En complément de réflexion 4

par panthère58, samedi 17 novembre 2018, 15:18 (il y a 1979 jours) @ Contact

Belle synchronicité avec les X-Files dont je relève des passages que je trouve pertinent à partager dans mon dossie X !

Saison 10 Épisode 04

Home Again / Esprit vengeur

Lien vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=aZvHdRZw04Q

Résumé de Wikipédia
Un employé de la mairie de Philadelphie est retrouvé la tête et les membres arrachés dans son bureau. Mulder et Scully sont envoyés sur l’affaire mais Scully doit s'absenter : sa mère a fait une attaque cardiaque et elle est en situation critique. Mulder reprend donc seul l’affaire et découvre une légende urbaine sur le Trashman, qui aurait tué l'employé pour sauver les SDF du quartier menacés d'expulsion. Un graffiti du personnage est enlevé par deux marchands d'art qui sont tués à leur tour, mais le seul indice trouvé est un pansement sans trace biologique. À l'hôpital, Scully découvre que sa mère a changé ses dernières volontés, ne voulant pas être réanimée, et a demandé à contacter Charlie, un frère de Dana qui a rompu tout lien avec sa famille. Quand Dana parvient à joindre son frère et faire écouter sa voix à sa mère, celle-ci reprend brièvement conscience et évoque William avant de sombrer définitivement dans le coma. Scully est alors assaillie par les souvenirs de son fils, sa naissance et son abandon.

Quand Margaret Scully meurt, Dana décide de replonger dans le travail et avec Mulder, elle retrouve le peintre de rue Trashman, un clochard marginal qui affirme avoir créé des êtres par sa pensée à partir de ses statues de glaise, dont l'Homme au Sparadrap qui serait le plus puissant. Les derniers responsables de l’expulsion sont finalement tués à leur tour, toujours par l'Homme au Sparadrap, dont Trashman finit par remodeler le visage. Scully disperse les cendres de sa mère sur une plage, encore sous le choc et pleine de remords pour William.

Commentaire de Wikipédia
L'avis d'urbanisme qui démarre l'épisode est une mise en abyme : la datation reprise dans l'avertissement correspond à celle de la première diffusion de l'épisode, sur la FOX.

Eh bien, cet épisode est en lien avec l’astral, enfin, je crois bien. Tout est dans le monologue de Trashman qui s’adresse à Scully et Mulder à propos de meurtres commis par une « entité » crée artistiquement par sa forme-pensée et son énergie pour défendre les sans-abris, leur donner une voix.

Trashman : Éteins ta lumière, mec, éteins ta lampe. S’ils ne me voient pas et que moi je ne les vois pas non plus, ils ne me feront pas de mal. […] Les gens traitent les autres comme des déchets. […] Moi, je l’ai seulement imaginé, tu vois. Les gens qui ont été tués, c’était lui et personne d’autre.

Mulder : De qui vous parlez ?

Trashman : Vous avez vu ces trucs dans le couloir ? C’est moi qui les ai fabriqués. Je ne voulais pas mais je les ai créés. Ils finiront par s’en aller. Ils s’en vont toujours. Mais l’Homme au Sparadrap, lui, il est différent. Les bouddhistes tibétains, ils appellent ça un Tulpa, une forme-pensée qui est projetée par l’énergie de la conscience et puis qui prend vie.

Mulder : Tulpa est une erreur de traduction par un théosophe de la fin des années 20 du mot tibétain "tulkou" signifiant réincarnation. Il n’est fait mention nulle part dans les textes sur le bouddhisme tibétain de ces formes-pensées. Mais par ailleurs, un tulkou ne ferait jamais de mal à qui que ce soit.

Trashman : Ouais, si vous le dites. Mais moi, je mets toute mon énergie dans mon art. Et cette œuvre, j’ai tellement médité dessus, je l’ai voulue tellement fort, je savais à quoi je voulais qu’il ressemble, ce que je voulais qu’il soit et pourquoi je le voulais. Ce n’est pas moi qui l’ai amené ici. C’est lui qui ait venu vers moi. Mais en fin de compte, c’est lui qui m’a dit ce qu’il voulait être. Tout ce que j’ai fait, c’est tenir le crayon. Tout ce que j’ai fait c’est modeler l’argile. Moi je suis sûr qu’il y a des esprits et des âmes qui volent tout autour de nous et que, si tu te concentres, que si tu le souhaites au plus profond de toi, ils viennent à toi. Alors, ils prennent vie et ils suivent leur propre volonté. Ça, ça c’est ce que j’ai vu dans mes rêves, dans un autre monde. Mais maintenant, il est ici et il est vivant. Jusqu’au sparadrap que j’ai utilisé pour tenir l’argile en place. Qui aurait reproduit ça ? Et vous avez senti. Il n’y a rien qui [sent] autant sur Terre. Je n’ai plus de contrôle sur lui. Il fait ce qu’il veut. Je voulais seulement leur faire peur à tous ceux qui veulent nuire aux sans-abris. Alors j’ai dessiné un truc violent. Mais ce n’était qu’une émotion. Les idées c’est dangereux même les plus petites. Parce que maintenant, il se sert de cette violence. Il pense que c’est son devoir et qu’il est là pour l’accomplir et puis c’est tout.

Témoin d’un de ses meurtres, Trashman va modifier l’argile de sa créature pour lui mettre un sourire inoffensif pour y mettre un terme.

L'HOMME AU SPARADRAP AVANT

L'HOMME AU SPARADRAP APRÈS

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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