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MES BILLETS DE 2016 SOUS LA LOUPE Partie 1

par panthère58, samedi 15 août 2020, 17:29 (il y a 1321 jours) @ panthère58

:-) MES BILLETS « COUPS DE CŒUR » 2016 Partie 1

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Salle 804 Club CRÉÉE
par panthère58, mardi 12 janvier 2016, 10:49 (il y a 1676 jours)

:-) Salle 804 : Le FEU

Bien sûr je finis toujours ma Salle par la conférence de Richard Glenn.

Et hier, j'étais très heureux d'entendre que dans le backstore du magasin de l'ésotérisme, i.e. derrière la devanture, i.e. les Juifs (Hébreux, Israélites), c'était la science ésotérique égyptienne.

Il s'agit pour moi de 50% de la réponse. Moi, je la complète avec mon opinion bien personnelle qui n'a de valeur que pour moi, mais que je vous partage : Derrière Jésus, il y a Horus ! Derrière tous les héros de l'antiquité ou presque, il y a Horus !

Dans cette Salle 804, la conférence avec A.D. Grad, j'aime bien le début de la réponse de celui-ci à une question de Richard Glenn sur le Christ, Yeshua :

"Si Jésus il y a, dans les termes où les choses sont rapportées, j'insiste sur la chose, c'est qu'il s'est sauvé lui-même."

Il prend ses précautions sans heurter les Chrétiens. Très subtil le monsieur et respectueux. D'abord, il prend la peine de parler sciemment de Jésus et non du Christ ou de Yeshua, comme l'introduit dans sa question M. Glenn. Et il commence par Si !

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Belle réflexion sur le Wi-Fi
par panthère58, vendredi 15 janvier 2016, 08:32 (il y a 1673 jours)

:-) Des Éditions Ariane sur mon fil d'actualité facebook

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L’armée veut épier les réseaux sociaux
par panthère58, vendredi 15 janvier 2016, 13:56 (il y a 1673 jours) @ Baryton

:-) Des listes qui peuvent servir à n'importe quel moment (Crise d'Octobre)

Tout dépendant de l'actualité géo-politique, économique, de l'autorité en place, des intérêts en jeu.


Lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=sioFipbIsuE
Les camps de concentration secrets du Québec et Canada-1de2
54 178 visionnements•16 juill. 2012

Peter Moore


Lien sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=epMaQYxjeuI
Les camps de concentration secrets du Québec et Canada 2de2
14 364 visionnements•16 juill. 2012

Peter Moore

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Salle 805 : Conf. d'Anubis Shénouda / Vidéorandia 1603
par panthère58, dimanche 17 janvier 2016, 09:47 (il y a 1671 jours)

:-) J'ai apprécié cette conférence. L'expérience initiatique qu'il a vécue et qu'il nous partage, est presqu'identique à celle que l'on retrouve dans le récit du troisième tome des Chroniques du Girku d'Anton Parks, soit Le Réveil du Phénix.

Intéressant de voir que les différents messages du cartouche que l'on retrouve sur les scarabées se retrouvent dans les Évangiles... ! Dans les Vedas. Oups, ça relance le débat sur qui copie qui...

Intéressante la raison de sa présence au Kebek.

Certaines infos partagées (ex. Tour de Babel) me laissent perplexe même si elles sont envisageables. Mais dans l'ensemble c'est fort intéressant. Il m'apparaît que ça aurait été jouissif d'avoir un échange entre lui et A.D. Grad sur divers sujets.

Et je le cite sur l'interprétation des textes égyptiens :

Autrefois, on interprétait toujours sous le sens religieux. Ç’a été un malheur. Aujourd’hui, on interprète à la lueur des nouvelles connaissances. Et on découvre des choses. (…) L’astronomie avancée va rejoindre le spiritualisme.

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Constantinople 553, réincarnation et…
par panthère58, lundi 18 janvier 2016, 11:15 (il y a 1670 jours) @ Serge C

La seule chose qui m'interpelle, c'est de m'enquérir de qui sont les Pères de l'Église et de la Tradition. On y fait souvent référence d'un côté comme de l'autre. Sur le sujet de la réincarnation, Jean-Louis Victor y a fait allusion dans la Salle 802 du Club CRÉÉE concernant le deuxième concile de Constantinople en 553 de notre ère. Je garde ça en réserve.

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Intéressant ça parce que ça aussi c'est encore une affaire qui se colporte d'un livre à l'autre et d'un auteur à l'autre.

Premièrement, il ne s'agit pas du Concile de 553 (où il n'a été question de rien de tout ça, n'en déplaise à ceux qui le disent et le répètent), mais plutôt du synode régional de 543 qui s'était tenu à Constantinople (où se tiendra aussi le Concile de 553).

Donc, première confusion (la date et l'événement) répétée sans vérification par nos auteurs et désormais par un masse de sites web!

Cela dit, ce qu'on a condamné au synode de Constantinople en 543, ce sont deux thèses origénistes, notamment incluses dans une oeuvre d'Origène (185-253) intitulé Péri Archôn, en français Traité des principes.

Origène soutient trois choses importantes dans ce traité :

1- L'Écriture (la Bible) se lit à trois niveaux (en fait, quatre, mais il en retient trois dans son exposé), les trois niveaux sont imbriqués l'un à l'autre et ne peuvent se comprendre que l'un à la lumière de l'autre et le problème vient que certains ne s'occupent que du premier niveau (la lecture simple selon la lettre) et défigurent ainsi l'ensemble. L'Écriture parle du destin de l'âme et de sa relation à l'Esprit (tu peux lire un de mes articles ici que tu as peut-être déjà lu).

Ce sont les deux autres, qui découlent de la première, qui furent l'objet de la condamnation.

2- Il soutient que toutes les âmes préexistaient dans la pensée de Dieu avant leur naissance.

3- Il expose sa théologie de l'apocatastase, c'est à dire que selon lui, l'oeuvre du Christ, notamment sa résurrection restaure l'Univers en entier et fait en sorte qu'à la fin des temps (en fait, il dit de notre «éon»), après ce qu'on appelle le “jugement dernier” le mal sera complètement résorbé dans le bien.

Des idées complètement folles aux yeux des leaders du sixième siècle… Mais tout à fait cohérente pour le christianisme du troisième siècle et pour les moines du désert…

Le synode de 543 condamne ainsi Origène (de manière posthume), condamne le Péri Archôn et condamne un certains nombre de disciples d'Origène dont les moines Évagre le Pontique (346-399) - un de mes auteurs favoris… et Didyme l'Aveugle 313-398).

Des condamnations posthumes, plusieurs siècles après leurs morts dans des contextes où la chrétienté prenait un tournant politique et délaissait ses racines spirituelles (heureusement, il y a eu des foyers de résistances… Mais passons, gardons ça pour un autre jour).

Cette histoire de réincarnation condamnée en 553 est ainsi une pure invention qui vient de je ne sais où. Elle est désormais colporté dans de nombreux livres “ésotériques” et sur internet.

J'ai quelques dossiers intéressants sur cette question qui, elle aussi m'avait beaucoup interpellé entre les années 2001 et 2004!

Quelques trucs à garder en mémoire :
- Les chrétiens n'étaient pas réincarnationistes, ils croyaient en la résurrection.

- Parmi les textes de Nag Hammadi, nous avons un traité assez extraordinaire, la Lettre à Rhéginos sur la résurrection. (si tu as besoin d'aide pour lire ça… tu frapperas à ma porte!)

- Origène lui-même qualifie dans son oeuvre la réincarnation de “erreur”. dans son Commentaire sur l’évangile de Matthieu, livre X, chap. 20 (pseudodoxia tès metensômatôseôs).
**(pour l'anecdote, j'avais mis cette référence sur la page wikipedia d'Origène , elle n'apparait désormais plus que dans une note!)

- Enfin, le cas des chrétiens syro-malabar de l'Inde est fascinant à ce sujet. Il s'agit d'une ancienne communauté chrétienne qui remonterait aux missions de l'apôtre Thomas (si on en croit certains apocryphes, ainsi que leur propre tradition) ne sont pas des réincarnationistes, ils croient en la résurrection! Même si la page wikipedia dit que leurs livres ont tous été brulés par les jésuites, ils faut nuancer parce que plusieurs ont été retrouvé, ainsi que des inscriptions sur pierre qui datent de bien avant l'arrivée des occidentaux, et de nombreux foyers de résistance ont préservé l'ancien rite et les pratiques de cette communauté.

- Dernière précision : Dans ce billet je ne nie pas la réincarnation, j'expose simplement des éléments qui montrent que ce qu'on dit à ce sujet sur le Concile de Constantinople est faux - même si ça se répète de l'un à l'autre. Les auteurs ne vérifient pas! Et avec internet, ça devient une vraie caricature.

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:-) Mon point concernait plus les Pères de l'Église que la réincarnation et la confusion entre 553 et 443, dont je n'étais pas informée. Comme dit l'expression, on va se coucher moins niaiseux à soir ! Progressivement, on va débroussailler le terrain pour ensuite parler au niveau des idées, des réflexions.

Le fait que les Pères de l'Église (et la Tradition) soient cités par tout le monde, même ceux qui ne sont pas d'accord, m'interpelle. Tous semblent se les approprier, à tort ou à raison. Comme mentionné, je gardais ça en réserve pour plus tard mais comme tu as mis de l'info pertinente sur le Concile de 553 et le Synode régional de 543, et que j'ai impliqué Jean-Louis Victor, comme on dit, quand le fer est chaud, il faut le battre. Alors, je vais mettre de l'info et tu pourras ainsi, rectifier ou nuancer selon le cas pour le bénéfice de tous.

Bien sûr, la question de la réincarnation est omniprésente dans l'argumentation et je me dois d'expliciter à quoi réfère Jean-Louis Victor pour ne pas que ta précision sur la confusion autour du Concile de 553 et du Synode de 443, porte à interprétation sur les dires de celui-ci. Et il se peut que je le cite mal même si je fais attention. Donc, si tu as un point de vue à apporter sur ce qui concerne le sujet de la réincarnation, du Concile, du Synode, des Pères de l'Église, tu pourras le faire, efficacement mais sobrement. En même temps, ça te donne l'occasion pour le bénéfice de tous de dire ce qui est ou n'est pas historiquement.

D'abord, je pense que wikipedia est une première source de base pour se familiariser. J'ai donc commencé à explorer le sujet des Pères de l'Église et je sens que ça va s'échelonner dans le temps. Mais réglons d'abord une partie du partage que nous fait Jean-Louis Victor dans la Salle 802. De par son look, je dois préciser que cette entrevue est certainement antérieure de plusieurs années à février 2008, parce que parfois ce sont des archives qui sont intégrées à une Salle. Et, son propos peut avoir évolué depuis. Il faut prendre en considération bien des choses. La confusion autour de 553 et 443 n'était peut-être pas établie au moment de cet entretien avec Richard ; et il n'y avait probablement pas d'internet non plus.

Celui-ci parle de réincarnation. À un moment donné, il évoque le Deuxième Concile de 553 à Constantinople comme un tournant dans la fin de l'enseignement de la réincarnation selon la véritable tradition chrétienne, faites dans des temples initiatiques par les anciens toujours fidèles aux Pères de l'Église, porteurs de la véritable tradition chrétienne. Ceux-ci, se heurtant aux Modernes de l'époque, dirigés par Mennas, partriarche de Constantinople. Et un schisme survient dans l'Église à ce moment-là.

Selon lui, une des raisons de ce Concile, c'est que l'empereur Justinien Premier (483-565) n'aurait pas été satisfait de la vigueur des travaux dans son désir de restaurer l'empire. Sa perception serait qu'il considérait que ceux qui croyaient en la réincarnation retardaient les travaux. Il se serait organisé avec Mennas, patriarche de Constantinople, pour mettre fin à cet enseignement et le remplacer par un dogme du bien, du mal, du châtiment et de la récompense. Le projet est soumis au pape Vigile qui hésite à enlever ce pilier fondamental de l'enseignement, des écritures de l'Église. Les pressions politiques de Mennas amènent le pape Vigile à céder aux pressions et à convoquer le Concile de Constantinople avec comme conséquence qu'on déclare plusieurs anathèmes, et on expurge l'idée de réincarnation de plusieurs textes. La grande erreur de l’Église serait là. Jean-Louis Victor aurait discuté avec un des avocats de Paul VI sur le sujet. Celui-ci serait au fait mais ne voudrait pas réintégrer l'idée de réincarnation de peur que l'Église perde toute sa crédibilité et ce, même si plusieurs désertent l'Église au profit de doctrines orientales prônant cette idée. Car un dogme est présumé irréversible...

Suite à ton information sur la confusion entre le Concile et le Synode, j'ai fait une petite recherche et j'ai trouvé un lien qui te corrobore, ainsi que Jean-Louis Victor, mais qui nuance :

Lien : http://www.top-philo.fr/reincarnation-hypothese-qui-derange-partie-1.php

Ce serait intéressant que tu valides ou pas, rectifies ou précises sur ce qui est ou n'est pas :

Extrait 1 : PROLÉGOMÈNES

À partir de 553, au Concile de Constantinople, toute la Chrétienté d'Occident a officiellement refusé de reconnaître la Loi de la Réincarnation et s'est ainsi égarée dans un cul-de-sac théologique et dans une voie sans issue. La Chrétienté d'Orient a trop insisté sur ces lois si bien que ses fidèles ont adopté une attitude négative et passive, en face de la vie et des événements, en se basant sur l'idée que la renaissance offre des occasions toujours renouvelées. L'ensemble de la Chrétienté a insisté sur l'immortalité, mais elle fait dépendre le bonheur éternel de l'acceptation d'une doctrine théologique : soyez un bon chrétien pratiquant et vous vivrez dans un ciel plus ou moins vague, ou refusez d'être un chrétien pratiquant ou négatif qui fait passivement profession de foi et allez à un enfer absurde « un enfer né de la théologie de l'Ancien Testament et de sa présentation d'un Dieu haineux et jaloux. »

Extrait 2 : La réincarnation durant les six premiers siècles du Christianisme naissant

La réincarnation fut enseignée par un grand nombre des Pères de l’Église et choyée par les gnostiques chrétiens, un mouvement de la tradition apostolique dédié à la préservation et à la promulgation des enseignements ésotériques de Jésus-Christ. La réincarnation était considérée fidèle à l’Ancien et au Nouveau Testament, et complémentaire à la notion de salut personnel à travers Jésus-Christ. Depuis les premiers jours du christianisme primitif, les existences terrestres répétées étaient un fait pour beaucoup de fidèles, à condition qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la quête d’édification. Le principal architecte de cet édifice théologique fut Origène, surnommé « le prince de l’apprentissage chrétien au III° siècle » par saint Grégoire de Nysse et décrit par l’Encyclopædia Britannica comme « le plus éminent des Pères de l’Église à l’exception possible de saint Augustin ». Origène se disait absolument d’accord avec Platon, pour qui l’âme divine et éternelle revêtait un corps corruptible pour surmonter les faiblesses de la chair. Cependant, la dimension visionnaire de la théologie cosmique d’Origène n’était pas toujours appréciée, les fondamentalistes préféraient une interprétation étroite et littérale des Écritures. Mais la plus forte opposition à la doctrine de la réincarnation dans la théologie chrétienne ne s’est développée qu’au IV° siècle, alors que l’Église était passée de bandes secrètes de disciples pour devenir une institution pouvant être exploitée à des fins politiques. Ce fut le passage du spirituel au temporel sur tous les plans. Les germes du bannissement de la réincarnation furent semés au moment où Constantin le Grand prit la maîtrise de l’Église en la faisant la religion d’État. Eu égard aux dons et faveurs consentis par Constantin à l’Église, les ecclésiastiques n’étaient nommés que conformément aux desseins politiques de l’empereur. L’éthique, la foi et la dévotion étaient subordonnées aux intérêts personnels et au pouvoir politique. Pour la première fois dans l’histoire de la jeune religion, l’Église se mit à attirer des Chrétiens motivés par des objectifs sociaux, économiques et politiques plutôt que désireux d’aller vers la vérité. Pour exprimer cette politique, Constantin réunit en 325 le concile de Nicée qui définira l’orthodoxie chrétienne. À partir de ce moment, la puissante union de l’Église et de l’État, constamment sous la domination de l’empereur, allait décréter ce qui était acceptable et ce qui était hérétique. L’orthodoxie reconnaissait l’existence de deux vies seulement : une vie corporelle et une autre succédant à la résurrection. Les évêques qui n’acceptèrent pas les résultats du concile, et il en eut de notables, furent rapidement écartés.

Cette scission de l’Église du début s’accentua en l’an 380 quand les autorités décidèrent de poursuivre les chrétiens insoumis et de sévir à leur encontre. L’édit de Thessalonique, décrété par l’empereur Théodose sans consultation avec les autorités ecclésiastiques, stipulait ceci : « Tous les peuples bénéficiant de notre clémence impériale doivent embrasser la foi qui, à ce que nous croyons, a été communiquée par l’apôtre Pierre aux Romains et a conservé sa forme traditionnelle jusqu’à nos jours »… « Et nous exigeons que tous ceux qui suivent cette règle de foi adoptent le nom de chrétiens catholiques, tous les autres étant considérés comme des fous hérétiques et étant condamnés comme tels à subir le châtiment divin et, par conséquent, la vengeance de ce pouvoir que l’autorité céleste nous a conféré ». En d’autres termes, l’hérésie n’était plus désormais un simple péché ; elle était un crime, punissable par la mort. En l’an 385, les premiers d’une longue série de martyrs de la réincarnation furent victimes de la barbarie de l’alliance Église-État. Pourtant, pendant les 150 années qui suivirent, aucun édit officiel n’a condamné la réincarnation dans l’empire.

Ensuite, les choses s’accélérèrent au VI° siècle, sous l’emprise de l’empereur Justinien, en réponse à une demande d’interdiction de l’enseignement d’Origène par certaines factions de l’Église. Cet enseignement fut condamné en 543 lors d’un synode à Constantinople. L’empereur édicta par la suite 15 « anathèmes », ou interdictions ecclésiastiques susceptibles d’excommunication contre Origène, dont quatre traitaient directement de « préexistence » ou de réincarnation. Ensuite, il semble que Justinien ait soumis ces condamnations préliminaires à l’attention du second concile de Constantinople, concile non constitutionnel, en 553. Le pape Vigile, prisonnier de Justinien pendant huit ans, refusa de participer aux délibérations et ce sont les évêques présents (qui représentaient très majoritairement l’Église orientale) qui sanctionnèrent les exigences autocratiques de l’empereur. Bien que rien n’indique que les édits condamnant la réincarnation aient été discutés par l’assemblée œcuménique, les historiens ont présumé à tort pendant des siècles que le second concile de Constantinople les avait adoptés. En un certain sens toutefois, peu importe qu’ils aient été ratifiés ou non. Ce qui importe à savoir, c’est que depuis l’an 553, l’Église a rejeté le concept de réincarnation.

Pourquoi au juste la croyance en la réincarnation a-t-elle soulevé l’ire des autorités. Plusieurs interprétations sont possibles, mais il semble que les tenants de la réincarnation dérangeaient surtout par leur autonomie, qui avait pour résultat de réduire le pouvoir des dirigeants autoritaires de l’époque. Les tenants de la réincarnation n’étaient pas sensibles aux promesses de béatitude céleste et aux menaces de l’enfer ; ils n’avaient pas besoin de prêtres et d’objets rituels comme les guides spirituels pour les conduire sur la voie de Dieu. Œuvrant à leur propre salut, ils ne croyaient pas aux nécessités de dépendre de l’Église. Pour cela, au cours des siècles suivants, ils furent pourchassés, torturés et brûlés en place publique et des communautés entières furent massacrées. Les sectes chrétiennes étaient principalement regroupées sous le nom de Cathares (de « catharsis » ou purification). Appellation utilisée pour la première fois par saint Augustin pour désigner les manichéens de Mésopotamie, tenant de la réincarnation, les cathares, qui sont toujours considérés comme de véritables chrétiens, incluaient les pauliniens de Thraces, les bogomiles de Bulgarie, les patarins des Balkans et les Albigeois du Sud de la France, et autres.

Extrait 3 : La doctrine Orthodoxe

Le Chrétien orthodoxe courant est peut-être l'objecteur le plus acharné de la doctrine de la réincarnation. Il prétend qu'elle est contraire aux doctrines et croyances chrétiennes. Il ne réalise pas qu'il n'y a rien dans la Bible, que ce soit dans les versions courantes ou révisées qui s'oppose à la doctrine de la réincarnation ou qui soit incompatible avec les principes religieux révélés. Cette doctrine peut être incompatible avec certaines croyances et certains principes théologiques propres aux églises chrétiennes, mais ces croyances et ces doctrines furent adoptées par les Pères de l'Église et les Conciles après que la Bible ait été écrite. Ce sont des postulats théologiques et non des principes chrétiens fondamentaux tels qu'ils furent révélés par Jésus ou enseignés par ses disciples.

D'un point de vue purement orthodoxe et dialectique donc, ce n'est pas la doctrine de la réincarnation qui est en position désavantageuse, mais plutôt ces croyances et doctrines qui furent ajoutées après l'époque de Jésus. Si le chrétien dévot souhaite appuyer sa foi sur la base d'une stricte orthodoxie, il constatera qu'il est plus facile d'accepter la doctrine de la réincarnation en se basant sur l'autorité des écritures, que de la rejeter en se basant sur la doctrine théologique. Ceci s'applique aussi au juif dévot en ce qui concerne la forme moderne de sa religion.

Par égard pour ceux qui peuvent demander ou trouver dans la Bible, des textes à l'appui de l'affirmation que les Chrétiens et les Juifs d'avant l'ère chrétienne croyaient à la doctrine de la réincarnation, nous attirons l'attention sur quelques points saillants et sur quelques citations, et nous suggérons qu'on leur accorde la même considération et la même analyse qu'aux doctrines théologiques qui sont considérées comme incompatibles avec cette doctrine. S'ils veulent bien être aussi tolérants et analytiques dans leur examen des quelques citations suivantes, tirées de l'Écriture, qu'ils le sont dans leurs essais de réfuter la doctrine de la réincarnation ils s'apercevront que seule la doctrine de la réincarnation peut expliquer ces passages.

Par exemple, dans les écrits pré-chrétiens, nous trouvons, dans le Livre de Job, chapitre XIV, un certain nombre de proverbes et de commentaires sur la naissance la vie et la transition de l'homme. Dans les 12 versets de ce chapitre, une déclaration est faite concernant le corps physique de l'homme et la soi-disant mort, le corps va dans la tombe et y reste jusqu'à ce qu'il « n'y ait plus de cieux ». Il y est dit, ce corps ne s'éveillera jamais de son sommeil. Cependant, au 14° verset une autre déclaration est faite concernant l'homme réel, la partie qui vit réellement. Là, il est dit que l'homme réel attend qu'un changement se produise pendant les jours fixés qui suivent sa transition.

Ce chapitre entier du Livre de Job devrait être étudié et analysé, afin de comprendre le divin message qui est y contenu. Il est certain que le 12° verset ne permet pas une interprétation, qui puisse être considérée comme compatible avec la doctrine théologique de la résurrection du corps de la tombe et la vie sur terre à nouveau, dans le même corps. Le 14° verset ne permet pas d'autre interprétation que celle, que l'âme de l'homme attend le moment fixé pour le changement qui doit venir.

Maintenant poursuivons par le 33° chapitre de Job. Le chapitre entier est éclairant et en particulier la dernière moitié. Dans le verset 28 nous lisons que Dieu délivrera l'âme de l'homme de la tombe et que cette âme à nouveau verra la lumière. Dans le 29° verset, nous lisons que ces choses, Dieu « les fit souvent pour l'homme ». Dans quel autre sens que celui de la réincarnation ces versets peuvent-ils être interprétés ? Si l'âme de l'homme laisse la fosse et revient à la lumière de la vie — et que ceci arrive souvent — nous n'avons pas à chercher d'autres déclarations pour soutenir la doctrine de la réincarnation.

Ces passages sont tirés des écrits Juifs et aucune attention ne leur est accordée. On n'essaie pas de les faire apparaître comme la base d'importantes doctrines religieuses, pourtant ils sont cités et l'on s'y réfère parfois comme aux autres événements complexes de la vie, parce que la doctrine de la réincarnation était alors universellement admise et comprise comme une loi physique, biologique et scientifique de l'univers.

Pour voir comment la croyance universelle en la réincarnation était considérée par les juifs durant l'époque de la mission de Jésus, tournons-nous maintenant vers les Évangiles chrétiens et considérons l'un des nombreux incidents qui révèle une parfaite compréhension de la croyance en la réincarnation. Nous attirons votre attention sur le récit où Jésus se tourna vers ses disciples, et leur posa une question qui semblerait étrange si nous ne savions rien de la doctrine de la réincarnation. Jésus demanda : « Qui dit-on que je suis ? »,. Ce que Jésus demandait ne pouvait pas avoir d'importance pour lui, à moins, qu'il ne le relie à quelque chose qui révélerait la compréhension et la perception spirituelles, qu'il espérait voir développées dans la foule. Il ne posait pas la question pour solliciter des compliments ou des louanges.

Jésus voulait voir si la foule reliait son travail à celui des prophètes qui l'avaient précédé et si elle réalisait qu'il était l'un, des anciens prophètes, revenu sur terre, comme cela avait été prédit et comme cela était attendu. Que telle était son intention est pleinement indiquée par les réponses données par ses disciples. Ils dirent que le peuple croyait qu'il était tel ou tel qui avait jadis vécu.

Puis, quand il leur demanda, qui ils croyaient qu'il était, leur réponse indiqua qu'ils savaient la raison de sa question qu'ils savaient qu'il désirait voir s'ils comprenaient, qu'il n'était pas seulement la réincarnation d'un grand prophète, mais aussi l'esprit infini de la plus haute réalisation de la filiation divine. En lisant cet incident de la vie de Jésus et en l'associant aux déclarations de Jean-Baptiste et d'autres prophètes concernant celui qui devait naître, nous pouvons réaliser que seule la doctrine de la réincarnation peut expliquer ces passages.

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Alep 2016 : La réalité chrétienne
par panthère58, mercredi 27 janvier 2016, 07:37 (il y a 1661 jours)

:-) Les Occidentaux en cause ! Paradoxal...

À 16:44 : Les Chrétiens français ont trahi les Chrétiens syriens !


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=SVPN5ZSDTVI
Alep 2016 : Vivre avec les derniers chrétiens
37 518 visionnements•25 janv. 2016

Boulevard Voltaire

Charlotte d’Ornellas revient de Syrie.
Document nécessaire.

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Pendant ce temps en Afrique...
par panthère58, mercredi 27 janvier 2016, 19:13 (il y a 1661 jours) @ panthère58

:-) De Rock Larochelle sur mon fil d'actualité Facebook

J'ai juste été chercher le vidéo sur YouTube.

L'utilisation des ONGs Occidentales pour le pillage des ressources de l'Afrique

Deep Green Resistance France

Publiée le 13 janv. 2016

Un extrait de la présentation TEDX de Mallence Bart Williams, en 2015 à Berlin, à propos du pillage de l'Afrique par l'Occident et de l'utilisation, pour cela, des ONG.


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=dz5sOeD53Rc

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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