Retour à l'index du forum
Ouvrir dans le fil de discussion

LE CHEMIN DE L'AMOUR ET DE LA PAIX

par Jeromec, lundi 22 février 2021, 11:02 (il y a 1152 jours)

LE CHEMIN DE L'AMOUR ET DE LA PAIX


l’un des membres les plus éminents de la Hiérarchie des Maîtres de Sagesse, dont le nom est bien connu des cercles ésotériques.
Pour diverses raisons, son identité n’est pas révélée. Benjamin Creme se trouvait en contact télépathique permanent avec ce Maître qui lui dictait ses articles.

par l’entremise de Benjamin Creme.

Par bonheur, chaque fois que l’homme a besoin d’aide, celle-ci lui est offerte. Si difficiles que soient les circonstances, si importants et si graves que soient les dangers auxquels il est confronté, il peut être certain d’une chose : jamais il ne sera abandonné par ses Frères aînés. De manière répétée au fil de sa longue histoire, quand tout semblait perdu et son avenir compromis par de lourdes menaces, nous lui avons porté secours pour qu’il puisse poursuivre sa progression. Ainsi en est-il aujourd’hui, en cette époque tumultueuse où les hommes se trouvent pris dans un maelström de forces en conflit et ne savent comment y faire face, submergés qu’ils sont par l’immensité de la tâche qui les attend.

En émergeant de nos retraites séculaires, nous redirigeons nos pensées et nos actions vers l’aide à apporter à nos frères en difficulté. Pour leur montrer, par l’exemple, que tout n’est pas perdu et qu’il existe, pour eux, la possibilité d’organiser leur vie d’une façon différente et meilleure ; que l’unité et le bonheur naissent de la justice et de la liberté ; que le partage est l’expression naturelle de l’unité, et la réponse la plus simple à tous les maux de l’humanité.

Les hommes doivent désirer la sagesse que nous avons à leur offrir. La Grande Loi ne nous permet pas de la leur imposer. Il leur faut donc examiner avec attention les dangers auxquels ils sont confrontés, et prendre une décision en conséquence. Il est incontestable qu’ils ont besoin d’être guidés (bien que beaucoup nieraient qu’une telle chose soit nécessaire ou même possible) et c’est Maitreya lui-même qui s’en chargera en s’en remettant à leur sagesse pour l’examen de ses propositions. En réponse, les hommes devront comprendre qu’ils ne font qu’un. Les anciennes entraves à la liberté et à la justice devront être éliminées ; tous devront partager les richesses de la Terre ; tous devront apprendre le langage de la confiance. La planète Terre, notre habitat, devra recevoir les soins et l’attention dont elle a besoin ; son air, son sol et ses eaux devront être assainis pour assurer la sécurité de l’homme.
Telles sont les mesures à prendre en urgence pour la stabilisation de la planète et la santé de ses habitants. Une fois ces mesures adoptées, il n’y aura pas de retour aux dérèglements du passé. L’homme laissera derrière lui l’indigence et la guerre, l’exploitation et la cruauté, la corruption et l’injustice. Les hommes se feront les émules de leurs Frères aînés en empruntant le chemin de l’amour et de la paix.

Considérez cette époque comme celle de la Décision. Tout repose sur la réponse de l’homme aux recommandations de Maitreya. Nous, vos Frères aînés, ne sommes ni dans l’inquiétude, ni dans l’excès de confiance. Nous savons à quelle tâche gigantesque Maitreya comme les hommes seront confrontés. Nous savons aussi lire les signes de la Vie, et sommes sans crainte. Vous qui lisez ces lignes, puissiez-vous ne pas avoir peur mais faire connaître le fait que la restauration de la Terre est à portée de main, que l’iniquité du passé s’estompe et, avec elle, les vieilles méthodes de gouvernance. Une guidance nouvelle est là pour montrer aux hommes la voie et les conduire au sommet de la montagne par un sentier des plus anciens, mais éternellement nouveau.

Pendant près de quarante ans, le Maitre de Benjamin Creme a fourni un article pour chaque numéro de cette revue. Celui reproduit ci-dessus, écrit en 2006, aborde de nombreux thèmes, et nous assure que l’homme n’a jamais été seul, et qu’il peut obtenir des conseils s’il le veut. Comme s’il avait été écrit cet article ces toutes dernières années, le Maitre a expliqué : « La planète Terre, notre habitat, devra recevoir les soins et l’attention dont elle a besoin ; son air, son sol et ses eaux devront être assainis pour assurer la sécurité de l’homme. Telles sont les mesures à prendre en urgence pour la stabilisation de la planète et la santé de ses habitants. »
Partage International, 34e année - no 389 - 390 janvier-février 2021
Les sept révélations de 2020

par Yanis Varoufakis

Un château de cartes. Un ensemble de mensonges inconsciemment acceptés. Ainsi apparaissent nos certitudes lorsque frappent de profondes crises. Ces crises nous forcent à reconnaître à quel point nos certitudes sont dangereuses. L’année 2020, telle une marée qui s’est rapidement retirée, nous oblige à affronter des vérités immergées.

Nous pensions, à juste titre, que la mondialisation avait déstabilisé les États. Les présidents se prosternaient devant les marchés boursiers. Les premiers ministres ignoraient les citoyens pauvres de leur pays, mais jamais Standard & Poor’s. Les ministres des Finances se comportaient comme les valets de Goldman Sachs et les satrapes du Fonds monétaire international. Les magnats de la presse, les pétroliers et les financiers, de même que les critiques de gauche du capitalisme mondialisé, estimaient que les gouvernements ne contrôlaient plus la situation.

Puis la pandémie a frappé. Du jour au lendemain, les gouvernements se sont mis à sortir leurs griffes et à montrer les dents. Ils ont fermé les frontières et cloué au sol les avions, imposé des couvre-feux draconiens dans nos villes, fermé nos théâtres et nos musées, et nous ont interdit de réconforter nos parents mourants. Ils ont même fait ce que personne ne croyait possible avant l’Apocalypse : ils ont annulé les manifestations sportives.
Le premier secret a ainsi été dévoilé : les gouvernements conservent un pouvoir absolu. Ce que nous avons découvert en 2020, c’est que les gouvernements avaient jusque-là choisi de ne pas exercer leur autorité afin que ceux que la mondialisation enrichit puissent exercer la leur.
Mais il est une deuxième vérité que beaucoup soupçonnaient sans oser la révéler : la planche à billets existe bel et bien. Les gouvernements qui prétendaient leurs caisses vides chaque fois qu’on leur demandait de financer un hôpital ici ou une école là ont soudain découvert des liquidités disponibles pour payer les salaires des employés au chômage partiel, nationaliser les chemins de fer, racheter les compagnies aériennes, soutenir les constructeurs automobiles, et même subventionner les salles de sport et les salons de coiffure.

Ceux qui affirment que l’argent ne pousse pas sur les arbres, et que les gouvernements font ce qu’ils peuvent, se sont tus. Loin de les dénoncer, les marchés ont applaudi les dépenses frénétiques de l’État. Ainsi, la Grèce est-elle un parfait exemple de la troisième vérité révélée en 2020 : la solvabilité relève du décret politique, du moins dans les pays occidentaux riches.

En 2015, la dette publique de la Grèce s’élevait à 320 milliards d’euros pour un revenu national de seulement 176 milliards d’euros. Les difficultés du pays ont fait la une des journaux du monde entier et les dirigeants européens ont dénoncé notre insolvabilité. Aujourd’hui, alors que la pandémie a aggravé la situation économique, la Grèce ne pose plus de problème, même si notre dette publique s’est accrue de 33 milliards d’euros et que nos recettes sont en recul de 13 milliards d’euros par rapport à 2015. Les autorités européennes, qui ont décidé qu’une décennie de lutte contre la faillite de la Grèce était suffisante, ont donc choisi de déclarer la Grèce de nouveau solvable. Tant que les Grecs éliront des gouvernements qui reverseront systématiquement à l’oligarchie sans frontières les richesses (publiques ou privées) encore disponibles, la Banque centrale européenne fera tout ce qu’il faut – acheter autant d’obligations d’État grecques que nécessaire – pour éviter de déclarer l’insolvabilité du pays.
Le quatrième secret est que l’accumulation des fortunes privées n’a que très peu de rapport avec la création de richesses. Jeff Bezos, Elon Musk ou Warren Buffett ont sans nul doute le don de gagner de l’argent et de s’accaparer les marchés. Mais seul un infime pourcentage de leur butin amassé est le résultat d’une réelle création de plus-values.
Considérez l’augmentation prodigieuse depuis la mi-mars de la richesse des 614 milliardaires américains.

Les 931 milliards de dollars supplémentaires qu’ils ont accumulés ne résultent d’aucune innovation ni d’aucune ingéniosité ayant généré des profits supplémentaires. Ils se sont enrichis dans leur sommeil, pour ainsi dire, alors que les banques centrales ont inondé le système financier de monnaie fiduciaire qui a fait monter en flèche le prix des actions, et donc la richesse des milliardaires.

Le développement, les tests, les autorisations et la fabrication en un temps record des vaccins contre la Covid, a révélé un cinquième secret : la science dépend des aides d’État et son efficacité est indépendante de ce que le public pense d’elle. De nombreux commentateurs ont tenu des propos lyriques sur la rapidité des marchés à répondre aux besoins de l’humanité – mais l’ironie ne devrait échapper à personne : l’Administration du président américain le plus anti-science de tous les temps – un président qui a ignoré, intimidé et raillé les experts même pendant la pire pandémie du siècle – a alloué dix milliards de dollars aux scientifiques pour s’assurer qu’ils disposent des ressources dont ils avaient besoin.

Mais il y a un secret plus vaste encore : alors que 2020 était une année record pour les capitalistes, le capitalisme n’est plus. Comment cela est-il possible ? Comment les capitalistes peuvent-ils prospérer alors que le capitalisme évolue vers une autre forme ? Tout simplement. Les plus grands apôtres du capitalisme, tels qu’Adam Smith, ont souligné ses conséquences non désirées : précisément parce que les individus à la recherche de profits n’ont aucun respect pour les autres, ils finissent par servir la société. La clé pour convertir le vice privé en vertu publique est la concurrence, qui pousse les capitalistes à poursuivre des activités qui maximisent leurs profits. Dans un marché concurrentiel, cela sert le bien commun en augmentant la gamme et la qualité des biens et services disponibles tout en faisant constamment baisser les prix.

Il n’est pas difficile de voir que les capitalistes peuvent faire beaucoup mieux avec moins de concurrence. C’est le sixième secret que l’année 2020 a révélé. Libérées de la concurrence, des entreprises de plate-forme gigantesques comme Amazon ont étonnamment bien résisté à la disparition du capitalisme et à son remplacement par un système qui ressemble à du techno-féodalisme.
Mais le septième secret révélé en 2020 est plus encourageant. S’il n’est jamais facile d’apporter un changement radical, il est désormais parfaitement clair que tout pourrait être différent. Il n’y a plus aucune raison d’accepter les choses telles qu’elles sont. Au contraire, la vérité la plus importante de 2020 est illustrée par l’aphorisme de Bertolt Brecht : « Parce que les choses sont comme elles sont, les choses ne resteront pas comme elles sont. »

Je ne peux imaginer de plus grande source d’espoir que ce que cette révélation a apporté en une année et que la plupart préféreraient oublier.

Source : Commondreams.org ; partageinternational.org

  930 vues

Fil complet:

 Fil RSS du sujet

200431 messages dans 40796 fils de discussion, 1181 utilisateurs enregistrés, 121 utilisateurs en ligne (0 enregistrés, 121 invités)
Temps actuel sur le forum : 19/04/2024, 13:09
Fil RSS des messages  Fil RSS des discussions | Contact
powered by my little forum