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PASCAL DE RIO, MAURO BIGLINO, PROPHÈTE DANIEL & PROPHÈTIES

par panthère58, jeudi 20 août 2020, 14:38 (il y a 1345 jours) @ panthère58

:-) Pascal de Rio et le prophète Daniel 1 (suggéré par Contact)
par panthère58, dimanche 19 avril 2020, 08:47 (il y a 123 jours)

Comme Daniel revient souvent dans la rhétorique de l'Apocalypse et qu'il y est intimement associé, je trouvais pertinent d'ajouter cette info à ce dossier.

[image]

:-) J'écoute et je fais des liens. Parfois ça soutient et complète son propos, et parfois ça le remet complètement en question. À vous de vous faire votre propre idée.


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3J9H9x1tf-c

Si on change, on modifie une simple donnée dans un modèle mathématique, on peut complètement changer les prévisions.

Si Abraham n'est pas historique (La Bible dévoilée), si David, si Salomon, si Moïse, si Jésus ne sont pas historiques, en quoi ça changerait le discours de Pascal Treffainguy ?

Alors à qui réfère la Bible en évoquant Abraham, Jésus ?

Si on ne fait pas la lumière sur nos origines, on peut mal interpréter bien des choses.

À 0H04’09" du vidéo et
À 0H08'13" du vidéo : Le prophète Daniel

Prophète Daniel / Mauro Biglino / LA BIBLE N’EST PAS UN LIVRE SACRÉ
J’ai complété l’extrait du lien.

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=148195
Extrait : CHAPITRE 3 : Les discordances sur le prophète Daniel et les 11 livres officiellement disparus

En page 17 : En revanche, les Hébreux ne reconnaissent pas Daniel en tant que prophète. Ils placent son livre parmi les simples ketouvim, c’est-à-dire les livres les moins importants de l’Ancien Testament.

Mais ce n’est pas tout : les sommités rabbiniques des États-Unis écrivent que ses prophéties (par exemple celle des 70 semaines) sont le fruit d’une « manipulation » délibérée, menée pour rectifier les textes précédents (ceux de Jérémie) qui s’étaient révélés fallacieux.

Donc Daniel :

- est un prophète pour Rome
- n’en est pas un pour Jérusalem
- est même un « remanieur » pour le docteur David Wolpe (grand rabbin du Sinai Temple de Los Angeles)

À ce stade, force nous est de souligner pour le moins le manque d’honnêteté intellectuelle de la part de l’auteur du Livre de Daniel.

En page 18, l’auteur relève plusieurs erreurs factuelles dans le Livre de Daniel. Ça serait trop fastidieux à retranscrire ici. Voilà tout de même sa conclusion :

En somme, entre les diverses mystifications, l’ignorance des faits historiques et géographiques (qui font même souvent l’objet de notes dans les bibles catholiques), on ne peut que le constater : l’auteur de ce texte a vraiment fait piètre usage de la supposée inspiration divine.

En page 19 : Mais le fait est que la fiabilité des auteurs de ces textes (et celui de Daniel en particulier, qui non seulement se trompe mais remanie délibérément), n’est certainement pas au rendez-vous. Et cependant, le Livre de Daniel fait partie du canon catholique. Daniel y figure même parmi les prophètes majeurs.

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:-) J'écoute et je fais des liens. Parfois ça soutient et complète son propos, et parfois ça le remet complètement en question. À vous de vous faire votre propre idée.


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3J9H9x1tf-c

À 0H01’09" du vidéo : Hiram de Tyr : Architecte du Temple

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Extrait p.21 : Certains membres de la Franc-maçonnerie revendiquent une connexion templière et prétendent détenir un savoir égyptien depuis longtemps oublié. Ne se nomment-ils pas "fils de la veuve", comme Horus, le fils d'Isis ? D'autres diront qu'Hiram, le bâtisseur du Temple de Salomon, portait aussi cette épithète (cf. la Bible, 1Rrois 7:13-14)...

À 0H08’13" du vidéo : Le prophète Daniel en lien avec « la Kabbale c’est cool. C’est la Gnose égyptienne ».

Extrait page 116 du Corpus Deae d’Anton Parks : En embauchant les Templiers dès la seconde Croisade, non plus pour "protéger les routes des pèlerins" mais comme stratèges et guerriers, l’Église voulut sans doute éveiller la conscience "des ignorants", tout en refoulant l’agressivité des "serviteurs du mal" par des négociations ou bien le cas échéant, repousser ces derniers par les armes. Devant l’échec des accords, les Templiers bénéficiaient naturellement des pleins pouvoirs de l’Église et devenaient les champions de Dieu au nom d’une civilisation autoproclamée "supérieure".

Pour autant, l’Église de Rome, la Sainte Église de cette époque, composée d’esprits cultivés, aux pouvoirs aussi illimités que Dieu lui-même, ne pouvait imaginer que le gnosticisme égyptien allait éloigner sa Sainte Milice au point de ne plus la satisfaire avec sa version de l’expiation du Fils sur la croix, sacrifié pour corriger les imperfections de Dieu. Derrière cette histoire dramatique se cachait autre chose de bien plus profond issu d’une culture orientale millénaire que nulle religion, même récente, ne pouvait effacer…

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:-) J'écoute et je fais des liens. Parfois ça soutient et complète son propos, et parfois ça le remet complètement en question. À vous de vous faire votre propre idée.


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3J9H9x1tf-c

À 0H32’15" du vidéo : La Bible un récit historique exact et un recueil de prophéties dignes de foi

Laissez-moi rire s.v.p. ! :-P

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=149429
Extrait :

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© 2011 Uno Editori

© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières

En page 91 : Cette position restera constante dans l’histoire du peuple d’Israël et exigera de continuelles interventions dont la littérature prophétique représente la voix forte et désespérée : un incessant rappel à respecter le pacte signé avec cet Elohim spécifique.

En page 200 : (Le terme "prophète", […] en effet, et contrairement à ce que l’on croit souvent, ne désigne pas celui qui prédit le futur, mais "celui qui parle pour le compte de…").

En page 214 : Les rapports ayant changé, le prophète [Isaïe], maniant l’ironie et le sarcasme, invite le peuple judaïque à s’élever contre le nouveau souverain. Cette prophétie a évidemment été écrite "après" la mort du roi, à l’instar de toutes les autres prophéties de la Bible, continuellement écrite "après" que les événements se soient vérifiés, celles-ci étant donc toujours des prophéties établies post eventum.

En page 306 : Les expériences des prophètes – Ézéchiel, Zacharie, Élie, Énoch, Moïse lui-même et d’autres – analysées par nos soins rendent compte de cette simplicité aussi étonnante que désarmante [observations d’ovnis].

L’on se souviendra que ces passages bibliques correspondent étonnamment aux récits des Sumériens où l’on nous décrit les Anunnaki se déplaçant dans les eaux sur leurs machines volantes. Il n’est pas possible de gommer un si grand nombre d’éléments concrets en les reléguant dans l’univers imprécis des visions et des rêves. On ne pourra guère biffer d’un trait de crayon ou à travers un arrogant présupposé dogmatique ce que ces auteurs ont voulu fixer dans la mémoire que sont les paroles écrites.

Extraits du livre « La Bible dévoilée »

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages

Bon j'ai passé la journée dans ce livre de poche…
Et j'ai les yeux p'tits...
:-D

En page 22 : Viennent ensuite les Prophètes [après la Torah]. Cette partie de la Bible se divise en deux groupes de textes. Les « premiers prophètes » – Josué, les Juges, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Rois – narrent l’histoire du peuple d’Israël en partant de la traversée du Jourdain et de la conquête de Canaan, suivies de l’ascension et de la chute des royaumes israélites, puis de leur défaite et de leur exil sous les coups des Assyriens et des Babyloniens. Les « derniers prophètes » rassemblent une série d’oracles, de directives sociales, d’âpres admonestations, qui expriment l’attente messianiques d’un ensemble d’individus diversement inspirés sur une période d’environ trois siècles et demi, entre le milieu du VIIIe siècle et la fin du Ve siècle av. J.-C.

En page 117 : Durant l’exil à Babylone et au cours des siècles qui suivirent, de nouvelles couches se rajouteront au récit de l’Exode. Mais nous voyons maintenant comment, pendant le VIIe siècle av. J.-C., une tension croissante avec l’Égypte permit à cette composition surprenante de se cristalliser. Par conséquent, la saga de l’Exode d’Israël hors d’Égypte n’est pas une vérité historique, mais elle n’est pas non plus une fiction littéraire.

En pages 119-120 : Mais si, comme nous venons de le voir, l’Exode ne s’est pas déroulé de la manière dont nous le raconte la Bible, qu’en est-il de la conquête ? La question est encore plus embarrassante. Comment une armée de gueux dépenaillés, encombrés de femmes, d’enfants et de vieillards, surgissant du désert après y avoir séjourné pendant des décennies, pouvait-elle se lancer dans l’entreprise d’une invasion aussi redoutablement efficace ?

En page 226 : Nous venons de le voir, la réalité historique du royaume de David et de Salomon diffère considérablement de l’histoire qui nous est contée.

En page 251 : Pourquoi la Bible nous présente-t-elle une histoire de schisme et de sécession entre Israël et Juda en contradiction aussi flagrante avec les données historiques? […] La réponse se trouve dans quatre prophéties qui furent habilement introduites dans le récit sur l’effondrement de la monarchie unifiée et l’établissement du royaume indépendant d’Israël. Ces oracles – présentés comme une confidence directe de Dieu à certains prophètes – reflètent la tentative opérée par une génération ultérieure de Judéens d’interpréter et d’expliquer les aléas de l’histoire. Le peuple de Juda était persuadé que Dieu avait promis à David que sa dynastie, basée à Jérusalem, allait durer éternellement. Or, pendant des siècles, Juda avait vécu sous la coupe d’Israël, dont les rois faisaient très peu de cas de Jérusalem. […] Le récit biblique en attribue l’entière responsabilité à l’infidélité religieuse d’un souverain de Juda. […] La première prophétie dénonce brutalement les transgressions du fils de David, Salomon, tenu pour responsable de la fracture de l’unité d’Israël.

En page 256 : La précision même de la prédiction précédente, énoncée par l’ « homme de Dieu », trahit clairement l’époque à laquelle elle fut composée.

En page 337 : Il y avait certainement des prophètes nordistes – « qui prophétisaient faussement », comme le dirait la Bible – qui étaient proches des institutions royales de Samarie. Ce genre de matériau ne pouvait évidemment faire partie de la Bible, du moins dans la version que nous connaissons aujourd’hui. Si Israël avait survécu, une histoire parallèle, divergente et différente nous serait parvenue. Mais la destruction de Samarie par les Assyriens et le démantèlement des institutions royales imposèrent le silence à toute forme d’histoire concurrente. […] Du point de vue de Juda, au VIIe siècle av. J.-C., après la terrible destruction qui avait frappé le royaume du Nord, la morale de l’histoire est très claire. L’oraison funèbre d’Israël, qui suit la description de la chute de Samarie, la résume avec éloquence. Pour le deutéronomiste, l’apogée de l’histoire du royaume du Nord n’est ni dans les règnes d’Achab et de Jéroboam II, ni dans la tragédie finale, mais dans le résumé des fautes d’Israël et leur corollaire : le châtiment de Dieu.

En page 339 : Bien entendu, aujourd’hui, les découvertes archéologiques et les études de l’écologie locale démontrent que cette fin était inévitable. Si Israël fut détruit et si Juda survécut, c’est parce que, pour les ambitions impérialistes assyriennes, Israël, avec l’abondance de ses ressources naturelles et le dynamisme de sa population, constituait une proie infiniment plus attractive que le pauvre et inaccessible Juda.

En pages 350-351 : La fresque historique peinte par la Bible est dénuée d’ambiguïté : autrefois, le royaume était remarquablement vertueux ; par la suite, il a perdu la foi. Seule l’accession au trône d’Ézéchias est en mesure de restaurer à Juda sa sainteté perdue.

Pourtant, l’archéologie fait apparaître une situation sensiblement différente – dans laquelle l’âge d’or de la fidélité tribale et davidique envers YHWH, loin d’avoir constitué une réalité historique, aurait été en fait un idéal religieux tardif. […] L’idolâtrie du peuple de Juda ne s’écartait nullement d’un prétendu monothéisme antérieur. C’était en réalité la pratique culturelle du peuple de Juda depuis des siècles.

En page 358 : Du personnage historique de David, nous ne pouvons rien dire de précis. […] Tout cela prouve que la domination exercée par les institutions de Jérusalem – Temple et palais – sur les populations rurales de Juda était loin d’avoir la dimension suggérée par les textes bibliques.

En page 404 : Le long règne de Manassé fit triompher le pragmatisme et le syncrétisme. Il opta pour la collaboration avec l’Assyrie et la réintégration de Juda dans l’économie assyrienne de la région. Comme un phénix qui renaît de ses cendres, Juda se rétablit de son traumatisme de la campagne de Sennachérib.

Les prophètes et les sages du « mouvement-du-YHWH-unique » devaient être terriblement frustrés par la tournure des événements. […] Eux, pour qui Ézéchias représentait le sauveur potentiel d’Israël, virent en Manassé l’incarnation du mal. Le récit biblique laisse entendre qu’à l’occasion, des émeutes éclataient dans Juda. […] Il n’est donc pas étonnant que, lorsque les deutéronomistes prirent le pouvoir à Jérusalem, peu après la mort de Manassé, et se mirent à réécrire l’histoire du royaume, ils réglèrent leurs comptes. Le portrait qu’ils laissèrent de Manassé fit de lui le plus cruel de tous les rois et le pire de tous les apostats.

Aujourd’hui, en me retrempant dans l’histoire d’Israël et de Juda, j’ai l’impression d’y voir le reflet des Démocrates, des médias de masse, des Soros de ce monde contre l’Administration Trump. En tout cas, je vous dis que les prophètes de cette période ne valent pas cher.

En page 408 : Le règne de Josias, roi de Juda, représente l’apogée de la monarchie israélite... Pour les historiens deutéronomistes, de toute évidence, le règne de Josias fut un moment métaphysiquement à peine moins important que l’alliance entre Dieu et Abraham, l’Exode, ou la promesse divine faite au roi David. Le roi Josias n’était pas simplement considéré comme le digne successeur de Moïse, de Josué et de David : en réalité, les traits de ces grands personnages – tels que nous les dessine le récit biblique – semblent avoir été dépeints en fonction de Josias, sorte d’idéal vers lequel tend, dirait-on, toute l’histoire d’Israël. […] Descendant de David de la seizième génération, on ne sait pas grand-chose de son enfance.

En page 409 : Le rôle messianique de Josias s’inscrit dans le cadre théologique du nouveau mouvement religieux, qui transforme radicalement la signification du terme « israélite » et qui établit la fondation du judaïsme futur et du christianisme.

En page 421 : On ignore si quelque version antérieure de l’histoire d’Israël avait été composée à l’époque d’Ézéchias, ou par des factions dissidentes, sous le long règne de Manassé, ou si l’ensemble de l’épopée fut entièrement composé durant le règne de Josias. Cependant, il est clair que nombre de personnages décrits par l’histoire deutéronomiste – tels que les très pieux Josué, David et Ézéchias, et les apostats Achaz et Manassé – sont présentés comme des miroirs, en positif ou en négatif, de Josias. De ce point de vue, l’histoire deutéronomiste n’a rien d’historique, dans le sens moderne du terme. Sa composition répondait à un double besoin, idéologique et théologique.

En pages 432-433 : Une chose est sûre : l’historien deutéronomiste, qui voyait en Josias un messie doté de l’onction divine, destiné à racheter Juda et à le mener à la gloire, avait toutes les peines du monde à justifier une catastrophe historique d’une telle ampleur [Josias meurt en s’opposant au pharaon Neko II] : incapable de fournir une explication valable, il ne fit qu’une brève allusion, des plus énigmatiques, à la disparation de Josias. Les ambitions de ce roi messie furent brutalement anéantie sur la colline de Megiddo. Des décennies de renouveau spirituel et de nouvelles espérances s’effondrèrent subitement. Josias n’était plus. Quant au peuple d’Israël, il était de nouveau asservi par l’Égypte.

Et puis c’est l’exil à Babylone.

En page 440 : Les événements qui marqueront les vagues successives du retour à Jérusalem après l'exil babylonien sont rapportés dans les livres d'Esdras et de Néhémie, et par les prophètes Aggée et Zacharie. Nous devrons désormais modifier notre terminologie : le royaume de Juda devient Yahoud (Judée) – le nom araméen de la province au sein de l’Empire perse – et le peuple de Juda, les Judéens, se nommeront dorénavant les Yehoudim, les Juifs.

S'ensuit une réécriture de l'histoire biblique.

En page 448 : Le récit [l’histoire deutéronomiste originale] aurait dû s’achever sur la rédemption divine et la béatitude éternelle. Or, la catastrophe avait frappé.

En page 449 : Il devenait donc nécessaire d’actualiser l’histoire deutéronomiste.

Et là, ça devient encore plus tordu !

En page 459 : Sheshbaççar qui rapporta les trésors de l’ancien Temple et posa les fondations du nouveau, est un personnage énigmatique. La Bible l’appelle « le prince de Juda » (Esd 1,8), ce qui le fit identifier par de nombreux savants avec le Shéneaççar du premier livre des Chroniques (1 Ch 3,18), l’un des héritiers du trône davidique, voire avec le fils de Joiakîn.

Zorobabel, qui termina la construction du Temple en 516 av. J.-C., descendait apparemment lui aussi de la lignée de David. Pourtant, il ne dirigeait pas seul, mais avec le grand prêtre Josué. En outre, détail significatif, il disparaît du récit biblique après l’achèvement des travaux du Temple. Il est bien possible que son lien avec la maison de David ait suscité des espérances messianiques dans Juda (Ag 2,20-23), qui aurait poussé les autorités perses à le rappeler pour des raisons politiques. À partir de ce moment-là, la famille davidique n’a plus joué aucun rôle dans l’histoire de Yehoud. […] La monarchie ne jouant plus aucun rôle, le Temple devint le centre de l’identité du peuple de Yehoud. Ce fut l’un des tournants les plus cruciaux de l’histoire juive.

C'est le clergé qui va prendre le relais de la lignée davidique. Maintenant, dans tout ce fourbi, où est le Grand Mnarque ? Qui est-il ? Comment séparer le vrai/le bon grain du faux/de l'ivraie ?

En page 468 : L’espoir de rédemption future, qui ne se rattachait plus à la dynastie terrestre et défunte de David, continuait à vivre dans les attentes prophétiques et messianiques du judaïsme, et dans la croyance chrétienne de l’appartenance de Jésus à la lignée davidique. La mort poignante du prétendu messie Josias, bien des siècles auparavant, avait défini un modèle qui allait perdurer à travers l’histoire.


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=vYK9iCRb7S4

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Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3J9H9x1tf-c

À 0H32’57" du vidéo : Les 7 signes de Daniel pour reconnaître l’AntéChrist et les 7 empires sataniques selon Pascal de Rio (repris dans l’Apocalypse de Jean)

. Dirigeant d’une pseudo-religion : la science, l’OMS/ONU, Big Pharma, la violence
. Le Covid-19 viendrait des États-Unis (juste une autre théorie)
. L’antéchrist aura l’apparence du Judaïsme (sionisme) et du Christianisme (église anglicane)
. L’antéchrist accomplira de grands prodiges (science et technologie)
. L’antéchrist niera la seconde venue du Christ ou la venue du Messie hébraïque et création de la nouvelle Shäm (et non de la nouvelle Jérusalem)
. L’antéchrist rejettera la Torah et la Charia en faveur d’une loi humaine (Rousseau / Robespierre / Marx)
. L’antéchrist persécutera les vrais croyants (descendants de Shäm d’Afrique)
. L’antéchrist sera associé à un empire romain ressuscité (nouvelles fonctions pour le prince Harry)
. Bonne nouvelle : le Messie juif, le Grand Monarque, le Mahdi rétabliront le royaume
[d’Isis-Râ-El]

Infos supplémentaires sur Le Livre de Daniel par Mauro Biglino
(Le Dieu de la Bible vient des étoiles)

En pages 195-196 : Le livre de Daniel appartient à ce que l’on appelle la "littérature apocalyptique". Il a très probablement été composé vers le IIe siècle av. J.-C. et est rédigé en hébreu, en araméen et en grec. Il relate les événements survenus pendant l’exil babylonien (597 av. J.-C.), même si le contexte historique général dans lequel s’insèrent les faits est beaucoup plus étendu : approximativement de 600 à 160 ans av. J.-C.

Le texte recèle tant d’anomalies quant aux lieux, au contenu et au langage, que le canon biblique hébraïque ne le place plus parmi les livres prophétiques, mais simplement parmi les "écrits".

Les variations considérables au niveau du fond et de la forme, sans parler de la composition littéraire, révèlent qu’il s’agit du fruit d’un assemblage de parties préexistantes qui ont été remaniées. On trouve même, dans ses diverses éditions, des différences de contenu, tels des chapitres de la Bible grecque qui sont absents de la Bible hébraïque et autres.

En poursuivant notre analyse, nous sommes en outre conscients du fait que la littérature apocalyptique, à la différence de la littérature spécifiquement historique ou de la chronique littéraire, utilise des catégories et des langages – comme la vision et le symbole – qu’on peut difficilement utiliser pour décrire la réalité de manière concrète.

Tout cela influe lourdement sur l’analyse ; il n’empêche que ce livre est considéré comme "révélé" par le canon catholique, et utilisé en tant que "vérité de foi" pour définir des personnages angéliques.

Bien que rempli d’incertitudes, le livre est reconnu comme une référence pour définir la vérité absolue. Il est abondamment utilisé pour l’élaboration de l’angiologie traditionnelle, et il ne faudra donc pas s’étonner que nous l’utilisions ici, pour formuler de simples hypothèses qui sont le fait d’un chercheur libéré de tout dogmatisme.

Nous allons par conséquent essayer d’en analyser certains passages pour y saisir les aspects touchant aux personnages angéliques dont il est ici question.

Le principal protagoniste en est le juge Daniel qui, de par le souvenir de ce qui est connu en tant que "visions", insuffle à son peuple l’espoir en un avenir où un Messie fera parvenir leur nation à sa libération définitive : c’est une sorte d’histoire théologique du monde à travers laquelle est transmise la certitude que "Dieu" réalisera ses desseins.

Daniel 4

Lien : http://www.bible-en-ligne.net/bible,27O-4,daniel.php
Extrait :

4:4 Moi, Nebucadnetsar, je vivais tranquille dans ma maison, et heureux dans mon palais.

4:5 J'ai eu un songe qui m'a effrayé; les pensées dont j'étais poursuivi sur ma couche et les visions de mon esprit me remplissaient d'épouvante.

4:6 J'ordonnai qu'on fît venir devant moi tous les sages de Babylone, afin qu'ils me donnassent l'explication du songe.

4:7 Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins. Je leur dis le songe, et ils ne m'en donnèrent point l'explication.

4:8 En dernier lieu, se présenta devant moi Daniel, nommé Beltschatsar d'après le nom de mon dieu, et qui a en lui l'esprit des dieux saints. Je lui dis le songe:

4:9 Beltschatsar, chef des magiciens, qui as en toi, je le sais, l'esprit des dieux saints, et pour qui aucun secret n'est difficile, donne-moi l'explication des visions que j'ai eues en songe.

4:10 Voici les visions de mon esprit, pendant que j'étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur.

4:11 Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre.

4:12 Son feuillage était beau, et ses fruits abondants; il portait de la nourriture pour tous; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture.

4:13 Dans les visions de mon esprit, que j'avais sur ma couche, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux.

En page 196 : Il existe ainsi un ensemble d’individus appartenant à la catégorie des "vigilants" qui décide de la répartition des régions sur la Terre : il n’y a là aucune donnée qui permette d’en faire des "anges", et on ne peut les considérer comme tels que si nous nous en tenons aux caractéristiques que la tradition leur a attribuées.

Souvenons-nous que les Sumériens définissaient leur terre en tant que "kiengir", à savoir "terre des gardiens, des vigilants", et que les Égyptiens connaissaient les "neteru", c’est-à-dire les "gardiens" des temps du commencement.

À 0H49’36" du vidéo avec Pascal de Rio : 2/3 de l’humanité maudite

C’est là où je débarque.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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