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Serge Cazelais VS Anton Parks : Round 5 Points Communs

par panthère58, dimanche 20 décembre 2015, 14:55 (il y a 3040 jours) @ panthère58

:-) POINTS COMMUNS ENTRE SERGE CAZELAIS ET ANTON PARKS

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il faut prendre bonne note que Cazelais et Parks se rejoignent sur bien des points même s’ils n’empruntent pas le même chemin pour y arriver. Qu’ils ont peut-être plus en commun qu’il n’y paraît. Seul le temps nous le dira. Évidemment, je suis bien conscient que l’un comme l’autre puisse ne pas être totalement en accord avec l’argumentaire de l’autre. Là n’est pas l’objectif de ce billet.

T = Tome des Chroniques du Ǧírkù
E = Essai

T-1 = Le Secret des Étoiles Sombres
T-2 = ÁDAM GENISIŠ
T-3 = Le Réveil du Phénix
E-1 = Le Testament de la Vierge
E-2 = EDEN la vérité sur nos origines

Je résume les propos de Serge Cazelais que vous pouvez aller écouter directement sur le vidéorandia. Je mets des extraits d’Anton Parks pour que vous ayez ses écrits directement aussi.

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Voyons maintenant ce qu’ils partagent de mon point de vue :

1. Les qualificatifs du Sumérien : À 0 :35 :55

Serge Cazelais : Il en connaît un peu. Une langue qui a des petites racines brèves, souvent d’une seule syllabe. C’est une langue dite « agglutinante », langue qui demeure un mystère, donc aucun grand spécialiste sur la planète, une langue que l’on ne peut pas rattacher à une famille. Il a seulement une hypothèse, partagée par d’autres, qui la rattache dans la mouvance des langues chinoises, asiatiques. Donc, le Sumérien est une langue à part. Si on ne tient pas compte de la syntaxe, on peut faire dire n’importe quoi à une langue. On connaît le Sumérien par des inscriptions bilingues qui nous donnent des traductions en langues sémitiques. Tout rattachement avec un son est pure hypothèse.

Anton Parks : Voir le lien http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129588
Sous le titre : « Cazelais VS Parks : Round 3 Le sumérien Partie 2 »

E-1 p.14 Les textes mythologiques et funéraires égyptiens cachent plusieurs niveaux de lecture grâce à l’emploi des hiéroglyphes, dont certains figurent des sons totalement inexistants dans la plupart des langues occidentales. L’origine de la langue égyptienne est tout aussi mystérieuse que le sumérien, quoiqu’elle soit généralement rattachée aux langues sémitiques du Proche Orient comme le syro-palestinien, l’akkadien et l’hébreu.


E-2 p.23 Si l’on se fonde sur diverses recherches linguistiques menées jusqu’à ce jour, le sumérien ne semble pas avoir changé depuis ses plus anciennes inscriptions ; son langage écrit (l’écriture cunéiforme) et sa grammaire, eux, ont par contre évolué au fil des millénaires, passant de l’état de pictogramme archaïque à la forme de l’akkadien récent. Le sumérien ne ressemble phonétiquement à aucun autre idiome connu sur Terre (vivant ou mort) : l’EME-AN reste donc un mystère total.[/color][/b]

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2. L’imposture de Zecharia Sitchin : À 0 :41 :39 et à 1 :04 :18

Serge Cazelais : Étant plus jeune, il s’est intéressé à Sitchin. Quand il a appris l’hébreu, il s’est rendu compte que Sitchin, c’était de la fiction. Ce qu’il disait des mots hébreux sortait de son imagination. Donc, pourquoi il lui ferait confiance quand il traduit des mots sumériens.

La théorie de la douzième planète de Sitchin repose sur un sceau cylindrique dont les inscriptions sur le côté n’étaient qu’une signature.

Anton Parks : E-1 p.29 Le lecteur qui débarque sans aucune connaissance à propos des Anunnaki doit savoir que ce thème connaît un essor considérable depuis 1976 dans le milieu dit "New-Age" grâce notamment aux travaux de Zecharia Sitchin.

E-1 p.30 Malheureusement pour ces militaires et les nombreux journalistes qui soutiennent ce conte à dormir debout, cette version est une pure invention de Sitchin. Jusqu’à preuve du contraire, les tablettes mésopotamiennes qui formuleraient ces informations n’existent pas. […] Depuis plus d’une trentaine d’années, il a maintes fois été réclamé à Zecharia Sitchin de fournir les références de ces tablettes, mais il ne l’a jamais fait.

T-2 pp.320-321 Les éléments rapportés à cette partie et à l’ensemble de ce dossier vont malheureusement mettre à mal la thèse de l’auteur Zecharia Sitchin au sujet de Neberu ou Niburu mésopotamien. […] C’est en se référant à la tablette VA-243 que M. Sitchin aurait relevé la présence de l’astre mystérieux tournant autour de ce qui lui semble être un soleil. Pourtant, cette tablette d’argile n’est absolument pas un document astronomique. Elle a fait l’objet d’une publication en 1940 par les soins d’Anton Moortgat pour le Vorderasiatisches Museum de Berlin. Les trois lignes qui composent le texte de cette tablette indiquent simplement : "Dusbsiga (nom personnel), Ili-Illat (nom personnel), ton serviteur".

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3. Textes sumériens VS les textes bibliques ou dits « sacrés » : À 1 :01 :00

Serge Cazelais : Les textes bibliques font référence à des récits qui sont connus dans l’épopée de Gilgamesh, comme le Déluge. Ces textes bibliques ressemblent beaucoup aussi à certains récits de la Création du Proche Orient Ancien. Et c’est normal. Ce qui les distingue, c’est le message, l’accent qu’ils mettent sur certains éléments plutôt que d’autres. Si le but est de transmettre un message spirituel particulier, on fait poser des actions, des gestes aux personnages ou on met en scène un scénario en ce sens.

Anton Parks : T-1 pp.13-14 Les Mésopotamiens ont laissé une empreinte profonde et indélébile dans la Bible et l’ensemble de la culture judéo-chrétienne. La découverte en Mésopotamie de tablettes datant de 3 500 à 5 000 ans (dates des rédactions), montre de toute évidence que l’Ancien Testament de la Bible de Jérusalem n’est qu’une adaptation d’écrits antérieurs.

E-1 p.374 Quelle était la situation des Hébreux déportés à Babylone à partir de 597 av. J.-C. sur l’ordre de Nabuchodonosor II ?

E-1 p.376 Tout ceci pour souligner le fait que les scribes et prêtres hébreux étaient suffisamment intégrés au peuple babylonien pour pouvoir prétendre avoir accès à l’illustre bibliothèque de Babylone. Cela nous renvoie donc au sujet de ce dernier chapitre : la rédaction de la Bible.

E-1 p.379 Il va sans dire que, pendant et après leur séjour à Babylone, les prêtres hébreux avaient en leur possession tous les éléments imaginables pour mettre au point la Bible en tant qu’Histoire universelle et ce, sur la base des textes et des traditions appartenant aux deux grands pays ennemis : l’Égypte et la Mésopotamie – une compilation de documents qu’ils avaient trouvés lors d’existences passées au cœur de ces deux grandes civilisations. C’est là, à partir de cet instant précis vers 538 avant notre ère, que tout s’est joué, juste après la prise de Babylone par le Perse Cyrus et l’autorisation donnée aux déportés de regagner la Judée. Il existe de nombreuses similitudes entre les sources égypto-mésopotamiennes et celles auxquelles a puisé la Bible.

E-2 pp.16 Depuis le siècle dernier, de nombreux linguiste et auteurs comme, par exemple, Samuel Noah Kramer, Jean Bottéro, James B. Pritchard, André Parrot, George Conteneau et Thomas Römer, ont étudié les tablettes d’argile de Mésopotamie et les écrits bibliques. De ces études découlent un constat unanime : plusieurs épisodes de l’Ancien Testament trouvent un écho évident dans les tablettes rédigées en caractères cunéiformes. Effectivement, tout le monde sait aujourd’hui que l’histoire du déluge biblique a été calquée sur une version babylonienne du déluge trouvée dans la bibliothèque du roi assyrien Assurbanipal à Ninive.

E-2 p.19 Comme je l’ai mentionné dans mon précédent essai, Le Testament de la Vierge, la transmission des traditions spécifiquement sumériennes et akkadiennes qui ont servi à composer les épisodes clés de l’Ancien Testament, n’a pu s’effectuer que lors de la captivité des Hébreux à Babylone.

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4. Les tablettes d’argile mésopotamiennes : À 1 :03 :40

Serge Cazelais : On est à une étape embryonnaire pour les textes sumériens. Ce sont surtout des factures, des relevés commerciaux. Les textes mythologiques ne représentent même pas 1% des textes.

Anton Parks : T-1 pp.11-12 Les Sumériens, Akkadiens et Babyloniens ont produit une vaste collection de tablettes en argile cuite sur lesquelles sont consignés à la fois les événements les plus simples de leur vie quotidienne, comme la construction de leurs cités, leurs gigantesques travaux d’irrigation, leurs codes sociaux, leur astronomie et mathématiques… jusqu’aux récits de la Création. La particularité des peuples de l’Orient Ancien est d’avoir été en contact direct et prolongé avec les « dieux » des légendes de la Terre, c’est pourquoi leurs innombrables tablettes d’argile et épigraphes regorgent de descriptions insolites et d’éléments atypiques. Les inscriptions sur argile de la civilisation de Mésopotamie regroupent des récits historiques écrits et compilés à partir de différentes traditions orales transmises de génération en génération et ceci sur des milliers d’années.

Un bon nombre d’historiens et d’archéologues considèrent certains de ces documents comme de pures légendes parce qu’ils contiennent, à leurs yeux, de nombreux éléments fantastiques. Pourtant, la science officielle est confrontée à une énigme remarquable, car plus on fouille dans cette région, plus les cultures que l’on découvre sont avancées.

E-2 p.22 Les différentes civilisations qui se sont succédé sur le sol de la Mésopotamie ont, au cours des millénaires et à tour de rôle, produit une documentation monumentale sur des tablettes d’argile (souvent rectangulaires et de la taille de la paume de la main), mais aussi sur des stèles, des statues et des monuments…

Ce sont plus de 2000 signes cunéiformes qui ont été identifiés.

E-2 p.25 Il est un point très important à ne pas oublier : la rédaction sur argile avait à l’origine pour seul objectif de comptabiliser les biens et les échanges commerciaux des divers domaines de l’Edin (la plaine), qui s’étalait entre le Tigre et l’Euphrate.

E-2 p.27 En 1987 fut découverte la bibliothèque du temple de Šamaš à Sippar (Abu Habba). […] Les 44 casiers de celle-ci contenaient pourtant 800 tablettes ! On y rassemblait en général des textes d’astrologie, de divination, de magie, de médecine, de mathématique, d’astronomie, de philologie et, bien entendu, la matière principale de notre enquête : les grandes littératures que l’on classe aujourd’hui dans les mythes et les épopées.

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5. La beauté du texte de l’Évangile essénien de la Paix : À 1 :11 :22

Serge Cazelais : L’Évangile essénien de la Paix est un beau texte, un très très très beau texte qui reproduit des extraits des lettres de Paul sans les lui attribuer.

Parks : T-2 p.371: Jésus le Christ souligne particulièrement le rôle de l’Éternel Féminin dans le magnifique texte apocryphe intitulé "l’Évangile de la Paix" dont l’original en langue araméenne est jalousement conservé à la Bibliothèque du Vatican. Bien entendu, ce manuscrit ne peut être reconnu comme authentique par le clergé pour des raisons que vous allez découvrir, non sans une certaine amertume.

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6. L’Étoile du Matin = Lucifer = Vénus : À 1 :13 :44

Serge Cazelais : Le nom du diable est accolé à Lucifer à partir du 5e ou 6e siècle par un moine dénommé Saint-Jérôme qui n’aurait pas apprécié un évêque prénommé Lucifer, et se retrouve seulement dans la Bible King James (traduction du 17e siècle devenue un peu canonique dans le monde anglo-saxon). Autrement, dans la traduction latine de la Bible, le mot Lucifer signifie « l’Étoile du Matin », soit la planète Vénus.

Parks : T-2 pp.330-331 Certains éléments nous laissent penser qu’il pourrait s’agir d’une forme védique de Lucifer (Vénus). Lucifer est un nom latin qui veut dire "porteur de lumière". Comme nous venons de le voir, cette désignation est conforme à Agni. Dans la version grecque de la Bible, Lucifer est dénommé Phosphoros (phôs = lumière / phoros = qui porte). C’est sans doute à partir du célèbre passage du livre d’Isaïe que l’église chrétienne assimila de manière erronée Lucifer (l’Étoile du Matin) à Satan, que nous avons démystifié dans ce même ouvrage.

Lien : http://otremolet.free.fr/otbiblio/bible/ancien/isaie/is14.html
Extrait : Isaïe 14, 12/16

Is 14:12- Comment es-tu tombé du ciel, étoile du matin, fils de l'aurore ? As-tu été jeté à terre, vainqueur des nations ?
Is 14:13- Toi qui avais dit dans ton cœur : "J'escaladerai les cieux, au-dessus des étoiles de Dieu j'élèverai mon trône, je siégerai sur la montagne de l'Assemblée, aux confins du septentrion.
Is 14:14- Je monterai au sommet des nuages, je m'égalerai au Très-haut. "
Is 14:15- Mais tu as été précipité au shéol, dans les profondeurs de l'abîme. "
Is 14:16- Ceux qui t'aperçoivent te considèrent, ils fixent leur regard sur toi. " Est-ce bien l'homme qui faisait trembler la terre, qui ébranlait les royaumes ?

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7. Textes apocryphes de Nag Hammadi et textes canoniques : À 1 :19 :57

Serge Cazelais : Sur la réincarnation, la résurrection, en gros, les textes apocryphes de Nag Hammadi (découverts autour de 1947 dans une jarre remplie de codex, des livres reliés, le support est en papyrus, en langue copte, langue de source pharaonique égyptienne intégrant des mots grecs), en particulier les Évangiles de Philippe, de Thomas, de la Vérité, disent essentiellement la même chose que les textes canoniques sauf peut-être pour spiritualiser davantage le Christ ressuscité. S’intéressent peu au Christ avant la résurrection, sinon pour le replacer dans l’Histoire.

Parks : T-2 p.370 Le message de Jésus le Christ ne semble pas avoir été toujours bien assimilé, surtout qu’il apparaît comme ayant été tronqué dans les écrits judéo-chrétiens. Chez les Gnostiques, Jésus transmet, à l’instar de ses prédécesseurs KIR-IŠ-TI, un message en relation avec le culte de Sophia (la Sagesse), ce qui n’a sans doute guère réjoui la religion monarchique patriarcale qui administre ce monde. Les Gnostiques le voient comme un révélateur, comme un libérateur. Difficile de ne pas le rapprocher de son prédécesseur Enki, le serpent gardien du jardin des "dieux" qui révéla la supercherie à l’esclave humain.

Les messages "apocryphes" de Jésus le Christ, rejetés par le culte judéo-chrétien, sont beaucoup plus spirituels que dans la Bible classique.

T-1 pp.78-79 Vous trouverez au début de chaque chapître des extraits tirés de diverses légendes et traditions du globe. Ces passages vous aideront à élargir votre vision de l'histoire de l'humanité et vous démontreront l'universalité du récit qui vous est conté. Chaque peuple possède sa version des faits, et de nombreuses traditions de la planète décrivent les mêmes événements. Vous serez surpris de constater les similitudes entre certains mythes, comme par exemple celui des Indiens Urus du lac Titicaca, en Amérique du Sud, et l'histoire du péché originel de l'Ancien Testament... Parmi ces extraits, vous trouverez également plusieurs passages tirés des textes dits apocryphes (du grec apokruphos « tenu secret ») - d'anciens écrits embarassants qui n'ont volontairement, pas été incorporés dans la Bible. Vous découvrirez également de nombreux extraits gnostiques - terme tiré du grec Gnôsis « connaissance ».

Les gnostiques étaient persuadés de connaître l'origine d'une classe d'anges funestes qui précipita l'Homme primordial terrestre dans un corps et un monde matériel. Pour les écoles gnostiques, la connaissance des origines de l'Homme résulte d'une révélation qui leur avait été faite par quelques entités célestes dans le seul but de détacher l'humanité du joug des « esprits mauvais » qui dirigent le monde. Les textes de Shenesêt en Haute-Égypte, plus communément nommés textes de Nag-Hammadi, regorgent de cette philosophie fataliste mais ô combien réaliste.

La découverte en 1945 des documents de Nag-Hammadi aurait dû entraîner une révision profonde de l'histoire de l'origine de l'Église primitive, mais il n'en fut rien. Ces textes sont, encore aujourd'hui, pratiquement méconnus d'un public non savant parce qu'ils dérangent profondément. Comparativement aux textes judéo-chrétiens, les écrits gnostiques insistent sur le fait que « les bons » sont en fait les « mauvais » et inversement... On devine le malaise qui poussa les chrétiens à chasser et éliminer les communautés gnostiques nuisibles dont la pensée n'était pas conforme à la leur. Il ne reste aujourd'hui pratiquement plus aucune trace du mouvement gnostique primitif, car la plus grande partie de ses documents a été détruite au fil des siècles par le christianisme.

La force et la similitude entre mon témoignage et l'idéologie dominante propagée à travers les textes gnostiques, et particulièrement ceux de Nag-Hammadi, m'ont poussé à leur donner une place de choix en introduction de certains chapîtres. Le but de ce procédé n'est pas de discréditer les textes de la Bible, mais de vous faire réfléchir sur des documents parallèles qui, fréquemment, peuvent admirablement compléter les textes bibliques.

T-1 Note de bas de page #37 p.166 En décembre 1945 fut découverte en Haute Égypte, à Shenesêt, près de Nag-Hammadi, une grande jarre renfermant toute une bibliothèque composée de 13 volumes sur papyrus, comportant 55 traités pour un total de 1196 pages. Il s’agit de documents gnostiques, terme provenant du grec Gnôsis « connaissance ». Ces manuscrits sont rédigés en langue copte et leur composition est évaluée à entre le 3e et 5e siècle avant notre ère. Aujourd’hui encore, on discute de l’identité précise de ceux qui cachèrent ces précieux documents, sans doute à des fins de sauvegarde et de diffusion pour les générations futures. Certains pensent qu’il s’agirait de la communauté Sethienne.

On imagine aisément que les communautés gnostiques d’Égypte aient dissimulé ces textes, ces mêmes groupements qui disparurent progressivement au cours des nombreuses persécutions infligées par les premiers chrétiens. Les multiples péripéties qui accompagnèrent la diffusion de ces manuscrits expliquent sans doute qu’ils furent pendant plusieurs décennies totalement méconnus du public non savant. Après maintes discussions et transactions, ce lot de manuscrits se trouve aujourd’hui à nouveau regroupé au Musée copte du Caire. Malgré certains efforts de traduction, surtout en langue anglophone, les textes de Nag-Hammadi sont à ce jour peu accessibles. Une sorte de conspiration du silence entoure cette impressionnante collection de textes gnostiques anciens, pour la grande majorité entièrement inconnus jusqu’à leur découverte.

On a fait toute une histoire de la découverte, deux ans plus tard, des écrits esséniens de la Mer Morte, démontrant pourtant de fortes similitudes entre la secte essénienne et l’Église chrétienne primitive, où l’on relève les mêmes attentes messianiques, les mêmes rites ou encore le même idéal moral, mais rien au sujet des manuscrits de Nag-Hammadi… Il faut dire que le contenu des textes gnostiques et particulièrement ceux de Nag-Hammadi ne s'accorde guère avec l'idée propagée par la religion judéo-chrétienne.

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8. Une expérience difficile à mettre des mots dessus :
À 1 :31 :44 et à 1 :43 :30

Serge Cazelais : Il a vécu une expérience du Christ ressuscité dont il n’est pas aisé de mettre des mots là-dessus. Ça dépasse l’entendement, la question livresque. Une expérience de transformation intégrale, qui touche le cœur, l’émotion, ressentie par le corps et qui amène une remise en question complète.

Le texte, les études pour viennent après l’expérience pour l’approfondir, pour la confirmer.

Anton Parks : Lui aussi a vécu une expérience particulière, celle-ci par contre s’échelonnant sur une dizaine d’années. Par la suite, il a fait des études et des recherches pour valider cette information reçue de façon peu orthodoxe.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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