2], coauteur du livre Clarification sur l’homosexualité dans la Bible [3], donner un sens homosexuel au passage qui concerne David et Jonathan est faire violence au texte. Selon lui, rien ne permet de conclure à une relation érotique, pas même le fait que Jonathan embrasse David.

     Nous restons donc avec notre question et nous pouvons tout au plus conclure que le récit biblique présente simplement deux jeunes hommes qui s’aiment et partagent une cause commune.

     La question des relations homosexuelles reste encore taboue dans plusieurs milieux religieux. Quelques passages de la Bible condamnent l’homosexualité. Mais une interprétation littérale de ces textes s’avère impossible puisqu’ils recommandent de mettre à mort tous ceux qui pratiquent l’homosexualité [4]. Pour nous, lecteurs et lectrices de la Bible aujourd’hui, il faut nous demander comment comprendre la question et comment interpréter ces textes. Premièrement, notre interprétation doit prendre en compte les connaissances actuelles sur l’homosexualité. Elle n’est plus vue comme un désordre ou un choix, mais bien comme un état de fait, une donnée de la réalité psychosexuelle. Deuxièmement, notre interprétation doit aussi prendre en compte les principes d’amour et d’inclusion énoncés par Jésus, le Christ.

[1] Professeur d’Ancien Testament à Lausanne, en Suisse, coauteur de L’homosexualité dans le Proche-Orient ancien et la Bible, Genève, Labor et Fides, Essais bibliques 37, 2005.
[2] Innocent Himbaza, né au Rwanda, est pasteur et exégète de l’Église évangélique réformée en Suisse.
[3] Jean-Baptiste Edart, Innocent Himbaza et Adrian Schenker. Clarifications sur l’homosexualité dans la Bible, Paris, Le Cerf, 2007.
[4] Encore aujourd’hui, plus de 80 pays, situés principalement en Afrique et au Moyen-Orient, condamnent les homosexuels à des peines plus ou moins importantes, allant jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité ou à la peine de mort.

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9. Né d’une vierge ? / Sébastien Doane

AJOUT # 2

À 0:47:51 :

Kiwan : Ils sont tous nés d’une mère vierge, pour la plupart.

Serge Cazelais : Non. Ben non.

Jean-François Poulin : Horus, par exemple, décrit-nous un peu Horus dans sa différence, justement.

Serge Cazelais : Horus est né d’Isis. Isis qui, bon, son époux Osiris a été démembré par son frère qui était Seth. Isis est partie à la recherche des diverses parties du corps. Et elle a retrouvé toutes les parties sauf le phallus. Elle s’est fait alors un phallus en argile, puis elle s’est pénétrée avec ce phallus-là. […] C’est ça qui est la différence entre l’histoire de Jésus et l’histoire des autres héros. Dans l’histoire des autres héros, il y a toujours une manifestation sexuelle explicite. Alors que dans l’histoire de Jésus, il n’y a pas de manifestation sexuelle explicite. […]

Jean-François Poulin : Mais, l’analogie que tu faisais avec Horus quand même, un pénis d’argile, ça l’air d’un truc assez artificiel, comme une insémination artificielle, si on veut, quasiment, et à la limite.

Serge Cazelais : C’est quelque chose de ce genre-là. C’est ça.

Kiwan : Gabriel qui est venu annoncer à Marie…

P(3)58 : Oups ! C’est totalement faux de parler de manifestation sexuelle explicite. Il s’agit plutôt d’une symbolique sexuelle pour évoquer une procréation artificielle, ce qui est tout-à-fait appropriée pour la compréhension du phénomène en fonction du contexte, de la culture, des croyances de l’époque de ceux qui le rapportent.

Personnellement, et ici c’est une opinion, une réflexion bien personnelle, quand on dit que l’ange Gabriel « visite » Marie, ça ressemble drôlement plus à une relation sexuelle explicite que la symbolique de l’éléphant ou du dildo en argile. Est-ce que le Jésus des Évangiles pourrait être un Néphilim né de l’union entre Marie et l’ange Gabriel ? La question se pose. Elle est légitime mais éludée, occultée. La présence en soi de l’ange Gabriel est de loin beaucoup plus près d’une véritable manifestation sexuelle explicite parce que l’on met en présence deux entités qui peuvent s’accoupler réellement.


À 0:50:54 :

Serge Cazelais : Tout ce récit d’annonciation qui est dans l’Évangile de Luc, en fait, c’est un écho au récit du paradis d’Adam et Ève. Parce qu’Adam et Ève, c’est la même chose. Ève est née et il n’y a pas eu de relation sexuelle. Dieu a jeté un sommeil sur Adam et il a sorti Ève, qui signifie la vie, Hawwa(h), c’est le mot vie. Alors, dans Luc, c’est la même chose. L’esprit qui vient couvrir Marie de son ombre aussi, c’est la même chose. C’est juste avant le récit du paradis, l’esprit qui plane au-dessus des eaux. C’est pour signifier une nouvelle création. C’est ça que le récit de Luc nous raconte. Il n’y a pas d’allusion sexuelle. Comme dans le récit d’Adam et Ève, il n’y a pas d’allusion sexuelle. Ce que le récit raconte, dans Luc, c’est une nouvelle création. C’est ça que les autres auteurs bibliques comme Paul vont dire ensuite. Dans l’Évangile de Jean aussi, c’est très très explicite. Le Christ est présenté comme étant un nouvel Adam. Il représente une nouvelle lignée spirituelle, non plus un Adam physique, mais un Adam spirituel. C’est ça que le récit de Luc veut signifier.

P(3)58 : On doit juger les textes bibliques avec le même œil critique que l’on juge les autres récits d’héros antiques. Ainsi, quant à moi, un esprit qui plane et qui vient « couvrir » de son ombre Marie, je trouve ça encore plus explicite sexuellement ! Surtout quand un « ange » est dans les parages… Si on lisait un poème ainsi écrit dans une soirée où le thème de la sexualité serait à l’honneur, tout le monde en saisirait le sens d'une manifestation sexuelle explicite ! C’est implicite à défaut d’être écrit de façon explicite. Alors, si c’est ça l’argument qui différencie les « héros », je dirais que c’est un argumentaire qui ne tient qu’à un fil, mais pour rester dans le thème, je dirai plutôt qu’il ne tient qu’à un hymen… ! Quand un gars tombe amoureux d’une personne, ce qui implique du désir sexuel pour celle-ci, je vous garantis que son esprit plane sur cette personne. Autrement dit, ses pensées sont dirigées vers elle. Alors ici, je trouve qu’on se sert du récit de la Création pour tenter de camoufler cette allusion et manifestation sexuelles du récit de l’annonciation. Et quand on dit que « Dieu a jeté un sommeil sur Adam », Dieu fait-il usage de GHB… ?! À moins que ce soit une mauvaise traduction en français, les récits bibliques sont tellement incohérents et invraisemblables, que les interprétations qu’on en fait sont dignes des contorsionnistes du Cirque du Soleil !



À 3:41 du vidéorandia du 31 mars 2012 : Henoch et les anges déchus

Kiwan : Alors on s’est aperçu que Enoch a été prévenu. Qu’à cause de l’intervention de certains anges, c’est la raison pourquoi vous voyez des anges en premier plan [dans le vidéo], qui sont venus sur Terre parce qu’ils ont trouvé les filles des hommes très, très belles, trop aguichantes, et les ont… ils les ont « visitées » ! C’est l’expression qu’on utilise dans la Bible. Après avoir rencontré les femmes des hommes, les trouvèrent belles, ils ont eu plusieurs enfants avec eux, avec elles plutôt, et ç’a donné des géants. Et ç’a été une race les Néphilim, les Anakim, qui sont devenus géants, et puis ceux-là ont dominé sur la Terre très, très longtemps.

Lien : http://www.cerbafaso.org/textes/bioethique/bible_de_jerusalem.pdf
Extrait : Luc 1, 26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth,

Luc 1, 27 à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David; et le nom de la vierge était Marie.


Lien : http://la-bible.info/2012/12/10/un-ange-visite-marie/
Extrait : Dieu envoya l’ange Gabriel pour visiter Marie
Luc 1:26-38

Donc, on aurait un ange qui "visite" Marie... et elle tombe enceinte !

Et ce vidéo qui s'amalgame très bien avec la question sur l'homophobie de la Bible et celle sur la virginité incluant l'ange Gabriel.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE : Partie 3 Ajout +

par panthère58, lundi 03 avril 2017, 13:42 (il y a 2579 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 3


[image]

Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

9. Né d’une vierge ? / Sébastien Doane

AJOUT # 3

Cet ajout est la suite de l’approche d’Anton Parks qui, étonnamment, donne raison sur le fond à Serge Cazelais, ainsi qu’à l’extrait de l’Évangile selon Jean mis par Sébastien Doane, en page 140, « L’Évangile selon Jean commence par un prologue présentant l’incarnation du Verbe qui se fait chair en Jésus. Cette façon de décrire une préexistence de Jésus ne se retrouve pas dans les autres évangiles. »

Il définit cet esprit qui vient couvrir Marie de son ombre, de l’esprit qui plane, ce Verbe qui vient se fait chair et le rôle de l’ange Gabriel dans tout ça, qui serait nul autre que Thot assistant Isis. Évidemment, vous aurez saisi que sur la forme, il y a un écart considérable d'avec nos deux exégètes. Mais moi, j’aime ceux qui vont là où personne n’est jamais allé, comme dans Star Trek. Bien sûr, en autant que ce soit cohérent et vraisemblable. Et je crois que Parks soit le près d’une telle explication, qui en plus fait la lumière sur l'histoire de nos origines.

Du précédent lien, l’extrait de Serge Cazelais : Tout ce récit d’annonciation qui est dans l’Évangile de Luc, en fait, c’est un écho au récit du paradis d’Adam et Ève. Parce qu’Adam et Ève, c’est la même chose. Ève est née et il n’y a pas eu de relation sexuelle. Dieu a jeté un sommeil sur Adam et il a sorti Ève, qui signifie la vie, Hawwa(h), c’est le mot vie. Alors, dans Luc, c’est la même chose. L’esprit qui vient couvrir Marie de son ombre aussi, c’est la même chose. C’est juste avant le récit du paradis, l’esprit qui plane au-dessus des eaux. C’est pour signifier une nouvelle création. C’est ça que le récit de Luc nous raconte. Il n’y a pas d’allusion sexuelle. Comme dans le récit d’Adam et Ève, il n’y a pas d’allusion sexuelle. Ce que le récit raconte, dans Luc, c’est une nouvelle création. C’est ça que les autres auteurs bibliques comme Paul vont dire ensuite. Dans l’Évangile de Jean aussi, c’est très très explicite. Le Christ est présenté comme étant un nouvel Adam. Il représente une nouvelle lignée spirituelle, non plus un Adam physique, mais un Adam spirituel. C’est ça que le récit de Luc veut signifier.

[image]
Anton Parks, Éd. Nouvelle Terre, 2010

En pages 147-148 :

[image]

Cette frise dépeint le thème très ancien de l’annonciation et de la naissance du nouveau soleil enfanté par Isis. Cette naissance est transposée ici en Neith à travers la reine Tiyi, épouse du pharaon d’Amenhotep III. La gravure se lit de gauche à droite : la scène à l’extrême gauche montre donc la déesse Neith sous la forme de la reine Tiyi. Le dieu Djehuti (Thot), le grand scientifique d’Isis et d’Osiris, est à ses côtés et semble lui faire l’annonciation que l’on trouve dans le Nouveau Testament, lorsque l’ange Gabriel signifie à Marie la future naissance du Christ Jésus. Il est remarquable de découvrir ici Djehuti (Thot), car nous avons relevé dans Ádam Genisiš que son nom décomposé en suméro-akkadien nous donne ZE-HU-TI, "le souffle (ou l’esprit) de l’oiseau de vie". N’est-il pas l’éclatant messager du Saint-Esprit, celui qui apporte à la bien-aimée Marie la prédiction du prodige ? Nous avons ici la démonstration que cette scène est bien initialement en relation avec Isis et Horus, dans le sens où seul Thot pouvait prédire le moment précis de la naissance divine à Meri. La Grande Pyramide où s’est effectué le prodige est, à mon avis, un capteur d’énergie cosmique. La Terre étant bombardée d’énergie cosmique à des moments bien précis, Thot était le seul apte à définir le moment de la divine naissance.

En page 154 : Isis : " […] Certaines âmes, en effet, descendant depuis la zone royale, car c’est l’âme homogène à ce lieu d’origine qui a fonction de régner. Or, il y a bien des sortes de royautés, celles des âmes, celles des corps, celles de l’art, celles de la science…"

Horus : "Qu’est-ce là encore ?"

Isis : "Par exemple mon fils Horus, le roi des âmes qui ont existé jusqu’ici est Osiris, ton père ; le roi des corps est le chef de chaque nation ; le roi de la sagesse est le père et initiateur en toutes choses, Hermès Trismégiste (Thot) ; le roi de la médecine est Asclépios, fils d’Héphaïstos ; le roi de la vigueur et de la force est de nouveau Osiris, après lequel, mon enfant, c’est toi-même…" Korè Kosmou ("Vierge du Monde") IV:8-9

En page 293 : Cette opération n’a pour objectif que de "booster" l’onde osirienne précédemment réveillée avec les Shen d’Isis et Nephtys. Il s’agit d’une amplification de l’onde porteuse qu’on doit faire jaillir de la pyramide. L’onde ou signature personnelle d’Osiris était ensuite envoyée vers l’espace profond. Cette procédure devait être plus efficace encore si l’opération était effectuée lors de cet événement séculaire que représente la tempête de particules ultra-énergétiques qui s’abat périodiquement sur la Terre, et que Thot seul pouvait déterminer – mais nous en reparlerons.

En page 342-343 : Revenons maintenant à notre étude sur les naissances d’Horus et de Jésus. Nous savons aujourd’hui que chaque kilomètre carré de la surface de la Terre est bombardé de rayons cosmiques ultra-énergétiques approximativement une fois par siècle. Il s’agit, et les scientifiques en sont tous d’accord, d’une véritable tempête de particules ultra-énergétiques qui frappe la planète.

À cela s’ajoute aussi le " vent solaire " particulièrement présent lors des éruptions solaires, qui suivent un cycle de 11 ans et sont susceptibles d’avoir des répercussions électro-magnétiques sur notre planète. Ces faits sont déterminants pour notre histoire, car le dieu Thot, grand scientifique d’Isis et Osiris, était celui qui réglait l’univers. Lui seul pouvait donc déterminer le moment adéquat pour la mise en œuvre du prodige de l’enfantement, qui devait probablement coïncider avec l’une de ces tempêtes séculaires. Nous retrouvons cet épisode dans l’Annonciation du Nouveau Testament, lorsque l’ange Gabriel prophétise à Marie la naissance du Christ Jésus. Plus simplement, Thot-Gabriel ne lui annonce pas qu’elle est enceinte, mais lui signale le moment où elle devra être enceinte, précisément lorsque la souveraine pourra pratiquer l’insémination artificielle qui lui permettra d’engendrer au cœur de la Grande Pyramide.

Le nom hébreu Gabriel est formé des particules Geber ("homme", "héros", "celui") et El ("Dieu", mais aussi "faux dieux"). Thot, alias ZE-HU-TI ("le souffle (ou l’esprit) de l’oiseau de vie" en sumérien), était bien le messager du Saint-Esprit, celui des Élohim de la Bible. Il est bien "l’homme de Dieu" ou "celui des faux dieux", c’est-à-dire des Élohim.

Bon, il définit les Élohim en note de bas de page, mais ce serait trop à tout expliquer, à tout transcrire. L’essentiel est de partager ici l’idée qui fait suite à la question proposée dans le livre du collectif d'exégètes : Né d'une vierge ?

Dans ce livre, Parks explique d'une façon fastidieuse le procédé scientifique qui vise à envoyer un écho de la signature de la personne décédée, en l'occurrence ici Osiris, pour rapatrier son âme par la loi d'attraction, et qu'il s'incarne dans le foetus d'Isis. Ainsi, Osiris est ressuscité en Horus dans la Grande Pyramide de Gizeh. C'est donc ainsi que le Verbe s'est fait chair !

Personnellement, j'y adhère. Je sais que c'est loin de faire l'unanimité mais tout pointe vers l'Égypte. Ça ne trompe pas. Il n'y a pas de fumée sans feu, comme on dit.

Diverses appellations de Thot en page 277 :
Généalogie égyptienne, mésopotamienne et biblique

Thot
("Zehuti")
Ange Gabriel
Enoch

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE : Partie 4

par panthère58, mardi 04 avril 2017, 20:00 (il y a 2578 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 4


[image]

Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

10. Thaumaturge ou charlatan ? / Sébastien Doane

En page 157 : Je propose ici une réflexion sur un sujet délicat que nous préférons parfois éviter : les miracles de Jésus.

L’auteur fait l’énumération des personnages de cette époque desquels on attribue aussi des miracles. De même avec les miracles de Jésus qu’il identifie et classifie. Il parle ensuite de diverses approches théologiques face aux miracles du Christ.

En page 171 : En somme, notre analyse nous permet de dire que Jésus a été perçu comme un « faiseur de miracles ». [guérisseur et exorciste aussi]

Comme toujours, le propos tient compte autant sinon plus de la portée théologique que de la réalité historique. C’est récurrent. Pour moi c’est un élément important pour baser mon jugement sur la valeur que j’accorde à ces écrits.

En page 172 : Et vous, qu’en pensez-vous ? Jésus est-il un thaumaturge ou un charlatan ?

Deux hypothèses : Si Jésus est réellement le Jésus biblique, ce que je ne crois pas, la réflexion de l’auteur est légitime.

Si Jésus est en fait l’histoire d’Horus et des dieux de son époque, ce que je crois, il serait normal pour un humain de les considérer comme des thaumaturges et de rapporter toute la tradition orale qui s’y rapporte en l’ayant amplifiée. Ces dieux pouvaient avoir des capacités qui apparaissaient donc miraculeuses pour les humains les ayant côtoyés.

11. Jésus était-il marié ? / Serge Cazelais

L’auteur insiste, dès l’introduction de son article, sur ce qui n’est pas démontré : rien dans les évangiles canoniques, ni dans les évangiles apocryphes, et encore moins dans le roman Da Vinci code et d’autres œuvres peu sérieuses mais populaires.

Par la suite, l’auteur confronte le best-seller de Dan Brown aux logia (55) et (32) de l’Évangile selon Philippe – qu’il qualifie « d’ésotérique » de par son originalité narrative – parce que cet évangile est souvent cité pour soutenir la thèse du couple Jésus / Marie-Madeleine. Il mentionne la particularité propre à cet évangile et aux autres manuscrits qui ont été découverts à Nag Hammadi et qui peut être exploitée malhonnêtement par des « Dan Brown » de ce monde en quête de crédibilité pour soutenir certaines thèses.

Il poursuit sa démonstration avec l’Évangile selon Marie et souligne que Brown l’a travesti dans son œuvre. Tous ces extraits d’œuvres apocryphes jettent un regard plus précis sur l’Évangile selon Jean, sur le rôle attribué à Marie-Madeleine, et sur le milieu chrétien propre à l’époque de la rédaction des manuscrits de Nag Hammadi. Quant au baiser sur la bouche, il explique avec moult détails que cette coutume peu orthodoxe pour notre civilisation contemporaine serait associée à une symbolique spirituelle de cette période, même entre hommes, et qui transcende le simple geste amoureux.

C’est peut-être ça le fameux signe secret des Chevaliers de Colomb… :-D

En page 193 : Passer à côté de cela, négliger et ne pas tenir compte d’un tel langage, ne pas le reconnaître dans l’Évangile selon Philippe et dans la première et seconde Apocalypse de Jacques, c’est s’exposer à un important contresens. C’est malheureusement ce qu’a fait Dan Brown dans son Da Vinci code.

En page 187 : Je le répète, ce message me semble beaucoup plus parlant, beaucoup plus renversant et subversif que celui d’une relation charnelle entre Jésus et une de ses disciples. En d’autres mots, confier à une femme le mandat d’annoncer et d’enseigner aux frères, cela, c’est révolutionnaire !

Voici donc quelques extraits des revues que je possède et qui indiquent que cette révolution avait déjà eu lieu. C'est pour ça que j'appréhende ces textes avec la prémisse que c'est le miroir de l'histoire de la trinité égyptienne Osiris, Isis et Horus.

[image]

Interview avec Florence Quentin sur son livre « LE LIVRE DES ÉGYPTES »
En page 25, F. Quentin :
Mais quand vous parlez de « mère », comment oublier l’influence extraordinaire du culte d’Isis sur le monde gréco-romain, de Londres aux confins du Danube, en passant par Rome ou Lutèce. Isis, la mère qui donne le salut à ses enfants… La déesse préférée des Égyptiens en est un exemple éclatant : elle est devenue l’archétype de toutes les mères courageuses, aimantes et opiniâtres de par le monde.

[image]

En page 33 : À plusieurs reprises au cours de sa très longue histoire, des femmes ont exercé le pouvoir en Égypte. Par rapport à d’autres civilisations qui lui étaient contemporaines ou qui ont été postérieures, la femme avait un statut privilégié, même si l’Égypte antique restait une société d’hommes. La femme pouvait atteindre des postes sociaux importants, jouer un rôle officiel ou sacerdotal de premier plan et même occuper la fonction suprême. L’image traditionnelle de la monarchie en Égypte n’est pas un homme seul dirigeant ses sujets, mais celle du couple royal, le modèle hérité du couple divin des origines : le pharaon et sa grande épouse royale, qui bien souvent est une de ses sœurs ou demi-sœurs.

N’est-ce pas ici l’essence des extraits de l’Évangile selon Philippe ? Trouvez-moi une autre civilisation qui pourrait mieux correspondre à cet évangile apocryphe ? Alors, quand je dis que ces extraits me parlent différemment, voilà.

[image]

En page 51 : Au Moyen Empire, la fonction sacerdotale d’« épouse du dieu » (Amon) fait son apparition.

En page 60 : Dans la vie courante, la piété populaire se tournait aussi vers des divinités protectrices, telles qu’Isis, sœur-épouse d’Osiris, la grande magicienne qui protège les hommes contre tous les maux qui pouvaient les affecter.

En page 62 : Aussi tous les Égyptiens portaient une affection particulière à Osiris, ce dieu si proche, car presque humain, mort et ressuscité pour régner sur les défunts dans le monde souterrain.

[image]

En pages 24-25 Christian Jaqc : Et plus on avance, plus on se rend compte que la pensée égyptienne est bien plus profonde qu’il n’y paraissait au premier regard. Par exemple, ce fut la seule civilisation de l’Antiquité qui mit la femme à égalité avec l’homme ! La « grande épouse royale » était le complément du pharaon…

Peut-on avancer que Marie-Madeleine était le complément du Christ ? Et j’ai mis l’extrait suivant parce que l’auteur Serge Cazelais se réfère au Cantique des cantiques, et que dans le livre « La Bible dévoilée » de Finkelstein et Silberman, en page 19, on établit qui en seraient les auteurs : « Dans la même veine, David était l’auteur des Psaumes, et Salomon celui des Proverbes et du Cantique des cantiques. Pourtant, à l’aube de l’ère moderne, au XVIIe siècle, les érudits qui se consacraient à l’étude détaillée, littéraire ou linguistique, de la Bible, s’aperçurent que les choses n’étaient pas aussi simples qu’elles le paraissaient. »

En page 35 : Les seuls textes religieux connus sont les deux « hymnes » à Aton : le Grand Hymne à Aton, gravé dans la tombe du pharaon Aÿ, qui n’existe qu’en exemplaire unique, et le Petit Hymne à Aton… […] C’est la ressemblance entre certains passages du Grand Hymne avec le Psaume 104 de l’Ancien Testament qui a alimenté bien des spéculations. […] Ils ne sont pas totalement nouveaux dans la mesure où ils s’inspirent de textes antérieurs à la gloire d’Osiris ou même d’Amon.

Je spécule par déduction : si effectivement David a écrit les Psaumes et qu’il y ait un lien probant entre le Psaume 104 et le Grand Hymne, alors il serait légitime d’envisager que l’histoire de David et Salomon soit le miroir d’une histoire égyptienne ramenée à l’avant-plan par les scribes d’Israël, du royaume du nord ou du sud.

D’autant plus, que la Conquête de Canaan par Josuée, et la monarchie unifiée sous David et Salomon pourrait en fait avoir été inspirée encore une fois par l’histoire égyptienne. N'oublions pas que l'archéologie récente (Finkelstein & Silberman) remet nettement en question la monarchie unifiée sous David et Salomon ainsi que la Conquête de Canaan par Josuée. Que ces histoires auraient puisé à des événements antérieurs, possiblement de la tradition orale :

[image]

En page 35,du dossier “Les Guerres de l’Égypte pharaonique” :

Les Guerres nationales / Unifier le Double-Pays

Avant de constituer un seul État puissant ayant à sa tête un souverain incontesté, le pharaon, l’Égypte était divisée en deux grandes entités bien distinctes : au nord, la Basse-Égypte, le delta du Nil et au sud, la Haute-Égypte, la vallée du Nil. La Haute-Égypte était elle-même divisée en trois royaumes : Thinis, Nagada et Nekhen. Ces trois entités luttèrent entre elles pour la suprématie de la région et ce fut Nekhen qui l’emporta. Ce sont les rois de Nekhen qui partirent ensuite à la conquête progressive de l’ensemble de l’Égypte.

Bon, c’est un peu fastidieux, et ça semble s’éloigner du sujet de l’article sur « Jésus était-il marié ? », mais c’est un détour nécessaire pour soutenir mon point de vue que c’est de l’histoire égyptienne qu’il serait en fait question dans les écrits apocryphes ou canoniques.

L’auteur, Serge Cazelais, termine son exposé en décriant les faussaires qui s’y mettent eux aussi. Et malgré son éloquente démonstration, il admet que le débat reste ouvert sur la question de savoir si Jésus était marié ou non.

Ce texte de Serge Cazelais me permet de « tester » la crédibilité des quelques revues que j’affectionne depuis quelques années. Entre autre chose, ce trimestriel a un numéro sur Marie-Madeleine. Comme Serge Cazelais l’a fait en confrontant Dan Brown aux écrits apocryphes, je vais confronter cette revue au texte de M. Cazelais. Malheureusement, je n’ai pas l’image couverture qui correspond au No 21.

[image]

En pages 49-50 de l’article “La Compagne du Christ !” : Pour Alain Houziaux, docteur en théologie et en philosophie, qui a participé à la conférence de L’Étoile sur le thème « Marie-Madeleine était-elle la compagne du Christ ? », les baisers de Jésus à Marie-Madeleine mentionnés dans l’évangile selon Philippe sont sans doute la marque du caractère confidentiel et intime de l’enseignement ésotérique qui était dispensé à Marie de Magdala. Dans la pensée gnostique et dans la tradition juive de l’époque, le baiser était en effet l’allégorie de la communication d’un souffle divin – le pneuma – qui avait pour fonction de faire naître en chacun un être spirituel. D’ailleurs, l’évangile de Philippe précise que « celui qui se nourrit de la parole qui vient à la bouche va vers son accomplissement. L’homme accompli devient fécond par un baiser et c’est par un baiser qu’il fait naître. Et c’est pourquoi nous nous embrassons les uns les autres et nous nous donnons mutuellement naissance par l’amour qui est en nous ». Point d’ambiguïté sexuelle donc pour une majorité de spécialistes ; le baiser est représenté comme l’expression physique de l’amour fraternel commandé par Jésus.

Ma revue passe ce premier test ! Bien sûr l’article renchérit par la suite sur des point non-évoqués par Serge Cazelais mais qui viennent soutenir sa démonstration.

Et le deuxième est réussi dans la suite de l’extrait : La sentence qui précède la référence au « baiser de Jésus » présente…

Puisque l’auteur S. Cazelais présente justement dans son article l’Évangile selon Philippe comme des sentences narratives.

En page 52 : Certains exégètes sont ainsi convaincus que les textes gnostiques ont cherché à développer la notion de « mariage spirituel » ; Jésus et Marie-Madeleine auraient été des « époux en esprit ».

Donc quelque chose qui se rapproche de la notion des « âmes jumelles », semblable au couple Osiris / Isis.

En page 57, la conclusion d’Alain Houziaux rejoint celle de Serge Cazelais : Donc, sur la question du mariage de Jésus et de sa continence, il est impossible de conclure.

En page 59, de l’article « La lignée secrète de Jésus et Marie-Madeleine » qui aborde les théories sur le sujet comme l’a fait Serge Cazelais : Le personnage de Marie-Madeleine est bien mystérieux. Son identité même demeure obscure, car plusieurs Marie historiques s’entremêlent dans les récits bibliques.

Exactement comme dans l’entourage d’Horus !

En page 63 : Au Moyen Âge, quantité de légendes fleurissent à ce sujet, affirmant que Marie de Magdala, enceinte de Jésus, se serait réfugiée dans le Sud de la France après sa crucifixion. Et c’est en Provence qu’elle aurait élevé cette lignée sacrée en toute discrétion, engendrant la dynastie des rois Mérovingiens.

Et bien sûr, la revue aborde les livres « L’Énigme sacrée » et le « Da Vinci Code ».

En page 64 : Reste que tout ceci demeure pure spéculation et que le roman de Dan Brown mêle allègrement faits historiques et pure fiction.

Bien, jusqu’ici, ma revue passe le test « Cazelais » : 3/3 ! Ça me rassure sur le fait qu’elle recèle des articles relativement sérieux et intègres desquels je peux me fier. Parce que je continue avec de l’information sur Marie-Madeleine tirée de cette revue, en marge du texte de Serge Cazelais, avec, bien entendu, une interprétation originale qui m’est propre.

En page 41, extrait de l’article « Une femme parmi les Apôtres » : Dans le Dialogue du Sauveur, elle fait partie, avec Jude et Matthieu, du petit groupe qui reçoit une instruction particulière du Seigneur et elle est louée comme une femme qui « connaît le Tout ». Les conflits entre Pierre et Marie-Madeleine sont d’ailleurs très significatifs des antagonismes entre le courant du christianisme orthodoxe (symbolisé par Pierre) et le courant gnostique (représenté par Marie-Madeleine).

En page 47, la revue pose la question : Marie-Madeleine était-elle la vraie chef de file du christianisme originel, « la femme qui savait Tout » ?

C’est sûr que j’appréhende le texte en fonction de l’Égypte. C’est ma prémisse. Donc, Isis pourrait-elle être cette « femme qui sait Tout » ? De par son statut de déesse, il m’est personnellement fort raisonnable de le croire.

En page 179 du texte de Serge Cazelais : (32) Il y avait trois femmes qui étaient proches du Seigneur : sa mère Marie et [sa] sœur et Marie Madeleine, qu’on appelait sa compagne. En effet, sa sœur était une Marie, sa mère et sa compagne aussi.

Isis était en couple avec Osiris. Dans l’histoire égyptienne, ils sont frère et sœur. À la mort d’Osiris, elle prélève ses gènes pour donner la vie à Horus. Elle fait un rituel pour que l’âme d’Osiris s’incarne, se fasse chair en Horus. Ainsi, Isis est la mère d’Horus, en même temps qu’elle a été la sœur et la compagne d’Osiris et qu’elle deviendra la compagne d’Horus qui se trouve à être l’incarnation d’Osiris ressuscité. Avouons qu’il est légitime de se poser des questions sur le lien entre le texte apocryphe et ce que l’on considère comme un mythe, soit la trilogie égyptienne d’Osiris, Isis et Horus.

Maintenant à la lumière d’une transcription différente, ma revue ne passe pas le dernier test : 3/4 soit 75%.

De quoi est-il question ? D’un extrait de l’Évangile selon Marie. Dans l’article de Serge Cazelais, en page 185, il est dit :

Lévi prit la parole et dit à Pierre : « Pierre, depuis toujours tu es un tempérament bouillant, je te vois maintenant argumenter contre la femme comme un adversaire. »

Tandis que dans la revue, en page 42 :

Lévi prit la parole et dit "Pierre, tu as toujours été un emporté ; je te vois maintenant t’acharner contre la femme, comme font nos adversaires."

Pour moi, cette différence entre un ou plusieurs adversaires est importante. Car Isis, et ses sœurs, avait des adversaires en Mésopotamie : les Anunnaki et Enlil / Seth / Satan, qui dans le récit de Parks maltraite les femmes. Et ça transpire dans les textes antiques.

En page 45 : Les évangiles apocryphes se placent donc en opposition avec les évangiles canoniques de Marc, Luc et Matthieu, qui décrivent Marie-Madeleine comme une exclue du cercle des apôtres, lui donnant une place de simple femme parmi d’autres gravitant autour du Christ.

En page 46 : Et ce sont finalement les partisans du « masculin exclusif » qui ont gagné la bataille, écartant du Nouveau Testament tous les manuscrits faisant allusion au principe du féminin sacré. Le théologien James Caroll voit dans cette lutte intestine sur l’identité de Marie-Madeleine l’histoire entière de la civilisation occidentale…

Ça vient modérer le propos de Serge Cazelais qui récuse les allégations contre l’Église d’avoir fait disparaître ou d’avoir cachés des documents. Selon cette source, on les aurait tout simplement écartés du Nouveau Testament, et ce faisant, ils seraient tombés dans un certain oubli, en arrière-plan.

Sans compter qu’une autre source, Herbert Ziegler, dans son livre « L’Évangile Ultime », basé sur la source « Q », soutient, en page 27, de la revue qui suit ce texte, que « la doctrine et les messages de l’Église contemporaine étaient fort éloignés de la pensée originelle du Jésus historique et de son parcours terrestre. L’auteur affirme en effet, en s’appuyant notamment sur l’œuvre magistrale de Karlheinz Deschner, « Histoire criminelle du christianisme », que le Nouveau Testament a été soumis à de nombreuses modifications majeures, les premiers chrétiens puis les théologiens des siècles suivants apportant aux textes sacrés leur « touche personnelle », modifiant la spiritualité originelle au gré de leurs sensibilités théologiques. La fiabilité du Nouveau Testament est remise en question et le manuscrit ne peut donc guère nous apporter d’informations pertinentes sur l’historicité véritable de Jésus. Car telle est la quête d’Herbert Ziegler : distinguer les messages du Christ mythifié par l’Église de ceux du véritable personnage historique.

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Toujours à partir de cette revue, en page 28 : Pour mettre en lumière les divergences, parfois très marquées, entre la véritable parole de Jésus et les interprétations ultérieures synthétisées dans les saintes Écritures, l’analyse des textes non canoniques est sans doute la meilleure piste de recherche. En effet, ces écrits apocryphes témoignent des affrontements théologiques ayant opposé plusieurs mouvements du christianisme initial.

Donc, ici, il n’est pas question de Jos Blos, derrière son clavier, inventant des complots. Sans détruire ou cacher certains documents, on a pu facilement trouver des façons indirectes pour arriver au même résultat souhaité. Et je ne suis pas un exégète pour démêler tout ça. Je n’ai qu’un point de vue qui diffère totalement de ce qui est admis d’une part, par l’Église, les savants et les exégètes et, d’autre part, de ce qui est contesté par d’autres sommités en la matière.

En page 47 de la revue "Les Énigmes de l'Histoire" : De par les querelles de pouvoir au sein du mouvement chrétien des premiers temps, qui se traduisent par de fortes contradictions au cœur même des différents évangiles, il n’est pas aisé, quoi qu’il en soit, de faire la part de la réalité historique des faits et de leur interprétation mythique. Une chose demeure certaine néanmoins : Marie-Madeleine n’est pas seulement l’une des femmes les plus fascinantes de l’Histoire des hommes, mais très certainement aussi un emblématique chef de file spirituel, comme le démontre un autre texte gnostique, la Pista Sophia…

La seule chef de file spirituelle de cette envergure se retrouve en Égypte : Isis !

Concernant la source secrète de l’auteur du Da Vinci code, Dan Brown, on sait qu’il y a eu une poursuite pour plagiat contre lui par les auteurs de l’essai L’Énigme Sacrée.
Lien : http://christophe.giordani.free.fr/DBlawsuit.htm

Je me suis procuré « L’Énigme sacrée » suite à la prestation d’un chroniqueur de livres (peut-être Claude Latour) à une conférence mensuelle d’ésotérisme-exp. dans les années 90 à Montréal. J’ai beaucoup plus retenu l’historique qui a mené à l’Église catholique qu’autre chose. Et ce n’était pas joli. L’aîné de la famille a égaré mon livre. J’aurais été dû pour le relire et voir ce qu’il en est avec du recul, presque 25 ans plus tard. M’enfin.

Ma conclusion : Dans l’univers biblique tel que défini par les exégètes et les savants, je dois reconnaître que l’auteur Serge Cazelais a tout-à-fait raison. Ceci étant dit, si Dieu s’est fait homme pour vivre la condition humaine, sachant que la sexualité en fait partie intégrante, sachant que l’énergie sexuelle est le principe moteur de notre réalité, il serait donc cohérent et vraisemblable que le Jésus en question ait expérimenté d’une façon ou d’une autre cet aspect principal de la Vie. Sinon, ce serait rejeté sa propre création et le rejet de sa propre divinité. Maintenant, est-ce qu’il avait un rapport privilégié avec Marie-Madeleine, comme le souligne Serge Cazelais dans sa démonstration, il n’y a rien qui le certifie dans les textes qu’il nous soumet, ainsi que dans les articles de la revue « Les Énigmes de l’Histoire No 21 » sur le sujet.

Mais moi, j’ai rejeté cet univers biblique à mon adolescence. Et depuis 2005, je vivote dans celui d’Anton Parks qui correspond mieux à ma pensée qui s’est développée depuis l’âge de 15 ans. Donc, je vois ça d’une toute autre perspective. Et quand je lis les extraits de ces évangiles apocryphes, ça me parle différemment. Je crois que l’univers biblique est en fait un miroir déformé de l’univers égyptien des Osiris, Isis, Horus, de leur entourage dont les « vaches célestes » et Thot, ainsi que de leurs adversaires mésopotamiens. Alors, dans un sens, les écrits bibliques ou apocryphes, tels qu’interprétés et appréhendés par les savants et les exégètes, représentent pour moi une fiction à l’égale de celles dénoncées par l’auteur.

Alors Dan Brown aurait effectivement travesti les textes évangéliques, comme les auteurs de ceux-ci auraient usurpé l’histoire égyptienne pré-dynastique, voire atlantéenne et mésopotamienne.

Cette diversité dans l’approche de ces textes a le mérite d’engager une dynamique qui maintient vivante la réflexion sur le sujet.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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REGARDE CE QUE DONNE LES 2 DOSSIERS COLLÉS EN SEMBLE

par Antithèse12, jeudi 06 avril 2017, 21:46 (il y a 2576 jours) @ panthère58

Panthère58, voir sur la page autant de dossiers m’exaspère…

Ree salut panthère58,

‘’Voici ce que ça donne comme emplacement’’

Le titre de mon message semble sévère, mais ce n’est pas le cas, il est dans le but simple d’un commentaire! Je commence par les fleurs et finir par le pot!

Tout d’abord je vous dois mes s’insère félicitations car, il faut avoir une grande passion et d’énormes jours de recherches, d’étude qui représente un travail de moines afin de compiler tous ces dossiers. Vos dossiers sont bien présentés et facile comme choix. Pour les gens du forum à qui les dossiers intéresses sont une mine d’or et bien compilé comme information.

Mais tous ce gigantisme peut devenir agaçant sur la répétition accrue de ce qui est représenté sur la page du forum. Je donne comme exemple : ‘’Dossier Anton Park de 2015 à avril 2017 représente une liste de 46 dossiers’’, Dossier Les Secrets de la bible # 2 de 2015 à avril 2017 représente 48 dossiers.
Alors ceci prend un grand nombre d’espace sur la page du forum, ce qui devient contraignant quand on veut lire ou répondre à un poste d’une autre personne, obligeant ainsi à descendre ou d’aller sur la page suivante etc. Sur tout après quelques heures ou après une journée ou deux. Ceci oblige en temps, une patience quand pour une personne qui a un temps limite autre. Ceci ne doit pas être un travail, mais une forme de loisir. Quand il faut chercher un sujet qui intéresse sur un poste d’un forumien qui semblait être pas si loin et que par inadvertance ou négligence en rapport au titre, fut oublier

Il se peut que vous trouviez cet exemple abusif, mais dans le cas, il existe quand même un fait. Mais comme j’affirme dès le début, ce travail de moines dois son mérite. Je me demande, s’il ne serait pas possible, faire autrement comme présentation et de pouvoir lire cette richesses d’une autre forme ou emplacement…

En ce qui me concerne, ceci est un point de vue et non, une critique!

‘’ Ceci termine ma présentation définitivement, car je crois que je suis le seul à avoir ce constat’’:-|
A12

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QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE : Conclusion

par panthère58, jeudi 06 avril 2017, 21:56 (il y a 2576 jours) @ panthère58

:-) Questions controversées sur la Bible

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 4


[image]

Éditions NOVALIS, 2016, 246 pages

L’endos du livre : Jésus était-il marié ? Est-il né d’une vierge ? La Bible est-elle misogyne, ou alors homophobe ? Est-ce que science et Écritures saintes s’opposent et se contredisent ? L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ?

De jeunes biblistes qui n’ont pas froid aux yeux répondent à ces questions délicates, et à d’autres encore, avec un grand sens de la nuance. Dans une langue claire, accessible et parfois teintée d’humour, ils nous entraînent dans une aventure qui transforme notre regard sur des textes qui, souvent, veulent nous dire bien autre chose que ce que nous y entendons depuis toujours.

Serge Cazelais est chargé de cours à l’Université Saint-Paul. Historien des religions, il s’intéresse au christianisme ancien.

Francis Daoust est directeur de la SOCABI (Société catholique de la Bible). Ses recherches portent surtout sur les manuscrits de la mer Morte.

Sébastien Doane termine un doctorat à l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs livres chez Novalis.

Anne Létourneau a complété un doctorat à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’interprétation féministe de la Bible hébraïque.

Hervé Tremblay, o.p., enseigne l’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain.


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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LES « QUESTIONS CONTROVERSÉES SUR LA BIBLE »

12. L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ? / Serge Cazelais

En page 197 : Quelle grande question ! Des livres cachés, nous dit-on, confisqués et secrets qui gênent le Vatican…

Il réfute ces allégations. Puis, l’auteur précise l’usage du terme « apocryphe » qui varie selon son usage en anglais ou en français, et la correspondance du terme anglais en français qui est « deutérocanonique ». Et ce qui est considéré comme « apocryphe » en français, est appelé « pseudépigraphe » en anglais. Et cette façon de nommer différemment certains textes aurait contribué à semer une confusion, particulièrement mesurable sur le réseau internet. Il prend de l’espace pour démêler ces trois appellations en donnant quelques exemples dont la littérature sur Henoch. Il situe la littérature dite « intertestamentaire » parmi ces dénominations.

Puis il trace le portrait de ce qui finira par composer le Nouveau Testament en retournant dans la littérature chrétienne ancienne lue par les différentes communautés. Il part donc du IIe siècle avec Irénée, passe par le IIIe siècle avec Origène et remonte jusqu’au IVe siècle pour démontrer que Constantin n’aurait pas été à l’origine de la sélection des 27 livres du Nouveau Testament mais que ça été un processus qui se serait étalé sur quelques siècles. Selon son propos, il semblerait que Constantin n’ait pas eu son mot à dire dans cette sélection finale.

Il conclue son article en rétablissant les faits concernant l’Évangile selon Thomas qui a été très médiatisé et qui a été l’objet du film « Stigmates ».

En page 215 : Le mieux à faire, si on est curieux et si on veut en savoir plus, est de consulter les volumes énumérés ci-dessous, en plus de ceux mentionnés dans les notes de bas de page. Ainsi, la prochaine fois que vous verrez un documentaire ou lirez un roman ou un ouvrage aux prétentions scientifiques affirmant que l’Église a retiré des livres de la Bible et qu’elle les cache, vous saurez à quoi vous en tenir et, surtout, où les trouver.

Je vous réfère à la question précédente (lien précédent) où le sujet a aussi été abordé par Serge Cazelais et à laquelle j’ai soumis quelques sources divergentes. Je ne vais que rajouter ici le récent vidéo de Roger Sabbah qui évoque une Septante grecque qui aurait été modifiée par Ptolémée.

13. Que s’est-il passé autour du tombeau de Jésus ? / Serge Cazelais

Dans son introduction, l’auteur fait un plaidoyer pour expliquer et justifier les différences, les discordances qui se retrouvent dans les divers textes de la Bible et donc, par ricochet, dans les quatre évangiles.

En page 217 : À lire les évangiles canoniques, on dégage quelques constantes, mais également des différences qui font apparaître la difficulté de nous en tenir uniquement à une lecture événementielle, comme s’il s’agissait de reportages.

Ainsi, on reporte sur le lecteur le fardeau de la preuve. Ce n’est pas la Bible en soi qui poserait problème, mais le lecteur qui n’aborderait pas les textes de la bonne façon. Il faudrait y voir avant tout des enseignements à valeur théologique que des reportages journalistiques de faits historiques séquentiels, identifiables, vérifiables.

En page 218 : Certains diront que si un détail, même le moindre, se révélait ne pas s’être vraiment produit dans le passé, la Bible serait alors démasquée et son caractère de livre inspiré réduit à néant !

Anton Parks sait de quoi il en retourne. À cause de certains détails, pas nécessairement démontrés, toute son œuvre, en partie « inspirée » elle aussi, et en partie une compilation de recherches, est réduite à néant par certains.

Concernant la Bible, on ne peut pas l’aborder comme on aborde un livre d’Homère ou de Platon, ou comme on aborde Star Wars, parce qu’elle est la base fondamentale des croyances de plusieurs centaines de millions de personnes qui s’appuient sur elle pour se faire dicter leur conduite personnelle et la conduite géopolitique de leur pays. L’enjeu, la portée, n’est pas le même.

De plus, avec les récentes découvertes archéologiques transmises par Finkelstein et Silberman, dans leur best-seller « La Bible dévoilée », on ne parle pas de menus détails ; on remet en cause rien de moins que les patriarches, l’Exode, la Conquête de Canaan, la monarchie unifiée, et par la bande, YHWH lui-même. Et on n’a aucune référence directe à David sinon un fragment d’une stèle trouvé sur le site de Tel Dan en 1993, au nord d’Israël qui fait référence à la « maison de David » du IXe siècle av. notre ère. Il a été démontré que Juda a connu son véritable essor à la fin du VIIIe siècle.

Toujours dans ce livre, on y explique en long et en larde l’idéologie deutéronomiste, particulièrement sous Josias vers la fin du VIIe siècle, qui instrumentalise ces textes pour ses ambitions nationalistes. C’est grave. On adapte des histoires antérieures au contexte de l’époque. Une véritable usurpation ! Et faire passer Josias pour un « bon roi », tout simplement parce qu’il se serait aligné sur l’idéologie deutéronomiste alors, que dans les faits, il aurait agit plutôt en dictateur. Ce n’est pas rien. À côté de ça, Dan Brown c’est de la p’tite bière. Cette mauvaise blague se poursuit aujourd’hui avec les ambitions sionistes d’Israël qui pourraient faire basculer la planète dans le chaos. Ainsi, en adoptant l’Ancien Testament, la Bible chrétienne le valide. C’est tout dire. « Crime » par association. Alors, que doit-on penser du Nouveau Testament ?

Dans le cas de la présumée résurrection du Jésus, les détails sont importants eu égard à l’envergure de l’événement et de sa portée mondiale. Mais on cherche à nous égarer dans un labyrinthe de technicalités pour minimiser l’impact de ces différences entre les récits des évangiles.

L’auteur précise que ces différences entre les évangiles étaient connues, commentées et acceptées par les Pères de l’Église. Même que pour certains, c’est l’Esprit Saint qui l’aurait voulu ainsi.

En page 219 : On découvre rapidement que, dès les premiers siècles, les auteurs chrétiens qu’on désigne souvent sous le nom de « Pères de l’Église » s’intéressaient beaucoup plus à la vérité théologique du texte biblique et à sa dimension spirituelle qu’à l’insaisissable vérité des faits qui se seraient ou ne se seraient pas déroulés.

Peut-être parce, qu’effectivement, ils ne savaient rien de la vérité des faits et qu’ils étaient dans l’impossibilité de les valider. Si la vérité des faits est aussi insaisissable, ça devrait au contraire nous obliger à être plus critique vis-à-vis des écrits bibliques.

Aucune argumentation, aussi solide soit-elle, ne peut rivaliser avec « l’Esprit Saint » qui fait foi de tout. C’est comme la formule : « C’est la volonté de Dieu ! ». Ça ferme la porte à toute discussion, à toute contestation. Et ce n’est pas parce que cette assertion remonte à presque 2000 ans qu’elle est plus judicieuse pour autant.

Pour d’autres sources, ces discordances reflètent plutôt les conflits idéologiques entre les diverses communautés chrétiennes du début et que certains vont jusqu’à qualifier de « guerre intestine ».

Si on prend l’hypothèse que Jésus est historique et qu’il aurait accompli tout ce qui est rapporté dans les textes, alors pourquoi est-ce que ça suscite autant de conflits, autant de polémiques entre les communautés chrétiennes du temps des Pères de l’Église ? Quand quelque chose d’aussi grandiose ne fait pas l’unanimité dès le départ, il y a là, à mes yeux, matière à réflexion. Il y a des lumières qui devraient s’allumer. On dirait que le schisme entre le culte égyptien d’Aton et d’Amon s’est transposé en terres de Canaan tout au long de l’Antiquité jusqu’au début de l’ère chrétienne.

En pages 218-219 : Nos frères dans la foi qui ont canonisé l’un ou l’autre livre étaient-ils étourdis au point de ne pas s’être rendus compte qu’il y a des différences au sein des quatre évangiles ? Allons donc… Quelle improbable distraction !

Je vais répondre sur le même ton : les Juifs dans la foi qui étaient dans l’attente du messie, étaient-ils étourdis au point de ne pas s’être rendus compte que Jésus était celui attendu ? Allons donc… Quelle improbable distraction !

Pour moi, c’est une preuve circonstancielle que malgré tous les miracles du Christ, ses guérisons, ses exorcismes, ses discours, ses origines davidiques, s’il est passé sous le nez des Juifs, c’est qu’il n’était probablement pas de leur époque, mais bien antérieur.

En page 220 : Ainsi, les récits mettent en scène des personnages qui ont vraiment existé, des lieux aussi, mais on leur fait jouer des rôles, dire des mots qui détonnent, dans des mises en scène qui, si l’on s’intéresse uniquement à une vérité événementielle, sont invraisemblables.

Là, c’est comme une confirmation en bonne et due forme que la Bible serait une fiction. Dan Brown doit rire dans sa barbe. Mais, j’acquiesce. On peut lire la Bible comme on va aller voir au cinéma une fiction qui nous fait réfléchir, qui ouvre notre champ de réflexion. Mais de mon point de vue, les gens se perdent plus qu’ils ne se trouvent dans cette création littéraire qu’est la Bible.

Comme plusieurs civilisations ont des contenus considérés comme mythiques et / ou légendaires très élaborés et structurés, et qu’elles partagent des points communs comme le déluge, il m’apparaît vraisemblable que ces témoignages seraient une mémoire vivante de faits antérieurs et qui se rapportent aux origines de l’humanité. Alors restreindre ces textes à une certaine interprétation théologique, à une dimension spirituelle pour alimenter et légitimer une croyance religieuse, c’est nier que l’humanité a des origines, ce qui me semble le summum de l’absurde. En bout de piste, ce n’est pas leur contenu qui serait invraisemblable, mais la façon de le raconter, de l’exprimer. Et j’ai l’étrange impression que l’on a tendance à confondre cela dans l’appréhension de ces textes.

Mais je vais me répéter. Je crois sincèrement que ces récits parlent d’une vérité événementielle même s’ils apparaissent invraisemblables. Et c’est sous cet angle, cet aspect, que les travaux de chercheurs indépendants m’intéressent. Pour ce qui est de ma spiritualité, je n’ai pas besoin d’une telle Bible pour la développer. À bien des égards, je la trouve factice. Curieux qu’elle ait été imposée, au lieu de s’imposer par elle-même.

En page 221 : C’est simple, mais peut-être trop simple pour certains esprits de notre temps qui veulent imposer à la Bible et aux évangiles des critères de validité qui n’étaient pas ceux de l’Antiquité.

D’accord sur le fond. On doit déterminer avec les critères de l’Antiquité si cette Bible était valide pour cette période. Mais pour le reste, nous ne sommes plus dans l’Antiquité. Je pense donc, au contraire, qu’il est non seulement légitime mais nécessaire de déterminer, avec les critères d’aujourd’hui, si ces écrits sont encore valides pour nous. L’enjeu doit transcender le simple exercice académique.

Cette Bible a encore tellement d’influence aujourd’hui qu’on ne peut se permettre de faire perdurer des falsifications, des usurpations, ou des fabulations si cela s’avère le cas. Donc il s’agit essentiellement de savoir à quoi s’en tenir. Mais peut-être que c’est trop simple pour les esprits savants. Ainsi, la saga Star Wars, par exemple, a été faite pour correspondre aux critères d’aujourd’hui. Ça explique en bonne partie son succès.

Puis, une fois le terrain préparé, l’auteur attaque directement le sujet qui fait l’objet de son article : « Que s’est-il passé autour du tombeau de Jésus ? », en comparant les récits des évangiles canoniques et aussi l’Évangile apocryphe de Pierre.

En page 226, tiré de l’Évangile de Pierre, le bruit dans le ciel, les cieux qui s’ouvrent, les personnages brillants qui descendent : résurrection ou phénomène extraterrestre avec abduction du corps ?

14. A-t-on le temps d’aller à l’épicerie avant la fin des temps ? / Francis Daoust

En page 234 : L’idée d’une fin des temps est un concept foncièrement biblique.

L’auteur fait la distinction entre la « fin des temps » biblique et la « fin du monde » en se référant autant aux récits prophétiques de l’Ancien Testament que du Nouveau. Il fait aussi référence au texte babylonien « Atrahasis » dont la Genèse se serait fortement inspirée. Il définit à quoi correspond les termes « Apocalypse » et « Armageddon ».

On s’est donc passé la « puck » de l’inspiration divine… « Passe moé la puck pis j’vas compter des buts ! »

En page 235 : À titre d’exemple, dans l’Atrahasis, tous les dieux, à l’exception d’Enki, sont furieux de voir des humains survivre au déluge et mettent sur pied de nouveaux stratagèmes comme la maladie, les accidents et la mort, afin de contrôler l’expansion de la population humaine.

Ça ressemble aux Georgia Guidestone… Quand je dis qu’Enlil / Seth / Satan détestait l’humanité et que Sa’am / Enki / Serpent d’Éden / Ptah / Osiris / Horus en était le protecteur… et qu’il aurait payé de sa vie pour nos péchés (la rébellion dans le Jardin biblique, laquelle il aurait planifiée).

Le principal problème avec sa démonstration, c’est que selon « La Bible dévoilée », des Finkelstein et Silberman, en fait, les prophètes prophétiseraient sur des événements passés! Oups !

Conclusion : Ouverture / Sébastien Doane

Une invitation à lire la Bible sur la base des informations partagées par le présent collectif d’auteurs.

Bien, je planifie effectivement d’acheter une Bible, d’ici la fin de l’année, probablement celle de Jérusalem, sauf avis contraire.

Ma conclusion : Je suis satisfait de cet achat. Cette lecture m’a permis d’en apprendre un peu plus sur la grille d’analyse des exégètes et des savants, sur la façon qu’ils appréhendent les textes bibliques. Et cette année, je suis comme dans une année « biblique » dans mon énergie. En début janvier, une connaissance m’a référé à Israël Finkelstein et ça l’a fait boule de neige depuis. Et comme je m’étais promis, et que j’avais aussi promis, de me procurer un éventuel livre où Serge Cazelais s’y serait investi, eh bien, voilà.

Je ne suis pas un exégète ou un savant de ces textes. Ma grille d’analyse en toute chose est la recherche de la cohérence, de la vraisemblance, du gros bon sens, soit les meilleurs atouts pour ne pas être « troublés ».

C’est sûr que la lecture du livre « La Bible dévoilée » des Finkelstein et Silberman est venue raffermir et soutenir mon sens critique face aux écrits bibliques. Je me sers des informations et des sources qui sont à ma portée, qui se retrouvent sur mon chemin depuis plusieurs années, parfois d’une façon imprévisible et / ou inattendue.

Globalement, j’en retiens que les exégètes et les savants sont très critiques et sévères face aux sources qui sont extérieures aux institutions académiques, alors qu’ils ont plein de réserves et d’excuses pour expliquer les lacunes des écrits bibliques. Je prends pour exemple ces quelques points :

1. La recherche des faits, de la vérité doit céder le pas aux messages théologiques, spirituels.

2. L’approche basée sur le « in absentio » où l’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence.

3. Il y a aussi les blancs du texte.

4. Il y a la formule « clé en main » : ça vient du Saint Esprit !

5. Le lecteur est le problème, pas la Bible en soi.

6. Textes inspirés par leur expérience avec le divin ou insufflé par le Saint-Esprit.

Comment savoir si les auteurs ont vraiment été inspirés par des sources divines positives et spirituelles, ou manipulés par des sources divines négatives, voire maléfiques qui les auraient abusés ? Comment peut-on juger que des personnes vivent réellement une expérience avec le divin et qu’elles ne soient pas manipulées ?

7. On souligne les récentes découvertes archéologiques mais on continue d’argumenter sur des bases obsolètes.

8. Les critères pour valider des écrits doivent être intemporels, objectifs, définis et non limités à la période qui leurs correspond. Parce qu’il y a une différence entre comprendre le contexte qui a entouré l’écriture de ces textes, et valider, authentifier leur contenu. Ce que l’archéologie a compris au tournant des années 1970.

Alors voilà pourquoi les Roger Sabbah et les Anton Parks ont du mérite de s’engager dans une voie aussi périlleuse. Ils se mettent la tête sur le billot comme on dit. Tandis que les savants, les exégètes se la jouent facile, sécure.

Personnellement, la seule valeur que je donne aux textes bibliques, c’est qu’ils seraient porteurs d’une mémoire historique sur nos origines comme humanité, et qui reste à être décryptée.

Si la Bible était d’inspiration divine, ou une expérience réelle avec le divin, ou encore insufflée par l’Esprit Saint, ça se reflèterait dans les textes. Mais non, ces textes sont empreints de misogynie, d’homophobie, de violence, de xénophobie, de psychopathie. Pourquoi la Bible réussit malgré tout à conserver une crédibilité virginale ? Voilà le seul miracle que je reconnaisse. Qu’est-ce que ça va prendre pour qu’on la perçoive comme elle est, et non comme on voudrait qu’elle soit ? Plus on s’éloigne de la Bible, plus l’humanisme a tendance à ressortir chez l’Humain.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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Mauro Biglino "Il n'y a pas de création dans la Bible" Intro

par panthère58, mercredi 12 avril 2017, 16:35 (il y a 2570 jours) @ panthère58

:-) IL N’Y A PAS DE CRÉATION DANS LA BIBLE
La Genèse nous raconte une autre Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1 / Intro

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2012 Uno Editori

Macro Éditions, 2016, 300 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

À l’endos du livre : Mauro Biglino, traducteur sans dogme de la Bible telle qu’elle est transcrite dans le Codex de Leningrad, nous livre là, mot après mot, phrase après phrase, ce qui fut réellement décrit par les témoins des événements sur notre planète il y a des milliers d’années. Il est temps que les mots parlent.

La Bible évoque-t-elle vraiment la création du Ciel et de la Terre, ou, dès le premier verset de la Genèse, nous raconte-t-elle une autre histoire ?

La Bible parle-t-elle de génie génétique ?

Pour créer Ève, les Elohim ont-ils pratiqué une intervention chirurgicale ?

A-t-on vraiment pris une côte à Adam ?

Adam et Ève sont-ils vraiment les ancêtres de l’humanité ?

Le kevod et le ruach étaient-ils réellement la « gloire » et « l’esprit », ou s’agissait-il plutôt de moyens technologiques ?

Pourquoi l’or des juifs intéressait-il Yahvé et Moïse ?

Languettes intérieures : La Bible a-t-elle écrit « gloire du Seigneur » pour désigner ce qui se cache dans la « nuée » qui plane au-dessus du désert, visible de tout le peuple de Moïse ? Non, le texte hébreu évoque un « objet lourd volant ».

Les « chérubins » sont-ils bien ces angelots que nous décrit le texte biblique ? À aucun moment. Le texte hébraïque parle à leur propos d’une « arme » capable de brûler celui qui s’approche de « l’Arche », ou, en un autre contexte, de « machines volantes ».

Yahvé a-t-il, « au commencement », « créé » le Ciel et la Terre ? Grammaticalement, syntaxiquement, sémantiquement, non ! Le mot hébreu bara, « fabriquer », ne renvoie à aucune espèce de miracle divin ni à un univers créé à partir de « rien ». Dès lors, « créer » l’homme, au pied de la lettre hébraïque, ressemble fort à une « opération » au sens chirurgical, non pas à un acte divin.

Vous découvrirez comment ce qui est considéré et présenté comme la volonté de Dieu par excellence, la « création à partir de rien », se limite à l’une des nombreuses interventions techniques et résolument matérielles entreprises par ces individus nommés Elohim.
&
Mauro Biglino, chercheur dans le domaine de l’histoire des religions, approfondit depuis près de trente ans l’étude de ce qu’on nomme les « textes sacrés » convaincu que seules la connaissance et l’analyse directe de ce qu’ont écrit les rédacteurs antiques aident à comprendre véritablement la pensée religieuse formulée par l’humanité au cours de son histoire. Par les connaissances linguistiques et philologiques qu’il a acquises grâce à l’étude de l’hébreu massorétique, ainsi que sa maîtrise des langues grecques et latine, il est devenu le traducteur officiel des Edizioni San Paolo, qui ont publié 17 livres de l’Ancien Testament traduits par ses soins à partir de la Biblia Hebraica Stuttgartensia, version imprimée du Codex de Leningrad. Après plusieurs années de collaboration avec cette maison d’édition, il a décidé de proposer une version littérale et philologique de l’Ancien Testament, dans le but de se rapprocher le plus possible du message d’origine de ceux qui l’ont compilé.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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INTRODUCTION

L’auteur parle de l’usage abusif des possibilités interprétatives de l’allégorie, de la métaphore ou du mythe face à l’inexplicable, et souvent utilisé pour faire contrepoids aux parties du texte qui sont en opposition avec la doctrine.

Ça reprend ce que j’ai relevé dans ma critique sur le livre « Questions controversées sur la Bible », en pages 217, 219 et 220, http://www.orandia.com/forum/index.php?id=146196 où on justifie cette approche parce que la vérité événementielle serait souvent trop « insaisissable » ou pour des faits perçus comme « invraisemblables ».

À ce titre, il donne l’intéressant exemple du terme pluriel « Elohim » traduit au singulier. Sauf dans le Psaume 82, où « Elohim » devient « juges » tout en conservant son pluriel. Il relève aussi l’emploi herméneutique du mystère, capable de faire tout accepter sans rien expliquer.

En page 16 : Les Elohim bibliques ne sont pas un « Dieu » unique, comme le soutient la théologie depuis deux mille ans, mais une pluralité d’individus en chair et en os. Une multiplicité que l’Ancien Testament met en évidence clairement et sans équivoque.

En pages 11-12 : Le terme [Elohim] contient la désinence hébraïque du pluriel mais, au fil des chapitres, il est souvent combiné à un article et/ou un verbe au singulier. C’est ainsi que procède la Bible, et j’en ai suivi le modèle, de façon à attribuer l’action à « celui », parmi les Elohim, qui a conclu le pacte d’Alliance avec Moïse et le peuple rassemblé par ses soins.

Son approche des textes consisterait à susciter une compréhension davantage linéaire, simple, littérale, concrète et cohérente. Il partage ses découvertes, et non une vérité absolue. Pour ce faire, il explique comment il présente sa démonstration dans le livre tout en gardant toujours ouverte la discussion comme le voudrait le Talmud « la Torah n’est pas dans les cieux ».

En page 8 : Précisons donc pour les chercheurs universitaires que mon texte ne prend pas en compte l’hypothèse que telle expression doive être considérée comme une « proposition relative paronomastique » ou une « proposition avec un antécédent nominal » ou encore une « proposition avec un sens corrélatif »…

Je ne suis pas non plus soucié d’établir la priorité ou non de la valeur sémantique par rapport à l’aspect grammatico-syntaxique, à laquelle s’intéresse souvent l’exégèse traditionnelle. J’ai surtout cherché à lire le texte armé de la conviction que ceux qui l’ont écrit ne se posaient pas de questions de ce genre.

En page 9 : Il s’agit bien évidemment d’un choix personnel et donc discutable, mais il est délibéré et déclaré afin de clarifier pour le lecteur une caractéristique de ce travail qui tend à privilégier la vision synoptique [qui permet de voir un ensemble d’un seul coup d’œil, qui donne une vue générale], au contraire de la « chirurgie philologique » [étude de ses différents manuscrits, de leur transmission, des variantes] qui se consacre à une analyse spécifique. Dans ce but, il est loisible de regrouper certains passages bibliques à titre d’exemple dans un même chapitre afin de mettre en lumière les correspondances de contenu et d’identifier les passages susceptibles de se confirmer mutuellement. Le tout dans un cadre qui se construit lentement au fil des recherches.

CHAPITRE 1 : De quoi parlons-nous ?

L’auteur parle des différentes clés de lecture [PaRDeS] pour interpréter la Bible : théologiques, allégoriques, métaphoriques, théosophiques, anthroposophiques, ésotérico-initiatiques, psychanalytiques.

En page 14 : Conservons donc l’hypothèse que le premier, littéral, possède une valeur jusque-là méconnue, pour ne pas dire souvent délibérément niée et omise, à cause de son caractère inacceptable pour une majorité de lecteurs fidèles à la pensée traditionnelle.

Pour légitimer son hypothèse, il cite, entre autre, le Dr. Jeffrey H. Tigay, professeur de langue et littérature hébraïques et sémitiques à l’université de Pennsylvanie, à Philadelphie, « la Torah ne se veut pas métaphorique ».

En page 15 : On comprendra donc comment la pensée théologique a agi dès le premier verset de la Genèse dans son intention de transformer un recueil de chroniques en un livre de spiritualité religieuse.

L’auteur considère que la Bible contiendrait des informations sur nos origines, sur des technologies. Il définit les Elohim selon différentes cultures, civilisations, et leurs interactions avec l’humanité, humanité qu’ils auraient manipulée génétiquement.

CHAPITRE 2 : L’El nommé Yahvé et le moyen de transport

L’accent est mis sur les moyens de transport des Elohim à partir principalement des expressions suivantes qu’il explicite : [kavod], [ruach] et [rechev, merkavah], et qu’il relie à des extraits bibliques.

1. [kavod]

Dans son livre, il procède ainsi : il met le terme qui vocalise la racine hébraÏque : par exemple, la racine consonantique כבוד se vocalise [kavod] (poids, masse, force), dont l’adjectif est [kaved]. Il y associe les différentes significations. Ce terme a été traduit par « doxa » dans la Septante grecque, qui signifie « gloire » dans les langues modernes.

En page 22 : La traduction de ce vocable a toujours été conditionnée par la vision traditionnelle de la divinité, qui ne correspond cependant pas à la représentation des Elohim présente dans l’Ancien Testament : ils étaient en effet tout sauf des êtres spirituels. L’élaboration théologique fantaisiste a dénaturé la signification du terme jusqu’à en faire la représentation de l’immanence ou d’une forme particulière de manifestation du « Dieu » : cette variation de sens provient exclusivement de la nécessité ressentie par les théologiens de trouver une manière de concilier le terme [kavod] avec l’idée de Dieu qu’ils ont artificiellement construite.

Toujours dans cet exemple de [kavod], il explique comment non seulement les théologiens chrétiens mais aussi les massorètes de la tradition hébraïque auraient eu cette tendance à tout spiritualiser.

En page 23 : Ce qui était lourd est donc devenu glorieux à travers un parcours conditionné par des formes de pensées qui ne correspondent probablement pas aux intentions réelles des auteurs bibliques.

Dans la suite des choses, l’auteur relie le terme [kavod] à son équivalent [kabod] dans le suméro-akkadien avec la référence au chercheur (Alessandro Demontis), qui provient de l’hébreu biblique [kabad]. Puis il remonte au terme akkadien « KABATU » qui mène au « DUGUD » sumérien avec son signe cunéiforme.

En page 27 : Si l’on remonte au terme originel sumérien, d’où provient l’akkadien et dont découle à son tour l’hébreu, nous voilà confrontés à trois définitions du terme qui mettent en avant une notion de poids, non de gloire et, dans l’unique cas où cette idée de poids est vue par elle-même comme une extension (dans le cas de Prince), cette extension ne provient pas d’une idée de « grandeur ou importance » mais de quelque chose qui « pèse » sur le jour.

Il termine sur [kavod] avec les racines hébraïques, les vocalisations et les significations que l’on retrouvent dans le « Dictionnaire d’hébreu et d’araméen biblique » de la Société biblique britannique. Il identifie verbe(s) et substantif(s).

Après, il enchaîne avec les vocables : [ruach] (vent, souffle, respiration), qui aurait pris le sens « d’esprit » dans la pensée théologico-spiritualiste. Et il procède de la même façon que pour [kavod]. Mais pour lui, c’est le contexte qui prime, qui confirme les différentes significations de l’expression.

Dans le cas de [ruach], il remonte au pictogramme du son « TUA » de la culture suméro-akkadienne et qui s’apparenterait à un phénomène ovni, en se référant au R.I.V. (Res Inexplicata Volans) du Lexicon recentis latinitatis, publié par la Libreria Editrice Vaticana, dans lequel le Vatican y aurait inséré des termes qui renvoient au milieu spatial. Comme les langues antiques sont difficiles à cerner, et qu’elles impliquent une certaine marge d’erreur dans l’interprétation, il préfère donc procéder par hypothèses. De même avec les écrits bibliques. Hypothèses qui dynamisent l’étude de ces textes et les font avancer, progresser vers une vérité probable, ce que je dénomme le « vraisemblable ».

Suit les expressions : [rechev, merkavah] qui se rapprochent de char comme moyen de transport et dont la racine serait [rachav] (l’acte de monter à cheval).

En page 31 : Le char de guerre traditionnel est le plus souvent identifié par la racine [rechev].

Il montre des exemples de la « gloire » [kavod] de Yahvé dans la Bible, qu’il détaille, et qui soulèvent beaucoup de questions et des incohérences si on s’en tient aux significations de la doctrine et de la théologie. Alors que le contexte, lui, est des plus explicite.

. Exode 33:7 et suiv.
. Exode 19:18 et suiv.
. Exode 24:15-17
. Exode 40:36-38
. Nombres 9:15-23
. Nombres 16:19 et suiv.
. Nombres 17:7
. Deuxième livre des Chroniques 7:1 et suiv.
. Ézéchiel

2. [ruach]

Il fait de même avec l’expression [ruach] (selon le contexte, tantôt signifiant « ovni », tantôt signifiant « souffle vital »). Il procède de la même façon avec des extraits bibliques. De même, le terme « chérubin » renverrait à un aspect mécanique.

. Livre de la Genèse
. Premier et deuxième Livre des Rois
. Deuxième Livre de Samuel

En pages 44-45, il fait une digression intéressante sur le concept du « sacré » dont le sens original a changé après avoir fait l’objet d’un traitement théologique et/ou spiritualiste. On parle de « matérialisme sacré ». Je fais le lien avec les « hyliques », la gnose, les « Archontes », du VOR170401.

3. Finalement, il répète le même exercice avec les termes : [rechev, merkavah]

. Zacharie

En page 83 : Nous ne devons pas oublier que Zacharie appartenait probablement au premier groupe de rapatriés après l’exil à Babylone : il exerça son activité de prophète de la deuxième à la quatrième année du règne de Darius 1er…

En page 77 נָבִיא (nabi) se prononce [navi] : prophète : Le prophète est donc celui qui parle dans le but de divulguer la parole et les volontés de son commanditaire.

En page 84 : Compte tenu de l’ensemble des éléments mis en évidence , je suis en mesure de déclarer aujourd’hui que les caractéristiques définies par les quatre termes propre à cet objet [kavod, ruach, rechev, merkavah], nous renvoient à un transport aéromobile, ou du moins aux véhicules spatiaux que nous connaissons bien : il s’agit d’un objet lourd qui se déplace dans les airs et crée du vent, et transporte hommes et marchandises.

Ici survient une problématique dans sa démonstration : l’archéologie moderne, récente, remet complètement en question l’histoire des patriarches, l’Exode, la Conquête de Canaan, la monarchie unifiée sous David et Salomon. Les archéologues Finkelstein et Silberman indiquent toutefois qu’il est fortement probable que ces textes écrits par les deutéronomistes sous Josias, rapportent des faits d’un lointain passé, adaptés au goût du jour pour les besoins nationalistes du royaume de Juda de la fin du VIIe siècle av. notre ère, et sans compter les modifications apportées les siècles suivants. De même le chercheur indépendant Roger Sabbah a développé sa propre théorie sur l’Exode. Alors analyser des textes qui reprennent une tradition orale, qui ont été adaptés, corrigés, ça devient délicat. Sinon, sa démonstration, sur le fond, est intéressante, intelligente, « vraisemblable ».

L’approche et les explications de Mauro Biglino nous permet de mieux comprendre les différentes façons d’appréhender les récits bibliques et les divergences qu’elles provoquent. À chaque fois qu’on s’intéresse à une lecture de la Bible basée sur des hypothèses ou des théories plus pragmatiques, on diminue le risque de se faire manipuler par des interprétations théologico-spiritualistes qui ne reposent que sur la croyance propre.

En pages 58-59 : Permettez-moi cette digression sur un texte qui fait montre souvent de différences importantes : il s’agit de la version grecque de la Bible, la Septante. […] Les auteurs alexandrins disposaient d’autres sources et, dans leur version, le verset semble plus développé…

Ça vient corroborer les dires de Roger Sabbah sur la Septante grecque. Par contre, Biglino ne peut expliquer ces « sources » mais s’en sert pour sa démonstration. Et ça semble bien s’y insérer.

Pourquoi quand je lis Biglino j’ai l’étrange sensation qu’on fait honneur à mon intelligence alors que dans les interprétations allégoriques, métaphoriques, ont fait appel à ma naïveté, ma crédulité ? Ça dit tout !

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

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Mauro Biglino à l'épreuve de deux lexiques. Un exemple

par Serge C, mercredi 12 avril 2017, 20:24 (il y a 2570 jours) @ panthère58

Depuis un bon bout de temps, j'avais décidé que je n'interviendrais plus dans les discussions sur le forum. Mais je me dis que cette fois-ci, il fallait que je te montre quelque chose. Avec l'énergie que tu mets dans tes recherches (une chose que j'admire, au risque de te surprendre, même si ça me fait un pincement au coeur que tu ne t'intéresses pas aux sources directes et aux langues - mais ça, tu as tout à fait le droit, je ne te blâme pas du tout), je me dis malgré tout que tu devrais avoir à ta disposition des outils qui te permettraient de discerner et de faire la part des choses. Je suis conscient que les approches méthodologiques, ça peut être subjectif, mais les données brutes, non filtrées, elles sont les mêmes pour tous et toutes.

Tu reproduis des extraits de Mauro Biglino au sujet de la racine sémitique kbd [kavod].
N.B. : Dans de nombreuses langues, le “b” et le “v” sont notés par une même consonne, tout comme le “d” et le “t”, par exemple ou le “l” et le “r” - mais passons sur ces détails linguistiques qui peuvent paraître compliqués.

Selon Biglino donc, la signification de kbd se résumerait à une idée de poids et ne proviendrait «pas d’une idée de « grandeur ou importance » mais de quelque chose qui « pèse » sur le jour.». Il s'appuierait notamment sur un “chercheur” (as-tu vérifié qui il était? De mon point de vu, ça semble être un autre de ces nombreux autoproclammés... Je ne peux croire que Mauro Biglino - avec la carte de visite qu'on lui attribue chez les conspirationistes - ne puisse s'appuyer sur une autorité un brin plus sérieuse...) du nom d'Alessandro Demontis, notamment en référence avec le suméro-akkadien.

Tu conclues (et c'est très bien que ce soit ainsi) avec une remarque à l'effet que lire cet auteur, tu as «l’étrange sensation qu’on fait honneur à [t]on intelligence».

Tu peux certainement ne pas adhérer à mon approche méthodologique que tu qualifies de naïve (qui s'inspire pourtant des données méthodologiques antiques - une chose qui est parfaitement documentable) et tu as le droit de ne pas aimer les conclusions que je tire des textes anciens, c'est ton droit, ton privilège. Mais je peux te dire une chose : Jamais je n'oserais te mener en bateau comme le fait Mauro Biglino, et surtout jamais je n'oserais mentir comme il le fait à ses lecteurs! On le dit avec raison, a beau mentir qui vient de loin et qui sait très bien que la majorité de son public cible n'apprendra jamais à lire les langues orientales anciennes! Je dis qu'il ment, mais peut-être est-il tout simplement en dehors de son champs de compétence?

Au risque de te surprendre, j'ai du respect pour toi et surtout pour ton intelligence. J'ai quand même de sérieuses réserves quant aux sentiments réels qui animent tes auteurs favoris... ;-) Mais ça, c'est une toute autre affaire qui te regarde. Je ne prendrai pas chacun des points que tu soulèves, ce serait long et probablement peu utile - j'en aurais beaucoup quand même à expliquer sur les racines sumériennes, les racines sémitiques, la Septante, l'archéologie, le sens de “Elohim” (avec ou sans article, sa syntaxe), etc... Limitons-nous à un exemple simple et précis.

Au sujet donc de kbd, voici deux d'ouvrages de références extrêmement sérieux qu'on ne peut soupçonner d'avoir été manipulés par le Vatican!

Et je précise une chose (en caractère gras - et je le précise pour éviter que tu interprètes ce message comme un “défi” ou une rebufade, ou une moquerie envers toi. : Je mets ces données objectives afin de faire avancer la discussion et la réflexion. Si toi tu n'en profites pas, quelqu'un d'autre aura peut-être le goût de se lancer dans une recherche à même les sources et ne plus dépendre des vedettes conspirationistes.

Premier extrait tiré du Dictionary of the Ugaritic language in the alphabetic tradition, publié sous la direction de Gregorio del Olmo Lete et Joaquín Sanmartín (de l'Université de Barcelone), édité chez Brill (ça se trouve sur internet, mais ça prend un peu de directives afin de s'y retrouver, à cause de la nature des langues sémitiques qui ne notent pas les consonnes).

[image]

Second extrait qui vient du Pennsylvania Sumerian Dictionary en ligne. On note la référence en bas de l'image :

Akk. (pour akkadien) et le sens du mot : heavy (lourd) et important. On note aussi le champs sémantique du mot sumérien qui est double : «être lourd» d'une part et «être important» en second lieu.

[image]


Ma seule remarque se limite à ceci : Les deux ouvrages de référence disent exactement l'inverse de ce que Biglino affirme! S'il y a une idée de poids exprimée par cette racine sémitique et son équivalent sumérien, l'idée d'importance est définitivement une composante essentielle du champs sémantique autant du mot sumérien que de la racine sémitique attestée en akkadien qui s'est maintenue en ougaritique (voir la première image).
C'est gênant pour l'expert qu'est Mauro Biglino. Les grands perdants dans cette affaire, c'est le public honnête qui cherche et qui veut trouver un sens.


N.B. J'ai ma petite idée où Biglino a pris ses infos. Il a sans doute pris ça ici. Or, ce site web bien connu des étudiants débutants ne nous donne pas un dictionnaire scientifique, mais il s'agit plutôt d'un truc de type «projet en cours» (les anglos disent work in progress) sous la responsabilité de l'Association Assyrophile de France, où chacun peut ajouter et modifier à son gré s'il est membre. Si on clique par exemple sur le bouton «show history», on voit les noms de ceux qui ont touché à l'entrée sur ce mot et la note en rouge : This article has not been validated. Ce petit lexique en ligne est pour un usage privé, genre pour les étudiants qui traduisent des exercices ou pour des chercheurs amateur amoureux des civilisations orientales qui cherchent à s'initier (le nom le dit : assyrophile). Or, les données de ce site web doivent toujours être validées sur un outils de travail plus documenté.

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Mauro Biglino à l'épreuve de deux lexiques. Un exemple

par panthère58, jeudi 13 avril 2017, 00:35 (il y a 2570 jours) @ Serge C

Depuis un bon bout de temps, j'avais décidé que je n'interviendrais plus dans les discussions sur le forum. Mais je me dis que cette fois-ci, il fallait que je te montre quelque chose. Avec l'énergie que tu mets dans tes recherches (une chose que j'admire, au risque de te surprendre, même si ça me fait un pincement au coeur que tu ne t'intéresses pas aux sources directes et aux langues - mais ça, tu as tout à fait le droit, je ne te blâme pas du tout), je me dis malgré tout que tu devrais avoir à ta disposition des outils qui te permettraient de discerner et de faire la part des choses. Je suis conscient que les approches méthodologiques, ça peut être subjectif, mais les données brutes, non filtrées, elles sont les mêmes pour tous et toutes.

:-) C’est plus un partage que je fais discrètement dans un dossier, le temps que le lien du billet disparaisse du « top ten » à droite du forum. Et ce n’est pas un partage qui fait consensus puisqu’à prime à bord, c’est rare qu’il y ait plus d’une cinquantaine de visites. Si avec le temps, le nombre de visites augmente, c’est dû je crois à des gens qui font des recherchent sur le net et qui tombent sur ce lien. Donc, tu n’interviens pas dans une discussion comme tel. Tu donne ton point de vue. Et c’est OK. Et ça te donne aussi une certaine visibilité avec le temps. À toi de t’en servir à bon escient dans tes rétroactions. Parce que ça devient en quelque sorte comme ta « carte de visite » que tu laisses aux gens qui ne te connaisses pas.

Tu reproduis des extraits de Mauro Biglino au sujet de la racine sémitique kbd [kavod].
N.B. : Dans de nombreuses langues, le “b” et le “v” sont notés par une même consonne, tout comme le “d” et le “t”, par exemple ou le “l” et le “r” - mais passons sur ces détails linguistiques qui peuvent paraître compliqués.

Selon Biglino donc, la signification de kbd se résumerait à une idée de poids et ne proviendrait «pas d’une idée de « grandeur ou importance » mais de quelque chose qui « pèse » sur le jour.». Il s'appuierait notamment sur un “chercheur” (as-tu vérifié qui il était? De mon point de vu, ça semble être un autre de ces nombreux autoproclammés... Je ne peux croire que Mauro Biglino - avec la carte de visite qu'on lui attribue chez les conspirationistes - ne puisse s'appuyer sur une autorité un brin plus sérieuse...) du nom d'Alessandro Demontis, notamment en référence avec le suméro-akkadien.

Tu conclues (et c'est très bien que ce soit ainsi) avec une remarque à l'effet que lire cet auteur, tu as «l’étrange sensation qu’on fait honneur à [t]on intelligence».

Tu peux certainement ne pas adhérer à mon approche méthodologique que tu qualifies de naïve (qui s'inspire pourtant des données méthodologiques antiques - une chose qui est parfaitement documentable) et tu as le droit de ne pas aimer les conclusions que je tire des textes anciens, c'est ton droit, ton privilège. Mais je peux te dire une chose : Jamais je n'oserais te mener en bateau comme le fait Mauro Biglino, et surtout jamais je n'oserais mentir comme il le fait à ses lecteurs! On le dit avec raison, a beau mentir qui vient de loin et qui sait très bien que la majorité de son public cible n'apprendra jamais à lire les langues orientales anciennes! Je dis qu'il ment, mais peut-être est-il tout simplement en dehors de son champs de compétence?

Mauro Biglino a fait l’objet de billets sur le forum. Il a piqué ma curiosité. Je ne fais que partager mes impressions et de résumer le mieux possible son contenu pour que les gens s’y intéressent ou pas, se fassent leur propre idée ou en aient un certain aperçu. N’oublions pas, qu’on est sur un forum dont les assises reposent sur le phénomène ovni, pan, et extra/intra/ultraterrestre. Et Biglino, dans ce livre, présente une hypothèse que la Bible parlerait non pas de la « gloire » de Dieu au sens figuré, bien qu’il est logique et cohérent qu’il est une sorte d’ascendance sur les humains que l’on puisse décrire effectivement de la sorte, mais comme la description d’un ovni. D'ailleurs, j'aimerais bien avoir le point de vue de Yann Vadnais sur la question.

Maintenant, Demontis n’est qu’une de ses références. Maintenant, pour moi il ne s’agit pas de savoir s’il est une « autorité » mais si le contenu de cette référence tient la route. Ce que j’ai mis plus bas. De même pour l’Association assyrophile de France et de la façon dont tu la qualifies.

Le monde des interprétations est tellement relatif ; ça veut tout dire et ne rien dire en même temps. C’est quoi faire l’expérience du divin, ou être inspiré du divin ? Qui a écrit les textes bibliques ? Quelles étaient leurs motivations ? À quelles sources se sont-ils abreuvés ? Quels étaient leurs intérêts ? La perception de Yahvé est-elle objective ou subjective ? Est-ce que ces écrits sont des témoignages qui sont rapportés fidèlement, avec les bons mots, ou bien qu’ils sont sujets à interprétations, ce qui impliquent des polémiques ? J’ai lu tes quatre liens sur les hérétiques (gnose/Sophie, Marcion, Arius et Nestorius). On est au commencement de la chrétienté et on ne s’entend pas, loin s’en faut. Ça parle toutes ces discordes. De plus, je ne pense pas que ces auteurs soient contemporains à ce qu’ils ont écrit dans la Bible hébraïque.

Dans ce cas-ci, l’auteur ne nie pas la définition théologique, doctrinale et/ou traditionnelle convenue ; il nous amène sur une autre piste. Et il parle d’hypothèse. La piste que ces écrits seraient beaucoup plus qu’il n’y paraît. Qu’ils recèlent des informations sur nos origines et sur des entités qui auraient côtoyé les humains dans la période de l’Antiquité mais qui, pour moi, seraient bien antérieures à cette période. Et ça, ça me stimule intellectuellement. Alors que les interprétations qui se limitent à des métaphores, des allégories, des messages spirituels, surtout sur des textes à caractères religieux, ça touche aux croyances religieuses qui sont d’un autre domaine. Je n’ai pas dit que ton travail, ou celui de tes pairs, était « naïf ». J’ai dit que ça nous interpelle à un autre niveau. Alors, oui, il aborde les différentes significations, mais il les met à l’épreuve du contexte des écrits bibliques. C’est la partie intéressante de sa démonstration. Et comme je crois personnellement qu’effectivement ces textes ont plus une valeur historique que religieuse, son point de vue m’intéresse grandement.

Au risque de te surprendre, j'ai du respect pour toi et surtout pour ton intelligence. J'ai quand même de sérieuses réserves quant aux sentiments réels qui animent tes auteurs favoris... ;-) Mais ça, c'est une toute autre affaire qui te regarde. Je ne prendrai pas chacun des points que tu soulèves, ce serait long et probablement peu utile - j'en aurais beaucoup quand même à expliquer sur les racines sumériennes, les racines sémitiques, la Septante, l'archéologie, le sens de “Elohim” (avec ou sans article, sa syntaxe), etc... Limitons-nous à un exemple simple et précis.

Au sujet donc de kbd, voici deux d'ouvrages de références extrêmement sérieux qu'on ne peut soupçonner d'avoir été manipulés par le Vatican!

Et je précise une chose (en caractère gras - et je le précise pour éviter que tu interprètes ce message comme un “défi” ou une rebufade, ou une moquerie envers toi. : Je mets ces données objectives afin de faire avancer la discussion et la réflexion. Si toi tu n'en profites pas, quelqu'un d'autre aura peut-être le goût de se lancer dans une recherche à même les sources et ne plus dépendre des vedettes conspirationistes.

Premier extrait tiré du Dictionary of the Ugaritic language in the alphabetic tradition, publié sous la direction de Gregorio del Olmo Lete et Joaquín Sanmartín (de l'Université de Barcelone), édité chez Brill (ça se trouve sur internet, mais ça prend un peu de directives afin de s'y retrouver, à cause de la nature des langues sémitiques qui ne notent pas les consonnes).

[image]

Second extrait qui vient du Pennsylvania Sumerian Dictionary en ligne. On note la référence en bas de l'image :

Akk. (pour akkadien) et le sens du mot : heavy (lourd) et important. On note aussi le champs sémantique du mot sumérien qui est double : «être lourd» d'une part et «être important» en second lieu.

[image]


Ma seule remarque se limite à ceci : Les deux ouvrages de référence disent exactement l'inverse de ce que Biglino affirme! S'il y a une idée de poids exprimée par cette racine sémitique et son équivalent sumérien, l'idée d'importance est définitivement une composante essentielle du champs sémantique autant du mot sumérien que de la racine sémitique attestée en akkadien qui s'est maintenue en ougaritique (voir la première image).
C'est gênant pour l'expert qu'est Mauro Biglino. Les grands perdants dans cette affaire, c'est le public honnête qui cherche et qui veut trouver un sens.


N.B. J'ai ma petite idée où Biglino a pris ses infos. Il a sans doute pris ça ici. Or, ce site web bien connu des étudiants débutants ne nous donne pas un dictionnaire scientifique, mais il s'agit plutôt d'un truc de type «projet en cours» (les anglos disent work in progress) sous la responsabilité de l'Association Assyrophile de France, où chacun peut ajouter et modifier à son gré s'il est membre. Si on clique par exemple sur le bouton «show history», on voit les noms de ceux qui ont touché à l'entrée sur ce mot et la note en rouge : This article has not been validated. Ce petit lexique en ligne est pour un usage privé, genre pour les étudiants qui traduisent des exercices ou pour des chercheurs amateur amoureux des civilisations orientales qui cherchent à s'initier (le nom le dit : assyrophile). Or, les données de ce site web doivent toujours être validées sur un outils de travail plus documenté.

Ses références :

Le [kavod] suméro-akkadien : Synthèse de recherches d’Alessandro Demontis qui se réfère à la définition de [kabod, kebod] identifiée sous 3518a/3519 dans le dictionnaire hébreu Strong

En page 24 : Le concept veut donc que si une personne ou une chose est honorable, elle a du poids sur les autres et est donc « lourde ». Mais est-ce vraiment le cas ? On pourrait au contraire regarder dans une direction totalement différente : parce que les événements bibliques se sont déroulés de nombreux siècles avant la codification de la langue hébraïque, ces termes hébreux utilisés dans la Torah sont des transpositions de termes plus anciens. Dans les lexiques de langues akkadiennes, on trouve des références au terme « KABATU ». Le dictionnaire akkadien officiel de l’Association assyrophile de France donne ces éléments :

. akkadien : (variante KABADU)
. proto-sémitique : KABAD
. hébreu : KABAD

Représenté d’ailleurs avec les mêmes caractères hébreux, que je reporte ici à titre de comparaison :

Une partie de l’info du lien « ici » soit :
http://www.assyrianlanguages.org/akkadian/dosearch.php?searchkey=859&language=id apparaît effectivement mais c’est incomplet. Maintenant, il indique la référence au dictionnaire officiel de l’Association assyrophile de France. Y a-t-il une différence d’avec la description que tu en fais ? Et surtout, nonobstant le fait que ça serait des étudiants ou un « work in progress », quelle en est la valeur ? Parce que c’est toujours ça qui importe. Je poursuis l’extrait :

En page 25 : Mais que signifie KABATU en akkadien ? La liste des sens est étonnamment identique à celle du [kabod]/[kabad] hébreu :

KABATU : devenir lourd ; devenir difficile, pénible, douloureux ; devenir important, honoré, prépondérant, compenser, être plus lourd – alourdir ; honorer, montrer du respect ; aggraver, exagérer ; éteindre (un feu) – être honoré – honorer, flatter – donner de l’importance à qqch. ; rendre massif (une sculpture).

Ce qui frappe le plus est que la référence au poids est largement utilisée dans la définition de ce terme, ce qui indiquerait que c’est l’utilisation au sens de « glorieux, honorable » qui devient une extension de « devenir lourd », et non le contraire, comme semble en revanche l’indiquer la langue hébraïque.

Il est extrêmement important de le comprendre, car c’est une énième preuve d’un autre concept essentiel pour l’analyse des textes du passé : à mesure qu’on avance dans le temps et les dérivations d’une langue à l’autre, les significations perdent leur aspect matériel pour s’étendre et se généraliser. Donc, plus le temps passe, plus l’on trouve de significations « élargies » à un terme, nées d’applications et interprétations de sa signification d’origine plus spécifique. Si tel est le cas, il doit exister un terme qui a précédé l’akkadien, qui servait de source, et dont le sens doit se montrer encore moins figuré.

Eh bien, les dictionnaires akkadiens rapportent que « KABATU » était l’akkadien pour le mot sumérien « DUGUD ». Voici l’écriture cunéiforme d’origine de ce mot :

Le signe cunéiforme est identique au lien « ici » :
http://www.assyrianlanguages.org/akkadian/dosearch.php?searchkey=859&language=id

DUGUD :

1. Sumerian Lexicon de John Halloran (édition 2003)
2. Sumerian Glosseary, Daniel Foxvog (édition 2009)
3. Sumérologue John D Prince

En page 27 : Si l’on remonte au terme originel sumérien, d’où provient l’akkadien et dont découle à son tour l’hébreu, nous voilà confrontés à trois définitions du terme qui mettent en avant une notion de poids, non de gloire et, dans l’unique cas où cette idée de poids est vue par elle-même comme une extension (dans le cas de Prince), cette extension ne provient pas d’une idée de « grandeur ou importance » mais de quelque chose qui « pèse » sur le jour.

D’une façon théorique, on peut parler de la grandeur et de l’ascendant d’un Yahvé, par exemple, sur la base de la sémantique. Mais qu’en est-il en pratique ? Ceux qui le décrivent, ils le font à partir de ce qu’ils sont intrinsèquement, et de ce que Yahvé représente pour eux. Alors c’est relatif. Je ne pense pas que les Cananéens perçoivent de la même façon cette grandeur, cette « gloire » qui est subjective. Puisque que Yahvé octroie le droit aux Israélites de les massacrer dans ce que la Bible hébraïque dénomme la Conquête de Canaan. Alors la grandeur, l’importance, la gloire de l’un, n’est pas nécessairement celle de l’autre. Tout dépend du point de vue et de qui laisse des écrits. Il y a des Québécois qui ont en haute estime P.E. Trudeau, et d’autres qui n’ont pas eu une bonne expérience avec lui, qui l’ont en aversion totale. Il en est de même pour Yahvé. Mais après la lecture de « La Bible dévoilée » : est-ce vraiment Yahvé qui parle dans la Bible hébraïque ou les deutéronomistes qui lui mettent des mots dans la bouche ?

Biglino ne nie pas cette interprétation de la signification convenue de la « gloire » de Yahvé dans un sens spirituel par la théologie. Il part d’une hypothèse qui voit autre chose de plus pragmatique, de plus concret. J’avais cette pensée avant de lire les Parks, Biglino, Finkelstein & Silberman, Sabbah et autres. Une chose est certaine : on a des origines et, pour moi, c’est de cela que les diverses cultures nous témoignent à travers divers écrits, ou diverses écritures, diverses traditions, divers mythes, diverses légendes.

Ma plus grande réserve vient de "La Bible dévoilée" : je pense que les écrits bibliques ne sont pas du tout contemporains aux événements décrits des extraits choisis par Biglino ; que ces événements se seraient bel et bien passés mais issus d'une tradition orale multi-millénaires. Mais jusqu'à présent, dans ma lecture de son livre, il n'a pas encore émis de réserves sur leur authenticité et leur véracité, se contentant d'une analyse du texte pour sa démonstration.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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Mauro Biglino "Il n'y a pas de Création dans la Bible" Concl

par panthère58, dimanche 07 mai 2017, 22:23 (il y a 2545 jours) @ panthère58

:-) IL N’Y A PAS DE CRÉATION DANS LA BIBLE
La Genèse nous raconte une autre Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 2

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2012 Uno Editori

Macro Éditions, 2016, 300 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 3 : Le [ruach, kavod] et les [keruvim] d’Ézéchiel

En page 90 : Il faut préciser que ces textes ont été rédigés après que tous ces événements s’étaient déroulés : il s’agit donc des classiques prophéties dites post eventum, comme d’ailleurs le sont toutes les prophéties bibliques en notre possession.

Il identifie qui est le prophète Ézéchiel et les nouveaux rapports avec Yahvé, en particulier en lien avec l’offrande des premiers-nés. Il définit le sens des « visions bibliques » d’Ézéchiel (particulièrement en Ézéchiel 1:1-28) où les chérubins sont décrits comme des ovnis.

Sachant que plusieurs textes sont dans la mouvance de se référer à des événements antérieurs qu’on ramène à l’avant-plan, comme les prophéties qui n’ont rien de prophétiques, est-ce que la vision décrite par Ézéchiel est vécue ou simplement rapportée par celui-ci ? La question est légitime ; mais Biglino ne pose pas son regard sur cet aspect.

En page 97 : La tradition a vraiment laissé libre cours à sa fantaisie en tentant d’expliquer et de représenter de plusieurs manières les similitudes et comparaisons dans le texte : homme, aigle, lion et bœuf. Chaque interprétation donnée prend donc son origine dans le spiritualisme qui conditionne de façon dogmatique et préjudiciable la lecture du texte biblique.

En page 98 : La ressemblance, en effet, ne doit pas être exclusivement ou nécessairement formelle. Pensons aux Indiens d’Amérique du Nord qui appelaient le train « cheval de fer »…

En page 107 : Notons au passage que le [ruach] et le [kavod] produisent exactement les mêmes effets visuels et sonores, prouvant une fois de plus que le [ruach] ne représente pas toujours la manifestation éthérée et impalpable de « l’esprit divin » mais est souvent un objet concret, matériel, solide, évident, bruyant, que tous peuvent voir et entendre lors de ses déplacements.

CHAPITRE 4 : Les chérubins

L’auteur a parlé des chérubins dans ses publications antérieures. Il poursuit avec des extraits bibliques les impliquant. Rien à voir avec l’angélologie qui se serait développée sur une fausse prémisse.

. Genèse chap. 3
. Premier livre des Rois, chapitre 6
. Premier livre de Samuel 4:4 / Deuxième livre de Samuel 6:2 / Premier livre des Chroniques 13:6
. Deuxième livre de Samuel, chapitre 22

En page 123 : Nous savons en effet que les ailes, qui ont été attribués aux anges de la hiérarchie décrite par la religion chrétienne, l’ont été très tardivement. On le fit parce que des ailes étaient présentes sur des êtres vénérés par d’autres cultes et qu’on ne pouvait accepter que les anges chrétiens n’en possèdent pas.

Il termine ce chapitre en émettant plusieurs interrogations pertinentes sur les chérubins qui remettent en question la représentation de ceux-ci telle que la doctrine religieuse veuille bien nous les représenter.

CHAPITRE 5 : L’arche d’Alliance : moyen de communication et arme ?

Informations et questionnement sur l’arche, vue comme un objet technologique, et les chérubins qui la « couvrent » [krv]. Des chérubins dont la fonction diffère selon qu’ils accompagnent l’arche d’Alliance ou le [kavod] (Ézéchiel). De même, des infos sur comment on se protège de l’arche et, d’autre part, ce qu’il en est lorsque l’arche est présente ou absente. Ce qu’il en advient après le décès de Moïse et lors de son passage dans le camp des Philistins.

Mon propre questionnement : pourquoi YWHW fait construire cette arche par Moïse au lieu de la faire lui-même ?

En page 146 : Nous verrons que c’est plutôt son aspect mécanique qui frappe ceux qui analysent le texte l’esprit libéré des conditionnements théologiques ou spiritualistes.

La question qui tue : comme « La Bible dévoilée » des Finkelstein et Silberman remet en question l’essence même des écrits bibliques de la Torah, qui était vraiment Moïse, et où le situer dans l’espace-temps ?

CHAPITRE 6 : L’Elohim Yahvé et l’or des Hébreux

Il est question de l’utilisation de l’or réquisitionné avant l’Exode, de la question d’hygiène en présence de YWHW, de l’épisode du Veau d’Or.

En page 183 : Je souligne immédiatement qu’il ne faut pas se laisser dérouter par des siècles de doctrines et d’utilisations religieuses qui ont présenté la figure du sacerdote sous un jour qui n’a pratiquement rien à voir avec celui auquel se référaient les cultures moyen-orientales de l’époque.

Il définit donc ce qu’est un sacerdote, en la personne de Jéthro-Réuel, le beau-père de Moïse dans l’Exode. Étrangement, cette définition rejoint le thème des Archontes puisqu’en page 184, il l’exprime ainsi : « C’était donc là encore une sorte de gouverneur, de prince, un personnage agissant pour le compte du seigneur local. » Puis dans les pages 185 à 187, il écrit un texte intitulé : LA MATÉRIALITÉ DU SACERDOTE, qui renvoie à l’idée des hyliques développée aussi dans le vidéorandia VOR170401 et rapportée dans le Complément Surprenant :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=146058

En page 192 : Ces événements [traversée de la mer Rouge / de jonc] confirment une fois de plus l’hypothèse que j’ai émise comme base de travail : la Bible, étudiée et analysée de façon littérale, apparaît toujours davantage comme un texte racontant des chroniques concrètes.

CHAPITRE 7 : La technologie des Elohim et l’[adam]

Bien sûr, il est question de la création génétique d’Adam et Ève mais d’un point de vue technologique, biogénétique. Il est question aussi de relations sexuelles entre des anges et des humaines pour engendrer des enfants demi-dieux. J’ai trouvé et copié la racine hébraïque qui se rapprochait le plus de celle du livre pour [tselem].

En page 211 : Ceux qui ont écrit puis vocalisé les versets voulaient être certains que le lecteur ait bien saisi que les Elohim avaient produit l’homme en utilisant leur צלם [tselem].

Il explique pourquoi l’Adam aurait été créé non pas à l’image des Elohim, mais plutôt avec ce qui contenait l’« image » de ceux-ci. Il explique comment on doit interpréter l’expression « fils de ». De même, il en arrive à cerner le personnage de « l’archange Gabriel » qui n’en serait pas un, ce qui mènerait à une possible relation sexuelle explicite avec Marie, quand il la « visite » lors de l'annonciation.

En page 226 [Dieu qui insuffle la vie à Adam] : Mais ce n’est très probablement pas ce que voulaient dire les auteurs bibliques, qui ne parlaient absolument pas d’« âme » ou de « mondes spirituels ». Le récit semble extrêmement concret y compris dans ce passage. Là encore, appuyons-nous sur la comparaison avec les termes suméro-akkadiens dont proviennent ces récits bibliques de la supposée création de l’homme.

Il termine ce chapitre en mettant en évidence les faiblesses des théories créationniste et évolutionniste, et en suggérant une intervention extérieure exprimée dans divers textes antiques ainsi que dans la Bible.

CHAPITRE 8 : Création ou… ?

Il examine dans divers extraits bibliques si le terme [bara] mérite d’être traduit par « créa ». Dans Genèse 5:1-2, par exemple, le terme est en lien avec la racine [asah] qui voudrait dire « faire, fabriquer, construire ». Dans les autres extraits présentés, il explique pourquoi [bara] ne peut être traduit par « créa ».

Il explique que contrairement à la pensée grecque abstraite, la pensée hébraïque est concrète.

En page 265 : C’est ce que j’affirme dans tous mes travaux : le sens littéral immédiat est, très probablement, celui qui prête le mieux à comprendre la pensée des auteurs bibliques qui nous ont transmis des chroniques, des récits d’événements réels et non des concepts abstraits.

CHAPITRE 9 : … ingénierie hydraulique ?

En page 267 : Poursuivons notre recherche analytique de la signification du verbe [bara] dans les passages bibliques où il se rencontre.

Il parle de la mauvaise interprétation du septième jour de la création qui ne serait pas littéralement un jour de « repos absolu ».

En page 270 : À propos de la concrétude de la langue hébraïque, je vous renvoie à l’affirmation du chercheur J. Benner, citée à la fin du chapitre précédent. Ce prétendu « acte de création » se manifeste donc en réalité par une opération bien plus concrète qui a consisté à construire, agir, opérer sur ce qui existe déjà afin de le transformer.

En page 44 du Chaos des Origines d’Anton Parks [Gn 1:2- ] (complété par :
Le Livre des Jubilé 2:2
Midrash Ha Neelam, Berechit 2d
Le Zohar, Berechit 1:16a
Genèse Rabba, Berechit 2:4), il semble que Parks va dans le même sens que Biglino :

La Terre se trouve dans "l’Antériorité", ceci nous indique, non une création, mais plutôt une recréation sur la Terre. Cette précision capitale change bien des aspects de l’histoire de la Terre par rapport à la version du Texte Saint : la Terre possédait obligatoirement une histoire avant la venue des Elohim ; la version gnostique de la Création placée en seconde partie de cette étude nous le confirmera.

En page 69, toujours du livre de Parks : Juste après le septième jour "d'assainissement", le second chapitre de la Genèse ne met plus en scène les Elohim comme seuls maîtres de la Création, mais une association YHWH avec Elohim. Le même constat se retrouve dans les textes parallèles utilisés ici. Une fois encore, je me suis résigné à devoir placer des entrées supplémentaires. Nous l’avons vu, certains chercheurs modernes veulent voir dans les deux récits de la Création, une volonté de dissimuler plusieurs sources antiques impossibles à unifier. Selon eux, ceci expliquerait les deux versions de la Création assez contradictoires disponibles en Genèse 1 et 2. Mais il n’en est rien, les sources rabbiniques réfutent formellement cette idée. Les étapes de la Création biblique vont d’ailleurs dans le sens d’une forme de destruction globale et d’une recréation :

[image]

De ce que je comprends de la Genèse biblique, selon la thèse de Biglino, il ne s’agirait pas de la création de la Terre mais bien de l’énumération des étapes d’installation des Elohim sur Terre et ce qui s’en ait suivi. Les journées de la création représenterait chacune une étape pouvant être d’une durée non-déterminée mais relativement longue. Il se sert de textes suméro-akkadiens dont se seraient inspirés les textes bibliques de la Genèse.

En pages 283-284 : Commençons par préciser que les passages qui semblent renforcer l’hypothèse que nous examinons sont nombreux : les Elohim sont intervenus, ont identifié un territoire, l’ont modifié, l’ont amélioré et ont fait en sorte de le rendre habitable et fonctionnel. Leur lecture nous aide à comprendre encore mieux à quel point le concept de création était absent des esprits et des intentions des auteurs bibliques.

CHAPITRE 10 : Pour conclure

Il n’est pas question de « création » dans la Bible. Les textes extrabibliques le corroborent. Le sens du terme [bara] dans la Bible a été travesti.

En page 300 : Un travail colossal durant lequel les pères de la civilisation humaine, les formateurs de l’Homo sapiens, ont utilisé leurs connaissances technologiques pour garantir leur survie par la réalisation d’une importante œuvre d’ingénierie hydraulique : la première véritable intervention majeure. C’est, selon moi, ce qui s’est réellement produit [bereshit] « au commencement ».

Conclusion personnelle : À part le fait que Biglino ne s’intéresse qu’à l’analyse du texte, sans s’intéresser à son authenticité et sa véracité, c’est excellent. En plus de nous donner de l’information et des explications pertinentes, ça met en lumière l’entêtement de la science officielle « spiritualiste » à réduire les textes bibliques à des abstractions alors que les auteurs parleraient plutôt de choses concrètes.

Après avoir lu « La Bible dévoilée » des archéologues Finkelstein et Silberman, avec en arrière-plan Sabbah et Parks, cette approche de Biglino permet d’être mieux équipé pour ne pas s’en faire passer des « p’tites vites » par l’exégèse officielle, académique.

Comme Biglino passe une partie de son livre sur l’épisode de l’Exode, pour moi, le seul Exode qui convienne, serait celui de ceux qui ont dû quitter l’Atlantide lors de sa destruction, pour se rendre à pied en direction de l’Égypte.

Je trouve que ces informations qui nous parviennent aujourd’hui, font office de « Révélations » pour une meilleur compréhension de nos origines.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

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ELOHIM : la pluralité des opinions singulièrement divergente

par panthère58, mercredi 26 juillet 2017, 15:17 (il y a 2465 jours) @ panthère58

:-) ELOHIM : le singulier du pluriel, ou le pluriel du singulier, en tout cas c’est « singulièrement » sujet à polémique

le vrai et le faux
par Serge C, dimanche 23 octobre 2016, 16:02 (il y a 276 jours) @ xalbat

Source : http://orandia.com/forum/index.php?id=140575
Extrait : Mais son plus sérieux contresens - un contresens qui se trouve partout là où on prétend savoir lire l'hébreu )même chez Raël!) : Élohim N'EST PAS UN PLURIEL. Je l'ai expliqué tellement souvent, sur ce forum (jadis...) et sur de nombreuses tribunes. Élohim est un nom propre, il ne porte pas d'article défini, sa syntaxe est au singulier. Que d'en faire un pluriel est le fruit d'une paresse intellectuelle et d'une entourloupe. Il est vrai que c'est une graphie étonnante, mystérieuse; une singularité qui s'exprime dans la pluralité – mais ne dit-on pas chez les chrétiens que “Dieu” est Père-Fils et Esprit? Que “Dieu” est communion? Ne dit-on pas dans le texte même de l'Ancien Testament que l'image d'Élohim est à la fois masculin et féminin? (Gn 1, 26-27)?

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:-) IL N’Y A PAS DE CRÉATION DANS LA BIBLE
La Genèse nous raconte une autre Histoire


Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2012 Uno Editori

Macro Éditions, 2016, 300 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandias :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

MAINTENANT VOICI LES EXTRAITS DE CE LIVRE DE MAURO BIGLINO :

#1. Introduction

Extrait p.6 : Fait curieux – et c’est selon moi inacceptable – l’allégorie, la métaphore ou le mythe sont utilisés par les interprètes dogmatiques exclusivement pour expliquer ces parties du texte qui sont en opposition totale avec la doctrine. Parties inacceptables, impossibles à inclure dans le contexte religieux telles qu’elles ont été formulées par les auteurs anciens.

Ainsi, le terme pluriel Elohim, pour l’exégèse traditionnelle, signifie presque sans équivoque « Dieu ». À l’exception du Psaume 82 où l’on postule que les Elohim « mourront comme les hommes » : dans ce cas, les traducteurs qui respectent la doctrine affirment étrangement qu’Elohim ne signifie plus « Dieu » mais « juges ». Et les voilà qui tentent de résoudre la question des plus épineuses de ce tour de passe-passe.

Dans ce cas, ils acceptent même la valeur plurielle qu’ils ont rejetée dans les autres passages.


Source : http://www.cerbafaso.org/textes/bioethique/bible_de_jerusalem.pdf
Extrait :
Psaume 82, 1 Psaume. D'Asaph. Dieu se dresse au conseil divin, au milieu des dieux il juge:
Psaume 82, 2 "Jusques à quand jugerez-vous faussement, soutiendrez-vous les prestiges des impies?
Psaume 82, 3 Jugez pour le faible et l'orphelin, au malheureux, à l'indigent rendez justice; Psaume 82, 4 libérez le faible et le pauvre, de la main des impies délivrez-les.
Psaume 82, 5 Sans savoir, sans comprendre, ils vont par la ténèbre, toute l'assise de la terre s'ébranle.
Psaume 82, 6 Moi, j'ai dit: Vous, des dieux, des fils du Très-Haut, vous tous?
Psaume 82, 7 Mais non! comme l'homme vous mourrez, comme un seul, ô princes, vous tomberez."
Psaume 82, 8 Lève-toi, ô Dieu, juge la terre, car tu domines sur toutes les nations.


#2. Introduction

INDICATIONS POUR LA LECTURE

Extrait pp.11-12 : 3. Elohim, singulier et pluriel

Le vocable « Elohim » fait l’objet d’un chapitre entier. Voici simplement ici, par avance, une précision purement fonctionnelle. Le terme contient la désinence hébraïque du pluriel mais, au fil des chapitres, il est souvent combiné à un article et/ou un verbe au singulier.

C’est ainsi que procède la Bible, et j’en ai suivi le modèle, de façon à attribuer l’action à « celui », parmi les Elohim, qui a conclu le pacte d’Alliance avec Moïse et le peuple rassemblé par ses soins.

Donc, si l’on exprime l’idée qu’« Elohim a mené une certaine action », on entend par là qu’il s’agissait de l’Elohim connu des Hébreux sous le nom de Yahvé, et qui avait un rapport spécifique avec eux.

J’ai ainsi voulu éviter d’utiliser en alternance El (singulier) et Elohim (pluriel), ce qui aurait pu entraîner des confusions. Enfin, j’ai choisi délibérément d’indiquer le terme avec sa majuscule initiale, même si, grammaticalement, il faudrait employer une minuscule. Je me conforme ainsi à l’usage traditionnel.


#3. Chapitre 1 – De quoi parlons-nous ?

Synthèses des ouvrages précédents

Extrait pp.16-17 : Les Elohim ne sont pas un « Dieu » unique, comme le soutient la théologie depuis deux mille ans, mais une pluralité d’individus en chair et en os. Une multiplicité que l’Ancien Testament met en évidence clairement et sans équivoque. […] Il s’agissait d’individus qui vivaient tellement longtemps qu’on les considéraient comme immortels même s’ils ne l’étaient pas : dans les publications citées plus haut, nous avons vu les passages dans lesquels la Bible dit clairement qu’Elohim (c’est-à-dire le prétendu Dieu théologique) meurt/meurent comme tous les hommes.

#4. Chapitre 6 – L’Elohim Yahvé et l’or des Hébreux

Extrait pp.198-199 : Moïse demeura sur le mont durant un certain temps qui sembla excessif et inexplicable au peuple. Beaucoup se rassemblèrent autour d’Aaron – le grand sacerdote, premier responsable du culte et du service à Yahvé – et, vu qu’ils n’avaient plus aucune nouvelle de Yahvé, lui adressèrent une invitation claire (Exode 32:1) :

Source : http://www.cerbafaso.org/textes/bioethique/bible_de_jerusalem.pdf
Exode 32, 1 Quand le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne, le peuple s'assembla auprès d'Aaron et lui dit: "Allons, fais-nous un dieu qui aille devant nous, car ce Moïse, l'homme qui nous a fait monter du pays d'Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé."

N.B. Dans son livre, cet extrait de l’Exode n’apparaît pas. C’est plutôt le texte hébreu d’origine non vocalisé qui apparaît sur une première ligne ; puis sur une seconde ligne, la traduction littérale. Toutes deux doivent être lues de droite à gauche. C’est moi qui prend la liberté d’insérer les extraits bibliques de la Bible de Jérusalem en français.

Voici la seconde ligne que vous devez lire de droite à gauche :»


« Elohim / nous-pour-fais / (allons) toi-lève »
« nous-devant / marcheront / qui »


Qui donne : « (Allons) lève-toi. Fais pour nous Elohim qui marcheront devant nous. »

Voilà qui confirme une fois de plus certains concepts fondamentaux : on pouvait s’adresser à d’autres Elohim. Et le terme est ici accompagné, comme dans d’autres passages, d’un verbe au pluriel qui nous aide à comprendre une fois de plus ce que j’ai largement illustré dans mes ouvrages précédents, dans un chapitre consacré à l’étude de l’absence de monothéisme dans le peuple guidé par Moïse.

Les Elohim étaient nombreux et ne peuvent donc pas être assimilés à la figure du « Dieu » unique qui fut élaboré par la suite.

Revenons à l’événement en question et au comportement étrange et inexplicable d’Aaron en réponse à la demande du peuple de se tourner vers d’autres Elohim, trahison de fait à l’encontre de Yahvé.


#5. Chapitre 7 – La technologie des Elohim et l’[adam]

Extrait p.211-212 : Le sujet du terme « Elohim », de la multiplicité de ceux qu’il désigne, de l’inexistence du monothéisme dans l’Ancien Testament et de son utilisation avec des verbes au pluriel (pas moins de dix dans le Psaume 82) a été largement traité dans mes précédents ouvrages et je n’y reviendrai pas ici.

#6. Chapitre 7 – La technologie des Elohim et l’[adam]

Extrait p.219 : Je vous rappelle que les Sumériens disaient que l’homme avait été fabriqué par les ANUNNA (le probable équivalent sumérien des Elohim bibliques) et leurs récits nous autorisent une lecture plus simple de ce pluriel dont nous parlions plus tôt lorsque les Elohim déclarent « faisons l’[adam]) », car ils retranscrirent les paroles d’ENKI (l’un des deux chefs des ANUNNAKI), adressées à ceux qui devaient agir avec lui au cours de cette expérimentation.

Les ANUNNA/Elohim sont réunis et ils décident entre eux quoi faire et comment le faire : voilà le pluriel biblique qui crée tant de cas de conscience à ceux qui continuent à soutenir qu’Elohim désigne le « Dieu » unique.


#7. Chapitre 9 - …ingénierie hydraulique ?

Extrait pp.267-268 : J’ai déjà largement expliqué dans mes précédents ouvrages ce que signifiait le terme Elohim et je n’y reviendrai donc pas. Je me contenterai de rappeler la manière dont on désigne par ce vocable à la forme plurielle un groupe, dans son ensemble et de par ses actions, en tant qu’entité unique. Le terme est souvent précédé d’un article, comme nous pourrions par exemple écrire « le peuple » en sachant bien que nous faisons référence à un ensemble de personnes, même si nous utilisons un verbe au singulier.

Il est tout aussi souvent utilisé pour désigner un unique Elohim. Là encore, il ne s’agit pas d’une forme si étrange qu’il paraisse, elle se rapproche de celle que nous utiliserions pour dire qu’« un Dupont, un Durant », a fait telle ou telle chose, afin de signifier que c’est l’un des membres de cette famille, de ce groupe, qui a agi.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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P(3)58

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ELOHIM : la pluralité des opinions singulièrement divergente

par xalbat ⌂ @, mercredi 26 juillet 2017, 18:14 (il y a 2465 jours) @ panthère58

;-) Voici ce qu'indique le Dictionnaire Encyclopédique de la Bible, à propos du terme Élohîm :

C’est le terme le plus employé dans l'Ancien Testament pour désigner Dieu. On ne le rencontre pas moins de 2570 fois dans la Bible hébraïque. Élohîm est le pluriel grammatical d’Éloah, "Dieu", et il garde fréquemment son sens de pluriel. :-D

Il signifie, dans ces cas, une pluralité de dieux (Gn 31,53; Ex 18,11; 12,12; 34,15; Dt 10,17; Jg 9,9.13; etc.) et est suivi d’un adjectif qualificatif, d’un prédicat ou d’un verbe au pluriel (Ex 18,11; Dt 6,14; etc.). Mais il est employé le plus souvent comme un singulier, soit pour qualifier les êtres participant de la nature divine (Gn 6,2.4; 4Q Dt 32,8; Jb 1,6; 2,1; 38,7; Ps 68,16; Ez 28,13.16; 31,8s), soit pour désigner un dieu déterminé, par exemple Kemosh (Jg 11,24), l’Astarté de Sidon (1 R 11,5), le Baal-Zebub d’Éqrôn (2 R 1,2), soit pour signifier la divinité ou le Dieu unique, avec l’article (p. ex. Gn 5,22; 6,9.11; 17,18), tout comme Allāh (de al-‘Ilāh, ‘‘le Dieu”), en arabe, ou sans article (p. ex. Am 4,11), à l’instar d’un nom propre. Ordinairement, Élohîm est alors accompagné d’un adjectif qualificatif ou d’un verbe au singulier (p. ex. Jg 11,24; 2 R 19,4; Ps 7,10), mais on rencontre aussi des adjectifs (Dt 5,24; 1 S 17,26.36; Jr 10,10; Jos 24,19; Dt 4,7) et des verbes (Gn 35,7; 2 S 7,23) au pluriel. Il y a aussi des cas douteux, comme en 1 R 12,28, où l’on se demande s’il faut traduire Élohîm. par "Dieu" ou par "dieux".

Cordialement
Xalbat

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré"

par panthère58, jeudi 27 juillet 2017, 08:38 (il y a 2464 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE N’EST PAS UN LIVRE SACRÉ
La révélation de la plus grande supercherie de l’Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2013 Uno Editori

© 2016 Macro Éditions, 165 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

N.B. Malgré toute ma bonne volonté, il est toujours possible que des erreurs de transcription surviennent et/ou des coquilles.

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TEXTE À L’ENDOS DE LA COUVERTURE DU LIVRE :

Il faut réécrire l’histoire de l’humanité !

Ce livre révèle ce qui ne doit pas être dit. Il vous aide à comprendre la manière dont les doctrines judéo-chrétiennes ont diffusé d’un commun accord une immense supercherie. Vous y découvrirez ce que les dogmatismes religieux cachent sous le voile du mystère de la foi. Vous verrez à quel point nos convictions sur la Bible sont erronées.

Ce livre ne prétend pas délivrer des vérités jamais révélées mais il dénonce les mensonges les plus criants, et explique la manière dont la fraude délibérée et la bonne foi se sont conjuguées pour construire le mythe du dieu biblique.

Vous êtes sur le point d’accéder aux éléments vrais qui vous donneront le moyen de réfléchir par vous-même. Si vous n’avez pas peur de douter et de penser librement, ce livre est pour vous.

TEXTE SUR LA PAGE COUVERTURE DU LIVRE DONT LA PARTIE SE PLIE À L’INTÉRIEUR :

Il n’existe aucune divinité, tel qu’on l’entend au sens spirituel, dans l’Ancien Testament. La Bible, en particulier, ne parle ni de Dieu ni d’un culte qui lui serait dédié. C’est la raison pour laquelle j’ai intitulé cet ouvrage La Bible n’est pas un livre sacré ! Mais qui donc est intervenu au fil des siècles pour interpoler le Livre ? Sommes-nous tous victimes d’une immense supercherie ? Vous allez découvrir bien des révélations surprenantes, à commencer par ces vérités toutes simples :

• la Bible que nous connaissons n’est qu’une version des multiples textes bibliques retrouvés.
• Nous ignorons qui l’a écrite et à quelle époque.
*
• « On » nous a soigneusement caché la vraie nature de l’« Arbre de vie ».
• Nous autres humains sommes des organismes génétiquement modifiés.
• Dieu, à l’image de n’importe quel être vivant, connaissait la fatigue, la saleté et la faim.

Je montre que tout ce que nous avons « appris » sur la Création et le péché originel est faux. Que le Dieu de la Bible n’est en rien le « père » de Jésus. Je révèle bien d’autres vérités passionnantes. La Bible n’est certainement pas un texte sacré. Mais son texte illustre parfaitement la manière dont les religions juive et chrétienne ont été fabriquées de toutes pièces.

*Avec les trouvailles de l’archéologie moderne, je vous réfère au livre La Bible dévoilée, qui précise davantage l’époque où la partie dite historique de l’Ancien Testament a été écrite, par qui et pour quelles raisons. Il s’agirait particulièrement des deutéronomistes. Je ne dirai qu’une chose : la propagande sioniste n’a d’égale que la propagande deutéronomiste.

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PRÉFACE

De Sabrina Pieragostini, journaliste au sein du groupe de médias italien Mediaset, ufologue

[image]

[image]

En page 6 : Il mentionne les exégètes et enseignants d’hébreu, rabbins et biologistes qui semblent confirmer ses pistes de recherche et leurs conclusions. Il dévoile des connexions et affinités avec d’autres textes antiques (y compris Homère, sur lequel je pensais à tort, déjà tout connaître) qu’il faut considérer – autant que la Bible – comme de simples œuvres historiques.

INTRODUCTION : de la Bible à Pinocchio

Voilà comment il se présente officiellement :

En page 7 : Au bout de nombreuses années en tant que traducteur d’hébreu massorétique, après la publication par les Edizioni San Paolo de dix-sept livres de l’Ancien Testament traduits d’après la Biblia Hebraica Stuttgartensia (Codex de Leningrad), celle de trois textes sur la Bible, trois ans d’activités publiques et plus de 30 000 exemplaires de mes livres vendus, voici cet ouvrage, que je ne me sens pas de qualifier de livre, mais plutôt de « conférence faite devant un clavier » et non un micro.

En page 10 : Comme je l’écris et le dis toujours, je sais que je ne détiens pas la vérité, et je sais tout autant que je peux commettre des erreurs, comme tout un chacun. Dans le même temps, sans prétention, je suis conscient d’avoir accumulé au fil des décennies au moins ce peu de connaissances suffisant à dévoiler les supercheries évidentes des autres : les dix-sept livres de traduction que j’ai publiés aux Edizioni San Paolo en témoignent.

CHAPITRE 1 : Pourquoi un tel titre pour ce livre ?

En pages 10-11 : On y évoque une obéissance craintive à un individu nommé Yahvé qui appartient au groupe des Elohim, des êtres de chair et de sang qui ne sont jamais définis comme des « dieux » au sens spirituel.

CHAPITRE 2 : La Bible est-elle crédible ?

Non. Il fait la nomenclature des différentes Bibles, de leurs variantes, des livres qui les composent, reconnus ou pas, par les uns ou par les autres et ce, bien avant les diverses traductions, à prendre aussi en considération.

En page 15 : Donc, avant même que chacune ne soit traduite, nous voilà déjà riches de nombreuses bibles, mais surtout, nous apprenons que fortes de leurs innombrables variantes, elles sont considérées chacune comme indiscutablement vraies par ceux qui vivent selon les traditions qui les reconnaissent.

Je vous réfère au livre « Questions controversées sur la Bible », au chapitre intitulé « L’Église a-t-elle retiré des livres de la Bible ? » en page 197, où l’auteur Serge Cazelais fait une description plus pédagogique qui recoupe sensiblement les mêmes informations que Biglino mais à partir d’un point de vue différent.

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À VENIR

CHAPITRE 3 : Les discordances sur le prophète Daniel et les 11 livres officiellement disparus

CHAPITRE 4 : L’histoire de David et Goliath et autres divergences : qui croire ?

CHAPITRE 5 : La Bible doit être considérée pour ce qu’elle est, c’est-à-dire l’un des nombreux livres écrits par l’humanité

CHAPITRE 6 : Les Elohim, Yahvé et les incohérences de la thèse dogmatique

CHAPITRE 7 : Qui étaient ces Elohim que l’on a fait devenir Dieu ? Quelles étaient leurs caractéristiques et comment agissaient-ils ?

CHAPITRE 8 : Les Dix commandements : les incohérences entre Yahvé et Moïse

CHAPITRE 9 : Toujours à propos de Yahvé, le prétendu Dieu

CHAPITRE 10 : Autres entités spirituelles hypothétiques : anges, géants, Satan et machines volantes

CHAPITRE 11 : Quand Abraham découvre que Dieu se fatigue, se salit, a faim…

CHAPITRE 12 : Comment une religion peut-elle naître à partir de telles données ?

CHAPITRE 13 : Adam et Ève n’ont pas donné naissance à l’humanité

CHAPITRE 14 : Que dit la science qui cherche le prétendu chaînon manquant ?

CHAPITRE 15 : En quoi consiste et par quoi s’est concrétisé le « péché originel » ?

CHAPITRE 16 : Ce qu’on nous a dit sur la Bible est-il faux ?

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré"

par xalbat ⌂ @, jeudi 27 juillet 2017, 12:10 (il y a 2464 jours) @ panthère58

Félicitations sincères pour ce boulot considérable ! ;-)

Cordialement
Xalbat

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Partie 2

par panthère58, dimanche 30 juillet 2017, 10:31 (il y a 2461 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE N’EST PAS UN LIVRE SACRÉ
La révélation de la plus grande supercherie de l’Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 2

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2013 Uno Editori

© 2016 Macro Éditions, 165 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 3 : Les discordances sur le prophète Daniel et les 11 livres officiellement disparus

Le canon hébraïque relègue le livre de Daniel parmi les textes de moindre importance (ketouvim).

En page 19 : Et cependant, le Livre de Daniel fait partie du canon catholique. Daniel y figure même parmi les prophètes majeurs.

Il aborde les textes, au nombre de 11, qu’on a fait disparaître. Sans en exclure l’Église catholique, il en attribue la principale responsabilité aux sacerdotes et théologiens du Temple de Jérusalem.

Exemple en page 20 : Les guerres de Yahvé (Nombres 21:14)

Et effectivement, avec la Bible de Jérusalem, je retrace le passage qui est très explicite.

Source : http://www.cerbafaso.org/textes/bioethique/bible_de_jerusalem.pdf
Extrait : Nombres 21, 14 Aussi est-il dit dans le livre des Guerres de Yahvé : Vaheb... près de Supha et le torrent d'Arnon

Il s’agit donc de 11 livres qui sont identifiés dans différents versets de l’Ancient Testament mais dont on aurait perdu la trace pour « x » raison(s).

En page 21 : Il existe en outre des exégètes hébreux qui interviennent encore aujourd’hui sur la version massorétique.

Ainsi, il est question du « Projet Bible » en cours depuis 1958, qui s’étale sur 200 ans.
Du travail des massorètes et de leurs lacunes dans leur travail d’insertion des sons vocaliques, et qui font l’objet de nombreuses critiques, dont celles du professeur bibliste Rafael Zer de l’Université hébraïque de Jérusalem et du professeur Kamal Salibi (université américaine de Beyrouth).

Il nous réfère à l’International Standard Bible Encyclopedia (ISBE, www.internationalstandardbible.com ). Ça ressemble à la référence de xalbat : « Voici ce qu'indique le Dictionnaire Encyclopédique de la Bible, à propos du terme Élohîm : ».
Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=148148

CHAPITRE 4 : L’histoire de David et Goliath et autres divergences : qui croire?

Quiz : Qui a tué Goliath ou qui n’a pas tué Goliath ? Cette histoire biblique sert de tremplin à une plaidoirie sur une vocalisation subjective et instrumentalisée des textes bibliques.

En page 29 : La théologie monothéiste a, en effet, été artificiellement insérée au fil des siècles. Une théologie à laquelle se sont pliés les massorètes, soutiens déclarés de la prétendue « tradition ».

Sans compter les concessions faites à cause du contexte géopolitique et socioculturelle de la période active des massorètes, soit du VIe au IXe siècles de notre ère.

En pages 33-34 : Toutes les doctrines « traditionnelles » partagent un seul élément de base : elles ont été bâties dans le but de cacher les évidences textuelles effectives, souvent désagréables, en rien spirituelles et donc inacceptables pour ceux qui n’ont pas pour objectif la vérité, mais la construction d’un système de contrôle des esprits de chacun et du tissu social entier.

CHAPITRE 5 : La Bible doit être considérée pour ce qu’elle est, c’est-à-dire l’un des nombreux livres écrits par l’humanité

Et pas le plus ancien livre.

En page 35 : Des années de traduction ont fait naître en moi la conviction exprimée dans le titre du chapitre.

Sans nommer le livre expressément, il fait référence à l’archéologie moderne et le fameux livre « La Bible dévoilée » des auteurs Finkelstein et Silberman, ainsi que plusieurs biblistes de la Rabbinical Assembly qui remettent en cause l’existence même d’Abraham, de Moïse ; de même pour Salomon, la Conquête de Canaan, de la monarchie unifiée en ce qui concerne l’archéologie moderne. Les histoires qui y sont racontées proviendraient de la « nuit des temps » par la tradition orale et récupérées par la propagande deutéronomiste, particulièrement. Il n’y aurait pas non plus de peuple hébreu, ni d’esclavage de ceux-ci en Égypte. Seulement des Égyptiens qui, par un schisme religieux, seraient identifiés par la suite sous la dénomination du peuple hébreu, les Israélites. Il fait aussi référence aux chercheurs Roger et Messod Sabbah, issus d’une famille rabbinique, qui confrontent Bible araméenne versus Bible massorétique. Il évoque le courant minimaliste versus le courant maximaliste, donne d’autres références, et nous explique en quoi consiste pour lui la non-existence de Dieu dans la Bible.

Alors, quand je mentionne que tout pointe vers l’Égypte prédynastique, ce n’est pas une vision « tunnel » en mode cérébro-affectif… Puisque mes convictions ont évolué depuis plus de 40 ans au fur et à mesure que j'ai obtenu de l'information. Je m'ajuste sur la cohérence, la pertinence, mon jugement et mon discernement. Ainsi, par exemple, mes convictions sur un possible Grand Monarque ne sont plus les mêmes aujourd'hui que dans les années 80. Il m'apparaît clairement aujourd'hui qu'il faille délaisser la piste hébraïque / judaïque pour la piste égyptienne. Et étrangement, la Conquête de Canaan, la monarchie unifiée, ça ressemble drôlement au « remake » de la réunification de la Haute et Basse Égypte…

En page 39 : Le dogmatisme a de quoi réfléchir soigneusement. Ou plutôt, le conditionnel s’impose : il « aurait » de quoi réfléchir, car nous savons bien que les dogmatiques se refusent souvent à réfléchir tout court.

CHAPITRE 6 : Les Elohim, Yahvé et les incohérences de la thèse dogmatique

En page 43 : Au fil d’années de traduction et de publications, les mensonges évidents, les travestissements, les interprétations artificielles et les analyses philologiques asservies délibérément aux exigences doctrinales, théologiques et idéologiques se sont dessinés sous mes yeux.

Nous ne devons en l’occurrence pas passer sous silence une réalité : les règles grammaticales appliquées à l’hébreu biblique ont été conçues a posteriori par les grammairiens eux-mêmes, qui en débattent ensuite de façon animée. Sans tomber souvent d’accord sur leurs propres formulations et applications.

Il donne l’exemple du « VAV ». Ce chapitre s’appuie surtout sur le passage biblique du Deutéronome 32:8 et suivants, qui concerne Elyon, Yahvé, Dieu, El, Elohim, Très-Haut, El-Shaddai, avec une allusion à Gédéon, Moïse, Élie, Jacob, en parallèle avec le dialogue entre Timée et Critias de Platon concernant les theoi (dieux) et avec le « Anu » des tablettes cunéiformes. Il nous décrit ainsi l’invraisemblable raisonnement monothéiste.

Source : http://www.cerbafaso.org/textes/bioethique/bible_de_jerusalem.pdf
Extrait :

Deutéronome 32, 8 Quand le Très-Haut donna aux nations leur héritage, quand il répartit les fils d'homme, il fixa les limites des peuples suivant le nombre des fils de Dieu;
Deutéronome 32, 9 mais le lot de Yahvé, ce fut son peuple, Jacob fut sa part d'héritage.
Deutéronome 32, 10 Au pays du désert, il le trouve, dans la solitude lugubre de la steppe. Il l'entoure, il l'élève, il le garde comme la prunelle de son oeil.

En page 50 : Les savants – selon cette logique absurde qui fait accepter à la lettre ce qui plaît et dissimuler ce qui déplaît – diront que dans ces versets se glissent des allégories, des métaphores, des valeurs mystérieuses ou ésotériques : je préfère de mon côté « faire semblant de croire que… » les auteurs bibliques nous aient raconté les événements habituels lorsque des colons se répartissent un territoire puis combattent pour accroître leur sphère d’influence.

En lisant, j’ai allumé sur Enlil / Seth qui tente de s’approprier des territoires d’Enki / Osiris qu’il assassine, et qui est combattu par Horus qui veut reprendre son leg, son bien, de droit de filiation d’avec Enki / Osiris. Alors ce partage des territoires est très explicite sur la probable valeur historique du texte et sur l’inconsistante interprétation dogmatique qui repose sur diverses échappatoires qu’elle s’est octroyées pour se justifier de ses incohérences et ce, depuis l'antiquité.

En résumé : je me suis bien bidonner à lire ce chapitre. Et dire qu'on nous traite de conspirationnistes... Si on trouve de tout sur le net, on a l'impression que le raisonnement monothéiste en est digne ! Je donne raison à Mauro Biglino sur toute la ligne sur le fond de sa pensée.

À VENIR

CHAPITRE 7 : Qui étaient ces Elohim que l’on a fait devenir Dieu ? Quelles étaient leurs caractéristiques et comment agissaient-ils ?

CHAPITRE 8 : Les Dix commandements : les incohérences entre Yahvé et Moïse

CHAPITRE 9 : Toujours à propos de Yahvé, le prétendu Dieu

CHAPITRE 10 : Autres entités spirituelles hypothétiques : anges, géants, Satan et machines volantes

CHAPITRE 11 : Quand Abraham découvre que Dieu se fatigue, se salit, a faim…

CHAPITRE 12 : Comment une religion peut-elle naître à partir de telles données ?

CHAPITRE 13 : Adam et Ève n’ont pas donné naissance à l’humanité

CHAPITRE 14 : Que dit la science qui cherche le prétendu chaînon manquant ?

CHAPITRE 15 : En quoi consiste et par quoi s’est concrétisé le « péché originel » ?

CHAPITRE 16 : Ce qu’on nous a dit sur la Bible est-il faux ?

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Partie 2

par gédéon ⌂ @, FRANCE, dimanche 30 juillet 2017, 16:38 (il y a 2461 jours) @ panthère58

un coucou du soir en toute sympathie de France pour toi!
beau travail...ça va dégommer des dits académiciens qui se le proclament !
(ils ne savent pas ce qu'est une Académie:-D )

cordialement

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équilibre, harmonie.

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Partie 2

par xalbat ⌂ @, dimanche 30 juillet 2017, 17:30 (il y a 2461 jours) @ gédéon

Je peux me dire académicien aussi ?
J'ai fait partie d'une Académie de Billard... :-D
Cordialement
Xalbat

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Partie 3

par panthère58, lundi 31 juillet 2017, 13:52 (il y a 2460 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE N’EST PAS UN LIVRE SACRÉ
La révélation de la plus grande supercherie de l’Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2013 Uno Editori

© 2016 Macro Éditions, 165 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
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2. Dossier VidéOrandia :
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3. Télésérie SMALLVILLE :
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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 7 : Qui étaient ces Elohim que l’on a fait devenir Dieu ? Quelles étaient leurs caractéristiques et comment agissaient-ils ?

Il reprend la question de la pluralité du terme Elohim et expliquent qui ils étaient et comment ils fonctionnaient. Mais j’ai eu un choc, une révélation, lorsqu’il a abordé les règles de Yahvé. C’est dégueu et révoltant autant de ce dieu que de ceux qui tentent d’enterrer l’affaire sous l'échappatoire des métaphores, des allégories, etc. Mais avant, la question égyptienne, une fois de plus, revient à l’avant-scène.

En page 60 : Soulignons que la guerre pour le contrôle des contenus bibliques fut gagnée par les courants de la pensée hébraïque liée à la culture babylonienne d’abord, puis achéménide. Si, au contraire, le judaïsme de modèle et de tradition égyptiens s’était imposé, nous aurions peut-être abouti à une bible qui considérait la présence de la compagne de Yahvé comme « normale ». J’ai évoqué déjà les Targum dont la lecture a amené les frères Sabbah à la construction d’une histoire totalement différente et liée de manière indissoluble à l’Égypte : selon ces chercheurs issus d’une famille rabbinique, ce serait donc encore une autre Bible possible, à cent coudées de celle qui est considérée comme la base de tant de vérités spirituelles.

Abordons les règles de Yahvé : 613 mitsvot soit 248 mitsvot aseh (tu feras) et 365 mitsvot la ta’aseh (tu ne feras pas) et bien sûr, les Dix commandements.

En page 75 : L’ordre concernant le don des premiers-nés avait pour but leur utilisation lors de sacrifices : Yahvé se les faisait amener lorsqu’ils étaient âgés de huit jours – exactement comme pour ceux des animaux (Exode 22:28-29) – et il voulait qu’ils soient brûlés pour lui, comme il l’affirme lui-même dans Ézéchiel 20:25 et suivants.

Source : http://www.cerbafaso.org/textes/bioethique/bible_de_jerusalem.pdf

Exode 22, 28 "Ne diffère pas d'offrir de ton abondance et de ton surplus. Le premier-né de tes fils, tu me le donneras. Exode 22, 29 Tu feras de même pour ton gros et ton petit bétail: pendant sept jours il restera avec sa mère, le huitième jour tu me le donneras.

Ezéchiel 20, 25 Et j'allai jusqu'à leur donner des lois qui n'étaient pas bonnes et des coutumes dont ils ne pouvaient pas vivre,
Ezéchiel 20, 26 et je les souillai par leurs offrandes, en leur faisant sacrifier tout premier-né, pour les frapper d'horreur, afin qu'ils sachent que je suis Yahvé […]
Ezéchiel 20, 31 […] en présentant vos offrandes et en faisant passer vos enfants par le feu?

Toujours en pages 75-76 : C’est l’un des passages pour lesquels la Conférence épiscopale italienne – CEI – montre son courage en rendant la signification exacte du verbe hébreu. Voici la traduction publiée par elle des versets 24-26 du chapitre 20 d’Ézéchiel :

[…] parce qu’ils ne mirent pas en pratique mes ordonnances, parce qu’ils rejetèrent mes préceptes, profanèrent mes sabbats, et tournèrent leurs yeux vers les idoles de leurs pères. Je leur donnai aussi des préceptes qui n’étaient pas bons, et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient vivre. Je les souillai par leurs offrandes, quand ils faisaient passer par le feu tous leurs premiers-nés ; je voulus ainsi les punir et leur faire connaître que je suis le Seigneur (Yahvé) […].

« Quand ils faisaient passer par le feu tous leurs premiers-nés » : des mots crus, tellement dévastateurs et inacceptables pour la doctrine que, souvent, dans les bibles traditionnelles, ils ont été habilement occultés et remplacés par le terme « consacrer », qui n’a rien à voir avec la littéralité du texte hébreu et, surtout, avec les fins de l’acte.

On apprend que la fumée de la graisse de ces premiers-nés, des animaux, « apaisait » les Elohim, Yahvé et d’autres divinités sur les divers continents. On retrouverait le pendant dans des chants de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère.

En page 78 : Pourquoi cette graisse était-elle si importante et si précieuse que Yahvé ordonna de mettre à mort tous ceux qui étaient surpris en train d’en faire un usage personnel (Lévitique 7:25) ?

Source : http://www.cerbafaso.org/textes/bioethique/bible_de_jerusalem.pdf

Lévitique 7, 25 Quiconque en effet mange la graisse d'un animal dont on offre un mets à Yahvé, celui-là sera retranché de sa race.

Toujours en page 78 : Nous savons bien que la pratique que la pratique des sacrifices humains était répandue parmi les peuples de la terre entière. Tous nous parlent de « divinités » qui réclamaient expressément ce type d’offrandes cruelles et inhumaines. La culture judéo-chrétienne adopte une attitude ambivalente face à ce comportement : elle considère comme absolument réels, bien que barbares et païens, les rites accomplis par les multiples peuples, et tend en revanche à lire et à interpréter de manière allégorique ou métaphorique les sacrifices humains dont on dit clairement dans la Bible qu’ils étaient expressément demandés par Yahvé.

On a même tenté au fil des siècles, et on tente encore, d’en nier l’évidente réalité historique.

On a essayé de répandre l’idée que cette pratique barbare était l’apanage des peuples « païens ».

Qu’il s’agisse d’une barbarie, personne n’en doute. Mais elle était pratiquée aussi par le peuple de Yahvé, et la requête d’origine provenait directement de lui : il n’était pas possible de s’y soustraire, comme nous le savons bien.

Jusqu’à aujourd’hui, je savais sans savoir. J’étais dans un savoir hypnotique, un savoir naïf. Et cette fin de chapitre sur les sacrifices bibliques versus les sacrifices « dits païens », vient de me sortir de ma transe hypnotique dans laquelle on baigne tous. On nous a tellement bourré le crane avec les textes bibliques depuis notre jeune âge, pour les personnes qui arrivent présentement au tournant de leur vie, qu’on ne s’y arrêtait pas vraiment pour y réfléchir. Un déni global, un aveuglément volontaire ou involontaire. Merci Mauro Biglino de me sortir de ce formatage encore présent en moi. Comment cette évidence a pu m’échapper, nous échapper.

Là je comprends d’où vient cette mentalité au Québec d’offrir les premiers-nés comme prêtres, comme sœurs, comme frères ou moines. Ça vient de loin… Et le sens premier de « consacrer » ces enfants à Dieu est un beau terme, un bel enrobage pour occulter le détournement du sens premier des sacrifices humains. Alors, on n’est pas surpris des scandales de l’Église catholique romaine. Et dire que certains voudraient un Grand Monarque qui émergerait de ce tas de mard… ou de merd…

Il faut dire que Mauro Biglino se contente de traduire littéralement les textes bibliques. Il est conscient des interprétations idéologiques, nationalistes, dogmatiques, monothéistes, des différentes traductions, manipulations, et aussi des avancées de l’archéologie moderne ainsi que des résultats de chercheurs indépendants. Mais il n’essaye pas d’interpréter mais seulement de donner le sens littéral des textes. Mais on sait par l’archéologie moderne que ceux qui ont écrit les textes bibliques se sont appropriés des histoires bien antérieures à eux, et les ont intégrés à leur réalité géopolitique et socioculturelle ; les deutéronomistes en particulier sous Josias.

Et on sait aussi, en me basant sur le livre « La Bible dévoilée », qu’Ézéchiel fait partie des prophètes postérieurs.

[image]

En page 440 : Le livre de Jérémie décrit la situation à l’intérieur de Juda après la destruction, tandis que le livre d’Ézéchiel (écrit par un exilé) fait part de la vie et des aspirations des déportés en Babylonie.

En page 441 : Le livre d’Ézéchiel et la seconde partie du livre d’Isaïe (les chapitres 40 à 55) rapportent que les Judéens exilés vécurent, pour certains, à Babylone, la capitale, pour d’autres, dans les environs.

En page 442 : Ézéchiel, qui était un prêtre exilé du Temple de Jérusalem…

Donc Ézéchiel a été en contact avec la culture sumérienne et Enlil/Seth, qui représente bien ce Yahvé tout craché. Et comme plusieurs textes bibliques ont été écrits ou "manipulés" dans la période postexilique, il se peut que les règles de Yahvé viennent en tout ou en partie de l'exil en Babylonie. Alors, les sacrifices humains seraient, selon moi, bien plus antérieurs au peuple hébreu. Mais tout comme nous, qui avons « consacré » des enfants à Dieu, le peuple hébreu, ou son clergé, avait peut-être intégré certains rites dérivés d’un dieu qu’il a adopté pour je ne sais quelle raison. Il y a là une énigme à résoudre mais que j'entrevois en partie.

À VENIR

CHAPITRE 8 : Les Dix commandements : les incohérences entre Yahvé et Moïse

CHAPITRE 9 : Toujours à propos de Yahvé, le prétendu Dieu

CHAPITRE 10 : Autres entités spirituelles hypothétiques : anges, géants, Satan et machines volantes

CHAPITRE 11 : Quand Abraham découvre que Dieu se fatigue, se salit, a faim…

CHAPITRE 12 : Comment une religion peut-elle naître à partir de telles données ?

CHAPITRE 13 : Adam et Ève n’ont pas donné naissance à l’humanité

CHAPITRE 14 : Que dit la science qui cherche le prétendu chaînon manquant ?

CHAPITRE 15 : En quoi consiste et par quoi s’est concrétisé le « péché originel » ?

CHAPITRE 16 : Ce qu’on nous a dit sur la Bible est-il faux ?

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Partie 3

par gédéon ⌂ @, FRANCE, lundi 31 juillet 2017, 17:57 (il y a 2460 jours) @ panthère58

[image]

allez super! beau travail!

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équilibre, harmonie.

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Partie 3

par panthère58, lundi 31 juillet 2017, 20:08 (il y a 2460 jours) @ gédéon

[image]

:-D Ton image de Daffy Duck m'a fait rire parce que Roger Sabbah, à certaines occasions, parle sur le bout de la langue comme lui !

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Partie 4

par panthère58, mercredi 02 août 2017, 17:29 (il y a 2458 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE N’EST PAS UN LIVRE SACRÉ
La révélation de la plus grande supercherie de l’Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 4

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2013 Uno Editori

© 2016 Macro Éditions, 165 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

--------------------------------------------------------------------------------

CHAPITRE 8 : Les Dix commandements : les incohérences entre Yahvé et Moïse

Biglino expose Yahvé qui enfreint ses propres règles. Il met aussi en lumière les dix commandements qui ne s’applique qu’à son peuple et non à l’humanité pour faire régner l’ordre et la discipline dans le campement des Hébreux dans le désert du Sinaï. Il est question aussi d’une arme de « Dieu » qui causerait des dommages corporels semblables à la lèpre. On y fait la distinction entre « tuer » et « assassiner ».

En page 86 : Toute la narration biblique nous démontre en effet sans l’ombre d’un doute que le concept élargi de « prochain » est le fruit d’une construction ultérieure. […] Ces ordres et ces interdits valaient exclusivement à l’intérieur du peuple, au sein de ce groupe de nomades et semi-nomades que Moïse essayait péniblement de transformer en un peuple doté de règles acceptables de coexistence civile.

Il n’y a là aucun « prochain », au sens actuel du terme, dont il faille s’occuper, se préoccuper ou qu’il convienne de respecter.

C’était exclusivement « entre eux » qu’ils ne devaient pas se tuer…

En page 88 : En dehors du groupe, tout était permis, voire suggéré, sollicité ou, même, ordonné expressément, y compris les actions les plus honteuses et horribles.

Il donne plusieurs références bibliques qui l’exposent clairement. De plus, il y avait des règles d’hygiène pour éviter que Yahvé-Elohim ne pose un pied dans des excréments en marchant dans le campement !

J'aime bien l'image... ! :-P :-D

En pages 91-92 : On nous dira peut-être encore qu’il s’agit exclusivement de métaphores ou d’allégories ? Mais en pareil cas, il n’y aurait qu’un destin possible pour la Bible : la corbeille à papier, car elle serait alors l’œuvre de fous qui, pour présenter leur Dieu, le transforme métaphoriquement en l’un des personnages les plus « imprésentables » de l’histoire de l’humanité.

CHAPITRE 9 : Toujours à propos de Yahvé, le prétendu Dieu

Biglino revient sur le partage du territoire et la généalogie du prétendu peuple hébreu qu’il aurait choisi. Il parle de l’absence de Yahvé dans la création génétique d’Adam et Ève ; il était plutôt un homme de guerre (ish milchamah).

En page 93 : Je répète – comme je l’ai déjà affirmé en examinant les versets du Deutéronome 32:8 et suivants – que la thèse monothéiste selon laquelle Yahvé « choisit de manière autonome » ce peuple reste indéfendable : la Bible entière serait dans ce cas le récit dément de la manière dont un « Dieu » tout aussi fou se serait attribué un peuple, pour procéder ensuite à la conquête militaire sanglante des autres peuples que lui-même – en tant que « Dieu » - n’avait pas choisis.

En pages 96-97 : Fort de cette considération [propos de Lee I. Levine sur l’identité israélite] et en supposant que, comme le soutiennent de nombreux rabbins, Abraham n’ait jamais existé, je me demande : à qui Yahvé s’est-il adressé à l’origine ? Et aussi : qui étaient ceux qu’il a amenés hors de l’Égypte avec l’aide de Moïse ?

Digression : Moïse non plus n’aurait pas existé… ! En tout cas, pas comme les textes bibliques nous le présentent, selon l’archéologie moderne. Alors, ça augmente le niveau de réflexion. Ni les temples de Salomon, Dr. Mk Ultra.

Suite : J’ai envie de redire que face à la Bible, nous devons vraiment « faire semblant de croire que… ». Lire les études des rabbins libérés des dogmatismes dominants (théologiques et idéologiques) est de nature à nous éclairer vraiment.

CHAPITRE 10 : Autres entités spirituelles hypothétiques : anges, géants, Satan et machines volantes

Il les énumère et identifie leurs équivalents dans d’autres cultures. Il y est question des nephilim qui combattirent aux côtés des Philistins et qui s’opposaient à Yahvé et son peuple. On retrouve un affrontement d’envergure dans le livre « Le Réveil du Phénix » d’Anton Parks quand les nephilim s’allient à Horus pour affronter Seth (Enlil) et lui faire subir la défaite. Il est aussi question du voile porté par les femmes pour sensiblement les mêmes raisons évoquées par Kiwan dans les vidéorandias. Mais ici, il est question des femmes qui assistaient à des assemblées dans les premiers temps de l’Église. Il parle aussi de Satan et des chérubins, des appareils volants, et non pas des entités spirituelles.

En page 100 : Ironie du sort, nous devrions dire que les parties les plus fiables de la Bible sont justement celles qu’elle partage avec le reste de l’humanité.

Moi je dirais, celles qu’elle a emprunté au reste de l’humanité.

CHAPITRE 11 : Quand Abraham découvre que Dieu se fatigue, se salit, a faim…

Biglino se réfère aux chapitres 18 et 19 de la Genèse pour démontrer son point. Il parle aussi du pourquoi et du comment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.

En page 110 : Je rappelle au passage à ce propos que les philologues hébreux qui ont commenté le chapitre que j’ai consacré au miracle « chimique » d’Élie dans l’un de mes précédents ouvrages, ont écrit que « tous les miracles bibliques sont d’origine technologique ». Ils s’accordent ainsi sur la négation de la moindre intervention surnaturelle.

CHAPITRE 12 : Comment une religion peut-elle naître à partir de telles données ?

Il explique le phénomène connu sous le nom de « culte du cargo ». À partir du moment que des individus ont un ascendant sur d’autres individus, par une supériorité de la connaissance sur l’ignorance, les ingrédients sont là pour établir une religion.

Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_du_cargo
Extrait : Le culte du cargo est un ensemble de rites qui apparaissent à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle chez les aborigènes, notamment en Mélanésie (Océanie), en réaction à la colonisation. Il consiste à imiter les opérateurs radios américains et japonais commandant du ravitaillement (distribués par avion-cargo) et plus généralement la technologie et la culture occidentale (moyens de transports, défilés militaire, habillement, etc.), en espérant déboucher sur les mêmes effets, selon ce qu'on a qualifié de croyances « millénaristes ». En effet, les indigènes ignorent l'existence et les modalités de production occidentale ; dès lors, ils attribuent l'abondance et la sophistication des biens apportés par cargo à une faveur divine. Le culte a pris naissance en Mélanésie. Quasiment toute la Mélanésie, des îles Fidji à la Papouasie-Nouvelle-Guinée l'adopta simultanément (à l'exception de la Nouvelle-Calédonie) mais ce culte ne connaîtra une longévité exceptionnelle qu'à Tanna.

CHAPITRE 13 : Adam et Ève n’ont pas donné naissance à l’humanité

Il revient sur le fait qu’il n’y a pas de « Création » dans la Genèse, dans la Bible.

En pages 119-120 : Chacun sait que personne ne sait… en réalité comment est né l’Univers. […] Face à ce non-savoir, et dans l’attente de réponses certaines et démontrées, je me limiterai à affirmer clairement que la Bible ne parle pas de « création », ne s’occupe pas de cet événement.

Il nous réfère à la tablette cunéiforme « NBC 11.108 » qui parle d’une demeure céleste des Elohim. De plus, la définition du verbe hébreu « bara » qui ne signifierait pas « créer », mais plutôt une intervention pour « modifier ». Il évoque les incohérences dans la période dite des « 7 jours » de la Création. S’ajoute à cela la fabrication d’Adam et Ève.

En page 122 : Je voudrais établir un fait de manière claire et univoque : le texte biblique contient la synthèse de plusieurs interventions d’ingénierie génétique.

Ce qui serait confirmé dans la littérature talmudique par la philologie hébraïque. Il note cependant un point de discorde entre le Talmud hébreu et la Bible hébraïque concernant la paternité de cette ingénierie génétique de biologie moléculaire : Rofim (Rephaïm) vs Elohim. Nous serions nous-mêmes des OGM à qui on aurait intégré de l’ADN de ces « dieux », dont les expériences génétiques remonteraient à près de 250 000 ans.

Pas de « paradis terrestre » mais un jardin clos où les humains fabriqués y travaillaient.

En page 127 : La Bible rend donc compte des effets de ces expérimentations répétées, et le Talmud confirme l’existence de ces connaissances au cours des millénaires passés.

À VENIR

CHAPITRE 14 : Que dit la science qui cherche le prétendu chaînon manquant ?

CHAPITRE 15 : En quoi consiste et par quoi s’est concrétisé le « péché originel » ?

CHAPITRE 16 : Ce qu’on nous a dit sur la Bible est-il faux ?

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Mauro Biglino : Merci a toi panthere58

par quantos @, mercredi 02 août 2017, 18:50 (il y a 2458 jours) @ panthère58

Salut panthere58:-) ... et un gros Merci pour ton travail de nous informer de tes recherches et de ta façon claire de faire des résumées et des synthèses.

Qu'elle relation ferais-tu avec ce qu'on trouves comme textes traitant des dieux et des vimanas ( véhicules volants ) et ceux de la bible?

Yahweh serait-il un de ces dieux,portant un autre nom dans la bible la Bhagavad Gita, issu de la période hindoue, antérieur aux hébreux? Serait-il un dieu extraterrestre Annunaki de la période sumérienne? Est-ce que Mauro Biglino en fait mentions.?

Merci encore et anticipant tes autres textes a venir.:-)

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''les con-(sciences)-sonnes-voyelles (quantiques) vibrantes (verbe-Source) générées par le mouvement de l’énergie-sombre ( 73% ) issues de la matière-noire ( 22% )créent les bigs-bangs de lumières-univers ( 5% )'' et les mondes spiralés et circulaires.

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Mauro Biglino : Merci a toi panthere58

par panthère58, mercredi 02 août 2017, 19:22 (il y a 2458 jours) @ quantos

Salut panthere58:-) ... et un gros Merci pour ton travail de nous informer de tes recherches et de ta façon claire de faire des résumées et des synthèses.

Qu'elle relation ferais-tu avec ce qu'on trouves comme textes traitant des dieux et des vimanas ( véhicules volants ) et ceux de la bible?

Yahweh serait-il un de ces dieux,portant un autre nom dans la bible la Bhagavad Gita, issu de la période hindoue, antérieur aux hébreux? Serait-il un dieu extraterrestre Annunaki de la période sumérienne? Est-ce que Mauro Biglino en fait mentions.?

:-) Pour le moment je vais me contenter de citer Biglino dans son livre qui énumère d'une façon succinte :

En page 99 : Des groupes et des individus qui étaient également connus par d'autres cultures sous les noms :

ANUNNAKI, IGIGI, IGIGU, DINGIR, IRSIRRA, ILU,ILANU, chez les Sumériens et Akkadiens.

Neteru, Shamu-Hor pour les Égyptiens.

Viracocha, Quetzalcoatl pour les cultures d'Amérique Centrale et du Sud.

Tuatha de Danann et Ases dans certaines parties du nord de l'Europe et de la tradition germanique.

Deva pour la culture hindouiste, etc.

Bien sûr, Anton Parks fait des rapprochements avec d'autres cultures, dont la Bible, mais à partir de Sumer et d'Égypte, tandis que Biglino part de la Bible.

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Mauro Biglino : "La Bible n'est pas un livre sacré" Fin

par panthère58, vendredi 04 août 2017, 21:44 (il y a 2456 jours) @ panthère58

:-) LA BIBLE N’EST PAS UN LIVRE SACRÉ
La révélation de la plus grande supercherie de l’Histoire

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2013 Uno Editori

© 2016 Macro Éditions, 165 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 14 : Que dit la science qui cherche le prétendu chaînon manquant ?

Dans ce chapitre, il est question de la théorie religieuse créationniste, la théorie darwinienne évolutionniste. Aujourd’hui, on parle de néodarwinisme, de bio-évolutionnisme, d’ADN et de l’HAR1 (Human Accelerated Region 1). Évidemment, il est question du jardin d’éden qu’il dénomme le gan-eden, d’Adam et Ève, de Caïn et de sa descendance.

En page 133 : …je remarque que des peuples du monde entier – de l’Asie au nord de l’Europe, en passant par le sud de l’Afrique ou les pays d’Amérique du Nord et du Sud – nous racontent une histoire : celle des enfants des étoiles qui sont arrivés ici, ont « fait » l’homme, lui ont transmis certaines de leurs connaissances, ont donné naissance aux civilisations, etc.

La Bible n’est que l’un des nombreux textes qui retranscrivent globalement le même contenu, le même récit de nos origines.

Et de même il montre qu’on retrouve dans les textes d’Homère des équivalents au jardin gan-eden, à Enki.

En page 142 : Un esprit ouvert se demandera : « Les écrits d’Homère étaient-ils de pures compositions poétiques ? » Car comment ne pas remarquer d’autres coïncidences très étranges entre les récits bibliques et les poèmes homériques ?

En page 144 : Héraclite affirmait : « Si tu ne guettes pas l’inattendu, tu ne découvriras jamais la vérité. » Faisons toujours semblant de penser que les peuples de tous les continents nous aient raconté l’histoire de « ceux-là », et peut-être découvrirons-nous des choses intéressantes. Faire semblant ne coûte rien et pourrait se révéler productif pour la compréhension de notre histoire. À tout le moins, c’est une façon de réfléchir à ce qui nous a toujours été livré comme vérité scientifique, historique, littéraire ou religieuse digne de foi.

En attendant de « savoir », continuons à « étudier ». […] …je pense parfois puiser plus de vérité dans les poèmes d’Homère que dans les textes théologiques.

Puis Biglino débute son expertise du « péché originel ». Bien sûr il est question des deux Arbres du jardin, de sexualité, de longévité, d’Enki/Enlil, et pourquoi il n’était pas prévu qu’Adam se reproduise.

CHAPITRE 15 : En quoi consiste et par quoi s’est concrétisé le « péché originel » ?

Pas de péché originel à connotation sexuelle tel qu’introduit par Saint-Augustin. Pour toutes sortes de raisons dont le fait qu’Adam et Ève ne sont pas à l’origine de l’humanité et que les commandements de Yahvé ne concernaient pas l’humanité mais son peuple. C’est plutôt la peur qu’ils ne deviennent un danger pour « eux » en termes de savoir et de longévité, soutenus en cela par une partie des Elohim.

En page 157 : Mais si le péché originel n’existe pas et n’a pas entaché l’humanité (pour la raison susdite), alors y aurait-il un sens à ce que Dieu (et à ce stade, je ne sais pas lequel, puisque la Bible ne parle pas de « Dieu »), envoie son fils se faire massacrer pour libérer l’humanité d’une faute qui n’existe pas ?

Cela l’amène à soulever de nombreuses questions, dont les derniers mots de Jésus sur la croix qui auraient été habilement manipulés par les Évangélistes. Il nous réfère aux études du professeur Garbini de l’université de La Sapienza.

En page 158 : Si c’est le cas, la supercherie des textes ou, si l’on préfère, le « pieux mensonge » allégué souvent mis en place par les pères de l’Église, serait présent du début à la fin, c’est-à-dire de la non-création de la Genèse 1:1, jusqu’au dernier mot prononcé sur la croix.

En page 159 : Je répète que j’ignore tout de Dieu et des mondes spirituels, et j’ai donc le bon sens de ne pas en parler. Je me contente d’affirmer avec clarté que la Bible non plus n’en parle pas. Ce que je tire des traductions est un récit qui envoie au nom d’un réalisme certain à des individus venus d’ailleurs…

Il termine le chapitre en citant le professeur Armin Kreinen dont les questions ne peuvent plus être éludées par l’édifice dogmatique vieux de 2000 ans.

CHAPITRE 16 : Ce qu’on nous a dit sur la Bible est-il faux ?

Ici, en conclusion, avec son expérience de traduction, il énumère tout ce qu’« il n’est pas vrai » dans la Bible dont celui-ci en page 164 : Il n’est pas vrai que Jésus-Christ désignait comme « son père » le soi-disant Dieu biblique, c’est-à-dire Yahvé.

Biglino précise que ce ne sont pas des vérités absolues qu’il énonce, mais des constats.

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EN CONCLUSION PERSONNELLE

L’importance de la réflexion

1. Les trois côtés d’une pièce de monnaie

Cette observation est survenue à quelques reprises dans les vidéorandias. J’ai trouvé celui-ci avec Jean de Floride à la ligne ouverte du 21 janvier 2014, à 0H13’23’’

Lien Complément Surprenant : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=96769

Extrait : LE 3e CÔTÉS D'UNE PIECE DE MONNAIE
[image][image]
L'On dit qu'il existe 2 Côtés a une piece de Monnaie,pourtant si on y pense bien,il en existe une troisieme qui est le contour,c'est une troisieme option,un autre choix. Pour que l'Argent Roule il faut justement quel sois debout,en équilibre,sur cette Troisieme Face.Voila une image originale pour sortir du monde de la Dualité...

2. Biglino et les nombreuses « bibles »

À 0H20:50 du vidéo :

Serge Cazelais : L’autre événement qui a été catalyseur, c’est drôle, quand je le raconte, ça fait bien rire le monde, c’est un témoin de Jéhovah qui a cogné à ma porte ; il avait sa traduction de la Bible, et moi j’avais la mienne, et ça ne concordait pas du tout.

À 1H12:13 du vidéo : D’autres versions de la Bible

King James, Jérusalem, Chouraqui

À 1H15:30 du vidéo :

Kiwan : En français, laquelle tu dirais qui est la meilleure ?

Serge Cazelais : Toutes, et aucune. Parce que, si on veut se donner une idée générale de la Bible, bien on prend n’importe quelle traduction, sauf celle des Témoins de Jéhovah…

Kiwan : […] Ta Bible commence comment ? Au commencement, En principe, …qui c’est qui a raison ? À chaque fois que vous traduisez, vous trahissez.

3. Le Petit Poucet

Ainsi, après toutes les manipulations des textes, textes écrits en grande partie par les deutéronomistes sous Josias qui eux-mêmes auraient emprunté aux traditions orales, aux histoires égyptiennes et sumériennes, en passant par la Septante, par les pères de l’Église, puis les massorètes, et toute la doctrine théologique, nationaliste et idéologique qui s’est construite depuis 2700 ans, il y a plusieurs Bibles possibles, chacune considérée comme « LA » vérité par ceux qui l’ont adoptée.

Si Mauro Biglino s’emploie à dire ce que la Bible ne dit pas, l’archéologie moderne vient démolir l’édifice premier des deutéronomistes.

Roger Sabbah, principalement, et son frère Messod, apporte lui aussi sa contribution, suite à une recherche qui semble exhaustive.

Les textes égyptiens, les textes sumériens, Homère, Platon, et tous les mythes et toutes les légendes qui racontent à peu de chose près la même histoire d’êtres venus des étoiles et leurs péripéties.

Des Antoine Gigal et Nassim Haramein qui viennent aussi s’ajouter au débat.

Le témoignage des contactés.

Et Anton Parks qui vient jeter un éclairage sur tout ça.

Alors, un peu comme le Petit Poucet qui retrouve son chemin grâce à des petits cailloux, il faut voir tous ces intervenants comme autant de points de repères pour retrouver l’histoire de nos origines. On part de nos doutes légitimes d’aujourd’hui, et on fait marche arrière, à rebours.

Je dirais qu’il faut prendre le temps de RÉFLÉCHIR aux différents points de vue, aux différentes trouvailles, aux différentes recherches indépendantes.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Poucet
Extrait : Bible
La victoire du faible sur le fort grâce au courage et à l'intelligence est à rapprocher de l'épisode de David, simple berger, contre Goliath dans l'Ancien Testament. À la suite de sa victoire, David deviendra roi.

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Mauro Biglino : Le Dieu de la Bible vient des étoiles #1

par panthère58, samedi 28 octobre 2017, 20:44 (il y a 2371 jours) @ panthère58

:-) LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES
De la traduction littérale des codex hébraïques initiaux

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2011 Uno Editori

© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
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2. Dossier VidéOrandia :
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(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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INTRODUCTION

En page 9 : Sans aucune présomption de détenir la vérité, nous présentons ici les découvertes supplémentaires ayant découlé d’un examen minutieux du récit biblique, tel que nous le lisons dans des codes hébraïques plus anciens, à savoir la Biblia Hebraica Stuttgartensia rédigée sur la base du Codex massorétique de Leningrad.

CHAPITRE 1 : POUR CEUX QUI L’AURONT LU, ET POUR CEUX QUI NE L’AURONT PAS LU…

L’auteur explique son choix de s’en tenir au sens littéral. En ce sens, il nous réfère à l’exégète hébreux Rashi de Troyes.

En page 19 : En faisant ce choix, nous respectons surtout les intentions de l’Elohim lui-même, qui affirmait parler clairement avec Moïse. (Nb 12 8) :

énigme-avec / non-et / face-à-face [lire à l’envers]

En page 21 : L’interprétation de la Bible en tant que livre d’histoire est en train de suivre la même évolution que l’interprétation des Védas.

L’auteur fait référence à Ézéchiel, Élie et Zacharie, et autres passages, qui évoquent des OVNI, UFO ou, selon le terme de l’Église, « RIV » [Res Inexplicatae Volantes].

L’auteur fait un rapprochement entre l’Ancien Testament et Sumer.

En page 30, l’auteur évoque le Dr. Ala Shaheen de l’Université du Caire : Lors d’une intervention publique, ce dernier a affirmé que la théorie selon laquelle les anciens Égyptiens auraient été aidés par des extraterrestres pour construire les pyramides les plus datées – celles de Gizeh – pourrait bien être vraie. Un délégué polonais, monsieur Marek Novak, a alors soulevé d’autres questions, dont celle de savoir si les pyramides pourraient encore contenir de la technologie extraterrestre, voire même un OVNI, ce à quoi le docteur Shaheen a répondu : "Je ne peux pas le confirmer ou le démentir, mais il y a quelque chose à l’intérieur de la pyramide qui n’est pas de ce monde".

Dans la Bible également, on parle de quelque chose qui n’est pas de ce monde !

CHAPITRE 2 : L’"ESPRIT" ?

L’accent est mis sur l’évolution du sens du mot « esprit » qui aurait subi une altération importante par la théologie, altération qui trahirait le sens originel des textes bibliques qui, lui, figure un transport dans les airs dans un véhicule.

Suite à sa démonstration, en page 30 : Par conséquent, nous sommes pour le moins autoriser à émettre l’hypothèse que le terme [ruàch] a eu une signification bien différente de celle que la tradition religieuse a par la suite utilisée.

CHAPITRE 3 : ELOHIM

En page 43 : Si Elohim indiquait en réalité le Principe unique et universel, plusieurs dizaines de passages bibliques, pour ne pas dire l’œuvre que forment toutes les chroniques historiques de l’Ancien Testament, resteraient incompréhensibles. Ce dernier contribue par ses récits à régler la question en présentant clairement les Elohim comme une pluralité d’individus. […] Les interprétations religieuses et plus généralement spiritualistes se voient contraintes, et ce n’est pas un hasard, de définir de nombreux chapitres comme "métaphoriques, allégoriques, poétiques, pédagogiques, mythiques, ésotériques, etc."

CHAPITRE 4 : [Nephilim] DESCENDUS, TOMBÉS, OU BIEN…?

En page 52 : …les Grecs ne se sont quant à eux pas occupés des variantes de sens, à savoir qu’ils ne se sont guère inquiétés de savoir s’il s’agissait d’une chute ou d’une descente volontaire, traduisant directement le terme [nephilim] par γίγαντες "géants".

En page 54 : …nous devons rappeler qu’Orion, dans la mythologie grecque, était non seulement un "géant" originaire de Béotie, mais aussi le fils de Poséidon.

L’auteur souligne pourquoi Orion serait le lieu d’origine des extraterrestres selon plusieurs hypothèses d’auteurs.

CHAPITRE 5 : LA DOUBLE CRÉATION DE L’HOMME
[Adàm]

Concernant les deux récits de création dans la Genèse, l’auteur a une explication à donner sur le pourquoi de la thèse des deux sources bibliques. Lui, tente de faire tout concorder par une lecture littérale de ces deux récits. L’auteur explique ce qu’il en est véritablement de l’expression « tselèm ».

En page 60 : Le préfixe ב (be) est préposé au terme [tselèm], ce dont il peut être déduit que nous aurions été créés non pas "à l’image" de Elohim, mais "avec quelque chose de matériel qui contient l’image" des Elohim. Une belle et substantielle différence ! Tel est cet élément concret et inédit, toujours "oublié" par les interprétations religieuses traditionnelles, parce qu’incompatible avec la doctrine.

Ce qui impliquerait de l’ADN extraterrestre dans la création de l’homme, selon les explications de l’auteur. L’auteur se réfère souvent aux termes suméro-akkadiens pour mieux saisir le sens des termes hébreux dont le « souffle de vie ».

En page 66 : Tel est ce que racontent les Sumériens, et tel est bien ce que confirme la Genèse.

CHAPITRE 6 : MONOTHÉISME, MONOLÂTRIE, OU AUTRE CHOSE ?

L’auteur identifie les théories d’aujourd’hui : à qui attribuer le monothéisme issu d’un monde clairement polythéiste ? Akhenaton ou Moïse ? Moïse serait-il en fait Akhenaton ? Moïse serait-il plutôt le grand prêtre du culte d’Aton ?

Il relève aussi la similitude entre le Psaume 104 et l’Hymne au Soleil d’Akhenaton.

Qu’importe, on identifie Moïse comme l’instigateur du monothéisme. Il élabore sur les textes bibliques des rencontres entre Moïse (et Josué) et Yahvé pour remettre en question cette thèse. D’autant plus, que le Vatican (sous l’auspice de Mgr Cornado Balducci) reconnaît l’existence implicite d’extraterrestres dans les textes de la Bible.

Mais selon « La Bible dévoilée », le Moïse tel que présenté dans l’Ancien Testament, n’aurait pas existé…

En page 84 : Nous avons bien lu : Yahvé, Elohim du peuple d’Israël, est un El (singulier) jaloux ! Mais comment peut-on être jaloux s’il n’y a pas de rivaux ?

L’auteur démontre à quel point les textes bibliques font la preuve du peu d’envergure de Yahvé et mettent en lumière son côté despotique.

En page 91, comme mentionné dans « La Bible Dévoilée » sur les textes dits « prophétiques » : Cette position restera constante dans l’histoire du peuple d’Israël et exigera de continuelles interventions dont la littérature prophétique représente la voix forte et désespérée : un incessant rappel à respecter le pacte signé avec cet Elohim spécifique.

En page 93 : Yahvé est par conséquent un El (singulier d’Elohim) et les Hébreux le voyaient tout simplement comme supérieur aux autres, et non comme l’unique !

L’auteur met en lumière aussi que la notion de divinité d’aujourd’hui, diffère d’avec celle de l’Ancien Testament. Il évoque le Psaume 82 (83) conférant la pluralité du terme Elohim, et de la mortalité de ceux-ci.

En page 95 : S’il était pour finir vrai que le terme Elohim désigne le Dieu unique, tout le récit de ce Psaume et cet extrait spécifique constitueraient une situation d’un comique assurément étrange, voire paradoxale, au point même de susciter une certaine inquiétude chez le lecteur : on se trouverait alors ici face à un Dieu pour le moins bizarre qui se convoquerait lui-même en assemblée, parlerait en ne s’adressant qu’à lui-même, et se réprimanderait sévèrement en se rappelant à lui-même qu’il est destiné à mourir !

Le tétragramme YHWH ne serait pas hébraïque mais plutôt égyptien, au pire, une forme d’amoréen ou d’araméen. Le tétragramme ne serait possiblement qu’une adaptation du nom original dans la langue hébraïque à partir de sa phonétique.

En page 97 : Nous sommes donc confrontés à un tétragramme qui a été écrit dans la Bible plusieurs siècles après qu’il ait été prononcé, étant rapporté avec les consonnes d’une langue qui n’existait pas encore lorsqu’il a été formulé.

L’auteur nous réfère au « Culte du Cargo » pour expliquer le tétragramme.

En résumé, Yahvé ne serait qu’un parmi les nombreux Elohim. Il n’aurait rien de « sacré » tel qu’on le définit théologiquement aujourd’hui.

En page 111 : Nous croyons pouvoir dire que l’hébreu n’est pas une religion de foi, mais une religion de fidélité : fidélité à un pacte librement souscrit qui n’est devenu contraignant qu’après avoir été librement accepté.

L’auteur rejoint l’archéologie (La Bible dévoilée) en spécifiant que le culte de Yahvé, de Moïse à Josias, n’aurait pas été exclusif dans les deux royaumes israélites du Nord et du Sud.

CHAPITRE 7 : Un peuple valant propriété


CHAPITRE 8 : Les Elohim et la chair grillée

CHAPITRE 9 : Des anges ?

CHAPITRE 10 : Satan - Lucifer

CHAPITRE 11 : Les chérubins sont-ils des anges ?

CHAPITRE 12 : Les chérubins de l’Arche d’alliance

CHAPITRE 13 : Élie : le miracle chimique

CHAPITRE 14 : Le péché et la condamnation

CHAPITRE 15 : Le dieu de la Bible vient des étoiles

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Mauro Biglino : Le Dieu de la Bible vient des étoiles #2

par panthère58, mardi 07 novembre 2017, 19:22 (il y a 2361 jours) @ panthère58

:-) LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES
De la traduction littérale des codex hébraïques initiaux

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2011 Uno Editori

© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
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. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
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CHAPITRE 7 : UN PEUPLE VALANT PROPRIÉTÉ

L’auteur présente des notions et des réflexions sur ce qu’est en fait un « peuple élu », en autant qu’on se libère de 2000 ans de conditionnement théologique et religieux.

Dans le fond, Yahvé ne serait qu’un parmi plusieurs « dieux » à avoir son peuple « élu », à avoir aussi une région bien précise dont il assume la gestion tout en convoitant les régions de ses pairs.

En page 120 : L’affirmation est nécessaire parce que la Bible stipule clairement dans plusieurs passages qu’il en existe d’autres, et que ce sont des dieux étrangers, autrement dit des Elohim qui ont de toute évidence reçu d’autres régions et d’autres peuples en héritage.

L’auteur fait un rapprochement entre ces passages bibliques et un document cunéiforme sumérien. Il parle aussi de l’importance sur trois points de la circoncision dans l’alliance entre Yahvé et son « peuple élu » : vérifiable, sanitaire, au huitième jour pour des raisons médicales.

Mais la circoncision est aussi égyptienne (ou vient d’Égypte)… [A.-D. Grad, Salle 803/Club CRÉÉE]

En pages 124-125 : Concernant les préoccupations d’ordre sanitaire que cet Elohim avait vis-à-vis de ces individus, on remarque un élément qui nous interroge. Il stipule dans le verset 12 que l’intervention doit être faite au huitième jour qui suit la naissance : pourquoi donc la huitième en particulier ?

Le texte biblique ne nous fournit guère d’explications précises, mais les connaissances médicales ayant progressé, on peut peut-être y voir la réponse suivante : huit jours exactement après la naissance d’un être humain, son sang atteste de la présence de phylloquilone – ou vitamine K, une substance antihémorragique – à des niveaux très élevés, selon une quantité qu’il ne retrouvera plus tout au long de son existence. La circoncision engendrant une perte de sang notable, ce huitième jour représente ainsi le moment le moins risqué, où la cicatrisation sera justement la plus rapide du fait de ce niveau élevé d’antihémorragiques dans le sang. Force nous est d’en conclure que cette prescription précise aura été donnée par quelqu’un qui connaissait à l’évidence certains mécanismes de la physiologie humaine. Et on peut affirmer qu’il les connaissait d’autant mieux que l’homme était fait "à sa ressemblance et avec le [tzelèm]", à savoir avec ce "quelque chose de matériel qui contenait son image", tel que la Bible le dit elle-même.

Toujours selon les textes bibliques, l’auteur nous explique pourquoi Abraham ne serait pas le premier Hébreu, ce qui implique d’autres lignées.

L’auteur donne ensuite de l’information sur les avancées de la civilisation sumérienne dans une partie du chapitre intitulée : « Et si les Sumériens ? », avec des références bibliques en parallèle.

En page 131, l’auteur pose la question : Les Sumériens étaient-ils des Sémites ?

Sa démonstration est fort intéressante et elle conforte ma thèse qu’en fait, Abraham serait en fin de compte un autre nom d’Enki. Celui-ci porte le nom de Ptah en Atlantide et d’Osiris (Asar) en Égypte. Tué par Enlil, il est ramené à la vie par la génétique et un rituel dans la Grande pyramide de Gizeh qui ramène son âme dans le corps conçu par Isis. Celle-ci enfantera ainsi Horus, c’est-à-dire celui qui, comme mentionné par le Baptiste dans un extrait du « Testament de la Vierge » d’Anton Parks en page 231 : "Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu’avant moi il était. […] Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse" (Jean 1:30 et 3:30). Jean le Baptiste, l’aîné du Messie, prophétise et prépare clairement la venue de Jésus comme l’a fait son double, Horus l’Aîné.

Infos sur la naissance de Noé (Mathusalem, Lamek, Enoch).

En marge des propos de Kiwan de ces récentes semaines sur l’avenir de l’humanité (Blade Runner 2049), en pages 135-136 : Nous apprenons ici à propos de ce bébé, qui affiche de par son aspect une incroyable ressemblance avec les "gardiens", qu’il a fait l’objet d’un certain nombre de projets : l’humanité et la vie sur Terre vont être rétablies à travers lui et ses descendants ! Noé représente donc un choix précis qui concerne la totalité de l’humanité future !

L’auteur relève dans les textes bibliques une fluctuation de 9 à même 14 tribus d’Israël et donne de possibles explications sur le pourquoi du symbolisme des « 12 » tribus.

En page 142 : Nous devons pour le moins considérer que l’unicité du peuple élu, son nombre de tribus et leur type, de même que sa subdivision précise et fonctionnelle en 12 ensembles ont peut-être plus été le fait d’un ardent désir du nationalisme israélite que celui d’une réalité historique avérée et documentée.

CHAPITRE 8 : LES ELOHÌM ET LA CHAIR GRILLÉE

Autels, sacrifices, holocaustes, d’animaux et de…, de Noé, en passant par Moïse et autres, relevés dans la Genèse, le Lévitique, l’Exode, et qui ne correspondraient en rien à quoi que ce soit de symbolique ou de spirituel tel qu’on le définit aujourd’hui.

En page 154 : Nous nous trouvons au contraire devant un acte précis qui doit être accompli dans un lieu tout aussi précis, afin qu’il puisse correspondre au bon vouloir de cet individu particulier connu en tant que Yahvé, lequel appartient au groupe des Elohìm.

En page 155 : Nous soulignons ici que c’est l’odeur qui compte, et pas la fumée qui s’élève dans le ciel en se dispersant dans les airs.

Donc, désolé théologie monothéiste; il n’est pas question ici d’une symbolique de l’âme qui monte vers Dieu. Quand on ne sait pas quoi dire, et/ou de bien interpréter les textes bibliques, on étire la sauce… Faut croire que le ridicule ne tue pas finalement. Aujourd’hui, peut-être que Yahvé aimerait l’odeur du « pot » pour relaxer… au lieu d’animaux, de premiers nés.

En page 157 : Si nous voulions en tout cas accorder quelque crédit à l’aspect symbolique, il est franchement difficile d’imaginer un "Dieu" spirituel, omnipotent, omniscient et plein d’amour, qui ordonnerait l’abattage barbare d’animaux pour figurer une âme qui le rejoindrait. Cet aspect est encore plus difficile à accepter si l’on considère que nous sommes face à un ensemble de livres, la Torah, qui ignorent l’âme et ne l’évoquent jamais ; ils n’en parlent pas plus en termes de vie terrienne qu’en termes d’existence supra-terrestre avec tout ce que la théologie élaborera par la suite quant à des récompenses ou punitions…

Voilà pourquoi les offrandes d’Abel étaient plus valorisées aux yeux de Yahvé que celles de Caïn. L’intention derrière l’offrande ne comptait pas ; c’est l’effet recherché qui primait au risque d’en payer le prix de sa vie, comme pour les fils d’Aaron.

L’auteur pose de très bonnes questions sur ces offrandes singulières, questions qui remettent aisément en cause ce qui est convenu des exégètes, de la théologie, des universitaires, de la tradition qui, de mon point de vue, se perdent tous dans un labyrinthe d’interprétations symboliques, allégoriques, spirituelles. Belle démonstration de leur incapacité à bien analyser objectivement les textes bibliques tels qu’ils sont rapportés littéralement.

Étrangement, l’auteur trouve des possibilités de réponses à partir de la NASA, qui débouche sur une explication neurophysiologique documentée.

Dans ce questionnement sur les effets des holocaustes sacrificiels sur les Elohìm dont Yahvé, certaines questions soulevées rejoignent les « Chroniques » d’Anton Parks et les livres de Barbara Marciniak; en page 173 :

• Quand ils se trouvaient dans l’atmosphère terrestre, subissaient-ils des altérations de leur rythme respiratoire qui leur auraient éventuellement occasionné un léger essoufflement ?

• Les substances odorantes précisées ont une action spécifique sur la respiration : pouvaient-elles leur apporter une quelconque forme de soulagement ?

Dans les « Chroniques » d’Anton Parks, les extraterrestres ont du mal à supporter la troisième dimension terrestre. Certains ne peuvent pas être sur Terre plus de deux heures et doivent retourner dans l’espace en orbite. D’autres parviennent à subir cette énergie vibratoire en avalant certaines substances. Dans les livres de Marciniak, l’amour inconditionnel élève la vibration terrestre et, ce faisant, va finir par chasser les êtres « négatifs » qui manipulent l’humanité depuis des millénaires et qui ne pourront la supporter davantage.

En page 174 : Il n’est par conséquent pas facile de se débarrasser des interprétations de type "extraterrestres" qui ont le mérite de coller au texte biblique, sous le prétexte qu’elles seraient "fantaisistes". Il faut pourtant bien relever que les élaborations théologiques semblent souvent incompatibles, voire même en contradiction totale avec ce qui est concrètement narré dans les récits des origines.

CHAPITRE 9 : DES ANGES ? [malakhìm]

Des anges pas aussi « angéliques » que ça, malgré ce que la tradition religieuse voudrait bien nous faire croire. Selon l’auteur, leur description a plus à voir avec les Anunnaki, Igigi, Igigu sumériens.

En page 180, l’article 334 du Catéchisme de l’Église catholique : D’ici là, toute la vie de l’Église bénéficie de l’aide mystérieuse et puissante des anges.

Après, on se demande pourquoi ça va mal dans le monde, que « le diable est aux vaches » depuis des siècles, voire des millénaires ! Non, « le diable n’est pas aux vaches », il est au Vatican ! On en a fait une figure angélique.

L’auteur commente plusieurs passages bibliques impliquant des « anges » dont les actions n’ont rien d’une spiritualité angélique, notamment le livre de Daniel.

En page 195 : Bien que rempli d’incertitudes, le livre est reconnu comme une référence pour définir la vérité absolue. Il est abondamment utilisé pour l’élaboration de l’angiologie traditionnelle…

Un rapprochement est fait d’avec les « vigilants » à Sumer et les « neteru » en Égypte, de même qu’avec « Gabriel » [ghevrìel / homme fort de El].

En page 198 : Il apparaît à la lecture de ces versets que la représentation traditionnelle qui fait de cet être [Gabriel = ghevrìel / homme fort de El] un personnage angélique arrivant en volant avec légèreté soit bien artificielle.

En page 200 : (Le terme "prophète", […] en effet, et contrairement à ce que l’on croit souvent, ne désigne pas celui qui prédit le futur, mais "celui qui parle pour le compte de…").

Il est question d’une armée céleste narrée par Flavius Josèphe.

En page 202 : Il faut supposer que les "vigilants" dont parle Daniel étaient encore présents à l’époque de Flavius Josèphe.

En page 202, l’auteur conclut par une question fort pertinente suite à sa démonstration : Les écrits qu’ils ont suscités dans la littérature religieuse, spiritualiste et confessionnelle sont-ils en adéquation avec ces personnages des [malakhìm] qui interviennent dans l’Ancien Testament ?

CHAPITRE 10 : Satan - Lucifer

CHAPITRE 11 : Les chérubins sont-ils des anges ?

CHAPITRE 12 : Les chérubins de l’Arche d’alliance

CHAPITRE 13 : Élie : le miracle chimique

CHAPITRE 14 : Le péché et la condamnation

CHAPITRE 15 : Le dieu de la Bible vient des étoiles

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Mauro Biglino : Le Dieu de la Bible vient des étoiles #3

par panthère58, mardi 28 novembre 2017, 12:26 (il y a 2340 jours) @ panthère58

:-) LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES
De la traduction littérale des codex hébraïques initiaux

Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1

Bibliographie de Mauro Biglino en français :

1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré

[image]

© 2011 Uno Editori

© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières

À NOTER QU’ANTON PARKS NE FAIT PAS PARTIE DE LA BIBLIOGRAPHIE DE MAURO BIGLINO ET QUE CELUI-CI N’EN FAIT JAMAIS MENTION DANS SES LIVRES. C’EST L’ÉDITEUR QUI A PRIS L’INITIATIVE D’EN FAIRE MENTION À L’ENDOS DE CE LIVRE DE BIGLINO PUISQUE JUSQU’À RÉCEMMENT, IL PUBLIAIT LES LIVRES DE PARKS.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits du livre ou d'autres sources [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 10 : SATAN – LUCIFER

Si ange signifie « messager », « s »atan équivaut plutôt à un « adversaire » de différents types, autant des hommes que des « anges », et non à un nom propre puisque le terme désignerait plutôt une fonction, une charge qu’un individu. Il s’appuie toujours sur des versets bibliques de l’Ancien Testament pour sa démonstration.

En page 211 : Le nom de Lucifer serait en réalité celui que cette entité portait avant d’être chassée du ciel par "Dieu". L’ange "porteur de lumière" serait ainsi devenu le Satan, c’est-à-dire "l’adversaire" par excellence. […] On peut essentiellement dire que ces Pères de l’Église établiront une identité entre le Lucifer d’Isaïe et le Satan de Job et des Évangiles, nouant ainsi un lien qui est entré dans la tradition religieuse populaire. On gardera pour l’instant en mémoire que cette définition d’"adversaire de Dieu" est, comme nous venons de le voir, totalement inadéquate.

L’auteur aborde le Lucifer d’Ézéchiel et celui d’Isaïe, et la façon dont les Pères de l’Église auraient à tort associé le nom de Lucifer à Satan avec le soutien plus tard de Thomas d’Aquin.

En page 215 : Un verset qui s’adressait à Xerxès a été récupéré au bénéfice d’une figure qui semble n’être que le fruit d’une construction théologique sans réelle substance !

Pour l’auteur, la Gnose a fait de même mais en renversant les qualificatifs de Lucifer, passant du négatif au positif.

En pages 215-216 : Selon cette hypothèse, le serpent/Lucifer décrit dans La Genèse serait celui qui a incité l’homme à acquérir la connaissance du Bien et du Mal et à s’émanciper au point de se faire pareil à "Dieu".

Sa conclusion porte à réflexion sur le satanisme qui en a malheureusement découlé.

CHAPITRE 11 : LES CHÉRUBINS SONT-ILS DES ANGES ? [kerubìm]

Toujours en s’appuyant de versets bibliques, l’auteur pose la question à savoir si les Chérubins seraient similaires aux [karibu] assyro-babyloniens. Il explique pourquoi ces Chérubins n’auraient rien d’un ange ailé, épée à la main. On serait plutôt en présence d’un objet volant.

En page 223 :

• ils sont reliés à une arme brûlante et tournoyante ;
• ils peuvent atteindre des dimensions considérables ;
• ils disposent d’éléments ayant des fonctions distinctes : couvrir et voler ;
• ils représentent "quelque chose" où l’Elohìm se pose, s’assoit et se tient.

Et plusieurs autres caractéristiques surprenantes, dont Yahvé qui chevaucherait son « chérubin » au cours de la bataille pour sauver David.

En page 229 : Concernant cette narration, nous regrettons quant à nous la disparition (accidentelle ou voulue ?) du document Le Livre des Guerres de Yahvé. Ce livre est cité dans les versets 14-15 de Nombres 21…

Puis l’auteur se concentre sur les versets d’Ézéchiel pour la suite de sa démonstration sur les chérubins.

En page 233 : On peut être certain que s’il ne s’agissait pas de la Bible, personne n’aurait la moindre difficulté à y voir la description d’un objet mécanique.

En page 241 : Souvenons-nous encore une fois que notre objectif n’est pas de définir "dans l’absolu" s’il existe ou pas des personnages angéliques, mais plutôt d’en vérifier l’existence dans l’Ancien Testament, ainsi que la description qui en est faite pour la comparer à ce que contient en général la tradition religieuse et spiritualiste.

Ainsi, l’auteur pose des questions fort pertinentes sur les Chérubins.

CHAPITRE 12 : LES CHÉRUBINS DE L’ARCHE D’ALLIANCE
[berìt-ha-aròn kerubìm]

L’Arche : un bleu d’architecte… ?
Le Propitiatoire : couverture de l’Arche ou récupération théologique pour « couvrir les péchés » ?
Différentes hypothèses (2) et clefs de lecture concernant les différences entre les Chérubins de l’Arche et ceux d’Ézéchiel.

En page 256 : C’est dans Exode 28 6 et suiv. que sont décrits ces objets que la tradition religieuse a toujours voulu considérer comme un élément purement ornemental, au point même de modifier la traduction d’un certain nombre de termes pour appuyer cette thèse. Nous en verrons un exemple plus loin.

Une digression par Aksoum, une ville en Éthiopie où on envisage la possibilité que l’Arche y soit. Parce qu’une photo y a été prise et montre à quoi peut ressembler lesdits Chérubins de l’Arche.

En page 265 : Sachant par conséquent que des termes identiques étaient utilisés pour désigner des éléments distincts, leurs description et fonction devraient à chaque fois être ramenées au contexte.

En conclusion, les Chérubins de la théologie ne correspondraient en rien à ceux des textes bibliques.

Ça ne m’étonne pas du tout… !

CHAPITRE 13 : ÉLIE : LE MIRACLE CHIMIQUE [Eliàh]

Faits d’arme du prophète Élie. Son enlèvement, abduction ou transport prévu ?

L’auteur aborde le défi qu’Élie pose entre Yahvé et Baal pour établir la supériorité entre les deux. Élie évoque même les raisons de l’absence de Baal pour relever adéquatement le défi.

En page 271 : Il était évidemment nécessaire de relever l’absence de ce gouverneur qui, comme nous le voyons, était également appelé le "Cavalier des Nuages", une épithète qui le dépeint de la même manière que Yahvé. Dans le Psaume 68, Yahvé est lui aussi vu comme "chevauchant les nuages" : il n’est ainsi guère difficile de comprendre que ces Elohim avaient également en commun les modes de transport qui leur servaient à se déplacer dans les cieux !

L’auteur apporte des précisions sur Baal / le temple de Baalbek. De même, il pose de bonnes questions et réflexions sur le « miracle » de Yahvé qui parvient à allumer l’autel du sacrifice qui lui est dédié, malgré toute « l’eau » versée sur le bois, les pierres et le taureau dépecé. Le tout, se terminant par la suite avec le massacre des prophètes de Baal par Élie.

En page 280 : Comme nous l’avons déjà dit, ne pas choisir le "Dieu" adéquat pouvait coûter très cher, étant donné que le "Dieu" vainqueur se révélait tout sauf conciliant.

CHAPITRE 14 : LE PÉCHÉ ET LA CONDAMNATION [eden]

L’auteur pose des questions et y réfléchit, toujours à partir des textes bibliques :

Un ou deux arbres dans le fameux Jardin ?
Découverte de leur nudité, ou de leur sexualité et de leur autonomie à se reproduire ?

En page 291 sur les interrogations du professeur Luzzatto (ex-président de l’Union des Communautés Hébraïques Italiennes) :

• Pourquoi "Dieu" n’interdit-il pas la consommation des fruits de l’Arbre de Vie ?
• Dans l’esprit divin, qu’y avait-il de plus grave : que les hommes deviennent immortels ou qu’ils comprennent le Bien et le Mal ?

L’auteur explique qui a dit vrai entre Dieu et le serpent tentateur, ce que représentait la menace de mort pour Adam et Ève, et ce que signifie dans le texte « la connaissance du Bien et du Mal » / « sentence post eventum ».

En page 295 : Nous y apprenons en effet que le Bien et le Mal ne sont pas séparés, et que le "mal" est une donnée essentiellement physique, le fait de souffrir étant compris comme une donnée inhérente à la vie dans son quotidien "matériel".

L’auteur s’attarde sur le serpent tentateur : qui est-il vraiment ? Il se réfère aux mythologies suméro-akkadiennes concernant le profond désaccord entre Enki vs Enlil à propos de l’espèce humaine.

En conclusion, selon la linguistique, il n’y aurait pas de condamnation, mais seulement l’expérimentation de ce qui vient avec l’autonomie, autant les bonnes que les moins bonnes choses que Yahvé aurait lui-même créée (Is 45 7). Donc, point de péché originel ni de condamnation proprement dite.

CHAPITRE 15 : LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES

Les textes bibliques reflèteraient un Yahvé qui serait tout sauf ce qu’en a fait l’élaboration de la pensée théologique des religions monothéistes. Yahvé serait un puissant individu parmi d’autres puissantes « divinités » à vouloir imposer ses propres conditions et qui n’aurait pas d’intérêt spirituel ni théologiques, mais qui serait plutôt bien ancré dans le matérialisme.

En page 305 : En disséquant le soi-disant concept de "monothéisme" et le choix dont disposaient ces peuples, nous avons en effet pu voir que Moïse, Josué et la totalité du peuple qu’ils conduisaient n’étaient pas monothéistes. Ils étaient totalement conscients de l’existence avérée d’autres Elohim, en outre de celle de leur Yahvé, et ils savaient pouvoir s’adresser à eux sur le même mode concret qu’ils employaient avec ce "dieu" qui les avaient guidés hors d’Égypte.

Ces Elohim se déplaçaient physiquement grâce à des appareils volants dont celui dénommé la « gloire » de Yahvé.

En page 306 : L’on se souviendra que ces passages bibliques correspondent étonnamment aux récits des Sumériens où l’on nous décrit les Anunnaki se déplaçant dans les cieux sur leurs machines volantes.

En page 307 : Il ressort ainsi de tout ce qui a été dit que "LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES" – avec sa cour de personnages et les appareils associés à ses aventures – et se présente sous des habits bien différents de ceux que les religions leur ont cousus sur le dos. Nous mentionnerons en dernier lieu la caractéristique la plus "inacceptable" : le fait que les Elohim (c’est-à-dire ce "dieu") meurent.

En page 308 : Les religions sont nées d’une tentative de renouer le contact et de retisser un lien avec des êtres qui furent considérés comme supérieurs et divins du fait de l’avance considérable qu’ils avaient sur l’homme en termes de connaissances, d’aptitudes et de puissance…

En page 309 : Ce ne sont bien entendu que des hypothèses, les preuves absolues nous faisant encore défaut. Il ne sera néanmoins pas aisé d’écarter comme trop imaginatives des interprétations qui ont le mérite de coller au plus près du texte biblique.

Et l’auteur finit par une question ouverte : sont-ils partis (et si, vont-ils revenir) ou encore ici ?

J’ajouterais : seraient-ils morts ?

ANNEXES

Ici, il s’agit principalement d’un glossaire des termes suméro-akkadiens et autres termes liés aux textes bibliques.

COMMENTAIRE : Très bon ! Les reproches que certaines critiques lui ont été faites, siéent mieux à ceux qui les lui ont adressées ou endossées.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

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LES SECRETS DE L'EXODE des frères Messod et Roger Sabbah 1

par panthère58, dimanche 03 décembre 2017, 20:22 (il y a 2335 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

Endos du livre : Selon Messod et Roger Sabbah, Moïse et Abraham n’étaient pas hébreux, mais, de surcroît, ils étaient pharaons ; les Hébreux ne furent jamais esclaves, et le « peuple élu » se composait simplement des habitants – égyptiens – de la ville sainte d’Akhet-Aton.

D’autres idées sont avancées dans cet ouvrage : la Genèse reproduirait la cosmologie égyptienne, l’alphabet hébreu tirerait son origine des hiéroglyphes et les personnages historiques de l’Ancien Testament seraient des personnalités de l’histoire égyptienne…

Messod et Roger Sabbah nous convient à une lecture nouvelle de l’Ancien Testament et à la mise au jour de l’histoire véritable, dissimulée au sein de la tradition biblique.

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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PRÉFACE

En page 7 : Bien qu’une grande partie du récit biblique se passe en Ancienne Égypte, Abraham, Joseph, Moïse restent encore introuvables dans l’état actuel des recherches archéologiques.

Assertion onfirmée par le livre La Bible dévoilée.

De même pour le peuple des Hébreux.

En page 8 : Une nouvelle approche des textes bibliques associée à l’étude archéologique de l’ancienne Égypte, depuis les coutumes les plus intimes, de la circoncision jusqu’au culte des morts, permet de découvrir que la réalité historique va bien au-delà de la « vérité biblique ».

CHAPITRE 1 : LA TOMBE ET SES SECRETS

On fait référence ici à la tombe de Toutankhamon. Les secrets, eux, résident dans des inscriptions religieuses sur certains murs de la chambre funéraire qui s’apparentent à l’hébreu, dans d’autres symboles ou objets de ladite chambre funéraire qui, eux aussi, se retrouvent dans la langue hébraïque, et concernent aussi les chapelles qu’on y trouve.

En page 16 : Lorsque Howard Carter ouvrit la troisième chapelle, il remarqua sur l’un des panneaux latéraux deux anges aux ailes déployées vers le haut, évoquant les anges situés sur l’Arche sainte du récit biblique.

[image]

Les auteurs associent plusieurs objets à des versets bibliques correspondants de l’Exode.

En pages 19 : Akhénaton portait le nom de son dieu Aton sur sa poitrine, et vénérait Maât, déesse de la justice te de la vérité… La Bible parle du « pectoral du jugement » incrusté de douze sortes de pierres… [douze tribus d’Israël]

En résumé, la chambre funéraire de Toutankhamon recèle plusieurs liens avec l’Exode de l’Ancien Testament. Les auteurs expliquent pourquoi la langue hébraïque a plus de similitudes avec les hiéroglyphes qu’avec l’écriture phénicienne.

En page 22 : Faut-il rappeler que la plus grande partie de l’histoire biblique se déroule en Égypte ancienne, dans la période appartenant au Nouvel Empire ? Faut-il rappeler que Pharaon est un acteur important de la Bible même si son nom n’est pas dévoilé ? Par les nombreux enseignements qu’elle apporte, la Bible doit être considérée comme un ouvrage d’égyptologie.

[image]

À 0H34’35’’ du VOR171125 : Égypte VS Bible

Kiwan : Pourquoi dans la Bible, ils ont quitté l’Égypte, avec Moïse, et nulle part dans la Bible on parle de l’Égypte, on parle des pyramides ? Les pyramides avaient déjà été bâties.

Extrait Complément Surprenant :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=149753

« vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les pyramides égyptiennes et les grands temples ne sont pas mentionnés dans la bible ? Savez-vous que l’Egypte est mentionnée dans la bible environ 600 fois ? Ce chiffre est phénoménal et laisse perplexe en même temps, car personne ne peut revisiter l’Egypte tant de fois et ne jamais se référer une seule fois à ses icônes passées: les Pyramides.Il n’y a même pas eu une mention des pyramides, une des merveilles du monde ancien, dans les histoires israélites. Vous ne pouvez pas demeurer si longtemps en Egypte sans remarquer les pyramides. La très vaste majorité des historiens et des leaders militaires qui vinrent en Egypte depuis l’antiquité comme Alexandre le Grand, Strabo, Diodorus Siculus et bien sûr Hérodote, tous mentionnèrent et documentèrent leurs souvenirs et commentaires au sujet de ce site si célèbre.Mais quand on en vient aux Israélites, leur bible hébraïque est complètement silencieuse non seulement au sujet des pyramides mais aussi de toute caractéristique de l’ancienne culture ou architecture égyptienne ancienne.70 ans de captivité à Babylone ont laissé leur marque sur la culture hébraïque, le talmud et la bible hébraïque. Des thèmes de la mythologie sumérienne et babylonienne comme ceux du déluge, d’Adam et Eve et de l’arbre de la connaissance peuvent être reconnus dans la bible hébraïque.Le séjour de 400 ans en Egypte aurait dû laisser une empreinte sur les Israélites et leur culture, mais on ne la trouve nulle part.Peu importe la profondeur à laquelle vous creusez dans les histoires israélites, vous ne trouverez aucune influence égyptienne, pas un gramme d’impact culturel, à part peut-être la seule mention du mot “pharaon”. »

En page 30 : Le « Hé » hébreu ה, cinquième lettre de l’alphabet, se prononce en soufflant du fond de la gorge. Il a pour signification originelle : souffle.

En page 31 : Dans la correspondance d’Amarna, (Akhet-Aton), le pharaon Akhénaton est appelé « le souffle » par ses vassaux, rois cananéens et phéniciens…

Le rapprochement continue entre la chambre funéraire de Toutankhamon : les 12 provinces de la Haute et Basse-Égypte et les 12 tribus d’Israël.

Après le « Hé », on présente le lien qui unit le « Yod » hébreu au « Yod » égyptien. De même avec d’autres lettre hébraïque et son équivalent égyptien.

En page 37 : Par contre, en ce qui concerne le « ch » hébreu figurant dans les manuscrits de la Mer Morte, il est absolument identique au « ch » hiéroglyphique du psaume d’Akhénaton.

En page 38 : Pourquoi les trois Chin’ du psaume d’Akhénaton se trouvent-ils inscrits dans la Bible dans le thème de la création, avec la même signification ?

En page 41 : Le Hé, le Chin et le Tsadé, ainsi que le Yod, le Beth, le Guimel, le Vav (comparé plus loin), se trouvent dans la première tombe de Aï, et constituent autant d’indices archéologiques mettant en évidence l’origine égyptienne et amarnienne de l’hébreu.

Pour l’anecdote, en page 44, les frères Sabbah datent le règne d’Aménophis IV / Akhénaton de 1358 à 1340… (Sur Wikipédia, on date de -1355/-1353 à -1338/-1337.) Dans le Larousse, il est dit qu’il serait de « sang-mêlé ».

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Aménophis_IV_qui_prit_le_nom_d_Akhenaton...

Il y a une variation de dates, expliquée sur le lien :
https://www.universalis.fr/encyclopedie/akhenaton-amenophis-iv/

Mais qu’importe, pour moi, l’anecdote est de retrouver le « 358 ».

Les auteurs font un résumé biblique de l’Exode. Puis ils font la description de ce qui entoure la création de la cité d’Akhet-Aton et de son fonctionnement.

En page 47 : Toutes les richesses du pays confluaient vers Akhet-Aton. Les nourritures sacrées étaient offertes au dieu Aton avant d’être consommées. Le pain et le vin consacrés promettaient l’abondance. Les animaux autorisés étaient sacralisés dans les temples atoniens et redistribués dans le pays, comme dans le temple de Salomon.

Dans le fond, et c’est mon opinion personnelle, l’équivalent de la somptuosité dévolue au pseudo-temple de Salomon ne peut être retrouvée que dans la ville d’Akhet-Aton, puisqu’il n’y a rien dans les récentes découvertes archéologiques (La Bible dévoilée) qui vienne confirmer l’existence même de Salomon, encore moins de son temple tel que décrit dans la Bible.

Il y a aussi de nombreuses autres corrélations entre ce qui se faisait à la période d’Akhénaton et ce que l’on retrouve dans divers versets de la Bible hébraïque.

Voici un passage du livre des frères Sabbah concernant le tandem Aï / Toutankhamon, en page 58 : Par son omniprésence, Aï est le grand prêtre qui, bien avant de devenir pharaon d’Égypte, prendra la plus importante de toutes les décisions… Aï va changer le destin d’un empire, Aï va changer le destin de toute l’humanité. À la mort du pharaon Semenkharé, il prendra les rênes de l’Égypte, Touthankhaton (Touthankkamon) étant trop jeune pour régner. Il participe au couronnement et décide dans un premier temps de « transférer » le nouveau pharaon, à Thèbes selon certains égyptologues, à Memphis selon d’autres.

Toutankhaton fut couronné et, toujours sous l’influence du Père Divin Aï, prit le nom de Toutankhamon. Ce changement indique clairement la gravité de la situation : il signifiait le retour à la religion d’Amon par un pharaon trop jeune pour comprendre ce qui lui était imposé.

[image]

Passage qui me rappelle un autre du même genre dans le livre La Bible dévoilée, avec le tandem Hilqiyyahu / Josias, en page 407 : D’après le second livre des Rois, Amon « fit ce qui déplaît à Yahvé, comme avait fait son père Manassé » (2 R 21,20) Il ne s’écoula pas deux ans qu’un coup d’État éclate à Jérusalem, au cours duquel Amon est assassiné. Horrifié, « le peuple du pays » – probablement l’élite sociale et économique de Juda – tue les conspirateurs et met Josias, le fils d’Amon, âgé de huit ans, sur le trône.

Et dans un cas comme dans l’autre s’amorça une importante réforme religieuse. Et on sait que c’est sous Josias que fut principalement écrit la Bible sous l’influence nationaliste des Deutéronomistes.

En page 59, suite à la contre-réforme religieuse d’Aï : Pierre Grandet a raison en ce qui concerne le reste de l’Égypte, se conformant à la volonté des nouveaux dirigeants du pays. Par contre, il est certain que les habitants du « paradis terrestre » Akhet-Aton furent contraints d’abandonner leur ville.

Serait-ce là le véritable exode ? C’est l’objet du prochain chapitre.

CHAPITRE 2 : LE PHARAON DE L’EXODE

Toutankhamon pourrait-il être le pharaon de l’Exode et ce à l’âge de huit ans ?

Les auteurs nous réfèrent à Christiane Desroches-Noblecourt en page 67, qui : …dans son livre Ramses II La Véritable Histoire, affirme que le massacre des enfants n’était absolument pas une coutume égyptienne, et ceci dans toute l’histoire de l’ancienne Égypte. Aucun document, aucune fresque n’atteste la réalité historique d’un tel événement, ni des autres plaies…

Les auteurs nous expliquent pourquoi Semenkharé serait le pharaon de l’Exode. Puis, ils se tournent vers le Divin Père Aï pour expliquer sa contre-réforme religieuse et, ce faisant, le retour au culte d’Amon.

En page 71 : Akhet-Aton, la ville sainte entre toutes les villes, le paradis terrestre avait son corollaire : la grande misère pour le reste de l’Égypte. C’est une des raisons pour lesquelles le Divin Père Aï prend la décision irrévocable d’abandonner la religion monothéiste, la religion d’Aton, qui s’est révélée catastrophique.

Ce ne serait donc pas les « Hébreux » qui souffraient en Égypte, mais les Égyptiens. Il y avait donc une révolte qui couvait contre ce qu’engendrait le culte d’Aton dans le reste du pays.

On nous explique pourquoi il ne faut pas confondre les Hébreux d’avec les Hapirous.

En page 83 : C’est principalement à partir de l’écriture hiératique utilisée sous la XVIIIe dynastie, à l’époque du pharaon Akhénaton, que l’analogie entre l’écriture égyptienne et hébraïque doit être recherchée. La similitude entre les deux écritures, hébreu carré manuscrite, et écriture égyptienne, est évidente.

Sur cette base, les auteurs parlent du mystère du « Aleph » qu’ils décortiquent et relient à l’Égypte.

En page 86 : Les concordances permettent de mettre en évidence l’approche égyptienne antique de nombreux mots hébreux au niveau du sens, comme de la prononciation. L’écriture protégea la langue hébraïque, malgré les tendances déformantes du temps. Elle serait alors le support d’un langage caché hiéroglyphique, qui dissimulerait la vérité historique à travers la légende biblique. Fabre d’Olivet en a fait le thème principal de son livre La langue hébraïque restituée. […] Elle est le langage de la Bible et le langage des pharaons de la Bible.

En page 87 : La véritable origine du Aleph est reliée au Ankh.

Les auteurs expliquent comment par le rapprochement hébraïco-hiéroglyphique on arrive à identifier les divers pharaons sous leur pseudonyme d’Abraham, Aaron, Moïse et autres.

Au final, Akhénaton serait vraiment à l’origine du monothéisme selon la démonstration des frères Sabbah. Comme Adam et Ève, les Hébreux n’auraient pas fui mais auraient plutôt été chassés d’Égypte parce qu’ils auraient refusé de revenir au culte polythéiste d’Amon.

En page 100 : Durant son règne, Akhénaton avait dispensé, comme un maître à ses disciples, un enseignement qui véhiculait une notion révolutionnaire pour l’époque quant à la conception et la notion du divin. Cet enseignement, glorifiant un dieu unique, devait être plus tard le fondement de l’idéologie d’un dieu abstrait, invisible, transcendant, omniprésent et omniscient.

CHAPITRE 3 : LA STÈLE DU RETOUR À AMON

CHAPITRE 4 : LA XVIIIe DYNASTIE

CHAPITRE 5 : LA BIBLE DE AÏ

CHAPITRE 6 : LA GENÈSE

CHAPITRE 7 : LE PARADIS PERDU

CHAPITRE 8 : ABRAHAM L’ÉGYPTIEN

CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ?

CHAPITRE 10 : L’EXODE

CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?

CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?

CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?

CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM

CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ

CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX

BIBLIOGRAPHIE

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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LES SECRETS DE L'EXODE des frères Messod et Roger Sabbah 2

par panthère58, dimanche 17 décembre 2017, 20:19 (il y a 2321 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 3 : LA STÈLE DU RETOUR À AMON

Elle est dénommée « Stèle de Restauration » ou « Stèle de Toutankhamon ». C’est une description de la difficile situation des Égyptiens qui va conduire à la contre-réforme religieuse. Parce qu’Akhénaton aurait tout centralisé son monothéisme dans une ville qu’il crée de toutes pièces pour ce faire et ce, au détriment du reste de l’Égypte.

On passe de Amon à Amen / en vérité.

En page 109 : Pourquoi Moïse fait-il injonction au peuple de prononcer Amen, le nom du dieu multiple Amon ?

On explique pourquoi et de quelle façon le Père Divin Aï va procéder pour revenir au culte d’Amon après avoir sincèrement cru au culte d’Aton. Il s’agit d’une déportation, d’un exil en Canaan pour les monothéistes, dont les prêtres Yahouds avec les biens et les richesses de l’Égypte. D’ailleurs, Akhénaton aurait séjourné quelques temps à Jérusalem au début de son règne.

Les auteurs nous renvoient constamment à des versets bibliques de l’Exode en lien avec ce qu’ils décrivent en Égypte.

Toujours selon les auteurs, la description des objets sacrés de la Bible transpire les secrets de l’art égyptien, et ils l’explicitent. De même pour la musique.

En page 120-121 : Par une alliance religieuse avec les prêtres monothéistes, Aï réglait en même temps un problème crucial, politique, indispensable de la région. Il repeupla la province cananéenne, délaissée par Akhénaton et envahie par les bandes d’Hapirous, comme l’affirment les nombreuses lettres d’Amarna, véritables cris de détresse et appels au secours à l’attention d’Akhénaton…

Mouvement stratégique pour établir en même temps une zone tampon d’avec les Hittites.

Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.

Avec toute l’information sur l’Exode que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.

En page 124-125 : Le Dieu des dieux égyptiens a été diabolisé par les scribes de la Bible, de même que les pharaons et l’Égypte.

Ça va dans le sens du pourquoi on ne parle pas des pyramides dans la Bible.

On décortique aussi pourquoi les scribes bibliques parlent « d’enfants d’Israël ».

Au fil de la lecture, les auteurs se réfèrent tellement souvent à « Rachi », que j’en ai retracé la trace au début du livre pour le définir.

En page 7 : Une relecture de la Bible à partir des commentaires de Rachi 2, grand maître de la tradition écrite et orale qui utilisa la Bible araméenne comme livre de référence, apporte une lumière nouvelle confirmant cette découverte.

En page 10 : 2. Rachi, Rabbi Chelomo Ben Itzhak (1040-1105).

La centralisation autour du culte d’Aton dans la ville d’Aket-Aton et le retour au culte d’Amon laissent l’Égypte orpheline de ses traditions.

En page 128 : Aï est le pharaon oublié, le souverain discret de l’Égypte. Il est au-dessus des pharaons, celui dont « on ne voit jamais la face ». Paradoxalement, Aï est l’artisan et le sculpteur qui va modeler et marquer de son sceau la face de l’humanité.

CHAPITRE 4 : LA XVIIIe DYNASTIE

Les auteurs reculent dans cette dynastie pour évoquer l’apport des Hyksos, venus d’Orient, à la culture égyptienne. Ils se servent de ceux-ci pour leur démonstration concernant les Hébreux.

En page 133 : Il n’existe aucune représentation humiliante des Hébreux, alors que pour l’expulsion des Hyksos, les pharaons les montrent rabaissés, amoindris, chassés du pays.

On fait un bref historique de cette dynastie pour retracer comment le culte d’Aton a pu prendre forme sous Akhénaton. Et il y a encore là des analogies à faire avec les Hébreux.

On aborde le nom d’Aton avec beaucoup d’explications qui tournent autour de Yahvé, Adonaï, avec d’autres correspondances avec l’Hébreu. On aborde aussi d’autres lettres hébraïques en exhibant leur origine.

En page 143 : La lettre « Beth » n’a subi aucune transformation par rapport à son homologue hiéroglyphique. Elle est de forme identique aussi bien en égyptien ancien qu’en hébreu. Elle trouve son analogie parfaite dans le double cartouche d’Aton, dans lequel elle figure quatre fois, après le signe Râ majoritaire (six fois).

CHAPITRE 5 : LA BIBLE DE AÏ

En page 155 : Suite à l’exil d’Akhet-Aton, les Judéens (les Yéhoudim ou Yahouds) s’installèrent en Judée, et les Hébreux (enfants d’Israël, « la tourbe nombreuse ») furent relégués dans les territoires du Nord.

Les auteurs se réfèrent à la Bible araméenne (et aussi Champollion) pour soutenir certains points dont le nom oublié de Dieu par les scientifiques et les biblistes : « Yod-Yod ».

En page 157 : La Judée, ou Juda (Yéhouda) יהודה, était le pays des prêtres « Yahouds », les exilés d’Égypte, et adorateurs de Pharaon, le dieu Aï ײ (Yod-Yod).

[…]

Aï est un homme de guerre, Aï est son nom. (Exode XV, 3, Bible araméenne)
Yahvé est un homme de guerre, Yahvé est son nom. (Exode XV, 3, Bible hébraïque)

[…]

C’est probablement après sa mort [Akhénaton] et celle de Semenkharé que le nom de Aï devint Adone-Aï, le seigneur Aï. Dans la continuité de cette tradition, beaucoup plus tard en exil babylonien, le nom de Yahvé (Jéhovah) devint lui aussi Adonaï.

Par conséquent, « Adonaï » trouve sa racine dans Akhénaton…

Divers cartouches (à Karnak et chambre funéraire de Toutankhamon) viendraient confirmer ce lien entre le royaume de Juda et l’Égypte d’Akhénaton et d’Aï.

Les frères Sabbah utilisent dans une séquence le terme Elohim comme un pluriel.

En page 160 : Pour le peuple Yahoud, la divinité Aï intègre tous les dieux (Elohim), y compris Jéhovah (Yahvé).

La Bible araméenne se distingue de la Bible hébraïque notamment en différenciant les Hébreux des Yahouds. Il s’agit plus d’une distinction de classe sociale. Les auteurs donnent des exemples.

Il est question de l’impact de Nabuchodonosor sur la Bible.

En page 170 : Les populations qui ne pouvaient fuir en Égypte furent contraintes à la soumission, dont la finalité fut la transformation, en Babylonie, de l’histoire biblique, fondamentalement égyptienne, en histoire mésopotamienne.

Les auteurs font la démonstration que les pharaons d’Égypte seraient en fait les Elohims / « dieux uniques ».

CHAPITRE 6 : LA GENÈSE

Le concept de création se retrouve dans l’ancienne Égypte, bien avant les écrits bibliques. Les auteurs nous le partagent.

En page 180 : L’analyse du premier verset de la Bible, selon les rapports hiéroglyphiques, met en évidence des analogies troublantes.

Voilà un petit passage dans la démonstration des auteurs qui vient, à mon sens, soutenir mon hypothèse qu’Abraham serait en fait Enki / Ptah / Asar (Osiris).

En page 191 : Bé-hé-baram est l’anagramme de Bé-Abraham, ce qui relie Abraham à la création du monde.

S’ajoutent d’autres précisions et qualificatifs égyptiens sur Akhénaton en lien avec la création.

En page 201 : Les lettres hébraïques s’apparentent parfaitement aux divinités égyptiennes. Les scribes monothéistes arrivés à Canaan, fiers de leur appartenance à l’Égypte, les introduisirent dans l’alphabet hébraïque, et ceci malgré le deuxième commandement biblique interdisant les représentations imagées des dieux amoniens Mout (Mêm), Thot (Thet), Ptah (Aïn et Pé) et Hator (Tav). Les Égyptiens considéraient que leur écriture était formée d’images des dieux.

S’ajoutent d’autres traditions égyptiennes qui se retrouvent dans la culture juive.

CHAPITRE 7 : LE PARADIS PERDU

En page 209 : À travers la légende du paradis perdu, la Bible restitue avec précision le mythe égyptien des origines. L’étude minutieuse des lettre hébraïques renvoie aux symboles fondateurs de ce mythe.

Le Nil serait au cœur du mythe du « paradis perdu » (Jardin d’Éden), avec le Tigre et l’Euphrate, selon les fleuves décrits dans les textes bibliques.

La description donnée dans la Bible correspondrait au jardin d’Akhénaton.

En page 213 : Il comportait les mêmes éléments : jardins, temple à colonnes, arbre sacré [Ished], vignes et bassins d’eau douce alimentés par le Nil.

Avec, en arrière-plan, le péché originel, les auteurs remontent le lien à Atoum, Osiris, Isis, Seth et Horus, etc. La décomposition de ces noms renvoie à des racines intéressantes.

En page 218 : La notion d’Arbre de Vie se retrouve dans le Grand Hymne au dieu Amon.

En page 219 : En accord avec la Bible, l’arbre de vie a pour fonction de conférer longévité à Pharaon ou à celui qui mange ses fruits.

Les frères Sabbah donnent une version différente de Biglino concernant l’épée flamboyante qui garde l’accès du « paradis perdu » (Jardin d’Éden).

À ce stade-ci de ma lecture, avec en arrière-plan mes lectures d’Anton Parks, je dirais que Biglino se concentre à faire une lecture littérale de la Bible tandis que les frères Sabbah découvrent le lien qui unit les Hébreux à l’Égypte à l’intérieur de cette même Bible. Si les Égyptiens ont leur « Jardin d’Éden », il serait plutôt inspiré du Jardin d’Éden qui est dans leur mémoire, une mémoire ancestrale que s’est appropriée toutes les dynasties de pharaons. D’ailleurs, ces pharaons s’attribuent des qualificatifs et des caractéristiques qu’ils empruntent aux dieux antédiluviens.

Grâce au Nil, les Égyptiens ont réussi à recréer l’essence de ce Jardin d’Éden, ce « paradis perdu ». Alors les biblistes relateraient ce Jardin d’Éden de par cette mémoire égyptienne ancestrale, et sumérienne à cause de leur exil en Mésopotamie sous Nabuchodonosor.

Il serait hasardeux de dire que le Jardin d’Éden primordial serait d’Égypte, du simple fait qu’on en ait fait mention dans la Bible par des égyptiens exilés, les Hébreux.

Le fait qu’Enki (le serpent biblique) emprunte d’autres pseudonymes en quittant Sumer, vient un peu mêler les cartes. Il serait ainsi connu sous le nom de Ptah en Atlantide et d’Asar (Osiris) en Égypte.

Donc, le Jardin d’Éden devrait bel et bien être localisé en Mésopotamie même si au fil du temps, divers pharaons s'en sont inspirés pour tenter de le recréer dans leur cour.

Les auteurs dénombrent certaines caractéristiques qui pourraient prouver que Sodome serait en fait la ville d’Akhet-Aton.

En page 223 : Comme à Akhet-Aton, les habitants de Sodome avaient le culte du soleil.

Les auteurs poursuivent en mettant en lumière de nombreux liens et caractéristiques que la Bible partage avec l’Égypte et ses pharaons, notamment Akhénaton et le vizir Aï.

En page 239 : Le véritable sens du mot Elohim symbolise donc « les pharaons d’Égypte ».

Surprenante sémantique des mots Elohim et Nephilîm, reliée à la noblesse pharaonique et sa nombreuse descendance.

Et concernant le pluriel du mot Elohim, en page 240 : Cyril Aldred souligne qu’Akhénaton avait proscrit de l’écriture sacrée la forme plurielle du mot « dieu », afin de valoriser sans ambiguïté son unicité.

Les frères Sabbah s’attarde au Déluge, à la tour de Babel avec de surprenantes hypothèses toujours interreliées avec l’Égypte (Akhénaton/Akhet-Aton vs Père Divin Aï).

En page 248 : Dans le temple d’Abou Simbel sont gravées les paroles suivantes : Le maître d’œuvre construit un temple dont le sommet est aussi haut que le ciel. Le soleil se lève par amour pour lui.

Du même souffle, les auteurs identifient les différentes influences qui ont créé l’hébreu.

En page 254 : Par conséquent, le berceau de la langue hébraïque se trouve à Akhet-Aton où vivaient à côté des prêtres yahouds une « pluralité de nations », que la Bible appelle le « érèb-rav » ou « arab-rab », la tourbe nombreuse, origine du nom « hébreu », et du nom « arabe », représentant les nations nouvellement converties au monothéisme.

En page 255 : Il était normal que ces diverses nations trouvent un langage commun pour se comprendre.

CHAPITRE 8 : ABRAHAM L’ÉGYPTIEN

CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ?

CHAPITRE 10 : L’EXODE

CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?

CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?

CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?

CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM

CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ

CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX

BIBLIOGRAPHIE

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D'Atlantide à l'Égypte...

par panthère58, dimanche 14 janvier 2018, 17:33 (il y a 2293 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

--------------------------------------------------------------------------------

Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.

Avec toute l’information que j’ai accumulée [particulièrement Anton Parks], je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période dévolue à l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.

VOR180113 : D'Atlantide à l'Égypte à 1H02'06"


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De l'Atlantide à l'Égypte... # 2

par panthère58, dimanche 14 janvier 2018, 19:26 (il y a 2293 jours) @ panthère58

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L’origine égyptienne des Hébreux

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Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.

Avec toute l’information que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période convenue de l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.

AJOUT

Lien : Dossier Anton Parks / Mes sources de réflexion http://www.orandia.com/forum/index.php?id=134340

Vidéo : (Spécial Noël table ronde sur Jésus) / Ésotérisme Expérimental
Décembre 1993

avec François Payotte, Robert Saint-Onge et Robert Domingue

Lien vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xvwkd7

Extrait :

À 08:04 : L’Atlantide

Richard Glenn : Là, j’en arrive avec une question fort intéressante pour tout le monde qui aime l’insolite, l’Égypte, est-ce que ce serait issue de ce que l’on a appelé l’Atlantide ?

Robert Saint-Onge : Bien, selon les textes, selon les traductions de certains textes, oui. C’est directement issue de l’Atlantide. […] Mais si on prend l’hypothèse fondamentale, c’est que l’Atlantide se serait scindée en deux parties. [Un peu de chaque partie s’est [retrouvée] en Égypte, les fils de Bélial, les fils de la loi de Un, mais la plus grosse partie des fils de Bélial se serait [retrouvée] ici en Amérique centrale. Et l’autre partie des fils de loi de l’UN [s’est retrouvée] en Égypte. De là est arrivée la civilisation égyptienne.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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De l'Atlantide à l'Égypte... # 3

par panthère58, lundi 15 janvier 2018, 17:49 (il y a 2292 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

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© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
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567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
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2. Dossier VidéOrandia :
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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.

Avec toute l’information que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période convenue de l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.

AJOUT :

J'ai fait du découpage de ce lien de mon "Dossier Anton Parks" pour mettre en évidence le sujet : De l'Atlantide à l'Égypte...

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=134262

:-)
[image]

Son troisième essai :
LA DERNIÈRE MARCHE DES DIEUX
de l'Atlantide à Abydos


LIEN DU VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=X3Iky2GtYP4


Lien : http://www.antonparks.com/main.php?page=dernieremarche
Extraits :

[image]

Extrait #1. Surpris. Nous le sommes de nouveau avec ce dernier opus de l'auteur des Chroniques du Girku. Il confirme une fois de plus qu'aucun de ses bouquins ne se ressemble... Avec un style assez léger bien que déployant une trame narrative parfois grave, Anton Parks nous entraîne avec La Dernière Marche des Dieux sur les pas des survivants de l'archipel atlante. Ensemble d'îles qui, selon toute vraisemblance, se seraient situées exactement là où Platon les avaient localisées il y a près de 2500 ans dans ses célèbres textes du Timée et du Critias. Il n'en demeurerait guère aujourd'hui que les Canaries et les Açores. Ce troisième essai n'aurait pu contenir que les traductions égyptiennes de la première partie qu'il n'en aurait pas été moins fameux. Mais l'auteur est allé plus loin, pour notre plus grand plaisir...

Que dire de la traduction de ces textes ? Ils sont reconnus, d'une part, puisque visibles à qui le souhaite sur les murs du temple d'Edfu (dédié au souverain Horus) et réputés être de la main même du dieu de la Sagesse, Thot. Ce qui nous fascine, d'autre part, est la capacité de Parks à s'accaparer une langue antique afin de nous fournir des traductions souvent inédites de ces innombrables textes - dont la traduction définitive ne sera terminée par l'archéologie officielle que d'ici plusieurs années. Travail monumental, pour ne pas dire mégalithique - et d'une rare honnêteté intellectuelle -, qui en rebuterait plus d'un, mais pas notre spécialiste de l'Orient ancien ! Que disent donc ces hiéroglyphes ? Pas moins que ce que l'auteur a déjà évoqué dans sa série des Chroniques du Girku (notamment le Tome 3, le Réveil du Phénix), à l'exception près que ce n'est plus là l'évocation de souvenirs mais bien des récits « palpables » et gravés dans la roche. Une validation de plus qui va dans le sens des informations apportées par Parks depuis 2005. Les écrits de Thot évoquent la vie en Amenti, les conflits qui opposent les clans des dieux Horus et Seth, les passages de l'Oeil du Son destructeur (Vénus) et les reconstructions qui en découlent ainsi que la marche qui conduira les rescapés de l'archipel mythique vers Abydos, la ville sacrée d'Osiris qui illuminera l'Égypte entière. Ces traductions ne sont pas livrées telles quelles mais encore une fois complétées par des preuves géologiques, anthropologiques, archéologiques et linguistiques qui valident ce scénario historique.

Dans la Dernière Marche des Dieux, nous sommes donc transportés à une époque finalement pas si lointaine où les dieux foulaient encore la Terre. Ici, celle de l'Égypte antique, contrée dont les mystères s'évaporent à mesure qu'Anton Parks rédige ses ouvrages. Et dans ce dernier, comme dans les cinq précédents, vous obtiendrez nombre de révélations une fois de plus inédites impliquant des répercussions considérables sur notre connaissance du passé.

onnouscachetout.com, mars 2014

Extrait #2. Lorsque l'on évoque l'Atlantide, les plus attentifs d'entre nous se souviennent que la légende grecque attribue cette version à un prêtre de l'Égypte antique. De nombreux spécialistes et admirateurs de l'Égypte ancienne évoquent ici et là l'existence d'une Atlantide égyptienne - ainsi que la "véritable histoire de l'Atlantide" - sans pour autant nommer la source de cette information, ni même son contenu. Inutile de faire durer le suspens plus longtemps, cette version se trouve simplement et exclusivement sur les murs du temple d'Edfu en Haute-Égypte.

[image]


OU LIEN VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=SzhC3bHfEy8

E.VI, 118,1-4[/color][/b]

Extrait #8. Extrait du chapitre 2 de la 6e partie : -3114 / 2012, le début et la fin :

Aux alentours de 3200 et 3000 ans av. J.-C., sans aucune raison apparente, le monde se réveille d'un long chaos et l'histoire marque ses premiers pas d'une empreinte indélébile encore visible dans le sol. Cette époque manifeste les premiers arts et les premières civilisations historiques. Au-delà, nos livres d'histoire ne mentionnent rien, si ce n'est cette éternelle et énigmatique préhistoire qui débuta avec la naissance de l'homme dont les experts ont toujours beaucoup de mal à définir la date d'apparition. Ainsi, entre 3200 et 3000 ans av. J.-C., sous une énigmatique impulsion d'une durée de deux à trois siècles seulement, et sans aucune logique explicable scientifiquement, le monde se réveille de nulle part et les premiers rois historiques commencent à régenter le genre humain d'Égypte à Sumer...

Si l'on en croit les manuels d'histoire, des arts et des techniques totalement révolutionnaires et inédits apparaissent déjà formés "à partir de rien". Parmi les nombreuses révolutions culturelles et civilisatrices de cette époque-clé, nous pouvons noter l'apparition de la roue qui fait franchir à l'humanité un pas de géant. Elle révolutionne les transports, les déplacements et l'art du combat. Sans conteste, elle ouvre la voie au développement des communications et des échanges. Sa mise en service semble commencer en Ancien Orient. Sa plus ancienne représentation parvenue jusqu'à nous provient de la gravure d'une tablette du temple d'Inanna à Erech (Sumer) où l'on voit un chariot à deux roues. On date cet objet entre 3200 et 3100 avant notre ère.

A la même époque, apparaissent entre l'Égypte et Sumer, le clou, la scie et la soudure. Les premiers hiéroglyphes officiellement retrouvés datent de cette même période. L'archéologue allemand Günter Dreyer les découvre en 1988 dans la tombe Uj d'Umm el-Qaab. Près de 190 artéfacts en os, en bois et en ivoire sont mis au jour. Ils forment les premiers hiéroglyphes connus. L'écriture cunéiforme sumérienne fait son apparition sensiblement au même moment. Toujours vers 3100 av. J.-C., apparaissent également les plus anciens instruments de musique comme la flûte et la harpe. La poterie était déjà présente, au moins depuis le huitième millénaire avant notre ère, mais le tour du potier ne se manifeste que vers -3000 en Égypte.

A cette époque, l'humanité passe de la hutte à la cité et aux transactions commerciales dans l'Ancien Orient. Les premiers vignobles entretenus par l'homme se retrouvent encore dans cette tranche d'âge ainsi que le parfum. La domestication des abeilles en Égypte date également de cette période. La mesure du temps apparaît avec les premiers outils sophistiqués et les villes. En ces temps incroyables, nous pouvons également mentionner l'utilisation de l'araire et de la charrue, l'utilisation intensive des premiers instruments en cuivre et en bronze, l'invention du savon, de l'épingle, du miroir... Que s'est-il passé ?

En 1991, David O'Connor fait la fantastique découverte de 12 énormes bateaux ancrés dans le désert, le long du mastaba ouest et de l'enceinte du roi Khasekhemwy. Depuis cette date, on trouva deux autres navires, ce qui rallonge la liste à 14 bateaux, soit le nombre sacré d'Osiris. La découverte d'embarcations n'est pas inédite en Égypte, de grandes barques se trouvent à Saqqarah, près des tombes fictives des premiers rois historiques, et aussi dans les cimetières d'Helwan. Ces navires forment généralement des barques funéraires prêtes à embarquer les âmes des souverains pour les aider à traverser l'éternité lors de leur dernier voyage. La grande différence entre les embarcations d'Abydos et les barques funéraires déjà connues, se trouve dans leurs tailles plus imposantes. Leurs proues et leurs poupes démesurées créaient également la grande distinction avec les traditionnels navires funéraires. De plus, les barques d'Abydos ne sont aucunement associées à des rois. En fait, leur utilisation reste, à ce jour, un mystère complet.

Les barques d'Abydos s'étalent sur le sable de façon régulière, les unes à côté des autres le long du mur de l'enceinte du roi Khasekhemwy. David O'Connor note que d'un point de vue stratigraphique, les navires abydiens sont plus anciens que l'enceinte elle-même ; découverte d'ailleurs confirmée lors de la datation des embarcations. Les longueurs des embarcations varient entre 18 et 24 m et chacune d'entre elles se cale dans une tranchée en brique d'une moyenne de 26,25 m de long, revêtue d'une épaisse couche de plâtre et blanchie à la chaux. Quoi que mal conservées et leurs bordages endommagés par les termites, nous savons que les coques, d'une soixantaine de centimètres de profondeur, s'enfilent en mortaise par des cordages tandis que les planches en bois sont tapissées de roseaux. Il s'agit d'une technique totalement inconnue pour les navires égyptiens.

Extrait #10. Lors de cette fête, le roi doit redresser symboliquement le pilier Djed renversé par Seth lors de l'assassina de Ptah-Osiris. Le Djed assure l'équilibre d'où son nom Djed ("stabilité" et "durée"). Ce rituel très ancien renouvelle l'acte d'Horus signalé dans les textes de Thot à Edfu. On se souvient que la destruction des piliers Djed dans l'ancienne Amenti (Atlantide) provoqua sa destruction. En redressant ou restaurant le pilier originel, le roi assure ainsi la prospérité et la protection au pays tout entier. Par ce geste, le souverain reproduit aussi un rite millénaire très sacré. Lorsque le roi Akhenaton effectue ce rituel réalisé quelques années à peine après son père, il ne se doute pas un seul instant que son geste va marquer le début de sa propre perte [...].

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De l'Atlantide à l'Égypte... # 4

par panthère58, mercredi 17 janvier 2018, 14:19 (il y a 2290 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

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© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
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3. Télésérie SMALLVILLE :
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(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.

Avec toute l’information que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période convenue de l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.

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LA DERNIÈRE MARCHE DES DIEUX
de l’Atlantide à Abydos

Anton Parks
Éditions Pahana Books (La Source de nos Origines)
2013


Son troisième essai.


LIEN DU VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=X3Iky2GtYP4

Extraits « Note de l’auteur »

En page 19 : Ces dernières années, lorsque mon épouse et moi-même avons eu la chance de partir quelques jours et de quitter notre intense labeur quotidien, ce fut à chaque fois pour des séjours studieux, trop sans doute. Îles Canaries, Maroc, Égypte… Nous nous sommes retrouvés à chaque fois dans des lieux historiques marquants, en rapport avec l’émergence de l’Égypte préhistorique ; mais aussi, sans le savoir, dans les pas de l’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska…

Nous avions commencé en 2007 et 2008 par Edfu et Abydos en Haute Égypte, c’est-à-dire par le bout de la piste antique des grands nomades qui traverse le nord du Sahara, et dont l’extrémité se situe au Maroc, en face des Îles Canaries.

En page 20 : Cette ville [Abydos] étrange et peu fréquentée est pourtant le centre religieux de toute l’Égypte et la ville d’Osiris par excellence. La légende transmise dans les Textes des Pyramides soutient qu’Osiris y aurait été un jour assassiné par son frère Seth et ses complices. […] Ces événements se déroulèrent à une période sombre de notre histoire, à une époque lointaine, juste avant que les dieux de l’Égypte ne quittent leurs îles mystérieuses, détruites par un cataclysme, pour rejoindre Abydos avec l’espoir de recréer ce qui avait été à jamais perdu.

Dans le présent ouvrage, nous étudierons les textes liés à cette histoire. Ces anciens documents attribués à Thot confortent les dires de Platon à propos de l’Atlantide et plus encore. Ils soutiennent aussi ma thèse inédite développée dans mes ouvrages le Testament de la Vierge et le Réveil du Phénix, à propos des piliers d’énergie ou Djed, lesquels fonctionnent probablement sur le principe des bobines Tesla.

En page 23 : Pour un confort de lecture, j’ai respecté l’ordre chronologique historique et archéologique qui entoure l’histoire d’Abydos. Cette quête du passé démarre par les textes de Thot sur l’Atlantide, en passant par la longue marche des rescapés jusqu’à Abydos…

1ère partie : REGARDS SUR L’HORIZON

En page 27 : Dès les époques reculées, le culte du dieu [Osiris] disparu et ressuscité était pratiqué à Abydos. […] Abydos était la Jérusalem ou la Mecque de l’antiquité.

En page 29 : Si l’on se réfère aux récits mythologiques gravés sur les murs du temple d’Edfu, cette communauté divine à la science surnaturelle provenait probablement des îles atlantiques de l’A’amenptha (l’Atlantide).

En page 34 : Osiris achevait son rôle dans le mythe de la royauté et descendait dans le monde du bas pour devenir le dieu des morts. Mais sa résurrection sous la forme de son fils posthume, Horus, redonna espoir à l’humanité.

ESPOIR : N’est-ce pas là le thème de l’année 2018 ?!

Toujours en page 34, Anton Parks, se basant sur les textes des Pyramides et le Livre des Morts égyptiens, nous livre l’événement qui arriva à peu près à la même période de la mort d’Osiris et qui bouleversa la planète, ce qui entraîna, entre autres, la destruction de l’Atlantide : L’exode des rives de l’Atlantique vers le Nil s’effectua en petits groupes… Tous quittèrent l’A’amenptah pour rejoindre la patrie d’Osiris et le lieu de son assassinat : Abydos.

En page 35 : Le trajet qu’ils empruntèrent pour gagner l’Égypte coupe toute l’Afrique du nord en deux, juste au-dessus du tropique du Cancer, Ce circuit est connu depuis la préhistoire. L’historien et géographe grec Hérodote le connaissait comme étant la troisième route conçue et parcourue par les anciens Égyptiens.

En pages 36-37 : L’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska effectua ce même voyage à la fin des années 50 pour vérifier la valeur des textes antiques ainsi que les propos d’Hérodote.

En page 39 : Les informations que l’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska découvrit de son côté et qu’Albert Slosman comprit à son tour d’une toute autre façon, confirment que les rescapés des îles atlantiques des Canaries abordèrent les côtes du Maroc après la catastrophe. Ensuite, ils se lancèrent dans une longue marche boueuse vers l’Égypte, à travers les grandes étendues et les canyons du Sahara, autrefois verdoyants.


OU LIEN VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=B3_8AHNdeo0

En page 40 : Les textes funéraires égyptiens (Textes des Pyramides et des Sarcophages et le chapitre 17 du Livre des Morts) affirment que les dieux égyptiens étaient issus d’un lieu dénommé A’amenptah "le lieu grand et stable du façonneur Ptah-Osiris" ou Amentet "le Pays de la Vérité et de Parole". Ce domaine est symbolisé par la déesse de la Vérité, Maât, dont la tête porte une plume. Au cours de la journée qui suivit l’assassinat d’Osiris, il y eut une sorte d’éclipse, nous disent les textes funéraires, la lune ou un objet céleste passa devant le soleil, et de grandes flammes emplirent l’obscurité… Existe-t-il d’autres documents en Égypte qui évoquent les îles originelles des dieux et un cataclysme ? Oui ! Il s’agit des textes sacrés de Thot gravés sur les murs du temple d’Edfu.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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Marcelle Weissen-Szumlanska

par panthère58, samedi 20 janvier 2018, 10:10 (il y a 2287 jours) @ panthère58

:-) À noter que l'invité des VOR180113 et VOR180120, M.Yves Michel Henuset, partage la même source... qu'Anton Parks dans son livre "La Dernière Marche des Dieux".

[image]

LA DERNIÈRE MARCHE DES DIEUX
de l’Atlantide à Abydos

Anton Parks
Éditions Pahana Books (La Source de nos Origines)
2013

Son troisième essai.

En pages 36-37 : L’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska effectua ce même voyage à la fin des années 50 pour vérifier la valeur des textes antiques ainsi que les propos d’Hérodote.

En page 39 : Les informations que l’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska découvrit de son côté et qu’Albert Slosman comprit à son tour d’une toute autre façon, confirment que les rescapés des îles atlantiques des Canaries abordèrent les côtes du Maroc après la catastrophe. Ensuite, ils se lancèrent dans une longue marche boueuse vers l’Égypte, à travers les grandes étendues et les canyons du Sahara, autrefois verdoyants.

Lien extrait du Complément Surprenant VOR180113 : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=150434


[image]

[image]
[image]
Marcelle Weissen-Szumlanska déduit que la civilisation du Nil remonte à environ 10 000 à 12 000 années.Explorant le Sud marocain, Mme Weissen-Szumlanska reconnut, du cap Draa à Reggane, le tracé de la piste des grands nomades continuant la route impériale de la carte d'Hérodote. Cette route, qui va de Djerba, en Tunisie, au lac Tritonis, aurait été celIe qu'empruntaient les Atlantes avant le déluge pour commercer avec l'Égypte...

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De l'Atlantide à l'Égypte... # 5

par panthère58, vendredi 19 janvier 2018, 19:35 (il y a 2288 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

--------------------------------------------------------------------------------

Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.

Avec toute l’information sur l’Exode que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.

AJOUT :

LE RÉVEIL DU PHÉNIX
Les Chroniques du ĞÍRKÙ III

[image]

Anton Parks
Éditions Nouvelle Terre
2010

Voici de l’information partagée par Parks sous forme de roman. Mais dans son essai « La Dernière Marche des Dieux », il nous précise en page 24 : La série des Chroniques du Girku est une chose, mes recherches parallèles en sont une autre. L’histoire écrite avec le cœur et inspirée par "l’Âme du Monde" se distingue de l’Histoire scientifiquement vérifiable. Dans le monde quantique au sein duquel nous évoluons et que nous appréhendons progressivement, ces deux formes de rédaction ne sont pas antagonistes. Elles se complètent. C’est par exemple le cas pour mes ouvrages Ádam Genisiš et Eden qui traitent d’un même sujet, mais de façon totalement différente. Je remarque pourtant que ces deux approches touchent de nombreux lecteurs d’horizons différents qui ne s’entendent pas toujours. Ceux qui comprennent ma démarche savent que je ne peux présenter une Chronique comme la seule vérité. Cette vérité, la mienne, demande une analyse et un réexamen sans concession, à la lumière des sources archéologiques et des écrits consignés par les anciens. Telle est la discipline que je m’impose. Certains auteurs, et non des moindres, se contentent de répandre leur "vérité invérifiable" et "leurs traditions orales inconnues" en leur âme et conscience ; ce ne sera jamais mon cas. Que chacun de mes lecteurs soit assuré que je cède à aucun compromis sur la recherche historique et scientifique. Tous les moyens possibles sont mis en œuvre ; telle est ma ligne de vie, tel est mon engagement.

Dans la deuxième partie du livre, intitulée « LE RÉVEIL DU FAUCON », au deuxième chapitre nommé « AU-DELÀ DE L’HORIZON DES ÉVÉNEMENTS », Horus / Neb-Heru, par un genre de voyage astral ou de projection de conscience, effectué dans la chambre du roi de la Grande Pyramide, veut aller à la rencontre de son père Osiris parce qu’il peine à croire qu’il est la réincarnation de celui-ci, contrairement à son entourage qui le considère comme Osiris ressuscité. Mais sa sortie hors du corps ne se déroule pas comme prévu. Des abeilles viennent à sa rescousse. Il fait part de son expérience à sa génitrice Isis et à son entourage proche composé de divers dieux.

En page 221 : "Où veut-il se rendre ? Le roi veut se rendre au ciel pour toutes vies et autorité afin qu’il puisse voir son père [Osiris] et qu’il puisse voir la lumière."

- Textes des Pyramides, 914c-915a

En pages 227-228 : Djehuti [Thot] reprit son air grave et me demanda à quel danger j’avais dû faire face au cœur de Bit-Râ-Hem. Je leur retraçai volontiers mon aventure en n’omettant aucun détail important pour bien leur montrer le courage que j’avais eu face à mon adversaire. Vint ensuite le passage concernant les abeilles…

- Tu as vu des abeilles dans le plafond du Shetat ("chambre du roi") ? demanda Djehuti.

- Oui., ce sont elles qui m’ont secouru lorsque j’ai combattu l’ombre armée. Elles sont innombrables.

- N’en parle pas à personne, Heru [Horus], reprit Aset [Isis]. Tu viens de découvrir un secret important que nul ne doit connaître.

Je sais depuis mon plus jeune âge que l’abeille est notre symbole royal par excellence et qu’il provient de mon père [Osiris]. Nombre d’entre nous prétendent qu’Asar [Osiris] possédait une colonie importante de ces insectes dont il s’était occupé pendant de nombreuses années, jusqu’à ce qu’il trépasse. Il en avait en A’amenptah (Atlantide) et en Kemet (l’Égypte). Mais nous avions depuis perdu leur trace. C’est ma mère qui m’avait parlé de ces abeilles au cours de mon enfance. Elle m’avait raconté que le passage du Benu Céleste (le Phénix) avait fait monter les eaux un peu partout sur Uraš (la Terre). Les survivants de l’A’amenptah avaient suivi les abeilles d’Asar vers Kemet, alors que le sol était recouvert de boue et de cadavres de tout genre. Les souterrains qui reliaient autrefois l’A’amenptah à Kalam (l’Afrique) s’étaient effondrés. Dehors les paysages que nos ancêtres connaissaient étaient totalement méconnaissables. De plus, la planète avait basculé sur son axe, les points cardinaux n’étaient plus les mêmes. Les survivants, exténués par leur longue marche vers l’Est actuel, avaient finalement atteint le royaume de Ta-Ur (Abydos) par le sommet des montagnes.

C'est comme un autre morceau du "puzzle" qui s'ajoute aux autres pour donner une version qui m'apparaît dès plus vraisemblable d'un exode fastidieux. Chose certaine, Moïse et les 40 ans dans le désert alors que les Hébreux sont à 10 jours de marche de Canaan, c'est à reléguer aux oubliettes. Mais jusqu'à preuve du contraire, les croyances continuent d'enterrer ce qui s'approche le plus du vraisemblable.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

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LES SECRETS DE L'EXODE des frères Messod et Roger Sabbah 3

par panthère58, lundi 29 janvier 2018, 19:04 (il y a 2278 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux


Critique personnelle, objective et subjective


[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 8 : ABRAHAM L’ÉGYPTIEN

En sous-titres :

. Les chameaux d’Abraham / Our-Kasdim
. La vallée du roi
. Abraham, berger ou roi ? / Les idoles de son père
. Hérodote et les prêtres égyptiens
. Les temples d’Aton / Origine de la prière monothéiste sur le pain
. Le temple de Jérusalem était-il un temple égyptien ?
. À trois jours de marche… / Le sacrifice du dieu bélier
. Sarah et Nefertiti / La belle est venue / Saraï et Sarah / Agar l’Égyptienne / Enterrement de Sarah
. La torpeur d’Abraham / Grand Hymne à Aton (extraits) et Psaume 104 (extrait)
. Le Samekh « S »
. Abraham et Isaak / Le sourire d’Akhénaton
. Abimelek est Aménophis III
. Rébécca et Sarah / L’énigme de la tombe No 55
. Abraham et Jacob / La pierre / L’échelle / Le roi Abraham / Le combat avec Dieu / Les stèles
. Jacob et Israël
. Le Soleil sur Jacob / Et Jacob se prosterna sept fois / Le Dieu de ton père
. À l’est d’Éden / À l’est d’Akhet-Aton
. Le mystère de Laban
. Laban est en paix / Amon est en paix
. Les dix-sept années de Jacob

En page 259 : Les historiens et les archéologues ont recherché Abraham en vain dans tout le Moyen-Orient. […] Qui est Abraham ? Existe-t-il en Mésopotamie, à Canaan ou en Égypte un homme répondant à la personnalité d’Abraham ?

Confirmé par du livre d’archéologie « La Bible dévoilée ».
Lien :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145685

Les auteurs nous parlent de l’impact de l’exil des Judéens en Babylone, en -585 ans de notre ère, sur les écrits bibliques.

En page 261 : Durant cette période trouble, les prêtres yahouds abandonnèrent leur dieu égyptien Aï au profit du Dieu Yahvé. […] Pour protéger leur vie, les prêtres yahouds firent en sorte que l’Égypte, leur pays d’origine, devienne la nation « détestable », responsable de tous les maux. L’Égypte devint alors l’abomination, la terre maudite.

En page 262 : Cependant, ils demeurèrent fiers de leur passé et cachèrent subtilement dans les écrits bibliques la marque de l’Égypte.

Les auteurs s’affairent à nous en donner les preuves, ce qui donne des explications plausibles pour les anachronismes bibliques qui auraient été sciemment voulus par les scribes. Ainsi, Abraham serait en fait Akhénaton. Commence alors une livraison géniale des auteurs pour établir à chaque étape de l’histoire d’Abraham sa contrepartie égyptienne sous Akhénaton. Ils se réfèrent, entre autres, à des cartouches de pharaons dont celle évidemment d’Akhénaton et Néfertiti, ainsi qu’à des stèles et à des commentaires de Rachi, de Cyril Aldred et d’autres références comme Hérodote. Ils décortiquent aussi le nom d’Abraham y trouvant des racines égyptiennes. Ils s’attardent aussi à nous démontrer qu’Abraham était plus qu’un berger pasteur semi-nomade ; il était un puissant roi.

En page 269 : Le parallèle entre Abraham et Akhénaton se précise.

En page 275 : Abraham (Ab-Râh-Amon) est par conséquent un nom purement lié à l’Égypte ancienne.

En page 278 : Les scribes ont caché la lignée royale d’Abraham (Akhénaton) dans le terme hébreu « Roé Tsé-One », ce qui leur permettait d’avoir une attitude d’humilité devant les rois babyloniens.

Tous les personnages bibliques découlant d’Abraham, Joseph et ses frères, les épouses des patriarches et autres, ainsi que, par exemple, les villes de Sodome et Babel, trouvent une correspondance, voire une origine ou une réalité égyptienne grâce à la démonstration des frères Sabbah.

On traite des temples d’Aton et des offrandes du pain et du vin qui seraient à l’origine des rituels monothéistes. De plus, l’architecture du temple de Jérusalem serait calquée sur celle de l’Égypte.

En page 289 : Pourquoi Jérusalem a-t-elle été choisie par les prêtres Yahouds comme ville sainte ? La lettre EA 287 dans laquelle Abdi-heba, gouverneur de Jérusalem, se plaint des attaques des Apirous, précise qu’Akhénaton avait « placé son nom à Jérusalem » …

En page 290 : Akhénaton sacralisa Jérusalem, lui conférant un statut supérieur à celui des autres villes.

La séparation des cultes d’Amon (Thèbes / Aménophis III) et d’Aton (Akhet-Aton / Akhénaton) sert de toile de fond à la démonstration des frères Sabbah concernant les « trois jours de marche » récurrents dans les écrits de l’Exode biblique.

En page 292 : Le bélier d’Abraham est le symbole du dieu Amon. Son âne, le symbole de l’Égypte.

[image]

En page 293 : Aï, continuant la politique d’Aménophis III, sépara l’Égypte amonienne de l’Égypte atonienne.

Les auteurs poursuivent la validation de leurs découvertes en analysant les épouses des trois patriarches bibliques et leur progéniture en fonction de personnages équivalents dans l’entourage d’Akhénaton. On identifie ainsi qui serait chez les Égyptiens les Sarah, Agar, Rébécca, Ismaël, Isaak, Jacob (l’échelle de, libation d’eau et d’huiles saintes), Laban et autres personnages bibliques.

En page 297 : Pourquoi Abraham et Sarah, présentés dans le récit biblique comme des Hébreux, abomination des Égyptiens, sont-ils graduellement élevés aux dignités de princes, rois et d’êtres célestes affiliés à Pharaon ?

On nous explique le sens qu’il faille donner aux mots « sœur », « fils » chez les Égyptiens et le lien égyptien entre le « Grand Hymne à Aton » et le Psaume 104, de même entre l’Abimelek biblique et Aménophis III, le père d’Akhénaton.

Régulièrement, les auteurs tracent un bref résumé succinct établissant un parallèle entre la Bible et l’Histoire égyptienne.

En page 326 : Cette comparaison [pierres en repose-tête] montre que la tradition orale hébraïque, avant les découvertes archéologiques, avait gardé le souvenir d’objets précis [pierre de Jacob] remontant à l’Ancienne Égypte.

En page 330 : Les scribes bibliques gardèrent en mémoire le sourire et la hanche proéminente d’Akhénaton. Abraham, dignité de Râ, Isaac et le sourire, Jacob et la hanche luxée symbolisent Pharaon, fondateur du monothéisme. Tel est le message des prêtres et scribes yahouds exilés à Babylone, cachant dans les textes leur appartenance à l’immense civilisation égyptienne.

Comme Abraham et Jacob, Aménophis IV change de nom pour devenir Akhénaton.

En page 336 : Les trois patriarches de la Bible sont l’image d’Akhénaton, père du monothéisme.

Les auteurs font un parallèle entre Caïn / Abel, Jacob / Esaü et Akhénaton / Thoutmosis. Puis se tournent vers l’expression biblique « en paix » pour lui extirper son équivalent égyptien.

En page 349, avec en référence Mathieu, XVI, 18 : Le Nouveau Testament se réfère spirituellement à l’Ancienne Égypte.

Pourquoi les Gouverne « ments » s’appuient sur la Bible : parce qu’elle contient l’Ancien et le Nouveau Test à « ment » !

Les auteurs nous expliquent comment Akhénaton et Jacob partage le chiffre « 17 ».

CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ? / Le chandelier

En sous-titres :

. Potifar et Pharaon / La coupe de Pharaon
. Ils arrivèrent à soixante-dix
. L’ablution des mains / Origine de l’ablution des mains (Nétilat-Yadayim)
. L’ablution des pieds
. Jacob et Joseph embaumés

En page 359, les auteurs posent la question : Comment Joseph, un Hébreu, a-t-il pu obtenir une telle position officielle, sans connaître les traditions, les mœurs, l’écriture sacrée et la langue de Pharaon ?

Et ils tentent d’y répondre en établissant des liens entre le Joseph biblique et le Divin Père Aï, et en rétablissant certains faits qui étaient déjà connus de Pharaon, comme les rêves de Joseph « sept vaches / gerbe ». Ils identifient qui est Potifar, le puissant Égyptien / Pharaon, qui achète Joseph à ses frères.

En page 371 : Les recherches sur les talatates de Karnak permirent de retrouver l’image gravée d’Akhénaton, élevant sa coupe vers Aton pour l’offrande du vin. La prière monothéiste sur le fruit de la vigne a pour origine l’ancienne Égypte, premier pays à consacrer la « boisson des dieux ».

En page 372 : Comme pour le pain sacré, la prière sur le vin, tradition familiale à Aket-Aton, remerciant Dieu d’avoir créé les fruits de la vigne, fut conservée par les Yahouds dans les différents rituels.

En page 383 : La tradition du lavement des mains (en hébreu : nétilat-yadayim) a été pratiquée par les prêtres judéens (Yahouds), et jusqu’à nos jours dans certaines traditions monothéistes. Une main verse de l’eau sur l’autre, chacune jouant le rôle de « serviteur ». Les talatates de Karnak permettent de reconstituer ce rituel. Elles montrent un serviteur versant de l’eau sur les mains d’Akhénaton.

De même pour l’ablution des pieds qui origine de l’Égypte. Si tous les rituels catholiques proviennent d’Égypte, pourquoi il en serait autrement du Christ Jésus (Horus) ?

Les auteurs posent d’autres bonnes questions en page 386 : L’arche emportée par les Yahouds contenait-elle les tables de la Loi, ou la momie d’Akhénaton ? Y avait-il plusieurs arches ?

Conclusion en page 388 : Joseph n’ayant aucune réalité historique, les scribes de la Bible ont révélé à travers lui la plus extraordinaire figure de l’Ancienne Égypte : le Divin Père Aï, le pharaon oublié.

CHAPITRE 10 : L’EXODE

En sous-titres :

. La face de Dieu
. Mort des premiers-nés
. Itinéraire / La fête de Soukkot
. Le passage de la Mer Rouge
. Le secret de Jéthro
. La femme à l’oiseau
. Deux campagnes militaires
. Pitom et Ramses / La stèle de Merenptah

On apprend que :

1. Comme pour « Dieu », on ne peut voir la face de Pharaon.

2. Que la décision de faire la circoncision à la naissance plutôt qu’à 13 ans, serait à l’origine du décès de plusieurs de ceux-ci.

En page 395 : Rompant avec les anciennes traditions religieuses égyptiennes (circoncision à treize ans), Abraham est l’innovateur de la circoncision à huit jours.

Mauro Biglino donne une explication des plus intéressantes sur le pourquoi de la circoncision à huit jours.

3. Qu’en fait, l’exode est plutôt une déportation des monothéistes d’Akhet-Aton, encadrée par l’armée égyptienne.

En page 398 : L’ambition politique de Aï était de repeupler la nouvelle terre sainte de Canaan avec une population soumise, assurant une zone [tampon] sécuritaire entre l’Égypte et l’ennemi du nord.

4. Qu’il n’est pas question d’une errance de 40 ans dans le désert mais plutôt une attente parce que l’armée égyptienne a été confrontée à des difficultés pour mener à terme cette déportation à Canaan.

En pages 399-400 : Par conséquent, les échecs de la campagne de Moïse correspondent aux revers historiques de l’armée égyptienne commandée par les généraux Horemheb et Paramessou, au cours de la première année du règne de Toutankhamon.

En page 410 : Quarante ans séparent les campagnes [militaires] sous Toutankhamon et Sethi 1er. Pour établir les déportés sur les terres de Canaan.

5. Que selon les Textes des Pyramides, Pharaon a le pouvoir de séparer les eaux. Que ce n’est pas la Mer Rouge, mais la Mer des Roseaux, avec une toute autre signification.

En page 402 : La Mer des Roseaux est l’océan des pharaons, le « noun » dans lequel triomphe le Divin Père Aï sur Akhénaton et Semenkharé, les pharaons monothéistes. La séparation des eaux représente la rupture entre Amon et Aton, entre l’Égypte et ses prêtres.

6. Que l’Égypte a dû complètement se réorganiser sous les directives de Jéthro, Akhénaton l’ayant affaiblie sur tous les plans pour créer sa ville sainte d’Akhet-Aton qui abritait sa doctrine monothéiste. De même, on nous dévoile qui était en fait ce « Jéthro » biblique dans la hiérarchie égyptienne.

7. On nous explique pourquoi il est improbable que l’Exode se soit déroulé sous les Ramses.

8. On tente de cerner qui serait « Moïse » parmi la hiérarchie égyptienne.

CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?

CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?

CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?

CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM

CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ

CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX

BIBLIOGRAPHIE

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

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LES SECRETS DE L'EXODE des frères Messod et Roger Sabbah 4

par panthère58, dimanche 11 février 2018, 20:16 (il y a 2265 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux


Critique personnelle, objective et subjective


[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH


AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

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. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?

Sous-titres :

. Le nom d’Horemheb / Demain fête pour Adonaï
. Aaron et Horemheb collecteurs d’impôts
. Retourner en Égypte… / La révolte de Qorah
. Car Aaron est Pharaon
. Le veau d’or / Naissance d’un pharaon
. Les juges

En page 421 : Les éléments de la titulature du pharaon Horemheb ont servi de base pour mettre en scène les personnages bibliques.

Lien pour « titulature » :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Titulature_royale_dans_l%27Égypte_antique

Extrait : Dans l'Égypte antique, la titulature royale est l'ensemble des noms officiels par lesquels un pharaon est désigné dans les textes légaux et les grandes inscriptions dédicatoires. La titulature du roi d'Égypte se compose de cinq « Grands Noms », chacun formé d’un titre suivi d’un nom proprement dit. Ces cinq appellations définissent la nature royale et constituent en même temps une idéologie du pouvoir. L'usage de la titulature se met en place dès l'aube de la monarchie pharaonique et perdure jusqu'à la fin de l'institution au moment de l'incorporation de l'Égypte dans l'Empire romain.

À partir du Moyen Empire égyptien, les cinq noms se suivent dans un ordre canonique et invariable. Les quatre premiers sont attribués à l'occasion du couronnement. Le nom d'Horus est le plus ancien titre attesté par les sources. Dès l'époque prédynastique, il place le détenteur de la charge royale sous la protection du dieu faucon Horus ; une très ancienne divinité céleste et solaire adorée à Nekhen. Ce nom s'inscrit invariablement dans le serekh qui est l'image stylisée du palais royal. À partir de la Ire dynastie, le nom de Nebty ou des Deux Maîtresses place le roi sous la protection de Nekhbet et Ouadjet, les déesses vautour et serpent protectrices de la Haute et Basse-Égypte. À partir de la IIIe dynastie, le nom d'Horus d'or associe le dieu Horus à l'éclat de l'or. Il s'agit d'une évocation de la brillance de l'astre diurne dans le ciel mais aussi une référence voilée au dieu Seth par ailleurs surnommé « Le doré ». Dès la Ire dynastie, le nom de Nesout-bity fait référence à la royauté en tant qu'institution divine et pérenne (nesout) mais aussi en tant que charge éphémère (bity) exercée par un mortel. Ce nom s'inscrit dans un cartouche et a la préférence des Égyptiens lorsque le pharaon n'est désigné que par un seul de ses titres.

Le nom de Sa-Rê ou Fils de Rê, en usage à partir de la IVe dynastie, est le nom de naissance du prince héritier, attribué par sa mère dès le premier jour de son existence. Comme le précédent, ce nom se trouve inscrit dans un cartouche à partir de l'intronisation. C'est aussi le nom auquel les égyptologues ajoutent un nombre romain (Amenhotep III ou Ramsès II par exemple) afin de distinguer les monarques entre eux au sein d'une même dynastie. Cette pratique, totalement ignorée des Anciens Égyptiens, est un mode de désignation commode. Aussi, se trouve-t-il invariablement utilisé dans les livres de vulgarisation à l'adresse du grand public.

Chaque titulature est élaborée par un collège de prêtres au moment de l'accession au trône. Elle est ensuite officiellement promulguée et diffusée auprès des différentes autorités subalternes du pays. Dès la mise en place de l'écriture hiéroglyphique, les scribes ont fait œuvre d'archivistes. On possède ainsi des listes nominales plus ou moins exhaustives sur papyrus et sur pierre. Certaines se trouvent gravées au sein des temples dans le cadre du culte funéraire royal. La monarchie pharaonique s'est fortement appuyée sur certaines valeurs fondamentales et les titulatures sont le reflet de ce fait idéologique. Plusieurs concepts ont sans cesse été mis en exergue comme la piété envers le dieu solaire, le principe de la dualité monarchique, l'attachement à la Maât (ordre social et cosmique), l'entretien des forces vitales ou le combat face aux forces hostiles.

Se basant sur la double cartouche royale d’Horemheb, les auteurs la décortiquent pour légitimer leur assertion qu’il est le Aaron biblique. De même, ils donnent un sens surprenant à la « Myriam » et le « Hor » bibliques qui accompagnent Aaron.

En page 426 : La véritable prononciation d’Horus serait Hor…

En page 430 : Les paroles de Dathân et Abiram, prêtres et notables, sont explicites : le pays où coulent le lait et le miel est l’Égypte.

La révolte (Aaron ?) contre Moïse dans le désert, qui ne s’expliquent point selon les miracles qui auraient été pourtant accomplis, est bien expliquée. De même les châtiments qui en découlent. Les auteurs donnent vraiment un sens à l’Exode biblique en nous dévoilant les références égyptiennes qui le sous-tendent et qui lui donnent un sens vraisemblable.

En page 435 : Les versets bibliques furent traduits par les hellénistes au début de l’ère chrétienne. La langue maîtresse était l’araméen, l’hébreu antique n’était plus parlé depuis longtemps. L’origine égyptienne de l’écriture biblique appartenait déjà à un passé révolu. La traduction grecque à partir du texte hébreu en souffrit, car plusieurs expressions et mots hébraïques avaient perdu leur sens originel. Une lecture simple, mot à mot, pouvait cependant cacher un fait historique.

Et les auteurs en donne un exemple avec le culte du « veau d’or ».

En page 437 : Pendant l’absence de Moïse, Aaron-Horemheb était devenu pharaon. À la mort de Aï, Horemheb avait devancé Ramessou en se faisant couronner pharaon.

On y explique l’ascendance que procure le « bâton sacré » pour l’accession au trône en Égypte.

L’Exode mené par deux frères généraux, Parmessou (Moïse) et Horemheb (Aaron) tourne au vinaigre lors du décès de Aï (le pharaon oublié) pour sa succession. Le culte du veau d’or symbolise le désir des exilés de revenir au culte d’Amon pour pouvoir revenir en Égypte, leur « paradis terrestre ».

En page 442, extrait pour Dr. MK Ultra et autres qui ne regardent pas dans la bonne direction pour la lignée dite « davidique » : Horemheb, frère probable de Ramsès Ier, fut nommé pharaon grâce au droit d’aînesse. Au préalable, promu gouverneur du royaume par Toutankhamon (sous l’égide de Aï), il est représenté en tenue de Grand prêtre, portant le vase d’huile d’onction. Il reçoit les colliers d’or, le châle ou vêtement sacré, ainsi qu’au autre vase d’huile sainte, destinés à confirmer sa nouvelle charge. Les prêtres l’acclament et se prosternent devant lui.

Alors si Grand Monarque il y a, la lignée dite davidique serait égyptienne remontant à Horus (Osiris/Enki/Ptah) et Isis.

En page 443 : La qualité de Grand prêtre attribuée à Aaron permet de comprendre pourquoi Moïse ne l’a jamais sanctionné dans le récit biblique. La description des vêtements sacrés d’Aaron et sa fonction sacerdotale le situent hiérarchiquement au-dessus de Moïse.

CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?

Sous-titres :

. Ramses Ier sépare les eaux
. Sauvé des eaux / Car des eaux je l’ai retiré - Car avec Amon je l’ai enfanté
. Le buisson ardent
. Les deux signes de Aï
. Le bâton de Moïse / Le voile de Moïse
. Aï et Moïse recherchent la considération de l’Égypte
. Le commandement
. Le Tav
. Le doigt de Dieu
. L’homme à la main puissante / Les bras de Moïse
. L’autre côté du fleuve / Depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate
. La tombe d’Aaron et la tombe de Moïse
. Les quarante jours
. Mont Sinaï ou tombe de Aï ? / Les tables brisées de Aï

Les auteurs nous démontrent que la tombe de Ramses Ier recèle une explication vraisemblable sur Moïse et la séparation des eaux.

En page 450 : La légende de Moïse, prince sauvé des eaux, fut empruntée comme tant d’autres à la Mésopotamie et à l’Égypte.

Les auteurs font le point sur les racines égyptiennes du nom « Moïse ». On se réfère à la cartouche de Ramses Ier pour corroborer les versets bibliques qualifiant « Moïse ».

En page 453 : Moïse est un être princier, lumineux, voguant sur une arche parmi les roseaux d’un fleuve de lumière, conformément à Pharaon selon les Textes des Pyramides.

L’Égyptien tué par « Moïse » (le général Ramessou, qui deviendra Ramses Ier), serait-il Akhénaton ? Les auteurs expliquent pourquoi ils prennent sérieusement en considération cette possibilité.

En page 459 : Les textes bibliques évoquent Moïse et Aaron utilisant la magie devant Pharaon et ses sages. Les versets se réfèrent aux anciennes croyances égyptiennes sur la puissance de Pharaon. Dans les Textes des Pyramides, le bâton est symbole de pouvoir et de vie éternelle. Celui-ci, représenté par le sceptre, incarne l’unicité, l’autorité, la justice Mâat ainsi que la connaissance Thot.

D’autres informations complémentaires viennent sur ce fameux bâton de Moïse et changent notre perception sur les versets bibliques le concernant.

En page 462 : Les prêtres yahouds transposèrent dans la Bible les souvenirs du serpent, du bâton, des cornes et des rayons de lumière (Râ), que l’on retrouve dans la tombe d’Horemheb et Ramses Ier.


Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=8lQ5ZF0odX8&feature=youtu.be

Extrait VOR180203 sur le sujet des écoles de mystères à 0H55:14 :

Claude-Gérard Sarrazin : « Officiellement, lorsque l’empire romain est devenu chrétien, mais ce n’est pas le christianisme de Jésus-Christ, c’est un christianisme plus normal comme on connaît, plus règlementaire, ils ont fermé les écoles de mystères et tous les temples grecs, romains, et surtout égyptiens, puisque tout venait de l’Égypte. Les Grecs ont été initiés en Égypte. »

Sur les commandements, en page 466 : En dehors de l’interdiction d’avoir plusieurs dieux, de fabriquer des images, les écrits hiéroglyphiques démontrent que les commandements existaient dans la sagesse égyptienne. […] Les « caractères divins » sont des hiéroglyphes puisque l’hébreu écrit n’existait pas au moment de l’exode.

Les auteurs parlent du lien entre la lettre « Tav » et Hathor et des analogies entre Hathor et Thora. Hathor, qui est presque l’anagramme de la Thora. Ils mentionnent aussi, toujours en s’appuyant sur des preuves, que la symbolique égyptienne de la « main puissante » se retrouve à plusieurs occasions dans des versets bibliques. Ils expliquent de quoi il en retourne avec les « bras » de Moîse et les expressions « de l’autre côté du fleuve » et « mort sur la montagne ». De même, du point de vue de l’égyptologie, on nous démontre à quoi correspond l’absence de Moïse qui profite à Aaron. De même, on fait un lien entre les « cailles » et les tribus d’Israël, et ensuite entre les tables brisées de Moïse et les cartouches brisées dans la tombe du pharaon Aï. Finalement, on parle des prêtres artistes parmi les exilés qui obtiennent la faveur de pouvoir revenir en Égypte.

CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?

Les auteurs nous expliquent la signification égyptienne de « fils de Noun » pour les pharaons en lien avec le Josué biblique. Puis ils établissent un parallèle entre la campagne [militaire] de Sethi Ier et la campagne de Josué, de même qu’entre les stèles de ceux-ci.

En page 506 : La puissance égyptienne n’aurait jamais permis les campagnes bibliques de Josué, à moins que celui-ci ne fût son allié.

Puis les auteurs évoquent le lien égyptien qui caractérise le caractère hébraïque « Zaïn », les trompettes d’argent et les guerres meurtrières de la Bible.

CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM

En page 518 : Depuis le serpent de la Genèse aucun animal n’a parlé dans la Bible.

Les racines de Balak, du prophète Balaam, de l’ânesse et de l’ange de cet épisode de l’Exode évoquent encore un lien direct avec l’Égypte, et le premier commandement.

En page 522-523 : La période biblique est à l’origine de l’immense tournant pris par la civilisation égyptienne, tentant d’échapper au monothéisme en le transférant à Canaan. Elle aurait sans doute pu réintégrer les prêtres dans l’orthodoxie amonienne, si la compassion demandée par les exilés avait touché le cœur de l’autorité.

CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ

En page 526 : Il existe un peuple aux traditions millénaires, vivant au Kenya et en Tanzanie, ayant gravé en son passé une histoire analogue à celle de la Bible : les Massaïs. Comment les Massaïs ont-ils épousé un monothéisme biblique avec des noms divins analogues aux dieux égyptiens ?

Les auteurs soulèvent la possibilité qu’il y ait eu deux exodes : l’un vers le Nord et l’autre vers le Sud.

Leur argumentation est surprenante !

En page 534 : Peuple ignoré de l’exode biblique, les Massaïs ne font pas moins partie intégrante de l’exode historique. Présents à Akhet-Aton, ils furent, comme les Yahouds monothéistes, contraints d’accepter un compromis territorial avec le Roi-Dieu régnant, le Divin Père Aï.

En page 535 : Le nouveau roi Semenkharé, décrit comme le pharaon « qui n’avait pas connu Joseph », ne put empêcher le plus grand drame humain de l’histoire de l’Égypte : l’exode des peuples monothéistes.

CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX

En page 538 : Les nombreuses similitudes entre Bible, tradition orale, commentaires des sages et l’histoire de l’Égypte, témoignent de l’existence d’une première Torah hébraïque disparue.

Semenkharé a payé de sa vie en tentant de réconcilier les cultes amonien et atonien pour empêcher « l’Exode biblique ».

En page 539 : Presque inconnu, désireux de perpétuer la tradition monothéiste, Semenkharé s’est opposé au départ des prêtres yahouds. Il rechercha ardemment un compromis avec l’Égypte amonienne ; c’est pour cela qu’il quitta sa capitale Akhet-Aton, où il vivait en sécurité. Il se rendit vulnérable en allant à Thèbes, fief du Divin Père Aï. Comme le pharaon de la Bible « qui n’avait pas connu Joseph », Semenkharé ignorait les ambitions du Divin Père et de ses « neveux », les généraux Horemheb (Aaron) et Parmessou (Moïse). En dehors d’Akhet-Aton, le pouvoir politique appartenait déjà depuis longtemps à la famille du Divin Père Aï.

Les auteurs abordent le sujet de « l’arche sainte » en lien avec la tombe de Toutankhamon. Puis, ils portent leur regard final sur ce qu’il dénomme « l’hérésie monothéiste amarnienne » d’Akhénaton.

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ENTREVUE AVEC ROGER SABBAH

LIEN SOURCE : http://jkanya.free.fr/Texte15/messagecache020215.pdf

On a découvert le message caché de la Bible

Publié le 26/11/2000

Activités et Loisirs – HISTOIRE

Les Hébreux étaient des Egyptiens adorateurs du dieu Aton. C'est ce qu'ont découvert deux chercheurs français. Une hypothèse pressentie, au siècle dernier, par Champollion.

Cette découverte fera du bruit. Elle agace, déjà, le milieu scientifique - historiens et archéologues -, et trouble le monde religieux. Le bruit court que les agents de Steven Spielberg en ont eu vent outre- Atlantique et que le grand cinéaste pourrait porter à l'écran « Les secrets de l'Exode », l'ouvrage de deux chercheurs hébraïsants (1).


Les intuitions de Sigmund Freud

Que nous disent Messod et Roger Sabbah? Ce que le Lotois Jean-François Champollion avait, bien avant eux, probablement pressenti - il est mort trop tôt pour aller au bout de ses convictions. Ce que le psychanalyste Sigmund Freud avait, il y a soixante ans, géniale intuition, soupçonné en évoquant, dans ses écrits, l'hypothèse d'une transmission aux Hébreux, par Moïse l'Egyptien, de sa propre religion, celle du dieu Aton. Messod et Roger Sabbah vont plus loin encore en soutenant que tous les Hébreux sont des descendants des anciens Egyptiens.

Ils s'appuient d'abord sur un constat: il n'y a aucune preuve archéologique de l'existence de ces Hébreux tels qu'ils sont décrits dans la Bible. Pour la plupart des savants, ils seraient vaguement assimilés, faute de mieux, aux « Apirous », peuple semi-nomade aux contours flous. Aussi s'interroge-t-on depuis des lustres: comment une population ayant vécu près d'un demi-millénaire en Egypte, forte de près de deux millions d'âmes, a-t-elle pu fuir le pays, l'armée du pharaon à ses trousses, puis s'installer en « Terre Promise », alors administrée par l'Egypte, sans qu'aucune trace ne subsiste ni de leur long séjour, ni de leur exode? Pas de trace non plus d'Abraham. Inconnu au bataillon pour les scientifiques. Pas d'inscription, pas de récit, rien dans les temples, rien sous le sable du désert.

L'obscur pharaon Aï

Nos deux chercheurs fondent ensuite leur hypothèse sur une troublante étude comparative des écritures, l'hébraïque et les hiéroglyphes. Dans le tombeau de Toutankhamon, ouvert en 1923, figuraient des inscriptions rédigées en hiéroglyphes insolites, certaines lettres ressemblant à s'y méprendre - forme, prononciation, valeur symbolique - à l'alphabet hébreu. La coïncidence, à l'époque, n'émut personne. Pas plus que celle-ci: sur un mur du tombeau, le double « cartouche (la signature gravée) d'un obscur pharaon, Aï, dont le nom, en hiéroglyphes, ressemble à celui, dans la Bible araméenne, de Dieu, prononcé Adonaï (AtonAï). Et, à l'entrée de la salle du trésor, gardant la tombe, couché sur un coffre, le chien Anubis (ou Anapi): en hébreu, « Nabi » signifie « gardien de la loi ». Chien et coffre étaient recouverts d'un tissu sacré rappelant le châle de prière des Hébreux. Le coffre à brancards, lui, pourrait s'apparenter à l' « Arche d'Alliance » telle qu'elle est décrite dans la Bible.

Arguant de ces similitudes - il y en a bien d'autres -, les frères Sabbah ont relu de fond en comble les textes. Ils en ont déduit que la langue hébraïque était issue des hiéroglyphes, stylisés. Et, dès lors, tout s'est éclairé: les énigmes de la Bible, les noms aux consonances étranges parce qu'étrangères, les personnages, l'Histoire.

Remontons 3350 ans en arrière. Akhet-Aton, capitale de l'empire d'Egypte - connue aujourd'hui sous le nom de Tell El Amarna -, est la ville du pharaon Akhénaton (« Je suis le soleil vivant ») et de la reine Nefertiti. C'est une cité d'or et de lumière, située au nord de l'actuelle Assiout, sur le Nil, c'est la cité sainte du dieu Aton, le « dieu unique », créateur du ciel et de la terre. Akhénaton a rompu, en effet, avec les divinités du panthéon égyptien, il y règne en maître absolu. Quand il meurt, Aï, qui n'est encore que grand prêtre - plus tard, il sera pharaon sous le nom du « Divin Père Aï » -, prend les rênes du pouvoir, assurant la régence en attendant que Toutankhamon (il n'a que huit ans) grandisse.

Alors, tout s'effondre: le culte ancestral d'Amon, dieu multiple, est rétabli, c'est le retour à l'orthodoxie. Aï et Toutankhamon vont faire en sorte que soit effacé tout vestige de cet Akhénaton de malheur qui laissait le reste du pays sombrer dans la misère, et de ce dieu Aton qui proclamait que les hommes étaient égaux et que seule la méchanceté les différenciait!

La ville, cet éden (s'agit-il là du biblique « paradis perdu »?) va être rapidement désertée, avant d'être, ultérieurement, totalement détruite. Tout le monde est chassé: les prêtres d'Aton, les « Yadoudaé », qui vont former le royaume de Juda, les scribes, les notables, l'élite et, avec eux, le petit peuple, « la tourbe nombreuse » dont parle la Bible, le futur Israël (en égyptien, « fils de Râ et de Dieu ») qui entrera en conflit avec Juda.

Dans leurs bagages, ils emportent leur foi monothéiste - la première de l'histoire humaine -, leurs traditions. Après des années d'errance et de querelles, ces « Egyptiens » vont adopter leur écriture « hébraïco- hiéroglyphique » et conserver le souvenir de l'âge d'or. Aï a fait d'une pierre deux coups: il s'est débarrassé de ces encombrants monothéistes et les bannis lui servent de « zone tampon » contre les Hittites, l'ennemi du nord!

Chassés du « paradis »

Episode annexe de ce grand départ, la fuite, vers le sud, de la police pharaonique composée de Nubiens, les « Medzaï » (« Fils d'Aï »). Au Kenya, note- t-on, les Masaï se réclament aujourd'hui d'un dieu unique, évoquent leur âge d'or, au nord, et portent des ornements qui ne sont pas sans rappeler les symboles sacrés de l'Egypte ancienne...

Bien des siècles après cette épopée, nous disent Messod et Roger Sabbah, les scribes, lors de l'exil à Babylone, ennemi juré de l'Egypte, vont rédiger un texte, la Bible, maintes fois remanié, où ne figure plus cette lointaine et gênante origine égyptienne, où les noms sont maquillés. Inventé donc, Abraham, inventée sa naissance en Mésopotamie!

Sarah, c'est Nefertiti

Et tout concorde, pour nos deux chercheurs: la chronologie des pharaons, leurs vies, leurs actions, la Bible et l'histoire égyptienne. Abraham (« Ab-Rah-Am », père du dieu Râ et Amon)? C'est Akhénaton lui-même: d'un côté l'Abraham biblique à qui Dieu parle, qui rejette le polythéisme et égorge le bélier en lieu et place de son fils Isaak (le pharaon Semenkharé, en égyptien Saak- Ka-Râ?); de l'autre Akhénaton, qui converse avec Aton, rompt avec les divinités, sacrifie le bélier (Amon). Sarah, c'est la belle Nefertiti, Agar, c'est Kiya, la seconde épouse. Moïse (« Mésés »)? C'est Ramsès Ier, homme de guerre, impulsif. Aaron? C'est Horemheb, général puis pharaon. Joseph? C'est Aï: l'un et l'autre ont été enterrés en « pharaons d'Egypte » et leurs momies ont disparu...

Pas de peuple réduit en esclavage, pas de « peuple élu », pas de terre promise par Dieu: si elle les a étourdis - on le serait à moins -, cette découverte n'a pas fait chanceler la foi de Messod et Roger Sabbah, issus d'une lignée de rabbins: ils assurent être toujours croyants.
* « Les secrets de l'Exode », Messod et Roger Sabbah, éditions Jean-Cyrille Godefroy, 556 pages, 185 F/28,20 euros.


Philippe BRASSART

« Abraham = Akhénaton »

Les auteurs des « Secrets de l'Exode » ne sont ni des farfelus ni des iconoclastes. Messod et Roger Sabbah sont issus d'une lignée de rabbins et de grands rabbins, ils ont effectué des études bibliques et talmudiques poussées. Leur livre est le fruit de vingt ans de recherches. « Si tout ceci était un canular, dit Roger Sabbah, nous nous cacherions... »

DDD. / LA DEPECHE DU DIMANCHE.- Pensez-vous que Champollion, s'il n'était pas mort prématurément, aurait abouti aux mêmes conclusions que vous?

R. S. / ROGER SABBAH.- Certainement. D'ailleurs, dans son dernier ouvrage, il exhorte les chercheurs à la critique de la Bible. C'est son grand message: il a voulu dire que l'Egypte devait servir à appréhender la Bible d'une façon différente. La Bible elle-même nomme 700 fois le mot Egypte, ce sont des clins d'oeil pour dire: fouillez là-bas pour approcher la vérité! Notre recherche à nous va se poursuivre car il y a bien d'autres analogies entre la Bible et l'histoire de l'Egypte ancienne. Par exemple, à propos de la sagesse, 2000 ans avant notre ère, un pharaon écrivait: « Si tu respectes ton père et ta mère, tu vivras longtemps ». Or on retrouve le même rapport dans le troisième commandement. Toutes ces concordances existent, nous ne les avons pas inventées. Maintenant, c'est au lecteur de décider de ce qu'il doit croire ou de ne pas croire. Notre livre ne fait qu'évoquer une hypothèse.

DDD.- Pour vous, le monothéisme est vraiment né en Egypte?

R. S.- C'est une certitude. Les empires assyrien et babylonien étaient tous polythéistes. Le culte d'Aton est vraiment le premier monothéisme de l'Histoire, un pur monothéisme affirmant: il n'y a pas d'autres dieux. Ce qui rejoint le commandement biblique: tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Nous nous sommes donc demandé qui pouvait bien être ce personnage fabuleux nommé Abraham. Et, petit à petit, en étudiant isolément le cas Abraham et le cas Akhénaton, nous avons abouti à cette conclusion: l'un est probablement le mythe de l'autre. Abraham n'est pas né en Mésopotamie.

À noter qu'Enki aurait quitté comme Abraham la Mésopotamie pour l'Atlantide sous le pseudonyme de Ptah et pour l'Égypte sous le pseudonyme d'Asar (Osiris ressuscité en Horus).

DDD.- Vous parlez du pharaon Moïse, du pharaon Aaron. Mais où et quand auraient-ils régné?

R. S.- Après Akhénaton, Semenkharé, Toutankhamon et Aï, sous les noms d'Horemheb et de Ramsès Ier. Le tout sur une durée de quarante ans, ce qui - hasard? - correspond aux quarante années des Hébreux dans le désert. Tout cela s'est passé en Egypte, où certains Hébreux étaient revenus. Quand Moïse est parti - « dans la montagne » d'après la Bible - en déléguant son autorité à Aaron, ce dernier en a profité pour prendre le pouvoir. D'où l'histoire du veau d'or, symbole, pour les Egyptiens, de la mise sur le trône d'un nouveau pharaon. Il faut bien comprendre que l'histoire biblique est un transfert.

DDD.- Si on prolonge l'analyse, on en déduit que Jésus est d'origine égyptienne...

R. S.- Certains soutiennent même qu'il n'a pas existé, qu'il est un symbole de l'Egypte ancienne. D'autres disent que c'est en Egypte qu'il a découvert la véritable histoire des Hébreux et qu'à partir de là, révolté, il a justement voulu tout chambouler...

DDD.- Comment est perçue votre découverte? Elle est tout de même dérangeante pour les égyptologues, et surtout pour les juifs qui verraient, si vous dites vrai, toutes leurs valeurs s'effondrer...

R. S.-Les égyptologues font front commun contre nous. Mais ils ne remettent pas en cause les découvertes principales: il y a trop d'analogies pour qu'il n'y ait pas un fondement. Nous pensons que l'égyptologie a fait une faute de parcours, négligé l'étude des religions. Quant à la symbolique juive, elle garde sa valeur. La mystique juive fait partie d'une certaine forme de fondement de l'être humain. J'espère en tout cas que ce livre rapprochera les trois religions monothéistes qui ont un tronc commun.

DDD.- En quel dieu croyez-vous? Pas le Yahweh de la Bible mais alors lequel: l'Aton égyptien?

R. S.- Je reviendrais peut-être davantage à la religion amonienne! Dans la mesure où Dieu y a une dimension universelle et inconnue. L'Egypte ancienne avait compris l'immense problème que l'humanité d'aujourd'hui n'a toujours pas résolu: celui de la tolérance, mais à la base, aller vers le Bien, considérer le divin comme une universalité et les dieux comme des projections de cette universalité, des morceaux du divin. Le drame, c'est la cassure qu'il y a eu quand un homme a déclaré - c'était Akhénaton - qu'il était lui-même Dieu et qu'il fallait donc l'adorer...

Ph. B.
La Dépêche du Midi

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

LES SECRETS DE L'EXODE des frères Messod et Roger Sabbah 4

par Antithèse12, mercredi 14 février 2018, 10:49 (il y a 2262 jours) @ panthère58

Je me pose comme réflexion ceci, il reste combien de chapitres sur les secrets de l’exode des frères Messod et Roger Sabbah4?

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